Marché du sucre Cevital compte atteindre 1 million de tonnes d'exportations
Le groupe Cevital envisage de doubler ses exportations en sucre raffiné avant la fin de l'année 2011. Le plus grand raffineur de sucre de l'Afrique du Nord met en vente un volume de 400 000 à 500 000 tonnes de sucre blanc sur les marchés mondiaux annuellement. Ce chiffre serait appeler "à doubler avant la fin de l'année prochaine", a indiqué le patron du groupe, M. Issad Rebrab à l'Agence de presse Reuters. Ainsi, les exportations du groupe privé en sucre blanc vont atteindre les 1 million de tonnes avant la fin de l'année prochaine.
Pour atteindre cet objectif Cevital devra augmenter sa capacité de production de 25 %. Cette ambition est motivée, selon les dirigeants du groupe, par la demande grandissante des marchés asiatiques pour le sucre raffiné. "La société a ajouté des clients en Inde et au Sri Lanka à son portefeuille de clients en Asie après le Bangladesh", a déclaré le patron de Cevital. Ce groupe partage actuellement, le marché sucrier avec l'entreprise étatique Enasucre. Actuellement les prix du sucre raffiné sont très élevés. La raison serait la dépendance des deux entreprises, des importations du sucre roux.
En effet, en l'absence de canne à sucre ou de betterave, l'Algérie fait recours, systématiquement, aux importations du sucre brut pour une valeur moyenne de 500 millions de dollars annuellement. Ce qui représente plus de 6 % du total des importations en produits alimentaires. Les besoins croissants de la consommation de cette denrée, qui sont estimés à plus d'un million de tonnes par an, sont loin d'être satisfaits par la production locale.
Leader du marché du sucre, le groupe Cevital produit annuellement, 1,8 million de tonnes de sucre, dont 800.000 destinées à l'exportation, soit une alimentation quotidienne du marché du sucre de plus de 2 600 tonnes/jour. La capacité de production de sa raffinerie de Béjaïa est aujourd'hui de l'ordre de 1 600 à 2 000 tonnes/jour auxquelles il faut y ajouter les 650 à 700 tonnes/jour produites par les raffineries de l'Enasucre.
A noter qu'un nouveau concurrent, dans le marché du sucre en Algérie, va faire son entrée dès 2012. La société privée algérienne La Belle en partenariat avec le groupe sucrier français Cristal Union, vont lancer bientôt, un projet de construction d'une raffinerie de sucre en Algérie. Cette raffinerie, qui va faire son entrée en production d'ici 2012 avec une capacité initiale de 350.000 tonnes de sucre brut par an, devra atteindre rapidement les 700.000 tonnes par an, ce qui permettra de booster l'offre de cette denrée si prisée de l'Algérien, sur le marché et qui aura comme répercussion immédiate une réduction de la facture d'importation du sucre raffiné.
Ainsi, la construction cette nouvelle raffinerie, permettra d'augmenter la capacité de raffinage et contribuera à remédier à l'instabilité du marché du sucre en Algérie. Une instabilité due essentiellement, selon les observateurs, aux importateurs et aux grossistes peu scrupuleux, qui n'hésitent pas à bloquer une partie de la marchandise des mois durant pour faire grimper les prix.
Y. F.
Le groupe Cevital envisage de doubler ses exportations en sucre raffiné avant la fin de l'année 2011. Le plus grand raffineur de sucre de l'Afrique du Nord met en vente un volume de 400 000 à 500 000 tonnes de sucre blanc sur les marchés mondiaux annuellement. Ce chiffre serait appeler "à doubler avant la fin de l'année prochaine", a indiqué le patron du groupe, M. Issad Rebrab à l'Agence de presse Reuters. Ainsi, les exportations du groupe privé en sucre blanc vont atteindre les 1 million de tonnes avant la fin de l'année prochaine.
Pour atteindre cet objectif Cevital devra augmenter sa capacité de production de 25 %. Cette ambition est motivée, selon les dirigeants du groupe, par la demande grandissante des marchés asiatiques pour le sucre raffiné. "La société a ajouté des clients en Inde et au Sri Lanka à son portefeuille de clients en Asie après le Bangladesh", a déclaré le patron de Cevital. Ce groupe partage actuellement, le marché sucrier avec l'entreprise étatique Enasucre. Actuellement les prix du sucre raffiné sont très élevés. La raison serait la dépendance des deux entreprises, des importations du sucre roux.
En effet, en l'absence de canne à sucre ou de betterave, l'Algérie fait recours, systématiquement, aux importations du sucre brut pour une valeur moyenne de 500 millions de dollars annuellement. Ce qui représente plus de 6 % du total des importations en produits alimentaires. Les besoins croissants de la consommation de cette denrée, qui sont estimés à plus d'un million de tonnes par an, sont loin d'être satisfaits par la production locale.
Leader du marché du sucre, le groupe Cevital produit annuellement, 1,8 million de tonnes de sucre, dont 800.000 destinées à l'exportation, soit une alimentation quotidienne du marché du sucre de plus de 2 600 tonnes/jour. La capacité de production de sa raffinerie de Béjaïa est aujourd'hui de l'ordre de 1 600 à 2 000 tonnes/jour auxquelles il faut y ajouter les 650 à 700 tonnes/jour produites par les raffineries de l'Enasucre.
A noter qu'un nouveau concurrent, dans le marché du sucre en Algérie, va faire son entrée dès 2012. La société privée algérienne La Belle en partenariat avec le groupe sucrier français Cristal Union, vont lancer bientôt, un projet de construction d'une raffinerie de sucre en Algérie. Cette raffinerie, qui va faire son entrée en production d'ici 2012 avec une capacité initiale de 350.000 tonnes de sucre brut par an, devra atteindre rapidement les 700.000 tonnes par an, ce qui permettra de booster l'offre de cette denrée si prisée de l'Algérien, sur le marché et qui aura comme répercussion immédiate une réduction de la facture d'importation du sucre raffiné.
Ainsi, la construction cette nouvelle raffinerie, permettra d'augmenter la capacité de raffinage et contribuera à remédier à l'instabilité du marché du sucre en Algérie. Une instabilité due essentiellement, selon les observateurs, aux importateurs et aux grossistes peu scrupuleux, qui n'hésitent pas à bloquer une partie de la marchandise des mois durant pour faire grimper les prix.
Y. F.