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Bouteflika aux Américains :" sauvez-moi la face au Sahara occidental

3 participants

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moi même

moi même

WikiLeaks : Bouteflika aux Américains :" sauvez-moi la face au Sahara occidental"
Lundi, 06 Décembre 2010 12:47
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika souffle le chaud et le froid concernant le Sahara occidental. En épluchant les notes publiées par WikiLeaks,
l'on se rend vite compte que dès qu’il s’agit du Maroc et du Sahara occidental, Abdelaziz Bouteflika ne se contrôle plus. Il laisse libre court à des commentaires parfois contradictoires au point, se demande une source américaine, que l’on se pose des questions sur la sincérité de son engagement en faveur du Front Polisario. Ainsi, en recevant le sous-secrétaire d'Etat américain chargé des affaires du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord, David Welch, le président algérien avoue à maintes reprises à son interlocuteur, qu’il a besoin d’une solution qui lui permette de "sauver la face". Il avoue au diplomate américain que l’Algérie est "empêtrée" dans l’affaire du Sahara et qu’elle n’a aucun enjeu dans ce conflit. Bouteflika va plus loin en affirmant à David Welch qu’il souhaite de bonnes relations avec le voisin marocain.
En parlant du conflit, il a répété qu’un jour ou l’autre, l'on aurait besoin "d’aller au-delà de ça" (Sahara occidental). En regardant de près le contenu d’autres notes de la diplomatie américaine depuis Alger, on se rend compte que l’Algérie ne fait plus confiance aux milices du Polisario.
Ainsi, les notes confidentielles de l’ambassadeur Ford parlent de la multiplication des check-point dressés par l’armée et la sécurité algérienne autour et même à l’intérieur des camps de Tindouf. L’armée algérienne aurait plusieurs fois interceptée des éléments du Polisario en compagnie d’éléments d’Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI)se livrant à de multiples trafics . Après la lecture de plusieurs câbles provenant de la capitale algérienne, les observateurs pensent que l’Algérie et plus particulièrement le président algérien Abdelaziz Bouteflika paraissent comme dépassés par les événements , cherchant bien à se débarrasser d’un problème qui est aujourd’hui sur le territoire algérien.
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moi même

moi même

Wikileaks
Le linge sale de l'Algérie sur la toile
Les documents publiés dévoilent la manipulation et le malaise social.
Des documents Wikileaks publiés récemment ont fait ressortir la manipulation qui sévit en Algérie, notamment en raison du contrôle qu'exerce l'appareil sécuritaire et militaire algérien sur toutes les facettes de la vie dans ce pays. De la politique en passant par l'économie, les documents donnent l'image d'un pays "malheureux", ou les problèmes sécuritaires sont instrumentalisés pour justifier les graves violations des droits de l'Homme et ou les revenus des ressources gazeuses sont exploités par une poignée de responsables, au moment où le reste de la population vit dans "l'aliénation politique et l'exclusion sociale". Les documents Wikileaks indiquent que les questions politiques et la réforme constitutionnelle, visant à servir l'élite au pouvoir, était la seule préoccupation du régime algérien, au moment où les problèmes socio-économiques qui prennent en otage la majorité de la population algérienne ne figuraient pas parmi ces préoccupations. "Il y a un déficit scandaleux dans le secteur du logement, au moment où le chômage et le sous-emploi (au moins 50 parmi les jeunes) est endémique", lit-on dans l'un des documents Wikileaks.
Face à cette situation, ces documents enseignent que "plusieurs jeunes algériens tentent de fuir le pays, a bord de petites embarcations si nécessaire". Les documents Wikileaks parlent de plusieurs indicateurs "éloquents" qui montrent à quel point la population est "malheureuse". Le grave déficit social, les problèmes économiques dont la hausse des prix des produits alimentaires, ont conduit à des grèves quasi-hebdomadaires dans plusieurs secteurs de l'activité, dont l'enseignement, et des manifestations presque quotidiennes contre des locaux gouvernementaux dans des régions isolées, indiquent les documents. Un tel malaise social s'est traduit par une désaffection de la population algérienne à l'égard de la vie politique, indiquent les documents, qui rappelle, dans ce contexte, que "le taux de participation lors des élections législatives et locales algériennes de 2007 a atteint son niveau le plus bas, car les jeunes Algériens estiment que le système politique est en déphasage avec les problèmes du pays".
"La majorité de l'élite politique et sociale sent que l'Algérie est en dérive", soulignent les documents. Les documents Wikileaks font ressortir une importante hausse des revenus de l'Etat algérien dont les réserves en devises ont atteint en 2007 environ 110 milliards de dollars. "Le public est au courant de cette richesse mais il est tout à fait conscient de l'incapacité du gouvernement algérien de régler des problèmes comme ceux du logement et de l'emploi", indiquent les documents, soulignant que ces problèmes "portent un coup à la crédibilité du gouvernement algérien".
Bombes à retardement
"Le gouvernement algérien semble incapable de régler les problèmes systématiques" dont la bureaucratie et la centralisation qui freinent les investissements privés, relèvent les documents, qui soulignent que "cette incapacité trouve son origine dans le manque de vision" au haut niveau de l'Etat algérien. Les documents soulignent, par ailleurs, que le mécontentement social en Algérie offre à l'organisation Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) un terrain fertile pour trouver de nouvelles recrues. Faisant état de menaces aux intérêts occidentaux en Algérie, les documents indiquent que l'AQMI a porté un coup dur au plan d'amnistie proposé par le gouvernement algérien. Le gouvernement algérien "a été affaibli dans les débats internes avec les faucons de la direction des services de sécurité", notent les documents, qui font également état d'une perte de crédibilité des services de sécurité parmi la population algérienne et la communauté occidentale en Algérie.
Les documents soulignent que l'attaque commise en décembre 2007 contre les locaux des Nations unies à Alger a embarrassé le gouvernement d'Alger. "Lorsque l'ONU a annoncé son intention de mener sa propre enquête sur les défaillances sécuritaires avant l'attaque, les autorités algériennes hyper-susceptibles ont réagi avec acharnement et obligé l'ONU à abandonner son plan", lit-on dans les documents. Le service algérien de renseignements militaires, qui s'occupe de la lutte antiterroriste, a été qualifié de "susceptible et paranoïaque" dans les documents Wikileaks, qui reviennent sur les vagues de ressortissants algériens ayant rejoint les rangs des jihadistes en Irak.
D'après ces documents, environ 64 combattants algériens se trouvaient en Irak entre 2006 et 2007. Les responsables algériens refusent de discuter des questions sécuritaires, notamment la lutte contre l'AQMI, en public, notent les documents, qui mettent en exergue "les capacités administratives limitées" des officiers algériens. Selon les documents, "la méfiance des Algériens est le résultat de la bureaucratie et le paranoïa". Les officiers des services de renseignements militaires algériens "cherchent à renforcer leurs propres positions au sein de la structure du pouvoir algérien" en contrôlant la coopération sécuritaire avec l'Occident.
Abordant la politique étrangère de l'Algérie, les documents soulignent que le gouvernement d'Algérie demeure "mal-informé" quand il s'agit des développements dans la région. Il est à noter que les documents citent la question du Sahara comme l'un des principaux axes de la politique étrangère de l'Algérie. A cet égard les documents relèvent "la fixation" des Algériens sur des plans devenus obsolètes, notamment le plan Baker. L'affaire du Sahara "est la plus importante question du gouvernement algérien auprès duquel on trouvera pas d'écoute" à ce sujet. "Le gouvernement algérien s'attache toujours à l'espoir que le plan Baker sera ressuscit…!", même si les responsables occidentaux ne cessent d'informer les responsables algériens qu'il s'agit d'un plan "obsolète".

moi même

moi même

WikiLeaks.
L’Algérie aurait-elle tourné le dos au Front Polisario ? La question mérite d’être posée, surtout quand on lit un câble du site WikiLeaks assez intriguant qui montre un Président algérien voulant en finir avec un problème devenu trop embarrassant pour l’Algérie. Un
câble que nos médias semblent voir “oublié” aussi.
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Dans une note de l’ex-ambassadeur US en Algérie, M. Ford, les Américains font état de demandes émanant du Président Abdelaziz Bouteflika qui aurait
mentionné que l’Algérie voulait une solution au problème sahraoui qui lui «sauverait la face». Le câble en question indique que lors de la réception, les 26 et 27 février 2008, du sous-secrétaire d’Etat américain chargé des affaires du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Welch, le président algérien a exprimé son vœu de voir
le plan d’autodétermination se concrétiser afin que l’Algérie puisse «sauver la face».
La note rappelle aussi que les Algériens tiennent toujours à l’application du Plan Baker pour régler le problème du Sahara Occidental; un plan que les Américains qualifient d’«obsolète».
La lecture des réactions du Président Bouteflika lors de son entretien avec le responsable US laisse perplexe. M. Bouteflika déclare, en effet, que les Marocains auraient pu obtenir, avec une approche plus «élégante», une solution au problème à la «Porto Rico» (un État libre associé aux Etats-Unis).
Un peu plus loin, il indique «qu’un jour ou l’autre, l’on aurait besoin d’aller au-delà de ça». Un changement de ton qui mérite d’être mentionné surtout quand on sait
que le problème sahraoui a été considéré par les Algériens comme une question relevant de la décolonisation.
Il reste à savoir si ce que rapportent les Américains sur les déclarations de Bouteflika traduise véritablement le souhait de ce dernier à propos de cet épineux dossier; à savoir qu’il s’agit désormais de trouver une solution à cet encombrant problème, en limitant les dégâts. Il est tout aussi envisageable que les déclarations de Bouteflika aux américains ne soient que de la langue de bois et qui ne reflètent pas le fond de sa pensée. Ce qui est très courant dans le langage diplomatique.
Khalil Mehdi

Atavisme

Atavisme

Bouteflika aux Américains :" sauvez-moi la face au Sahara occidental"
"L’Algérie aurait-elle tourné le dos au Front Polisario"

Il faut être un débile makhzeni pour croire à de telles conneries....les marrokis adorent deformer la réalité pour la faire concorder à leurs délires.

Ce que les makhzenis ignorent c'est que Boutef n'a rien inventé....sa position est et sera celle de Boumediene, de Chadli, de Kafi et de Zeroual.

Jamais les makhzenis colonisateurs ne tailleront une brêche dans la constance algérienne à l'égard du Polisario.

moi même

moi même

WikiLeaks. Liberté, L’Expression et El Khabar épinglés : Les journalistes algériens sont-ils devenus les «collabos» des Américains ?
Les relations qu’entretiennent les diplomates américains en Algérie avec une certaine presse nationale sont intrigantes à plus d’un titre. WikiLeaks, toujours lui, révèle des câbles US qui démontrent clairement que des journalistes algériens fournissent aux Américains des informations sensibles sur le pays.
Le premier télégramme, qui traitait des conditions de l’élection du Président du Sénat, citait déjà Nadia Mellal, une journaliste francophone du quotidien Liberté, comme source. Les Américains y rapportent que cette dernière leur a dit que le résultat (de l’élection du Président du Sénat) était connu à partir du moment où le Président Bouteflika avait annoncé aux sénateurs qu’il voulait que Bensalah conserve son poste.
La journaliste de Liberté précisera aux Américains que les sénateurs s’en étaient plaint. Pourquoi une journaliste algérienne fournisse-t-elle des informations aux
diplomates américains, même si elle ne leur révèle rien de bien secret ?
Pire encore, un autre câble de WikiLeaks nous apprend que le Fondateur du quotidien L’Expression, Ahmed Fattani, avait transmis aux Américains des informations sécuritaires algériennes qu’il aurait lui obtenu des Services de sécurité algériens ! Le cap de la simple discussion de salon est ainsi dépassé puisque il s’agit là d’une divulgation d’informations sensibles.


El Khabar ne s’en sort pas à bon compte. Dans un autre câble, les Américains indiquent à un responsable US qui voulait se rendre en Algérie que le terrain lui a été bien

préparé. «Un grand article a été consacré à votre visite, produit avec l’aide de notre PAO et publié dans El-Khabar, un quotidien arabophone à grand tirage», montre le télégramme révélé par WikiLeaks
Les Américains faxent-ils des articles à la Rédaction d’El Khabar ? Intriguant !
Nina A

yaz



...Quand tu auras fini tes délires de colons-marocains , voisin moi-meme ;
.Tu viendras avec tes F.A.R et si ils ont des glaouis , nous voir de l'autre coté de votre mur de la honte..!

Nous réglerons ainsi nos contentieux une fois pour toute..!

..Ainsi aussi ton armé de F.A.R...Elle verra bien de ces yeux si nous avons tourner le dos au Front Polisario et au peuple du Sahara Occidental..!

moi même

moi même

WikiLeaks:
les avions américains ont longtemps survolé l’espace algérien
Mercredi, 08 Décembre 2010 09:56
Dans un câble en date de décembre 2009, William Jordan, chargé d'Affaires à l'Ambassade des Etats-Unis à Alger a révélé que les avions américains de reconnaissance de type EP-3 ont longtemps survolé le territoire algérien avec l’accord des autorités de ce pays.
Les Etats-Unis avaient demandé à travers Sabri Boukadoum, ancien ambassadeur à Lisbonne et actuel patron de la direction générale « Amériques », aux autorités algériennes jusqu’à quel niveau pourrait se faire le partage de l’information collectée après ces vols de reconnaissance. D’après le diplomate américain, les vols au-dessus du territoire algérien pour repérer les positions d’AQMI dans le sud du pays ne se faisaient que sur demande expresse des autorités algériennes.
Une autre note confidentielle vient corroborer ces faits. Le feu vert donné par l’Algérie aux avions américains de survoler son territoire a été confirmé par un dirigeant de premier plan. Le général major Abdelmalek Guenaizia en recevant, en octobre 2009, le Sous-secrétaire adjoint pour l'Afrique au bureau du Secrétaire de la Défense, Vicki Huddleston, alors en visite à Alger, lui a rappelé à trois reprises que le survol de l’espace aérien algérien par les Américains depuis des années n’a pas été très fructueux pour Alger.
Huddleston lui a répliqué qu’il pouvait s’entretenir de ce sujet avec le commandant de l’AFRICOM lors de son passage à Alger. Ces révélations montrent que l’Algérie a tenu à ses voisins un double discours. Alors que publiquement les dirigeants algériens vilipendaient l’interventionnisme américain et vouaient aux gémonies l’initiative d’AFRICOM, ils revoyaient le concept de souveraineté nationale à la baisse en accordant aux avions américains le droit de survoler l’ensemble du territoire algérien, et cela sans être sûrs d’être bien informés sur les mouvements d’AQMI.

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