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Le Sahara pierre plate au Maroc

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1Le Sahara pierre plate au Maroc Empty Le Sahara pierre plate au Maroc Jeu 5 Juin - 17:51

admin"SNP1975"

admin
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Le Sahara pierre plate au Maroc

Le contrôle de l'ancienne colonie espagnole empêche le développement du pays magrebín
IGNACIO CEMBRERO - Madrid - 11/03/2008

Le Maroc pourrait être la Thaïlande ou la Colombie avec un revenu par habitant qui rôderait en 2007 les 8.000 dollars (5.220 EURO), mais il est dans moins de la moitié (3.800 dollars). L'inégalité entre les deux chiffres a une cause fondamentale :
le coût du conflit du Sahara Occidental qui obstrue son développement économique.

Le prix qui paye pour contrôler ces 266.000 kilomètres carrés de désert que lui a livrés l'Espagne en 1975 est un sujet tabou à Rabat. Jusqu'à présent seulement un certain centre d'études privé, comme l'International Crisis Group (ICI), ou une certaine institution internationale, comme la Banque Mondiale, l'ont abordé, mais aucun Marocain sur n'a fait des recherches.

Fouad Abdelmoumni, de 50 années, un économiste indépendant, a osé le faire en évitant la pénurie de statistiques fiables. Les données que fait apparaître sa recherche sont frappantes. Sa conclusion l'est plus encore : « le coût est simplement non le développement du Maroc ».

L'effort militaire a supposé, indirectement, un paiement pour le Maroc de de 95 milliards de dollars (62 milliards d'EURO) durant 33 années pour maintenir et d'équiper à une Armée qui est arrivée à atteindre les 360.000 hommes, dont entre 130.000 et 160.000 sont de nos jours dévoilés dans le Sahara.

À cette quantité il faut ajouter autres 25 milliards de dollars en frais civils. « Ce sont des investissements qui ne répondent pas à la rationalité économique et sociale, mais qui convient d'effectuer pour des raisons d'image ou de clientélisme », indique Abdelmoummi. « Dans des conditions normales on n'aurait pas fait certaines routes, ports ou dessaleurs ».

Il est probable que dans des conditions normales Rabat ne montre pas le même souci culturel traditionnel et moderne. Le premier Salon International du Dromedario, avec ses carrières conséquentes, a fermé samedi dans l'Aaiún tandis qu'un semaine avant concluait en Dajla un grand festival de musique rap.

« Le coût économique est rechargé encore plus avec les multiples primes accordées aux Marocains funcionaros nommés dans le Sahara, qui jouissent d'une gratification salariale parmi 25% et 75% et jouissent outre un accès à des produits de base subventionnés (...) », ajoute un rapport de de l'ICI d'il y a six mois. « Les personnes du nord qui sont installées dans le Sahara jouissent de nombreuses exonérations fiscales ».

En total, le Sahara a diminué entre 1% et 2% la croissance annuelle du PIB du Maroc. Il s'ensuit que le revenu par habitant pourrait largement doubler à ce qui est actuelle, selon Abdelmoumin. Ces estimations figurent dans une étude préliminaire que l'économiste a récemment révélée à son pas par la Maison Arabe de Madrid.

Ils sont des quantités énormes surtout pour un pays comme le Maroc, dont le PIB se dans les 73 milliards de dollars (celui de l'Espagne le multiplie par 19) et les budgets de l'État dans 21 milliards (ceux de l'Espagne les multiplient par 26). 5% du PIB du Maroc est consacré, selon la CIA, aux Forces Armées, un peu plus que l'Algérie (3.3%), mais la richesse algérienne est 67% supérieur au Marocain.

Les autorités marocaines ne fournissent pas de données sur le coût de leurs Sahariens desvelos. Le roi Mohamed VI a reconnu il y a trois ans, dans une entrevue avec EL PAÍS, que le Sahara supposait « une charge, mais non un lest ».

Le conflit, avec la fermeture conséquente de la frontière entre l'Algérie et le Maroc et la paralysie de l'Union du Maghreb Arabe, a des conséquences pour toute la région.
La Banque Mondiale a estimé une étude publiée il y a deux ans que s'il y avait normalité dans la zone, les exportations marocaines à l'Algérie ne seraient pas, comme maintenant, symboliques, mais atteindraient les milliards de dollars en produisant un accroissement de jusqu'à 2% de son PIB. Aussi l'Algérie sortirait en gagnant.

Y compris le sud de l'Europe il sortirait bénéfice. Une étude chargée en 2002 par le Ministère de l'Économie de l'Italie prévoyait que, si on mettait en marche l'intégration du Maghreb, la croissance de la zone se situerait dans 8%. L'onde expansive ferait que le PIB de l'Espagne augmente dans 0.3% additionnel.

Si le coût économique a été jusqu'à présent ignoré, l'homme en effet est évoqué fréquemment. Il inclut depuis les milliers de réfugiés saharauis en Tinduf jusqu'aux prisonniers marocains qui ont été décomposés dans les mazmorras du Polisario, en passant par ce qui est independentistas disparus années en arrière à des mains de la policier secrète le Maroc ou des 200.000 mines dispersées par le territoire qui compliquent le nomadisme et causent des dommages dans les troupeaux.
Le Polisario porte son capital à la « zone libérée »

Tifarity n'est pas plus que un caserío érigé au milieu d'un plateau pierreux dans lequel le principal bâtiment est un ambulatoire baptisé pomposamente Hôpital Navarre, parce qu'il a été construit avec l'aide de cette Communauté.

Il est à 280 kilomètres au sud-ouest de Tinduf, la ville algérienne dans les alentours duquel on affirme les campements de réfugiés saharauis, mais comme il manque de route asphaltée, ceux todoterreno de l'Avant Polisario tardent non moins de huit heures en arriver jusqu'à Tifarity par des chemins poussiéreux.

Il est, surtout, à 50 kilomètres de la paroi construite par l'Armée marocaine dans le Sahara et dans cette cinquième partie du territoire de l'ex colonie espagnole que le Polisario considère zone libérée. Maintenant son chef, Mohamed Abdelaziz, veut « renforcer la souveraineté saharaui » sur celui peuplé.

Avec un tel but a annoncé le transfert à Tifarity du Conseil National Saharaui, le Parlement de 53 membres, l'attribution de parcelles à la population civile locale pour que construise des logements et la construction d'une mairie.

À plus long terme, « il attirera un nombre appréciable de saharauis, surtout des campements de réfugiés », il pronostique l'agence de presse du Polisario. Un transfert massif de réfugiés de Tinduf à Tifarity requerrait un appui logistique algérien énorme.

L'Afrique du Sud, le grand allié de Polisario, payera en outre un complexe sportif qui inclut un domaine de football. La coopération espagnole, dans ce cas la Mairie de Séville, payera un petit barrage de 3.000 mètres cube d'eau. Le sous-sol de la zone contient des réserves.

La persistance pour renforcer Tifarity nulle au Maroc, qui insiste sur le fait que le caserío est dans une zone bouchon qui a été desmilitarizada en 1991 après l'accord de halte le feu entre Rabat et le Polisario.

La colère marocaine a été concrétisée il y a dix jours dans un communiqué de son Ministère des Extérieurs dans lequel il assure que « il ne tolérera pas une rupture du status quo ». Rabat, conclut, est « déterminé préserver par tous les moyens son intégrité territoriale ».

http://www.marocainsdalgerie.net

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