Algérie : Un million d’ados nourrissent la violence, les spécialistes préviennent d’une crise nationale
Plus un million de jeunes sont transformés en bombes humaines qui commencent à éclater par des actes de violence et de tuerie dus à la marginalisation et la négligence dont ils ont été victimes au cours des années précédentes. C’est du moins ce qu’a déclaré le Pr Moustafa Khiati, président de la fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement « Forem » à Echorouk. Il assure par ailleurs que les actes de violence en croissance observés dans différentes wilayas du pays sont dus à la négligence de cette tranche sociale qui avait pourtant assisté à de terribles massacres qui ont laissé des images de tuerie de viols qui sont toujours ancrés dans leurs cerveaux sous forme de cauchemars et des comportement haineux qui n’ont toujours pas trouvé quelqu’un pour les comprendre et les soulager. Pour lui : un enfant dont la famille a été exterminée il y a de cela 10 ans, a accusé un choc violent qui l’a empêché de poursuivre ses études, est aujourd’hui un chômeur sans avenir. Il n’a trouvé aucune aide de l’Etat donc il essaye de se venger saisissant toute occasion pour manifester son refus de la situation actuelle. Signalons que la Forem a effectué une enquête, la première de son genre en Afrique et dans le monde arabe et qui a duré 10 ans pour l’étude des séquelles psychologiques et physiques des enfants de la tragédie nationale en Algérie. La fondation présente par la même occasion les types de traitement et de prise en charge de cette tranche sociale.
Plus un million de jeunes sont transformés en bombes humaines qui commencent à éclater par des actes de violence et de tuerie dus à la marginalisation et la négligence dont ils ont été victimes au cours des années précédentes. C’est du moins ce qu’a déclaré le Pr Moustafa Khiati, président de la fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement « Forem » à Echorouk. Il assure par ailleurs que les actes de violence en croissance observés dans différentes wilayas du pays sont dus à la négligence de cette tranche sociale qui avait pourtant assisté à de terribles massacres qui ont laissé des images de tuerie de viols qui sont toujours ancrés dans leurs cerveaux sous forme de cauchemars et des comportement haineux qui n’ont toujours pas trouvé quelqu’un pour les comprendre et les soulager. Pour lui : un enfant dont la famille a été exterminée il y a de cela 10 ans, a accusé un choc violent qui l’a empêché de poursuivre ses études, est aujourd’hui un chômeur sans avenir. Il n’a trouvé aucune aide de l’Etat donc il essaye de se venger saisissant toute occasion pour manifester son refus de la situation actuelle. Signalons que la Forem a effectué une enquête, la première de son genre en Afrique et dans le monde arabe et qui a duré 10 ans pour l’étude des séquelles psychologiques et physiques des enfants de la tragédie nationale en Algérie. La fondation présente par la même occasion les types de traitement et de prise en charge de cette tranche sociale.
Naceredine Jabi : l’Algérie connaît un début de la production de violence
Le sociologue Dr Naceredine Jabi a assuré de son coté que les jeunes qui ont observé des actes de violence ou qui en a été victime à cause de la décennie noire œuvrent à reproduire la violence dont ils ont été victime en guise de vengeance de cette même société qui ne les a pas aidé à surmonter les crise psychologiques et sociales qu’ils ont sévi. L’Etat Algérie renchérit le spécialiste n’a pas su lire les causes de la violence qui connaît une croissance dans plusieurs wilayas. Naceredine Jabi assure que l’étape de violence actuelle est spontanée et anarchique, si l’etat n’intervient pas pour l’encercler par des solutions réalistes pour les problèmes de jeunes, viendra celui qui profitera de ce phénomène pour orienter cette violence à son profit. A ce moment l’Algérie observera un etat d’insécurité qui sera difficile à maîtriser. Campagne nationale pour la lutte contre la violence en dehors des stades l’année prochaine Le président de l’académie de la société civile, M. Ahmed Chenna, a pour sa part déclaré qu’il oeuvrera à organiser une campagne nationale contre la violence à l’intérieur et à l’extérieur des stades à compter de la prochaine saison, ajoutant que la campagne qu’il a effectué ce mois ci a permis de tirer la sonnette d’alarme de ce qui pourra se passer dans les tribunes des stades comme actes de violence dans les quartiers et biens publics et privés et dont les clubs sportifs et des instances officielles.
K.M.