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Naissance et Enfance de Sidna Mohammed(SAAW)

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becharelkhir

becharelkhir

Naissance et enfance du Prophète Sidna Mohammed(SAAW)

Sidna Mohammed(صلعهم ) naît à la fin du [/size]VIe siècle, vers 570, à la Mecque, cité caravanière vivant du commerce de marchandises transitant de l'Inde vers l'Occident via Aden puis la Syrie, en traversant le désert de la péninsule arabique.

L'année de naissance du Mohammed (صلعهم ) est appelée traditionnellement Année de l’éléphant en référence aux évènements qui s'y sont déroulés. Le général chrétien éthiopien et vice-roi du
Yémen, Abraha Al-Abrach(référence a la déchirure de l’une de ses oreilles), avait attaqué en vain La Mecque avec une troupe d’éléphants pour démolir le sanctuaire vénéré par les musulmans (la Kaa`ba). Le Coran rapporte ce récit : N'as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi envers les gens de l’éléphant. N'a-t-Il pas rendu leur ruse complètement vaine ? et envoyé sur eux des oiseaux par volées, qui leur lançaient des pierres d'argile ?
Et Il les a rendus semblables à une paille mâchée (Sourate Al-Fil), et il est dit que l'attaque fut repoussée par la riposte miraculeuse d'oiseaux jetant des pierres brûlantes. La tradition musulmane dit que des témoins oculaires de cette attaque étaient encore en vie lors de la révélation de cette sourate.

Mohammed (صلعهم ) appartient à la tribu de
Quraych (ou Koreish), une très ancienne tribu arabe. Il descend de Ghâlib, fils de Fihr, surnommé Quraych, guerrier puissant et redouté. Son père `Abd Allâh Ibn `Abd Al-Muttalib est fils de `Abd Al-Muttalib, fils de Hâshim, prince des Quraychites, gouverneur de La Mecque et intendant de la Ka`ba.

La famille de Mohammed (صلعهم ) est hachémite par référence à son arrière grand-père
Hâchim ibn `Abd Manaf. Les Quraychites se réclament de descendance d'Ismaël, fils d'Abraham et ont la garde de la Ka'ba, sanctuaire reconstruit par Abraham et son fils Ismaël, selon la tradition musulmane, et désigné par le père des trois monothéismes comme un lieu de pèlerinage.

Mohammed (صلعهم ) est issu du mariage de `Abd Allâh Ibn `Abd Al-Muttalib et Amina (
Amina ou Aamina bint Wahb) fille de Wahb, chef du clan médinois des Banû Zahrah. Elle accouche de Mohammed (صلعهم ) à La Mecque dans la maison de son oncle paternel Abû Tâlib du clan des Banû Hâshim, le lundi 12 du mois de Rabî`al-awwal. Son accoucheuse est Ash-Shifâ', la mère de `Abd Ar-Rahmân Ibn `Awf.

[size=12]La mort de son père `Abd Allâh survient avant la naissance de Mohammed (صلعهم ) à Yathrib, qui depuis a pris le nom de
Médine. Le septième jour après sa naissance, son grand père `Abd Al-Muttalib donne un nom à son petit-fils : Mohammed (صلعهم ), ce qui signifie « Le Loué ». Umm Ayman Barakah Bint Tâlib, une esclave abyssinienne de son père, s'occupe de lui.

Conformément à la coutume des familles nobles de Quraych, sa mère Amina le confie à une nourrice, d'abord à Thuwaybah, la servante de son oncle Abû Lahab, puis à Halîmah Bint Al-Hârith As-Sa`diyyah (de la tribu des Saadites), qui emporte le nourrisson dans le désert où son mari vit avec la tribu des Saadites (Banû Sa'd) à l'écart du reste de la population. La vie dans le désert, au milieu des bédouins réputés pour la pureté de leur langue, était censé prodiguer aux enfants santé et force d'expression.

Un jour, alors que Mohammed (صلعهم ) et l'un de ses frères de lait avaient la garde de quelques bêtes à proximité des habitations, Halîmah et son mari Abû Kabshah sont alertés par leur fils de lait que Mohammed (صلعهم ) a été pris à partie par deux hommes de blanc vêtus, qu'ils l'ont couché sur le sol et lui ont ouvert le torse. Accourant sur les lieux, Halîmah et son mari trouvent leur enfant debout tout pâle. Le jeune Mohammed (صلعهم) leur explique que deux hommes vêtus de blanc étaient venus et l'avaient couché par terre, et qu'ils lui avaient ouvert le torse et en avaient extrait quelque chose. Selon la tradition musulmane, les deux hommes vêtus de blanc seraient deux anges, envoyés pour purifier le cœur de l'enfant, destiné à être prophète, et pour apposer le sceau de la prophétie entre ses épaules.

Craignant pour la santé de l'enfant, Halimah s'empresse de rendre l'enfant à sa mère Amina qui meurt trois ans plus tard, Mohammed (صلعهم) n'a alors que six ans. Son grand-père paternel `Abd Al-Muttalib le prend alors dans sa maison. Deux ans après, sur son lit de mort, `Abd Al-Muttalib charge Abû Tâlib, l'aîné de ses enfants, frère utérin de `Abd Allâh, de prendre soin de Mohammed (صلعهم). Son oncle Abû Tâlib — le père d'Ali — l'élève comme ses propres enfants.

Depuis son adolescence et jusqu'à l'âge de 40 ans, il était connu par Sa droiture,sincérité,purification jusqu’au point qu’il était srnommé par Al-Amine , reconstituée d'après la tradition orale, mise par écrit 140 ans après sa mort, grâce à de nombreux témoignages de ceux qui avaient connu ses premiers compagnons. Il aurait été berger puis caravanier avant d'entrer au service de Khadija, une riche veuve qui organisait des caravanes marchandes. Malgré leur différence d'âge (Khadija avait 40 ans et Mohammed (صلعهم) environ 25), ils se marient et auront des fils, Al-Qâsim et Tayeb(qui moururent en bas age), et quatre filles, Zaynab, Ruqayyah, Umm Kulthûm et Fâtima la future épouse d'Ali. A SUIVRE

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becharelkhir

becharelkhir

SUITE

Alors que Mohammed (صلعهم ) a douze ans, Abu Talib décide de tenter sa chance dans le commerce caravanier avec la Syrie(La Syrie se nommait aux siècles passés, Bilad al Cham (بلاد الشام). Cette région fut alors regroupée et comprenait la Syrie actuelle, le Liban actuel, la Jordanie actuelle, la Palestine actuelle territoires palestiniens et israéliens compris). Mohammed (صلعهم )"son neveu" insiste pour l'accompagner. Arrivés à Bosra (quelquefois Bostra, en Arabe بصري) est une ville du sud de la Syrie, Jadis capitale de la province romaine d'Arabie et importante étape sur l'ancienne route caravanière de La Mecque .Ils s'arrêtent à un monastère où ils se font remarquer par un moine nommé Bahira. Le moine en question reconnaît en l'enfant le futur prophète grâce à différents signes consignés par la tradition ecclésiastique (religieux), dont le sceau de la prophétie qu'il portait dans son dos. Il recommande alors fortement à Abu Talib de rebrousser chemin et de garder son neveu des yeux des chrétiens et des juifs. L'oncle obtempère et renonce par la suite à ces voyages.

À la Mecque, Mohammed (صلعهم ) se distinguera des gens de son âge. Il est fort, sage judicieux et honnête dans ses propos, énergique dans ses expressions, fidèle à ses amis et plus encore à ses promesses. Il évite avec un soin extrême tout ce qui peut faire soupçonner en lui quelque goût pour le vice. Quelque temps plus tard, les fondations de la Kaaba sont gravement touchées par des pluies torrentielles. Menaçant de s'effondrer, le sanctuaire doit être démoli et reconstruit par les Quraychites. Quand il s'agit d'y reloger la Pierre noire , une météorite qui est vénérée par les Arabes(et aujourd’hui par tous les musulmans) depuis le temps d’Ibrahim, les tribus ne s'accordent pas sur le choix de celui qui aura l'honneur de replacer la pierre sacrée. Elles conviennent qu'ils reviendront le lendemain, et par consensus qu’ il a été convenu que le premier qui se présentera vers eux à la porte du temple, décidera de la façon par laquelle la pierre sera remise a sa place(puisque cette pierre représentait un honneur sans égal) . Ce fut Mohammed (صلعهم ). Pour ménager les susceptibilités, il enlève sa pèlerine et y place la pierre noire, qu'il fait élever ensuite par deux arabes de chaque tribu et la prenant alors, il la place lui-même, sous le regard approbateur de tous les habitants de la Mecque, enchantés de la noblesse de cette action, pour démêler l'orgueil qui en avait été le motif. A SUIVRE

becharelkhir

becharelkhir

SUITE:


Le contexte religieux et culturel en Arabie,avant l’Islam.



Les gens erraient dans leur désert en une lente et continuelle migration, qui les porte du Yémen trop dense vers la Méditerranée. Ils vivent chichement de quelques razzias. Certains commercent ou pratiquent l'usure dans les échoppes de La Mecque et au passage des caravanes qui relient l'Inde à la Syrie. La période de troubles politiques et économiques, le matérialisme des marchands à courte vue favorise la recherche de nouveaux horizons spirituels, et pourquoi pas vers le monothéisme des juifs, des chrétiens ou des mazdéens.( devenue religion officielle des Perses sous la dynastie des Sassanides (224-651), jusqu'à ce que la conquête arabe importe l'islam.)

Quelques décennies avant la naissance de Mohammed ( صلعهم), le mouvement des Hanifs (Ibrahim et Mohammed sont deux exemples de parfaits hanîfs) naît en Arabie d'une frustration vis-à-vis des religions existantes et aspire à la restauration de la religion d'Ibrahim. Les adeptes de ce mouvement s'écartent des turpitudes (beuveries et luxure) dont les gens sont devenus coutumiers au fil des siècles et du culte des idoles. La venue annoncée de l'ultime prophète occupe les cercles religieux et fait l'objet de surenchères entre les différentes communautés religieuses qui espèrent le soutien victorieux de l’Envoyé du Ciel. A SUIVRE

yacoub

yacoub

Par le pillage et l’extorsion de fonds, Mahomet avait amassé une fortune considérable. Peu avant sa mort, il fit une importante déclaration quant à ses richesses : Il suivrait l’exemple des précédents prophètes et ne laisserait AUCUN héritage à sa famille. Ses biens ne seraient donc PAS divisés entre ses parents mais continueraient à être utilisés comme de son vivant. En dehors d’une pension pour ses épouses, il ne léguait donc à sa famille que quelques objets personnels.

Mahomet vient donc de mourir et Abu Bakr est devenu calife. Dés le lendemain de sa mort d’étranges évènements commencent à se produire


(les textes ci-dessous sont extraits du “Kitab al-Tabaqat al-Kabir, (Book of the Major Classes), Volume 2, par Ibn Sa’d, traduit en langue anglaise par S. Moinul Haq, Pakistan Historical Society.pages 391 – 394 )

DE LA SUCCESSION (HÉRITAGE) DE L’APÔTRE D’ALLAH, ET DE CE QU’IL A LAISSÉ

L’apôtre d’Allah a dit : “Les dinars et dirhams (l’argent) ne devront pas être partagés entre mes héritiers, Ce que je laisse devra être employé pour l’aumône, après la pension pour l’entretien de mes épouses et les dispositions (que j’ai pris) pour mes serviteurs. (Pages 391, 392).

J’ai entendu Omar dire : “Le jour de la mort de l’Apôtre d’Allah la bayah (fidélité, allégence) fut offerte à Abu Bakr. Le lendemain, Fatimah alla trouver Abu Bakr et Ali était avec elle. (page 393).

Fatimah alla trouver Abu Bakr et exigea sa part de l’héritage. Al-Abbas alla le trouver et exigea sa part de l’héritage. Ali les accompagna. Sur quoi Abu Bakr a dit, “L’Apôtre d’Allah a dit : “Nous ne laissons pas d’héritage, ce que nous laissons derrière nous est (pour) la sadaqah.” Je prendrai en charge ceux que le Prophète prenait en charge.” Sur ce Ali a dit : “Sulayman (Salomon) a hérité de Dawud (David), et Zakariya (Zacharie) a dit, ‘(Accorde-moi, de Ta part, un descendant) qui hérite de moi et hérite de la famille de Jacob (Yahya, Jean le Baptiste)’”. Abu Bakr a dit “C’est ainsi. Par Allah! Tu le sais comme je le sais.” Sur quoi Ali a dit, “C’est le livre d’Allah qui parle.” Alors ils se sont tus et se sont retirés. (page 393).

Fatimah demanda à Abu Bakr, “Quand tu mourras, qui héritera de toi ?” Il répondit : “Mes enfants et mes parents.” Elle dit : “Quelle est la justification à ce que tu deviennes l’héritier du prophète et nous écarte ?” Il répondit : “O fille de l’Apôtre d’Allah ! Je n’ai pas hérité des terres, de l’or, de l’argent, des esclaves ou des propriétés de ton père. Elle dit : “La part d’Allah (Khums, un cinquième) qu’il nous a attribué et qui est notre part est entre tes mains.” Sur quoi il répondit : “J’ai entendu l’Apôtre d’Allah dire : “Tout bien d’un prophète est pour l’aumône sauf ce dont Il (Allah) le nourrit. Quand je mourrai ce sera distribué entre les Musulmans” (page 392).

Abu Bakr a dit, “En vérité, l’Apôtre d’Allah a dit, “Nous ne laissons pas d’héritage, Ce que nous laissons est pour la sadaqah. En vérité, les membres de la famille de Muhammad auront la disposition de cet argent. Par Allah! Je ne changerai pas la distribution de la sadaqah de l’Apôtre d’Allah de ce qu’elle était du temps de l’apôtre d’Allah. Je continuerai à les répartir (les parts NDLR) comme l’apôtre d’Allah les répartissait. C’est ainsi qu’Abu Bakr a refusé de donner quoi que ce soit à Fatimah. Aussi, Fatimah se mit en colère contre Abu Bakr et le délaissa. Elle ne lui adressa plus la parole jusqu’à ce qu’elle meure. Elle survécut six mois à l’Apôtre d’Allah. (page 392)


Les Hadiths du Sahih Muslim, ajoutent les précisions suivantes…

Sahih Muslim
Livre 019, Numéro 4355:
Il a été rapporté sous l’autorité de Abu Huraira que le messager d’Allah a dit : Mes héritiers ne partageront ni dinar ni dirham (de mon héritage) ; ce que je laisse, après la pension allouée à mes épouses et la dotation à mes serviteurs, est destiné à l’aumône.

Sahih Muslim
Livre 019, Numéro 4351:
Il a été rapporté sous l’autorité de 'Aicha qui a dit : Quand le Messager d’Allah est mort, Ses épouses décidèrent d’envoyer 'Uthman b. 'Affan (comme leur porte-parole) à Abu Bakr pour exiger de lui leur part de l’héritage du Saint Prophète. (Sur quoi), Aicha leur a dit : Le Messager d’Allah n’a-t-il pas dit : " Nous autres les Prophètes nous ne laissons aucun bien en héritage. Tout ce que nous laissons derrière nous est aumône."?

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