Auteur Boujemaa kharaj
Auto+Libertatem (ou librtas)+ Nomos
pour le Sahara = Autolibertanomie …
Boujemaa Kharraj*
Synthèse-paradoxe
Plus de 70 résolutions avaient été votées par l’ONU concernant ce territoire selon M. JEAN-PAUL LECOQ, qui représentait le Réseau mondial des maires pour la paix lors de la DEMANDE D’AUDITION CONCERNANT LE SAHARA OCCIDENTAL jeudi 11 octobre 2007 « QUATRIÈME COMMISSION » (1). Selon l’orateur, le Sahara occidental n’a pas besoin de l’autonomie, mais de son indépendance. Or pour LORD NEWALL, Président du comité international pour les prisonniers de Tindouf « L’initiative marocaine sur le statut du Sahara occidental est louable, et elle peut apporter une solution concrète à un conflit complexe qui dure depuis trois décennies ». M. ALAIN DAUGER, Président d’une association française de solidarité internationale, a déclaré que la situation au Sahara occidental constituait un défi pour l’ONU, car il s’agit d’un peuple dont les droits sont bafoués et foulés au pied sans que la communauté internationale n’y remédie….etc. avec une suite numérique à l’infini.
Problématique-nature
Pour comprendre la question du Sahara il faut la reprendre dans son système conceptuel et donc saisir sa réalité qui refuse d’être une donnée dans le système politique marocain dont l’état initial reviens au temps de Kurt Waldheim qui pourtant avait admis qu’il serait difficile de trouver une « formule pour consulter la population", acceptable par HassanII, tout en pensant auparavant que le Maroc approuverait sa proposition, à condition que l’administration onusienne soit ’manipulée’, de sorte que le territoire retourne bientôt à Rabat et à Nouakchott ». selon le mensuel français « le Monde Diplomatique »"How the US and Morocco seized the Spanish Sahara" (2)
Ce refus se nourrie d’un état d’esprit du conditionnel du nouvel être Politique international dont le langage abusant du sécuritaire et de l’intégrisme affiche une représentation Usaiste (USA + alliés) d’une réalité qui n’est pas fondée. D’ailleurs 11 septembre risque d’être une pièce théâtrale selon les spécialistes des explosions. Ce conditionnel était le même avec la différence du fait que hier il s’agissait d’une guerre froide alors qu’aujourd’hui il consiste en la guerre contre le terrorisme.
Le Sahara est ainsi vu selon des représentations d’une certaine réalité plutôt que telle qu’elle est sa réalité. Ceci en plus faut-il le souligner du caractère égocentrique de l’historisation des explorateurs qui avaient été sous impulsion méditerranéenne et donc sous conditionnel d’un parti pris du Sahara méditerranéen pourtant on devrait parler de la méditerranée Saharienne. C’est donc une crise d’une politique qui touche dans le fond au culturel et au conceptuel. Il y a sérieusement de quoi repensé la diplomatie Onusienne !
A mon sens le dialogue entrepris par les belligérants sous son auspice ne mènera dans les meilleurs des cas qu’à une confirmation du labyrinthe déjà en place alors que pour forcer la solution je ne crois pas que l’ONU saura de quel coté transgresser les enclaves du labyrinthe enjeux maintenant que la question est internationalisée sous son égide. Actuellement le monde est en ébullition et les desseins des uns et des autres sont en mal d’articulation faute de diapason harmonisant la symphonie mondialisatrice et de clanisme économique.
La question qui se pose alors naturellement c’est de quelle sorte d’avancée, d’approfondissement de conceptualisation, peut-on espérer dans les diplomaties macros sécuritaires qui conditionne les stratégies internationales en oeuvre pour donner raison d’être à la problématique Sahara au-delà de tout relativisme puisque l’autodétermination reste un principe de droit inéluctable d’autant plus que tout discours relatant le référendum est surréaliste?
Aussi à cette situation de fait s’ajoute une démocratie qui n’est que délégative chez tous les pays qui font semblant de démocratiser leur système (les états Arabes à l’exemplaire) alors que normalement celle participative aurait pu avantager une solution d’autonomie associative (3). Mais hélas le voisinage au Maghreb est plutôt synonyme du contre sens.
Pour comprendre cet aboutissement de faits préétablis on peut se référer objectivement au dialogue entre H.Kessinger et le président G.Ford :
Kissinger : ... A propos du Sahara espagnol, la pression algérienne a fait renoncer les Espagnols. L’Algérie veut un port et il y a de riches gisements de phosphate. Les Algériens nous ont menacés avec leur position au Moyen Orient. Nous avons envoyé des messages aux Marocains hier. Je pense que nous devrions nous désengager. C’est encore un de ces problèmes du genre Grèce - Turquie, où nous allons être perdants. Nous pourrions dire à Hassan que nous nous opposons à lui ; cela pourrait l’arrêter mais c’est nous qui nous serions le bouc émissaire. Ou alors nous pourrions pousser Waldheim en avant.
Le président : Je pense que l’ONU devrait s’occuper davantage de ces problèmes. God damn, nous ne devrions pas devoir tout faire et encaisser les coups.
Kissinger : L’ONU pourrait faire comme en Irian occidental, où ils ont magouillé la "consultation de la volonté populaire", et sont partis. Le président : Utilisons la voie de l’ONU.
C’est ce que H.Kissinger confirma à Atherton en disant "renvoie le Sahara à l’ONU avec la garantie qu’il reviendra au Maroc." .(4)
Ceci confirme l’importance de l’impact négatif de ce manœuvrage (en dérision) sur l’identitaire de la problématique Sahraouie dans sa dimension géostratégique surtout que le président Algérien Mr Abdelaziz Boutaflika était en cette époque ministre des affaires étrangères et avait été qualifié d’enfant terrible de la part de H.Kessinger lors d’un dialogue entre eux dans lequel il essayait de lui expliquer le paradoxe de la politique étrangère des USA. Aujourd’hui l’Algérie est en position mieux avancée sur le chéquier internationale avec coloriage à dominante Russe. Ce qui en dit suffisamment pour comprendre la valeur ajouter au terrible
Récapitulant
Ainsi à mon sens et en considérant la résolution 1783(2007) adopté par le Conseil de sécurité de l’ONU lors de sa 5773eme séance du 31 octobre 2007 (voir 1) la question Sahraouie ne vaut pas la peine d’organiser une troisième rencontre. Ce n’est pas du pessimisme c’est le vrai de la confrontation avec la réalité. Ce n’est qu’un véritable marécage préparant, à de pires événements car la problématique relève d’un état d’esprit de vengeance des uns et des autres. Rappelons nous les mirages de la guerre des sables qui continuent d’assoiffer les deux état Algérien et Marocain. Là encore il semble très raisonnable de reprendre ce qu’a dit Mme ANA MARIA MIRANDA, membre de la Commission émigration du bloc nationaliste galicien, qui a estimé que c’était … même aux Nations Unies qu’il fallait trouver une solution (…) selon le Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York (5)
Nous en déduisons donc que la problématique nécessite une vision certes politique mais autant culturelle pour la recherche de nouvelles formes de diplomatie libérées de l’anxiété archaïque des uns et des autres et investies à la fois de compétence et de souveraineté identifiables sur le terrain, et en même temps d’une capacité à représenter les institutions, qui devraient normalement désigner au respect et à l’affection publics. Toutefois il ne faut pas exclure l’autonomie association intégralement car il y a un coté très rentable quand à l’équilibre des souverainetés pour ne pas dire leur partage.
Ainsi je reviens à Arendt Hanna pour affronter la politique, en pensant qu’il faut porter « des jugements réfléchissants » mais je lui substitue qu’à la fois ils soient « déterminants », c’est à dire avec la distinction kantienne incluse. Un jugement réfléchissant- déterminant qui permet d’apprendre à partager Onusiennement quelque chose de la problématique en question. Ici nous parlons du Sahara où la citoyenneté devrait être considérée autrement. Il sera révélateur d’un atout de concepts qui s’articulent parfaitement aux autres dans un kaléidoscope conceptuel. C’est-à-dire une thèse ou postulat qui rentrent en harmonie avec les autres propositions référentielles Européennes et internationales et je cite à titre d’exemple celle de Mme Ruth Lapidoth +le Professeur allemand Heinrich Oberreuter …. (Voir la référence (3) ).
Il s’agit avant tout, du concept de la condition humaine d’un Hassani dans sa dimension spatio- ethnique naturel en un réel non naturel créé de toutes pièces par une politique dont il n’est même pas figurant. Là encore nous devons nous référer à la formule de Kant : « l’homme Sahraoui Hassani ne peut servir de moyen en vue d’une certaine fin (Sécurité internationale ou…), tout être humain (Sahraoui) est une fin en soi.
Le Sahara devrait être penser en tant qu’ « art pour art » et non pour l’utilité relevant du pragmatique stratégique mondialiste. Pourtant il est d’une portée mondialistrice des plus neutres en Afrique autant que celle de l’état Helvétique en Europe vu son grand potentiel articulant et l’espace Africain ainsi que son histoire d’héritage civilsationel depuis l’arrivée du dromadaire sauveur en ses contrées.
La question donc relève plutôt de la faculté de penser la restitution d’un espace qui mérite d’être un patrimoine humain dans son intégralité et non de celle de l’utiliser pour des fins relatives au politisme narcisses et sadomasochiste puisqu’on se félicite au détriment de la souffrance de trente années de vie en détresse des Sahraouis. C’est de la capacité de restitution très particulière à l’objet d’art dont il est question. Telle est la catégorie centrale du conceptuel politique, qui concerne directement l’existence du Sahara dans le politisme en tant que cas a-politique. Il ne s’agit plus des temps des années soixante-dix où le spécialiste renommé de droit international, Thomas Franck, avait décrit la politique des USA pendant la crise (En 1976), comme "un acte d’opportunisme politique fondé sur des alliances est/ouest."
Le Sahara aurai besoin de par sa spécificité de renaître à nouveau pour confirmer son état physique réel et non celle supposée être par l’utilitarisme anthropocentrique de « La fin justifie les moyens ». Le Sahara renferme dans la brièveté du moment présent des milliers d’années. C’est le spécifique du nomadisme contenue dans un acte primordial humain qui devrait être envisagé en un design diplomatique ergonomiquement autre que celui du dialogue Manhasset avec comme donnée une mentalité du rapiéçage Marocain en une autonomie (couper -coller) et un Polisario souffrant qui ne peut que s’accrocher aux droit reconnu Onusiennement.
De telle sorte une avancée et un approfondissement de conceptualisation, peuvent être espérés dans les paradoxes des diplomaties macros sécuritaires pour donner raison d’être à la problématique Sahara au-delà de tout relativisme. Une conscience Méditerranéenne autour laquelle la vie politique est appelée à se dérouler obligera une certaine déontologie sécuritaire dans la région nord Africaine. Ainsi le moral même du politisme impose de passer de la position vita contemplativa adopter et ré-adopter depuis l’ex président de l’ONU Mr Kofi Annan avec comme précité plus de70 résolutions qui avaient été votées par l’ONU à la position vita activa facilitant le passage d’un état du non être de droit étatique légal à la vie politique du droit d’être identitaire institutionnellement libératoire. Ainsi se situe ma vision en un certain postulat que j’ai intitulé auto+libertatem (ou librtas)+ nomos d’où l’autolibertanomie pour le Sahara.
Il s’agit d’une vision qui dépasse l’autonomie qui, normalement suppose que le problème soit inter étatique. Ce qui n’est pas le cas du Sahara dans son intégralité vue la situation spatio-religieux et civilisationnel de Oued Noune qui est naturellement un articulant de l’Atlas et du Sahara.Aussi il faut le souligner il n’est pas tout à fait une république sans toutefois exclure ni adopter aucune des souverainetés soient-elles Souveraineté héréditaire ou Souveraineté élective ou Souveraineté passagère ou Souveraineté populaire ou Souveraineté nationale… Quand au régime parlementaire je le vois synthétisant les formes existantes (l’orléaniste +le parlementarisme occidental +le modèle prussien+le parlementarisme dualiste …)
Je ne peux rentrer dans les détails de mon postulat mais pour le moral Onusien que je l’admets à tendance de souveraineté de la raison je reste disposer à exposer son contenu. Et pour éviter toute divergence du sens de la souveraineté de la raison je rappel qu’il ne s’agit pas de celle critiquée lors de la III république Française comme étant lieu vide. Ce lieu sera comblé par l’ONU puisque elle est garante de la légalité internationale. Une idée qui invite à repenser sa réforme (l’ONU) pour être la cérébralité universelle d’une certaine arène consensuelle d’élitisme étatique instructif offrant des spectacles de la gouvernance idéale de l’existentiel institutionnalisé sur tous les plans juridique politique économique humain…etc.
*Boujemaa Kharraj : formateurs de cadres enseignants à Guelmim accès du Sahara Onusien –écrivain journaliste (mon journal :Aklam Al Hourria) qui veut dire Crayons de liberté - chercheur conférencier- Plasticien – symbole associatif(+100 associations)
1 - http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/reso1783.pdf
2 - http://mondediplo.com/2006/01/12asahara
3- Autonomie associative : voir l’Assemblée parlementaire Expériences positives des régions autonomes comme source d’inspiration dans la résolution de conflits en Europe/ Doc. 9824 3 juin 2003/ Rapport de la commission des questions politiques Rapporteur : M. Gross, Suisse, Groupe socialiste
4- Propos relevé du « Monde Diplomatique » voir (1)
5- vifs échanges entre sympathisants du frront Polisario et partisant du Maroc sur le Sahara occidental devant la quatrième commission/ 4e séance – après-midi le 10-10-2007
6- NORMANDIE CONSTITUTIONNELLE : 2004-2005 :2ème année Séminaire préparatoire au colloque Cerisy de juin 2006
http://centre-histoire.sciences-po....
De : boujemaa kharraj
mercredi 19 décembre 2007
Auto+Libertatem (ou librtas)+ Nomos
pour le Sahara = Autolibertanomie …
Boujemaa Kharraj*
Synthèse-paradoxe
Plus de 70 résolutions avaient été votées par l’ONU concernant ce territoire selon M. JEAN-PAUL LECOQ, qui représentait le Réseau mondial des maires pour la paix lors de la DEMANDE D’AUDITION CONCERNANT LE SAHARA OCCIDENTAL jeudi 11 octobre 2007 « QUATRIÈME COMMISSION » (1). Selon l’orateur, le Sahara occidental n’a pas besoin de l’autonomie, mais de son indépendance. Or pour LORD NEWALL, Président du comité international pour les prisonniers de Tindouf « L’initiative marocaine sur le statut du Sahara occidental est louable, et elle peut apporter une solution concrète à un conflit complexe qui dure depuis trois décennies ». M. ALAIN DAUGER, Président d’une association française de solidarité internationale, a déclaré que la situation au Sahara occidental constituait un défi pour l’ONU, car il s’agit d’un peuple dont les droits sont bafoués et foulés au pied sans que la communauté internationale n’y remédie….etc. avec une suite numérique à l’infini.
Problématique-nature
Pour comprendre la question du Sahara il faut la reprendre dans son système conceptuel et donc saisir sa réalité qui refuse d’être une donnée dans le système politique marocain dont l’état initial reviens au temps de Kurt Waldheim qui pourtant avait admis qu’il serait difficile de trouver une « formule pour consulter la population", acceptable par HassanII, tout en pensant auparavant que le Maroc approuverait sa proposition, à condition que l’administration onusienne soit ’manipulée’, de sorte que le territoire retourne bientôt à Rabat et à Nouakchott ». selon le mensuel français « le Monde Diplomatique »"How the US and Morocco seized the Spanish Sahara" (2)
Ce refus se nourrie d’un état d’esprit du conditionnel du nouvel être Politique international dont le langage abusant du sécuritaire et de l’intégrisme affiche une représentation Usaiste (USA + alliés) d’une réalité qui n’est pas fondée. D’ailleurs 11 septembre risque d’être une pièce théâtrale selon les spécialistes des explosions. Ce conditionnel était le même avec la différence du fait que hier il s’agissait d’une guerre froide alors qu’aujourd’hui il consiste en la guerre contre le terrorisme.
Le Sahara est ainsi vu selon des représentations d’une certaine réalité plutôt que telle qu’elle est sa réalité. Ceci en plus faut-il le souligner du caractère égocentrique de l’historisation des explorateurs qui avaient été sous impulsion méditerranéenne et donc sous conditionnel d’un parti pris du Sahara méditerranéen pourtant on devrait parler de la méditerranée Saharienne. C’est donc une crise d’une politique qui touche dans le fond au culturel et au conceptuel. Il y a sérieusement de quoi repensé la diplomatie Onusienne !
A mon sens le dialogue entrepris par les belligérants sous son auspice ne mènera dans les meilleurs des cas qu’à une confirmation du labyrinthe déjà en place alors que pour forcer la solution je ne crois pas que l’ONU saura de quel coté transgresser les enclaves du labyrinthe enjeux maintenant que la question est internationalisée sous son égide. Actuellement le monde est en ébullition et les desseins des uns et des autres sont en mal d’articulation faute de diapason harmonisant la symphonie mondialisatrice et de clanisme économique.
La question qui se pose alors naturellement c’est de quelle sorte d’avancée, d’approfondissement de conceptualisation, peut-on espérer dans les diplomaties macros sécuritaires qui conditionne les stratégies internationales en oeuvre pour donner raison d’être à la problématique Sahara au-delà de tout relativisme puisque l’autodétermination reste un principe de droit inéluctable d’autant plus que tout discours relatant le référendum est surréaliste?
Aussi à cette situation de fait s’ajoute une démocratie qui n’est que délégative chez tous les pays qui font semblant de démocratiser leur système (les états Arabes à l’exemplaire) alors que normalement celle participative aurait pu avantager une solution d’autonomie associative (3). Mais hélas le voisinage au Maghreb est plutôt synonyme du contre sens.
Pour comprendre cet aboutissement de faits préétablis on peut se référer objectivement au dialogue entre H.Kessinger et le président G.Ford :
Kissinger : ... A propos du Sahara espagnol, la pression algérienne a fait renoncer les Espagnols. L’Algérie veut un port et il y a de riches gisements de phosphate. Les Algériens nous ont menacés avec leur position au Moyen Orient. Nous avons envoyé des messages aux Marocains hier. Je pense que nous devrions nous désengager. C’est encore un de ces problèmes du genre Grèce - Turquie, où nous allons être perdants. Nous pourrions dire à Hassan que nous nous opposons à lui ; cela pourrait l’arrêter mais c’est nous qui nous serions le bouc émissaire. Ou alors nous pourrions pousser Waldheim en avant.
Le président : Je pense que l’ONU devrait s’occuper davantage de ces problèmes. God damn, nous ne devrions pas devoir tout faire et encaisser les coups.
Kissinger : L’ONU pourrait faire comme en Irian occidental, où ils ont magouillé la "consultation de la volonté populaire", et sont partis. Le président : Utilisons la voie de l’ONU.
C’est ce que H.Kissinger confirma à Atherton en disant "renvoie le Sahara à l’ONU avec la garantie qu’il reviendra au Maroc." .(4)
Ceci confirme l’importance de l’impact négatif de ce manœuvrage (en dérision) sur l’identitaire de la problématique Sahraouie dans sa dimension géostratégique surtout que le président Algérien Mr Abdelaziz Boutaflika était en cette époque ministre des affaires étrangères et avait été qualifié d’enfant terrible de la part de H.Kessinger lors d’un dialogue entre eux dans lequel il essayait de lui expliquer le paradoxe de la politique étrangère des USA. Aujourd’hui l’Algérie est en position mieux avancée sur le chéquier internationale avec coloriage à dominante Russe. Ce qui en dit suffisamment pour comprendre la valeur ajouter au terrible
Récapitulant
Ainsi à mon sens et en considérant la résolution 1783(2007) adopté par le Conseil de sécurité de l’ONU lors de sa 5773eme séance du 31 octobre 2007 (voir 1) la question Sahraouie ne vaut pas la peine d’organiser une troisième rencontre. Ce n’est pas du pessimisme c’est le vrai de la confrontation avec la réalité. Ce n’est qu’un véritable marécage préparant, à de pires événements car la problématique relève d’un état d’esprit de vengeance des uns et des autres. Rappelons nous les mirages de la guerre des sables qui continuent d’assoiffer les deux état Algérien et Marocain. Là encore il semble très raisonnable de reprendre ce qu’a dit Mme ANA MARIA MIRANDA, membre de la Commission émigration du bloc nationaliste galicien, qui a estimé que c’était … même aux Nations Unies qu’il fallait trouver une solution (…) selon le Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York (5)
Nous en déduisons donc que la problématique nécessite une vision certes politique mais autant culturelle pour la recherche de nouvelles formes de diplomatie libérées de l’anxiété archaïque des uns et des autres et investies à la fois de compétence et de souveraineté identifiables sur le terrain, et en même temps d’une capacité à représenter les institutions, qui devraient normalement désigner au respect et à l’affection publics. Toutefois il ne faut pas exclure l’autonomie association intégralement car il y a un coté très rentable quand à l’équilibre des souverainetés pour ne pas dire leur partage.
Ainsi je reviens à Arendt Hanna pour affronter la politique, en pensant qu’il faut porter « des jugements réfléchissants » mais je lui substitue qu’à la fois ils soient « déterminants », c’est à dire avec la distinction kantienne incluse. Un jugement réfléchissant- déterminant qui permet d’apprendre à partager Onusiennement quelque chose de la problématique en question. Ici nous parlons du Sahara où la citoyenneté devrait être considérée autrement. Il sera révélateur d’un atout de concepts qui s’articulent parfaitement aux autres dans un kaléidoscope conceptuel. C’est-à-dire une thèse ou postulat qui rentrent en harmonie avec les autres propositions référentielles Européennes et internationales et je cite à titre d’exemple celle de Mme Ruth Lapidoth +le Professeur allemand Heinrich Oberreuter …. (Voir la référence (3) ).
Il s’agit avant tout, du concept de la condition humaine d’un Hassani dans sa dimension spatio- ethnique naturel en un réel non naturel créé de toutes pièces par une politique dont il n’est même pas figurant. Là encore nous devons nous référer à la formule de Kant : « l’homme Sahraoui Hassani ne peut servir de moyen en vue d’une certaine fin (Sécurité internationale ou…), tout être humain (Sahraoui) est une fin en soi.
Le Sahara devrait être penser en tant qu’ « art pour art » et non pour l’utilité relevant du pragmatique stratégique mondialiste. Pourtant il est d’une portée mondialistrice des plus neutres en Afrique autant que celle de l’état Helvétique en Europe vu son grand potentiel articulant et l’espace Africain ainsi que son histoire d’héritage civilsationel depuis l’arrivée du dromadaire sauveur en ses contrées.
La question donc relève plutôt de la faculté de penser la restitution d’un espace qui mérite d’être un patrimoine humain dans son intégralité et non de celle de l’utiliser pour des fins relatives au politisme narcisses et sadomasochiste puisqu’on se félicite au détriment de la souffrance de trente années de vie en détresse des Sahraouis. C’est de la capacité de restitution très particulière à l’objet d’art dont il est question. Telle est la catégorie centrale du conceptuel politique, qui concerne directement l’existence du Sahara dans le politisme en tant que cas a-politique. Il ne s’agit plus des temps des années soixante-dix où le spécialiste renommé de droit international, Thomas Franck, avait décrit la politique des USA pendant la crise (En 1976), comme "un acte d’opportunisme politique fondé sur des alliances est/ouest."
Le Sahara aurai besoin de par sa spécificité de renaître à nouveau pour confirmer son état physique réel et non celle supposée être par l’utilitarisme anthropocentrique de « La fin justifie les moyens ». Le Sahara renferme dans la brièveté du moment présent des milliers d’années. C’est le spécifique du nomadisme contenue dans un acte primordial humain qui devrait être envisagé en un design diplomatique ergonomiquement autre que celui du dialogue Manhasset avec comme donnée une mentalité du rapiéçage Marocain en une autonomie (couper -coller) et un Polisario souffrant qui ne peut que s’accrocher aux droit reconnu Onusiennement.
De telle sorte une avancée et un approfondissement de conceptualisation, peuvent être espérés dans les paradoxes des diplomaties macros sécuritaires pour donner raison d’être à la problématique Sahara au-delà de tout relativisme. Une conscience Méditerranéenne autour laquelle la vie politique est appelée à se dérouler obligera une certaine déontologie sécuritaire dans la région nord Africaine. Ainsi le moral même du politisme impose de passer de la position vita contemplativa adopter et ré-adopter depuis l’ex président de l’ONU Mr Kofi Annan avec comme précité plus de70 résolutions qui avaient été votées par l’ONU à la position vita activa facilitant le passage d’un état du non être de droit étatique légal à la vie politique du droit d’être identitaire institutionnellement libératoire. Ainsi se situe ma vision en un certain postulat que j’ai intitulé auto+libertatem (ou librtas)+ nomos d’où l’autolibertanomie pour le Sahara.
Il s’agit d’une vision qui dépasse l’autonomie qui, normalement suppose que le problème soit inter étatique. Ce qui n’est pas le cas du Sahara dans son intégralité vue la situation spatio-religieux et civilisationnel de Oued Noune qui est naturellement un articulant de l’Atlas et du Sahara.Aussi il faut le souligner il n’est pas tout à fait une république sans toutefois exclure ni adopter aucune des souverainetés soient-elles Souveraineté héréditaire ou Souveraineté élective ou Souveraineté passagère ou Souveraineté populaire ou Souveraineté nationale… Quand au régime parlementaire je le vois synthétisant les formes existantes (l’orléaniste +le parlementarisme occidental +le modèle prussien+le parlementarisme dualiste …)
Je ne peux rentrer dans les détails de mon postulat mais pour le moral Onusien que je l’admets à tendance de souveraineté de la raison je reste disposer à exposer son contenu. Et pour éviter toute divergence du sens de la souveraineté de la raison je rappel qu’il ne s’agit pas de celle critiquée lors de la III république Française comme étant lieu vide. Ce lieu sera comblé par l’ONU puisque elle est garante de la légalité internationale. Une idée qui invite à repenser sa réforme (l’ONU) pour être la cérébralité universelle d’une certaine arène consensuelle d’élitisme étatique instructif offrant des spectacles de la gouvernance idéale de l’existentiel institutionnalisé sur tous les plans juridique politique économique humain…etc.
*Boujemaa Kharraj : formateurs de cadres enseignants à Guelmim accès du Sahara Onusien –écrivain journaliste (mon journal :Aklam Al Hourria) qui veut dire Crayons de liberté - chercheur conférencier- Plasticien – symbole associatif(+100 associations)
1 - http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/reso1783.pdf
2 - http://mondediplo.com/2006/01/12asahara
3- Autonomie associative : voir l’Assemblée parlementaire Expériences positives des régions autonomes comme source d’inspiration dans la résolution de conflits en Europe/ Doc. 9824 3 juin 2003/ Rapport de la commission des questions politiques Rapporteur : M. Gross, Suisse, Groupe socialiste
4- Propos relevé du « Monde Diplomatique » voir (1)
5- vifs échanges entre sympathisants du frront Polisario et partisant du Maroc sur le Sahara occidental devant la quatrième commission/ 4e séance – après-midi le 10-10-2007
6- NORMANDIE CONSTITUTIONNELLE : 2004-2005 :2ème année Séminaire préparatoire au colloque Cerisy de juin 2006
http://centre-histoire.sciences-po....
De : boujemaa kharraj
mercredi 19 décembre 2007