Un acte odieux et condamnable.
Les déportations massives dont sont victimes en 1975, les citoyens marocains qui résident en Algérie sont à la fois abjectes et odieuses. Rien ne peut les justifier. Un régime autoritaire (le F.L.N.) pense alors qu'il peut destabiliser son voisin en s'en prenant à ses ressortissants. Il s'agit d'un acte de cécité totale de la bureaucratie au pouvoir à Alger. Les dirigeants algériens excluent par là même une partie du peuple dont ils ont la charge. Il s'agit en effet d'une partie du peuple algérien. Beaucoup sont de fait établis dans le pays depuis plusieurs siècles n'ont plus aucun rapport avec leur pays d'origine, ont une psychologie qui se confond totalement avec celle des autres Algériens et n'ont comme langue de communication que la langue de ces derniers. Ils doivent donc s'intégrer à un nouveau pays du fait de leur déportation. La bureaucratie F.L.N. aurait donc dû faire la distinction très nette entre son conflit avec le régime du pays voisin (Sahara occidental) et la population marocaine qui vivait sur le sol algérien. Et ce, d'autant plus qu'il n' y a jamais eu de la part de cette communauté de volonté d'exode du fait du conflit comme ce fut le cas des Juifs des pays arabes (Irak,Maroc,Tunisie,Yemen) qui, à tord ou à raison ont quitté ces pays pour l'immense majorité d'entre eux, car ils considéraient que leur sécurité était menacée du fait du conflit israélo-arabe.
Cependant, je pense que les dirigeants ne sont pas les uniques responsables. Ils ne font que transformer en décision politique ce qui, hélas est latent dans la société. On dissimule en effet trop de réalités sociétales négatives au nom de l'islam. Le racisme est en effet une réalité dans nos sociétés. De façon méprisante l'Algérien use du vocable "Marouqui" pour nommer son voisin de l'ouest. Il qualifie son voisin de l'est de "mangeur d'Harissa". Ce dernier qualifie pour sa part l'Algérien d'égorgeur et le Libyen de benêt. Le Marocain appelle l'algérien "Français de seconde classe" considérant que la colonisation lui a fait perdre son authenticité et sa dignité.
C'est pourquoi, je pense que pour que ces tragédies n'aient plus jamais lieu, il faut apprendre à vivre ensemble et faire de nos différences non des objets d'insultes et de méchancetés, mais des sujets d'épanouissement et d'enrichissement.
Amitiés,cherif75.
Les déportations massives dont sont victimes en 1975, les citoyens marocains qui résident en Algérie sont à la fois abjectes et odieuses. Rien ne peut les justifier. Un régime autoritaire (le F.L.N.) pense alors qu'il peut destabiliser son voisin en s'en prenant à ses ressortissants. Il s'agit d'un acte de cécité totale de la bureaucratie au pouvoir à Alger. Les dirigeants algériens excluent par là même une partie du peuple dont ils ont la charge. Il s'agit en effet d'une partie du peuple algérien. Beaucoup sont de fait établis dans le pays depuis plusieurs siècles n'ont plus aucun rapport avec leur pays d'origine, ont une psychologie qui se confond totalement avec celle des autres Algériens et n'ont comme langue de communication que la langue de ces derniers. Ils doivent donc s'intégrer à un nouveau pays du fait de leur déportation. La bureaucratie F.L.N. aurait donc dû faire la distinction très nette entre son conflit avec le régime du pays voisin (Sahara occidental) et la population marocaine qui vivait sur le sol algérien. Et ce, d'autant plus qu'il n' y a jamais eu de la part de cette communauté de volonté d'exode du fait du conflit comme ce fut le cas des Juifs des pays arabes (Irak,Maroc,Tunisie,Yemen) qui, à tord ou à raison ont quitté ces pays pour l'immense majorité d'entre eux, car ils considéraient que leur sécurité était menacée du fait du conflit israélo-arabe.
Cependant, je pense que les dirigeants ne sont pas les uniques responsables. Ils ne font que transformer en décision politique ce qui, hélas est latent dans la société. On dissimule en effet trop de réalités sociétales négatives au nom de l'islam. Le racisme est en effet une réalité dans nos sociétés. De façon méprisante l'Algérien use du vocable "Marouqui" pour nommer son voisin de l'ouest. Il qualifie son voisin de l'est de "mangeur d'Harissa". Ce dernier qualifie pour sa part l'Algérien d'égorgeur et le Libyen de benêt. Le Marocain appelle l'algérien "Français de seconde classe" considérant que la colonisation lui a fait perdre son authenticité et sa dignité.
C'est pourquoi, je pense que pour que ces tragédies n'aient plus jamais lieu, il faut apprendre à vivre ensemble et faire de nos différences non des objets d'insultes et de méchancetés, mais des sujets d'épanouissement et d'enrichissement.
Amitiés,cherif75.