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l'expulsée temporaire, l'exilée pour toujours HOMMAGE A UNE

5 participants

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memoire54



HOMMAGE A UNE FEMME COURAGEUSE
ADIEU MME BENAZIR

Jai trouvé cette chanson pour rendre hommage à une grande femme.



Je marche dans la ville
Tout me paraît hostile
Pas un regard, pas même un geste

Alors je désespère
Je cherche une lumière
Mais ton sourire vient me sauver

Tant qu'il y aura des femmes
Le monde aura une âme
Et l'amour sera le premier

Tant qu'il y aura une femme
Pour réchauffer mon âme
Et me montrer la vérité...

Sur mon écran de verre
Des hommes font la guerre
Au nom de quelles vérités?

Mais jamais une femme
Qui ne prenne les armes
Nos enfants seront protégés

Tant qu'il y aura des femmes
Le monde aura une âme
Et l'amour sera le premier

Tant qu'il y aura des femmes
Il y aura des étoiles
Pour nous montrer la vérité

On vous a laissé faire
Mais tout est à refaire
Qu'avez-vous fait de notre vie?

Maintenant laissez place
Vous verrez où elles passent
Elles en feront un paradis

Tant qu'il y aura des femmes
Le monde aura une âme
Et l'amour sera le premier

Nous avons besoin d'une femme
Pou réchauffer nos âmes
Et nous montrer la vérité

Tant qu'il y aura des femmes
Le monde aura une âme
Et l'amour sera le premier

Tant qu'il y aura des femmes
Le monde sera plus sage
L'humanité sera sauvée

Tant qu'il y aura des femmes
J'aurai envie de croire
Que l'amour sera le premier...

D. BRILLANT

yaz



paix à sont àme à mdm bENAZIR ..les salopard qui l ont tuer ou biens assasiné seront maudit jusqua là fin des temps ., AMINE...là liberté sera toujours là plus forte et peut importe le nombre de martyres de cet cause ( Là liberté)...AMINE....un algerien...... :arrow:

ELHAK75



Bonjour je partage la tristesse de tous les démocrates pakistanais qui ont perdu (nous aussi) une grande figure de la démocratie et de la liberté. Merci à mémoire 54 pour cette chanson idoine à l'évènement. La bêtise humaine est bien présente partout!ELHAK75

yaz



ELHAK75 a écrit:Bonjour je partage la tristesse de tous les démocrates pakistanais qui ont perdu (nous aussi) une grande figure de la démocratie et de la liberté. Merci à mémoire 54 pour cette chanson idoine à l'évènement. La bêtise humaine est bien présente partout!ELHAK75
que dieu accompagnent tes doleances elhak75 inchala AMINE...mais pour mr yacoub le troue du cul , je ne t ais pas vue intervenire pour ces propos anti islam ?...un algerien..... :arrow: tu as toujours le temps mon voisin elhak75...

admin"SNP1975"

admin
Admin

Revue de presse concernant sa mort:

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memoire54



Yacoub , l'objectif de ce post n'etait pas de faire la critique de l'islam et certainement pas de cette manière , partout hèlàs dans toutes religions confondues, il ya des extremistes qui pervertissent la religion à des fins politiques, dommage que tu mettes tout le monde dans le même panier.
Dommage aussi que défendant la tolèrance , tu défends l'intolèrance.

admin"SNP1975"

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yacoub

yacoub

Sous le voile de Benazir
Par Laurent Murawiec à Washington. Monday 31 December [09:04:00 UTC] © Metula News Agency

Les bondieuseries coulent à flot : Benazir Bhutto est canonisée, sainte laïque de la démocratie. L’ennui, c’est que l’image ne correspond en rien à la réalité. Recadrons un peu l’image pieuse.

Benazir Bhutto était l’héritière d’une dynastie de grands propriétaires fonciers du Sind, l’une des quatre provinces constituantes du Pakistan. Comme les autres latifondiaires, les Bhutto, immensément riches, sont virtuellement propriétaires des villages et des villageois, qu’ils traitent depuis toujours comme des serfs. On n’éduque pas, on taxe. On n’alphabétise pas, on rançonne. Mais le père de Benazir, Zulfikar Ali Bhutto, s’était déclaré « socialiste », étiquette qui recouvrait un populisme creux et corrompu, enrobé d’un charme indéniable. Pour lui, comme pour la quasi-totalité de la classe politique pakistanaise, le pouvoir était avant tout un moyen de s’enrichir démesurément en pillant l’Etat et la nation. Voleur de grande envergure, il ne se différenciait en rien des autres, sinon par le label. Il était aux affaires, quand l’Armée pakistanaise se livra à l’un des plus abominables massacres de l’histoire de l’après-guerre : les Bengalais (musulmans) du Pakistan oriental, ayant osé déclarer leur indépendance, la soldatesque pendjabi (musulmane) du Pakistan (alors « occidental ») massacra sans retenue, jusqu’à ce que l’Armée indienne inflige à ces soudards une raclée mémorable et méritée.

Ali Bhutto plaça le Pakistan sous la houlette de l’Arabe saoudite. C’est lui qui lança, à l’époque contemporaine, la nouvelle vague de l’islamisation du pays, jusqu’à lors en équilibre relatif entre Islam et sécularisme. C’est lui qui fit de la Charia la loi du pays – « socialisme islamique », n’est-ce pas ? Lorsqu’il tomba sur plus islamiste que lui, avec le général Zia ul-Haq, il le paya de sa vie : le partage des dépouilles n’est pas le fort des dirigeants pakistanais, civils ou militaires. Bhutto fut ignoblement pendu par l’ignoble Zia, lequel, aux dires d’un général indien, « aurait volontiers importé du sable d’Arabe saoudite pour que le Pakistan ressemble plus à l’Arabie ». Le martyr pendu acquit dans la mort un lustre que ses actes ne méritaient guère. C’est lui qui avait mis en route la « bombe islamique », qui rend le Pakistan d’aujourd’hui si dangereux. Sur financement saoudien, une fois encore, le Pakistan miséreux dépensa sans compter pour se doter d’armes nucléaires et de missiles balistiques. Le bilan était accablant.

Benazir prisonnière fut vilainement traitée par Zia, lequel fit du Coran une puissance constitutionnelle et du djihad une doctrine officielle. N’était-il pas conseillé par Abou Ala Maudoudi, l’un des principaux théoriciens du djihad au XXème siècle, lequel se prenait pour le Mahdi ? Après la mort de Zia, Benazir reprit la franchise développée par son père : le Pakistan People’s Party (PPP) et s’en servit pour prendre le pouvoir. Premier ministre, elle accéléra la nucléarisation militaire ; elle ne fit rien, mais rien de rien, pour améliorer le sort des Pakistanais, pour améliorer le statut de la femme, pour améliorer la déplorable situation de l’enseignement, pour aider l’économie à prospérer. Elle continua la politique de haut vol de son père, avec corruption et vénalité en toile de fond. Elle continua également à exploiter la ferveur des miséreux, qui projetaient en elle tous leurs espoirs, comme il l’avaient fait pour son père : masse de manœuvre crédule, masse de mobilisation, jouets asservis aux ambitions des puissants, pions qu’ils poussent sur l’échiquier du pouvoir.

C’est quand elle était premier ministre que les services de renseignement de l’Armée pakistanaise, l’Inter-Service Intelligence (ISI) créèrent de toutes pièces les Talibans d’Afghanistan : le Pakistan considère qu’il doit dominer le voisin afghan afin de se donner, face à l’Inde, une « profondeur stratégique ». L’idée est invraisemblablement stupide, mais elle va de pair avec l’orchestration par les militaires et les barbouzes pakistanais du plus vieux djihad existant sur terre : la guerre menée depuis 1948 contre l’Inde au Cachemire. Périsse la nation pourvu que le djihad triomphe !

Renversée – l’Armée pakistanaise renverse périodiquement les premiers ministres élus, avant de rentrer dans ses casernes – Benazir s’exila. Elle donna alors toute la mesure de son habileté : elle savait parler aux media et aux politiciens occidentaux dans leur langue, leur servir les plats qui leur plaisaient, leur dire les mots qui plaisent dans une langage familier. Ah ! A Londres et à New York, comme elle était féministe, démocrate, pro-occidentale et moderniste ! Elle utilisait à ravir sa beauté, son charme et sa culture oxfordienne pour présenter une image qu’adoptèrent d’enthousiasme les media : cette courageuse et charismatique musulmane réformatrice était une tête de pont de l’Occident. Ce n’était pas vrai, mais l’image resta. Elle y croyait sans doute quelque peu elle-même. L’image était factice, mais remplaça la véritable Benazir Bhutto aux actualités, et même dans les calculs des diplomates. On prenait l’ombre aguichante pour la substance, et les momeries qui coulent aujourd'hui à flots dans les notices nécrologiques, pour argent comptant.

Présidente à vie du PPP, Benazir n’était pas démocrate, mais l’une des rapaces qui se déchirent le pouvoir et ses richesses au Pakistan. Certes, elle avait émis, ces temps derniers, de fortes condamnations des djihadistes et des islamistes extrémistes, lesquels le lui rendaient bien. Cela faisait partie du spiel du pouvoir. Aurait-elle joint le geste à la parole ? L’itinéraire clos par son assassinat n’est pas encourageant.

L’assassinat de Benazir Bhutto devrait nous permettre de mieux mesurer le troublant décalage qui sépare l’image donnée de la réalité par le tapis de media internationaux de la réalité elle-même. L’image séduisante et fausse de Benazir, à laquelle s’étaient attachés beaucoup d’Occidentaux, permettait d’imaginer des semblants, ou des faux-semblants de solutions pour le Pakistan. Malheureusement, ce que cachait l’image est bien pire : le pays est si gangrené, qu’aucune solution n’est facile, ou à portée de la main. On ne peut y faire la politique du pire : il faut se résigner à la politique du moins pire.

Reste, au Pakistan, un général au pouvoir, qui fait à la fois partie du problème et de la solution ; un président qui ménage chèvre et chou, et un pays fragmenté et lézardé. Reste la participation active d’une partie de l’Armée pakistanaise, de l’ISI, en particulier, avec les Talibans et les islamistes des zones tribales. Il serait absurde de pousser le général Musharraf au départ, comme on poussa le Chah d’Iran au départ en 1978-79 ; le monarque-dictateur iranien était un sale type, mais ce qui le remplaça est mille fois pire, comme dans l’histoire de Lénine et des tsars. Il est improbable qu’il parvienne à redresser la situation. Coincés entre Charybde et Scylla, nous subissons les effets en retour d’erreurs anciennes et de politiques révolues. La politique américaine envers le Pakistan est depuis trop longtemps affermée à l’Arabie saoudite et soumise, par éclipses, à un impératif apolitique, mais mielleusement satisfaisant, de « droits de l’homme ». On ne peut confier à des images factices le soin de composer une politique. On voulait « démocratiser » le Pakistan ? On a maintenant un champ de flamme, et un incendie à éteindre.

Pour parler familièrement, nous sommes, Pakistanais et Occidentaux, dans la mouise. Un premier pas serait de cesser de faire confiance aux masques et de croire aux simulations

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