LA CHOUHA 1975 ET LA DECHIRURE
Auteur Ajithar
azul
personnellement je n'ai pas dans ma famille (à ma connaissance) qui se sont installés en Algerie mais néant moins je sais que beaucoup d'entre eux s'y rendaient pour travailler pour une saison ou deux et ça été comme ça jusqu'en 1963, après et suite au départ des colons français et de leurs entreprises et suite aussi à la guerre dite des "dunes" entre l'Algerie et le Maroc (où le Maroc à due renoncer à la province de Telemcen) cette immigration saisonnière s'est arrêtée. Je voudrai aussi rajouter que je connais plusieurs familles de ma région qui ont plusieurs membres de leur familles encor aujourd'hui en Algerie (Mostaghanem, Maghnia, Bleida et un peu partout ) et je voudrais pour l'occasion rendre hommage à mina,une femme algérienne qui à due quitter tout pour suivre ses filles expulsées vers le Maroc avec leur papa. Jai eu l'honneur de connaître cette famille par le hasard de déménagement qui a voulu qu'on soit voisins . je devais avoir 8 ou 9 ans et je pouvais encor voir les femmes, -malgré le drame-elle avais toujours le sourire. En 1975 le rigime militare de Boumdiene et son ministre de l'intérieur de l'epoque Bouteflika ont pris la décision d'expulser les familles marocaines et comme beaucoups de familles mixtes la décision était de scinder la famille. Les deux grandes filles sont renvoyées avec leur papa et les deux petites devaient rester avec la maman en Algerie. Une situation invivable pour cette femme qui décida d'abondonner tout, ses parent, ses frères et soeurs et son poste d'instituteur de langue française pour rejoindre ses deux autres filles. Et le drame ne fait que commencer puisque elle n'est pas autorisée par les autorités algériennes à quitter le territoire elle à due traverser la frontière la nuit en clandestine (avec l'aide de son frère) et elle a due marcher des heures à pied avec le risque de se faire au mieux arrêter et au pire ramasser des coups de feu d'un côté ou de l'autre de la frontière. enfin elle arrive au maroc et reçue par son mari et dit adieu à son frère elle arrive chez sa belle famille pauvre dans le rif. Durant les années qui suivent elle va vivre le cauchemar avec le mari qui n'arrive pas à trouver de travail et qui commence à faire une descente aux enfers de la drogue et du l'alcool. Les années de souffrance vont l'affaiblir et elle tombe malade et perd gout à la vie et ses filles souffrent avec elle sans pouvoir rien faire. La tragédie se prolongera jusque à l'ouverture des frontière avec l'Algerie, quand un frère viendra la convaincre de repartir avec lui où elle va vivre quelques semaines avant d'étre rappelée par le seigneur (que Dieu aille son âme )
cela pour ne pas oublier que les drames de ces années continuent aujourd'hui même à faire des ravages dont peut être on entendra jamais
je voulais aussi rendre hommage à mon ami abdelhafid qui a été expulsé avec sa mère (son père été décidé en Algerie)et qui, à l'âge de ses 18 ans voulais faire ses papiers d'identité découvre que son registre de naissance en Algerie été détruit et du coup il s'est retrouvé apatride au milieu des siens et il à due lutter pendant des années pour que les autorités marocaines fassent abstraction de l'acte de naissance et lui faire des papiers sur la déclaration de 12 témoins qu'il est bien celui qui il prétendait être.
Et la réalité d'autres personnes peut être pire
Auteur Ajithar
azul
personnellement je n'ai pas dans ma famille (à ma connaissance) qui se sont installés en Algerie mais néant moins je sais que beaucoup d'entre eux s'y rendaient pour travailler pour une saison ou deux et ça été comme ça jusqu'en 1963, après et suite au départ des colons français et de leurs entreprises et suite aussi à la guerre dite des "dunes" entre l'Algerie et le Maroc (où le Maroc à due renoncer à la province de Telemcen) cette immigration saisonnière s'est arrêtée. Je voudrai aussi rajouter que je connais plusieurs familles de ma région qui ont plusieurs membres de leur familles encor aujourd'hui en Algerie (Mostaghanem, Maghnia, Bleida et un peu partout ) et je voudrais pour l'occasion rendre hommage à mina,une femme algérienne qui à due quitter tout pour suivre ses filles expulsées vers le Maroc avec leur papa. Jai eu l'honneur de connaître cette famille par le hasard de déménagement qui a voulu qu'on soit voisins . je devais avoir 8 ou 9 ans et je pouvais encor voir les femmes, -malgré le drame-elle avais toujours le sourire. En 1975 le rigime militare de Boumdiene et son ministre de l'intérieur de l'epoque Bouteflika ont pris la décision d'expulser les familles marocaines et comme beaucoups de familles mixtes la décision était de scinder la famille. Les deux grandes filles sont renvoyées avec leur papa et les deux petites devaient rester avec la maman en Algerie. Une situation invivable pour cette femme qui décida d'abondonner tout, ses parent, ses frères et soeurs et son poste d'instituteur de langue française pour rejoindre ses deux autres filles. Et le drame ne fait que commencer puisque elle n'est pas autorisée par les autorités algériennes à quitter le territoire elle à due traverser la frontière la nuit en clandestine (avec l'aide de son frère) et elle a due marcher des heures à pied avec le risque de se faire au mieux arrêter et au pire ramasser des coups de feu d'un côté ou de l'autre de la frontière. enfin elle arrive au maroc et reçue par son mari et dit adieu à son frère elle arrive chez sa belle famille pauvre dans le rif. Durant les années qui suivent elle va vivre le cauchemar avec le mari qui n'arrive pas à trouver de travail et qui commence à faire une descente aux enfers de la drogue et du l'alcool. Les années de souffrance vont l'affaiblir et elle tombe malade et perd gout à la vie et ses filles souffrent avec elle sans pouvoir rien faire. La tragédie se prolongera jusque à l'ouverture des frontière avec l'Algerie, quand un frère viendra la convaincre de repartir avec lui où elle va vivre quelques semaines avant d'étre rappelée par le seigneur (que Dieu aille son âme )
cela pour ne pas oublier que les drames de ces années continuent aujourd'hui même à faire des ravages dont peut être on entendra jamais
je voulais aussi rendre hommage à mon ami abdelhafid qui a été expulsé avec sa mère (son père été décidé en Algerie)et qui, à l'âge de ses 18 ans voulais faire ses papiers d'identité découvre que son registre de naissance en Algerie été détruit et du coup il s'est retrouvé apatride au milieu des siens et il à due lutter pendant des années pour que les autorités marocaines fassent abstraction de l'acte de naissance et lui faire des papiers sur la déclaration de 12 témoins qu'il est bien celui qui il prétendait être.
Et la réalité d'autres personnes peut être pire