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Achoura, un jour majeur de l'Histoire

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admin"SNP1975"

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Achoura, un jour majeur de l'Histoire






Achoura, un jour majeur de l'Histoire 828142-1014168

A l'occasion de la commémoration du martyre de l'imam Hussein ibn Ali , nous présentons nos condoléances les plus attristés à tous les musulmans du monde entier et aux opprimés.

L'imam Hussein est le deuxième fils sorti de la sainte union entre le commandeur des croyants Ali Ibn Abi Talib et la dame la plus prestigieuse du monde, Fatima Zahra fille du Prophète Mohammad.


L'imam Hussein est né le 3 Chabane de la 4ème année de l'hégire à Médine. Il fut assassiné le Vendredi 10 muharram en l'an 63 de l'Hégire., à Karbala, au cours de la bataille de l'Âchourâ', après avoir subi la soif et l'oppression pendant plusieurs jours.


L'imam Hussein a vécu six ans à côté de son grand père, le saint Prophète Mohammad. Après la mort de ce dernier, l'imam Hussein resta avec son père, le commandeur des croyants Ali ibn Abi Talib. Après le martyre de son frère aîné l'imam Hassan ibn Ali, sur ordre divin, l'imam Hussein devient imam de la communauté islamique, une communauté qui fut fondée et dirigée pour la première fois par son grand père.


Lorsque Yazid accéda illégalement au califat, il ordonna au gouverneur de Médine d'obtenir le serment d'allégeance de l'imam Hussein. En cas de refus, il devait lui couper la tête et l'envoyer à Damas.


Après avoir été informé par le gouvernement de Médine sur cette demande, l'imam Hussein partit avec sa famille vers la maison de Dieu à la Mecque, où il resta au moins quatre mois.


Cette nouvelle s'était propagée dans toute la communauté islamique, beaucoup des gens qui étaient contre les califats de Moawiya et de son fils Yazid avaient écrit des lettres à l'imam pour lui exprimer leur affection et soutien. Plusieurs personnes étaient prêtes à se soulever contre le gouvernement de Yazid. C'est pourquoi les habitants de la ville de Koufa en Irak, avaient invité l'imam chez eux pour qu'il soit leur chef. La situation était devenue dangereuse pour Yazid.


Avant de quitter la Maison de Dieu, l'imam Hussein avait accomplit le pèlerinage, mais il du écourter les rites de ce dernier, car il avait comprit que les espions de Yazid étaient venus à la Maison de Dieu en pèlerins afin de le tuer pendant les rites de ce devoir sacré.


Quand l'imam, sa famille et ses partisans arrivèrent à Karbala (nom d'un désert près de la ville de Koufa), ils furent encerclés par une armée composée de trente mille hommes, comme disent plusieurs historiens. Ils restèrent affamés et assoiffés durant toute cette période.


Au neuvième jour du mois de Moharram, l'armée ennemie lança un dernier ultimatum à l'imam Hussein, afin de choisir entre : prêter le serment d'allégeance et la mort. L'imam leur répondit que : " Je ne vois en la mort que le bonheur, et en la vie avec les oppresseurs que l'angoisse ". Et leur demanda un délai pour prier son Seigneur. L'imam Hussein passa la nuit du neuf au dixième jour par des prières.


Ses qualités sont innombrables. Il est «La fleur du Prophète» comme l'a dit le Prophète lui-même de lui et de son frère Hassan: «Ils sont mes fleurs dans le monde». En outre, le Prophète déclara: «Hussein est de moi et je suis de Hussein».


Le credo islamique et la religion de son grand-père ont survécu grâce à son attitude courageuse et incomparable. En réalité, il a permis, par cette attitude, au monde entier de survivre jusqu'à la Fin. Il est le Maître des martyrs et le meilleur de tous après son frère.


Les cérémonies marquant la commémoration de la veille de l'Achoura, réunissant la foule des fidèles, ont eu lieu dans le mausolée du défunt fondateur de la République islamique d'Iran, l'Imam Khomeiny.


La foule portant le deuil de l'Imam Hossein organisent aujourd'hui des processions, et participent dans différentes villes d'Iran aux cérémonies du grand deuil de l'Achoura.


L'Imam Hussein fut inhumé à Karbala en Irak où son mausolée se dresse encore de nos jours où de nombreux fidèles continuent à venir se recueillir.




Samedi 19 Janvier 2008

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admin"SNP1975"

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Abû `Abd Allah al-Husayn ben `Alî Sayyd ach-Chuhâdâ'[1] ou Husayn, Hussein surnommé Sayyd ach-Chuhâdâ[2] est le petit-fils du prophète Mohamed, fils de Ali et de Fâtima Il est né en 626. À la mort de son aîné Hasan en 670, il lui succéda comme troisième imâm chiite. Il est mort en 680 lors de la bataille de Kerbala.
Il épousa Shahr Banû[3] une des filles du dernier empereur sassanide de Perse Yazdgard III.

Le gouverneur du nouveau calife omeyyade Yâzid, Ibn Ziyâd fit tuer l'émissaire que Husayn lui avait envoyé à Kûfa. Peu après, Husayn se mit en route pour cette ville, "imprudemment" selon certaines sources, en toute connaissance de cause afin de dévoiler aux yeux des musulmans l'injustice des Omeyyades selon d'autres. Il aurait ainsi rencontré en chemin le célèbre poète Abu Firas Hammam dit "al Farazdak" qui l'aurait prévenu : « Ô Husayn, leurs cœurs sont avec toi mais leurs épées sont sorties de leur fourreaux ! »

Escorté d'une petite troupe de 73 personnes, dont les membres de sa propre famille, il partit rejoindre ses partisans de Kûfa qui l'avaient appelé à l'aide et lui avaient promis obéissance. Ibn Ziyâd intercepta cette troupe à Kerbala et exigea que Husayn prête allégeance au calife Yâzid. Devant le refus de celui-ci, une bataille très inégale s'engagea, le 10 du mois sacré de Muharram. Tous les compagnons mâles de Husayn furent tués (10 octobre 680; 10 muharram 60H). Le combat semblait perdu d'avance, la petite armée de Husayn ne pouvant se mesurer à 4000 adversaires, et ce d'autant plus que l'armée omeyyade contrôlait tous les accès à l'eau. Ils furent donc obligés de combattre durant deux journées sous un soleil de plomb et sans eau aucune.

La soif et les durs combats eurent raison de leur courage et leur abnégation. Seul le plus jeune fils de Husayn, 'Alî Zayn al-'Âbidîn, fut épargné avec les femmes. Le cadavre de Husayn fut enterré sur place et sa tête décapitée fut envoyée à Damas au calife Yâzid, ainsi que les survivants devenus captifs.

Celui qui avait tranché la tête de Husayn dit : « Nous tranchons la tête de ceux qui nous sont chers, mais qui sont devenus rebelles et insolents. », allusion au refus du petit-fils du Prophète de faire allégeance au nouveau maître. Lorsqu'on apporta la tête décapitée de l'Imam Husayn au calife Yazîd Ier celui-ci fut effrayé, Il frappa d'un baguette la bouche de Husayn et dit : « Nous nous serions contentés de la soumission des habitants de l'Irak sans ce meurtre ». Un spectateur présent lui dit : « Écarte cette baguette de cette bouche que le Prophète a mainte fois baisée. » Alors Yazîd irrité se retourna vers `Ali Zayn et lui dit : « Fils de Husayn, ton père a brisé les liens de la parenté et c'est pour cela que Dieu lui a fait ce que tu as vu. N'est-ce pas Dieu Lui même qui a fait mourir ton père? N'est-ce pas Dieu Qui l'a puni pour s'être rebellé contre le Commandeur des Croyants ? » À quoi Ali fils de Husayn répliqua: « Non tyran! Ne déforme pas les versets coraniques. Ne change pas leur signification! Dans Son Infinie Sagesse, Dieu donne à chacun le temps et les occasions pour agir en bien ou en mal, avec justice ou en oppresseur. Le Châtiment Divin atteint toujours les tyrans, tôt ou tard! Le Saint Coran ne raconte-t-il pas les tribulations des Prophètes, qui ont souffert mille maux de la part des peuples auxquels ils avaient été envoyés ? »

Ensuite, Yazîd fit conduire dans ses appartements les femmes et ordonna de traiter `Ali Zayn avec égards. Le bruit du massacre de la famille du Prophète par l'armée du nouveau calife s'amplifiait. Redoutant une fronde, Yazîd déclara publiquement son désaveu de ce meurtre, et fit escorter les captifs survivants à Médine, qu'ils avaient quittée 6 mois plus tôt, en compagnie de Husayn.

La tête décapitée d'Imam Husayn est encore vénéré dans un mausolée attenant à la grande mosquée de Damas. D'autres traditions racontent que la tête aurait été ramené à Kerbala et même que cette tête aurait miraculeusement parlé pendant le voyage. D'autres racontent que les Fatimides l'auraient emmenée à Ascalon puis au Caire à l'époque des croisades.

La commémoration du deuil d'Achoura, le 10 muharram, est l'anniversaire du « martyr d'Husayn » et de sa famille. C'est la commémoration du deuil principale du chiisme qui prend des formes particulièrement spectaculaires à Kerbela.

Kerbela et Damas sont des lieux de pèlerinages chiites ainsi que tous les lieux ou la tête décapitée d'Imam d'Husayn est supposé avoir séjourné.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Husayn_ben_Ali

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admin"SNP1975"

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L'histoire de son frère HASSAN :

Abû Muhammad al-Hasan ben `Alî az-Zakî[1] ou Hasan[2] surnommé Az-Zakî[3] est le fils ainé de Ali et Fâtima, premier petit fils du prophète Mohamed. Il est né en 624, selon la tradition chiite il succéda à son père comme second imam en 661. Il est mort empoisonné en 670.

À la mort de son père le peuple prêta serment d'allégeance à Hasan comme nouveau calife. Il quitta Koufa avec une armée de 40 000 hommes et se rendit à Madayn (Ctésiphon). Le voyant hésitant, ses partisans ralliaient petit à petit le camp de Mu`âwîya. Finalement il négocia avec Mu`âwîya. Ce dernier laissait à Hasan l'argent du trésor public de Koufa et les revenus d'une ville proche de Bassora, lui permettait d'aller à Médine avec toute sa famille. Hasan demandait aussi que cesse l'usage de maudire le nom d'`Alî lors des prières à la mosquée. Les conditions furent acceptées par Mu`âwîya, sauf la dernière : le nom d'`Alî ne fut plus maudit que si Hasan lui même était présent à la mosquée[4]. Les chiites considèrent que ce n'était pas une renonciation au califat, mais le choix de la paix entre les musulmans.

Tabarî raconte que Asmâ, l'une des épouses de Hasan, aurait été soudoyée par Mu`âwîya pour l'empoisonner. C'était soit une serviette enduite de poison, soit un poison à introduire dans la nourriture. Mu`âwîya aurait promis à cette femme de l'argent, des biens immobiliers et même la main de son fils Yazîd futur calife. Hasan fut empoisonné et il est mort. Asmâ demanda alors sa récompense, les promesses auraient été tenues, sauf celle concernant le mariage[5].

On voulut enterrer Hasan au côté du prophète Mohamed à Médine. Mais Aïcha empêcha cet enterrement car le Prophète avait dit qu'il n'y avait de la place que pour les tombeau de Abu Bakr, Umar, et Isa Ibn Maryam(Jesus). Hassan fut donc enterré aux environs de Médine, au cimetière de Baqi'[6].

Asmâ serait allée voir Mu'awiya pour lui demander l'exécution de sa dernière promesse. Mu'awiya aurait répondu : « Ayant trahi ton mari, ne trahirais-tu pas aussi mon fils ? » et il l'aurait fait mettre à mort[7].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hassan_ben_Ali

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