C est terrible personnellement, j ai du mal a me reconnaitre. Sur ce virtuel, je me suis lachee et serieusement. Au faite dans la vraie vie, je ne me suis jamais permise de dialoguer tel que je le fais actuellement et la franchement je jongle avec l ecriture.
Mais ne dit-on po que l ecriture est liberatrice, alors pourquoi po j essaye d en exploiter au grand maximum de ses bienfaits.
Apres cette tite introduction et suite a la demande de notre cher ami deporte, je vais essayer de lui faire vite fait bien fait un developpement concernant mon depart de mon amour l ALGERIE et qui j espere lui donnera entiere satisfaction.
Bien sur, vous n etes po sans savoir que j ai poursuivi toute ma scolarite a ORAN, le primaire et le secondaire (Litterature Francaise) en parallele, j ai fais deux (2) ecoles prives "l ECOLE VINCENT" pour des cours de STENOGRAPHIE/DACTYLOGRAPHIE et "l ECOLE PIGIER" pour des cours de COMPTABILITE et de COMMERCE.
Mais mon reve etait plutot de faire partie du corps enseignant et donc apres avoir acheve mon cycle secondaire, j ai vivement souhaite acceder a l ECOLE NORMALE des INSTITUTRICES d ORAN. A cette epoque comme toutes mes tites camarades ALGERIENNES, j ai constitue mon dossier en bonne et due forme pour l admission a cette ecole, j ai donc fourni tous les documents demandes par cette ECOLE.
Mais quel fut mon desarroi, quand je me suis vu refuse l acces a cette ecole pour la seule et unique raison que je ne remplissais po toutes les conditions requises tenez- vous, la Nationalite Algerienne bien sur. La je m effondre j avais l impression que tout s est ecroule subitement.
Et c est a partir de ce moment la que j ai compris qu en tant que Marocaine, je n avais plus la moindre chance ni la moindre issue en ALGERIE. Helas c etait la stricte verite en quelque sorte une facon de m expulser en douceur mais tout juste apres mon depart ont eu lieu les expulsions de 1975 ou ma mere (ALLAH YARAHMHA) n a po echappe ainsi que mon frangin ils ont tous les deux etaient victimes de l histoire.
Mais n empeche qu avant de prendre une quelconque decision, je suis alle consulte mon voisin (ALLAH Y RAHMOU), un voisin ALGERIEN qui etait a la fois mon Adviser et il representait aussi un peu ce pere que je n ai po connu.
Au faite, j avais oublie de vous dire que mon voisin (ALLAH Y RAHMOU) etait un haut place dans la police ALGERIENNE, pour lui il n etait absolument po question que je quitte l ALGERIE, pour lui la solution etait tres simple, il m a suggere d adopter la Nationalite Algerienne et qu il fallait tout juste entamer les demarches pour acquerir la nationalite en question, chose que j ai refuse categoriquement etant donne que j avais trop de fierte pour accepter sa proposition et en plus je tenais absolument a conserver ma Nationalite Marocaine, tout en considerant bien sur que l ALGERIE c est ma patrie.
Mais mon voisin (ALLAH Y RAHMOU) etait aussi reticent que moi et il ne me voyait po du tout vivre au MAROC pour lui c etait inconcevable.
Bref, mon voisin (ALLAH Y RAHMOU) sans que je sache quoique ce soit il a prit l initiative d entamer la procedure de demande de Nationalite Algerienne a ma place, d ailleurs je ne vous cache po que j ai etais surprise quand j ai eu l accord de GARDE DES SCEAUX, car a ce que je sache je n avais jamais formule la moindre demarche et donc il ne me restait plus qu a me presenter au Commissariat de mon quartier pour des formalites administratives pour l obtention de cette fameuse Nationalite et le probleme aurait pu etre resolu.
Mais tetue comme je suis j ai refuse systematiquement malgre son insistance. D ailleurs pour etre tres honnete, psychologiquement je ne me sentais po du tout prete pour ce changement de statut.
A vrai dire, j ai vraiment decu mon voisin (ALLAH Y RAHMOU) d ailleurs je salue au passage toute sa famille et ses enfants qui etaient en quelque sorte mes freres. On ne sait jamais peut etre qu ils auront l occasion de me lire.
Je realise donc que je vais devoir quitte ma ville ORAN que j aime tant, je vais devoir egalement quitter mes amies d ailleurs c est bizarre je n ai eu que des amies Algeriennes y compris ma meilleure amie.
Pour ainsi dire il fallait tout quitter et redemarrer a zero. Apres avoir murement reflechi et encore reflechi, je ne faisais que reflechir. Apres une semaine de reflexion ma decision etait prise, ma valise etait faite c etait decide une bonne fois pour toute. Je lachais tout absolument tout, mon pays natal et tout ce qui va avec. J avais peur mais j ai pris mon courage a deux (2) mains et j ai pris le large. He oui Mesdames et Messieurs, je n ai fais que suivre mon MASSIR.
Une semaine apres mon arrivee a OUJDA, j ai debute ma carriere au PALAIS DE JUSTICE d OUJDA ou j ai bosse en etroite collaboration avec un Monsieur qui etait Francais et qui occupait le poste de GREFFIER en CHEF.
Ben voila je vous ai tout dit, je ne vous ai rien cache d autant plus que chui claire comme l eau de roche.
N empeche que de temps en temps je crois qu il faut laisse ses sentiments s evacuer.
Amicalement Votre
Une Malheureuse Heureuse / Mimissa
Mais ne dit-on po que l ecriture est liberatrice, alors pourquoi po j essaye d en exploiter au grand maximum de ses bienfaits.
Apres cette tite introduction et suite a la demande de notre cher ami deporte, je vais essayer de lui faire vite fait bien fait un developpement concernant mon depart de mon amour l ALGERIE et qui j espere lui donnera entiere satisfaction.
Bien sur, vous n etes po sans savoir que j ai poursuivi toute ma scolarite a ORAN, le primaire et le secondaire (Litterature Francaise) en parallele, j ai fais deux (2) ecoles prives "l ECOLE VINCENT" pour des cours de STENOGRAPHIE/DACTYLOGRAPHIE et "l ECOLE PIGIER" pour des cours de COMPTABILITE et de COMMERCE.
Mais mon reve etait plutot de faire partie du corps enseignant et donc apres avoir acheve mon cycle secondaire, j ai vivement souhaite acceder a l ECOLE NORMALE des INSTITUTRICES d ORAN. A cette epoque comme toutes mes tites camarades ALGERIENNES, j ai constitue mon dossier en bonne et due forme pour l admission a cette ecole, j ai donc fourni tous les documents demandes par cette ECOLE.
Mais quel fut mon desarroi, quand je me suis vu refuse l acces a cette ecole pour la seule et unique raison que je ne remplissais po toutes les conditions requises tenez- vous, la Nationalite Algerienne bien sur. La je m effondre j avais l impression que tout s est ecroule subitement.
Et c est a partir de ce moment la que j ai compris qu en tant que Marocaine, je n avais plus la moindre chance ni la moindre issue en ALGERIE. Helas c etait la stricte verite en quelque sorte une facon de m expulser en douceur mais tout juste apres mon depart ont eu lieu les expulsions de 1975 ou ma mere (ALLAH YARAHMHA) n a po echappe ainsi que mon frangin ils ont tous les deux etaient victimes de l histoire.
Mais n empeche qu avant de prendre une quelconque decision, je suis alle consulte mon voisin (ALLAH Y RAHMOU), un voisin ALGERIEN qui etait a la fois mon Adviser et il representait aussi un peu ce pere que je n ai po connu.
Au faite, j avais oublie de vous dire que mon voisin (ALLAH Y RAHMOU) etait un haut place dans la police ALGERIENNE, pour lui il n etait absolument po question que je quitte l ALGERIE, pour lui la solution etait tres simple, il m a suggere d adopter la Nationalite Algerienne et qu il fallait tout juste entamer les demarches pour acquerir la nationalite en question, chose que j ai refuse categoriquement etant donne que j avais trop de fierte pour accepter sa proposition et en plus je tenais absolument a conserver ma Nationalite Marocaine, tout en considerant bien sur que l ALGERIE c est ma patrie.
Mais mon voisin (ALLAH Y RAHMOU) etait aussi reticent que moi et il ne me voyait po du tout vivre au MAROC pour lui c etait inconcevable.
Bref, mon voisin (ALLAH Y RAHMOU) sans que je sache quoique ce soit il a prit l initiative d entamer la procedure de demande de Nationalite Algerienne a ma place, d ailleurs je ne vous cache po que j ai etais surprise quand j ai eu l accord de GARDE DES SCEAUX, car a ce que je sache je n avais jamais formule la moindre demarche et donc il ne me restait plus qu a me presenter au Commissariat de mon quartier pour des formalites administratives pour l obtention de cette fameuse Nationalite et le probleme aurait pu etre resolu.
Mais tetue comme je suis j ai refuse systematiquement malgre son insistance. D ailleurs pour etre tres honnete, psychologiquement je ne me sentais po du tout prete pour ce changement de statut.
A vrai dire, j ai vraiment decu mon voisin (ALLAH Y RAHMOU) d ailleurs je salue au passage toute sa famille et ses enfants qui etaient en quelque sorte mes freres. On ne sait jamais peut etre qu ils auront l occasion de me lire.
Je realise donc que je vais devoir quitte ma ville ORAN que j aime tant, je vais devoir egalement quitter mes amies d ailleurs c est bizarre je n ai eu que des amies Algeriennes y compris ma meilleure amie.
Pour ainsi dire il fallait tout quitter et redemarrer a zero. Apres avoir murement reflechi et encore reflechi, je ne faisais que reflechir. Apres une semaine de reflexion ma decision etait prise, ma valise etait faite c etait decide une bonne fois pour toute. Je lachais tout absolument tout, mon pays natal et tout ce qui va avec. J avais peur mais j ai pris mon courage a deux (2) mains et j ai pris le large. He oui Mesdames et Messieurs, je n ai fais que suivre mon MASSIR.
Une semaine apres mon arrivee a OUJDA, j ai debute ma carriere au PALAIS DE JUSTICE d OUJDA ou j ai bosse en etroite collaboration avec un Monsieur qui etait Francais et qui occupait le poste de GREFFIER en CHEF.
Ben voila je vous ai tout dit, je ne vous ai rien cache d autant plus que chui claire comme l eau de roche.
N empeche que de temps en temps je crois qu il faut laisse ses sentiments s evacuer.
Amicalement Votre
Une Malheureuse Heureuse / Mimissa