Ambiguïté du pensionnaire d’El-Mouradia
Les provinces du sud font partie intégrante du territoire national marocain. C'est une réalité
incontournable.La situation d'occupation n'existe que dans l'esprit de celui qui a beaucoup perdu de sa superbe et doit se faire une raison. Détrompé, capricieux et égoïste, le pouvoir algérien a érigé la vengeance en style de gestion : attiser et gérer à la fois la crise autour du Sahara marocain.
La totale contradiction entre le discours et l'action. En effet,dernièrement Mourad Medelssi, ministre des Affaires étrangères algérien, a tenu à souligner que l'action diplomatique s'inscrivait dans le cadre des principes onusiens.
Que dire à cela, au vu de l'éternelle ingérence dans les affaires intérieures d'un pays tiers. Le marasme et dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien et le Maroc est bien chez lui dans ses provinces du sud.
Une rectification que doit faire également une certaine presse algérienne dirigée et en mal de scoop. Ce n'est nullement une question de patates, ces tubercules qui empoisonnent le quotidien du pouvoir algérien.
En tout état de cause et dans ce contexte, soit il y a amalgame, soit il y a méconnaissance de l'histoire de la région, ou bien encore…. Encore une tentative désespérée, vouée dès le départ à l'échec pour "un sans héritier" qui aspire en vain à assouvir des desseins hégémoniques : le Sahara est bien marocain, comme en atteste l'Histoire.
Quant aux marionnettes polisariennes, leurs manœuvres ne sont que coups d'épée dans l'eau. Quoi qu'il en soit, dans l'attente d'une troisième réunion, la partie algérienne continuera à saboter un processus tant qu'elle n'aura pas eu son dû. Disons le clairement : de quel droit l'Algérie se permet de revendiquer le droit à la justice, à une parcelle d'un territoire qui n'est pas le sien ? Sa voix atlantique ne portera pas loin.
A chaque pays ses frontières, qu'elles soient maritimes ou terrestres et ce n'est pas l'Algérie qui décidera de nouveaux tracés sur le continent africain. Cela se traduit par un non respect de l'Histoire d'une Algérie, celle qui ne peut trahir ceux qui étaient à ses côtés aux moments difficiles.
La mémoire de certains dirigeants est courte. Seraient-ils, peut-être, devenus amnésiques ? Aussi, l'on ne sera pas surpris de l'adoption d'une position figée dans la durée et ambiguë du pensionnaire d'Al Mouradia, qui sera toujours à contre-courant des décisions du Conseil de sécurité, lequel souhaite clore définitivement le dossier. Preuve en est que les dernières consultations à l'ONU ont été marquées par un élan de soutien au processus de pourparlers dans le respect de la lettre et de l'esprit de la résolution 1754 votée en avril dernier.