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Comment les socialistes marocains jugent leur ex-amis du FLN

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Article paru dans www.liberation.ma : Site d'un des journaux de l'USFP(Socialistes marocains).

“Le Maghreb des peuples” à l’algérienne


Si au sujet du Sahara aucune avancée ne peut être réalisée pour le moment, pourquoi refuse-t-on d’activer les autres volets de coopération maroco-algérienne? Tout condamne Rabat et Alger à coordonner leurs positions et actions.
Alors que la communauté internationale s’efforce de soutenir les négociations entre les parties concernées par le problème du Sahara, Alger maintient, autant que faire se peut, sa position. Un choix systématique et sans détour. Un message on ne peut plus clair vient, même, d’être envoyé par le président Abdelaziz Bouteflika à celui qui rêve depuis plus de trente ans de devenir un véritable président : Mohamed Abdelaziz. L’on dirait que les années passées à la tête des Affaires étrangères n’ont pas bien impacté le locataire actuel d’Al Mouradia. Et pour cause, Bouteflika se permet, dans un contexte de négociations entre le Maroc et le Polisario, d’aller semer les zizanies et d’inciter les Sahraouis de Tindouf à camper sur leur position. A supposer qu’il s’agisse d’une thèse de principe d’Alger, ne fallait-il pas, de la part d’un ancien diplomate, donner un temps pour la paix ? Si c’est une position politique conjoncturelle qui repose sur des faits géostratégiques, n’était-il pas possible de la conduire à travers les mécanismes connus et laisser le négociateur faire son travail?
Au-delà des deux cas, Bouteflika a choisi la voie publique pour crier, haut et fort, qu’Alger ne cède pas d’un iota et que toute solution devrait compter de manière incontournable sur ses calculs. Pourquoi donc ne pas adopter une position courageuse : négocier directement avec Rabat les conditions d’une solution viable? L’intention est claire et le brouillage des cartes reste l’un des hobbies de l’ancien membre du groupe d’Oujda depuis le bon vieux temps.
Et puis, si au sujet du Sahara aucune avancée ne peut-être réalisée pour le moment, pourquoi refuse-t-on de réactiver les autres volets de coopération ? Tout condamne Rabat et Alger à coordonner leurs positions et actions. A commencer par le dossier de l’immigration illégale et le terrorisme en passant par les négociations avec l’Union européenne et le problème des frontières. Autant de questions qui mettent aux prises Alger et Rabat, dans une course effrénée au développement. Mais Alger estime que tant que persiste le problème du Sahara, rien ne peut être débattu avec le Maroc, alors que toutes les possibilités restent envisageables.
Plusieurs pays ont vu leurs relations politiques s’améliorer suite à la consolidation de leur coopération économique. Pourquoi ne pas emprunter cette voie pour le bien des peuples du Maghreb?
Le rêve annoncé depuis cinquante ans est toujours vivace dans la mémoire collective.
Certes, les festivités prévues par les séparatistes à Tifarity ont été finalement programmées dans la région de Tindouf, ce qui laisse entendre qu’il y a une volonté d’éviter la confrontation directe avec le Maroc et les représentants de la communauté internationale, sachant que l’on est dans une phase de négociations. Cependant, à voir les fonds consacrés par l’Afrique du Sud et la ville de Séville, sous forme d’aide au développement et à la construction de « complexes sportifs et administratifs », il y a lieu de souligner à quel point la mendicité à l’échelle internationale est devenue un mode de gestion dans les camps des séparatistes, alors que dans le même moment, ces derniers ne cessent de matraquer l’opinion internationale sur la militarisation des régions du Sud du Maroc, dissimulant par la même occasion les véritables intentions du régime algérien. Et la diversion d’atteindre son comble, lorsqu’on sait qu’environ 2,5 millions d’euros auraient été versés pour alimenter la sédition dans les régions marocaines. D’où l’assassinat du policier Abdelaziz Meski à Tan Tan.

Nouri Zyad

http://www.marocainsdalgerie.net

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