Algérie : l’opposition organise une nouvelle marche pacifique dans la capitale [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La place des Martyrs où la marche pacifique devrait se terminer. AFP/HOCINE ZAOURAR
Par RFI
Malgré son interdiction, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a maintenu son appel à une marche pacifique ce samedi 19 février, à l’appui de revendications démocratiques, à Alger. Le trajet sera le même que celui de la marche interdite de la semaine dernière, entre la place du 1er Mai et la place des Martyrs. Les autorités algériennes affirment ne pas avoir reçu de demande formelle d'autorisation pour cette marche. Les manifestations de l'opposition sont interdites, dans le cadre de l'état d'urgence en vigueur depuis 1992.
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Pour le deuxième samedi consécutif, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a donné rendez-vous à ses partisans place du 1er mai à Alger, pour essayer de marcher jusqu’à la place des Martyrs, et réclamer un changement démocratique. A l’Ouest, la ville d’Oran, aussi, devrait abriter un tel rassemblement.
La semaine dernière, les forces de l’ordre ont veillé à ce que la marche n’ait pas lieu à Alger, et, ce rendez-vous contestataire s’est transformé en rassemblement avec prises de parole. Le même scénario devrait se reproduire aujourd’hui.
Un premier dispositif policier était déjà en place vendredi aux abords de cette place centrale. Il faut y ajouter, un élément nouveau : ces affiches, non signées, placardées dans le quartier du 1er mai et signifiant aux manifestants qui revendiquent un changement démocratique, qu’ils troublent la tranquillité des gens et qu’ils ne sont pas la bienvenue.
Sur place, il y aura les forces anti-émeutes et de nombreux policiers en civil, ce qui devrait éviter d’éventuels débordements avec les gens du quartier
Par RFI
Malgré son interdiction, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a maintenu son appel à une marche pacifique ce samedi 19 février, à l’appui de revendications démocratiques, à Alger. Le trajet sera le même que celui de la marche interdite de la semaine dernière, entre la place du 1er Mai et la place des Martyrs. Les autorités algériennes affirment ne pas avoir reçu de demande formelle d'autorisation pour cette marche. Les manifestations de l'opposition sont interdites, dans le cadre de l'état d'urgence en vigueur depuis 1992.
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Pour le deuxième samedi consécutif, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) a donné rendez-vous à ses partisans place du 1er mai à Alger, pour essayer de marcher jusqu’à la place des Martyrs, et réclamer un changement démocratique. A l’Ouest, la ville d’Oran, aussi, devrait abriter un tel rassemblement.
La semaine dernière, les forces de l’ordre ont veillé à ce que la marche n’ait pas lieu à Alger, et, ce rendez-vous contestataire s’est transformé en rassemblement avec prises de parole. Le même scénario devrait se reproduire aujourd’hui.
Un premier dispositif policier était déjà en place vendredi aux abords de cette place centrale. Il faut y ajouter, un élément nouveau : ces affiches, non signées, placardées dans le quartier du 1er mai et signifiant aux manifestants qui revendiquent un changement démocratique, qu’ils troublent la tranquillité des gens et qu’ils ne sont pas la bienvenue.
Sur place, il y aura les forces anti-émeutes et de nombreux policiers en civil, ce qui devrait éviter d’éventuels débordements avec les gens du quartier