A l'occasion de son 7è anniversaire, le MAK nous a fait parvenir le communiqué suivant :
La revendication d’une autonomie régionale pour la Kabylie a sept ans. Maintenant que la violence et les passions idéologiques du « printemps noir » sont loin derrière nous, nous pouvons, sans risquer d’attirer sur nous les foudres de guerres de nos frères des Archs, à la fois nous incliner à la mémoire des 126 héros tombés devant la répression armée du pouvoir algérien contre la pacifique Kabylie et en même temps dire toute la perte de temps et les longs errements dont le pays kabyle aurait pu faire l’économie si notre revendication d’une autonomie régionale était soutenue dès le premier jour par tous les Kabyles.
Apparue le 05/06/2001, elle fut handicapée par l’émergence fulgurante des Archs auxquels il y a lieu de rendre hommage pour leur formidable mobilisation de toute la Kabylie pour la plate-forme d’El-Kseur dont, malheureusement, les 15 points de revendications ignoraient l’essentiel : le peuple kabyle.
Les rédacteurs de cette plate-forme ne pouvaient même pas en soupçonner l’existence. Et pour cause ! L’aliénation idéologique était telle que ni les Archs ni les partis issus de la Kabylie, le FFS et le RCD, ne pouvaient en avoir conscience.
Ceci était d’autant plus difficile que notre action au sein du MCB pendant 20 ans, noyait, elle aussi, l’identité kabyle dans la famille amazighe dont elle fait partie. La seule poignée à avoir pris conscience de la réalité et de l’existence du peuple kabyle était celle des autonomistes qui se mirent à le revendiquer et à le crier sur tous les toits. Il fallait du courage, de la ténacité et de l’intégrité morale à toute épreuve pour enfin triompher des carcans et des résistances au changement idéologique et à la revendication autonomiste.
Soumis à la censure et à l’agression permanentes dans l’écrasante majorité des médias algériens, à l’intimidation de ses cadres, de ses militantes et de ses militants, le MAK a tenu bon et a réussi dans sa mission de ramener le fleuve de l’Histoire dans son lit kabyle.
La première étape, celle d’une prise de conscience de la réalité de notre peuple, est désormais franchie, n’en déplaise aux amateurs de combats d’arrière garde.
La deuxième étape historique est celle d’une construction d’une conscience nationale kabyle qui rende irréversible le processus devant mener à l’émergence d’un Etat régional kabyle.
C’est celle à laquelle nous nous attelons à travers la structuration massive des Kabyles au sein du MAK après la tenue du Congrès constitutif de ce dernier le 14 août 2007 à Ighil Ali. Cette étape s’est traduite déjà par la marche du 20/04/2007 à Tizi-Ouzou et le 20/04/2008 à Vgayet à travers lesquelles la Kabylie commence à s’engager dans la rue pour son autonomie régionale.
Les quatre ans à venir renforceront chaque fois un peu plus cette tendance pour la concrétisation de cet idéal légitime qu’est le fait de doter le peuple kabyle des droits qui sont ceux de tous les peuples : disposer d’un Etat qui lui soit propre ; un Etat régional à souveraineté suffisante pour prendre en main son destin, dans la solidarité avec son environnement.
Quel que puisse être l’avenir du MAK qui n’est qu’un instrument politique pour un destin kabyle de liberté, celui de la Kabylie ne peut être dévié de sa trajectoire tracée par un combat permanent allant de la rébellion armée du FFS de 1963 jusqu’au printemps noir de 2001, couronné tous par la déclaration du 5 juin 2001.
VIVE LE PEUPLE KABYLE
VIVE LA KABYLIE LIBRE ET AUTONOME
A BAS L’OPPRESSION IDENTITAIRE KABYLE
VIVE LA DÉMOCRATIE, LA LAICÏTE ET LES DROITS DE L’HOMME
Kabylie le 05/06/2008
La revendication d’une autonomie régionale pour la Kabylie a sept ans. Maintenant que la violence et les passions idéologiques du « printemps noir » sont loin derrière nous, nous pouvons, sans risquer d’attirer sur nous les foudres de guerres de nos frères des Archs, à la fois nous incliner à la mémoire des 126 héros tombés devant la répression armée du pouvoir algérien contre la pacifique Kabylie et en même temps dire toute la perte de temps et les longs errements dont le pays kabyle aurait pu faire l’économie si notre revendication d’une autonomie régionale était soutenue dès le premier jour par tous les Kabyles.
Apparue le 05/06/2001, elle fut handicapée par l’émergence fulgurante des Archs auxquels il y a lieu de rendre hommage pour leur formidable mobilisation de toute la Kabylie pour la plate-forme d’El-Kseur dont, malheureusement, les 15 points de revendications ignoraient l’essentiel : le peuple kabyle.
Les rédacteurs de cette plate-forme ne pouvaient même pas en soupçonner l’existence. Et pour cause ! L’aliénation idéologique était telle que ni les Archs ni les partis issus de la Kabylie, le FFS et le RCD, ne pouvaient en avoir conscience.
Ceci était d’autant plus difficile que notre action au sein du MCB pendant 20 ans, noyait, elle aussi, l’identité kabyle dans la famille amazighe dont elle fait partie. La seule poignée à avoir pris conscience de la réalité et de l’existence du peuple kabyle était celle des autonomistes qui se mirent à le revendiquer et à le crier sur tous les toits. Il fallait du courage, de la ténacité et de l’intégrité morale à toute épreuve pour enfin triompher des carcans et des résistances au changement idéologique et à la revendication autonomiste.
Soumis à la censure et à l’agression permanentes dans l’écrasante majorité des médias algériens, à l’intimidation de ses cadres, de ses militantes et de ses militants, le MAK a tenu bon et a réussi dans sa mission de ramener le fleuve de l’Histoire dans son lit kabyle.
La première étape, celle d’une prise de conscience de la réalité de notre peuple, est désormais franchie, n’en déplaise aux amateurs de combats d’arrière garde.
La deuxième étape historique est celle d’une construction d’une conscience nationale kabyle qui rende irréversible le processus devant mener à l’émergence d’un Etat régional kabyle.
C’est celle à laquelle nous nous attelons à travers la structuration massive des Kabyles au sein du MAK après la tenue du Congrès constitutif de ce dernier le 14 août 2007 à Ighil Ali. Cette étape s’est traduite déjà par la marche du 20/04/2007 à Tizi-Ouzou et le 20/04/2008 à Vgayet à travers lesquelles la Kabylie commence à s’engager dans la rue pour son autonomie régionale.
Les quatre ans à venir renforceront chaque fois un peu plus cette tendance pour la concrétisation de cet idéal légitime qu’est le fait de doter le peuple kabyle des droits qui sont ceux de tous les peuples : disposer d’un Etat qui lui soit propre ; un Etat régional à souveraineté suffisante pour prendre en main son destin, dans la solidarité avec son environnement.
Quel que puisse être l’avenir du MAK qui n’est qu’un instrument politique pour un destin kabyle de liberté, celui de la Kabylie ne peut être dévié de sa trajectoire tracée par un combat permanent allant de la rébellion armée du FFS de 1963 jusqu’au printemps noir de 2001, couronné tous par la déclaration du 5 juin 2001.
VIVE LE PEUPLE KABYLE
VIVE LA KABYLIE LIBRE ET AUTONOME
A BAS L’OPPRESSION IDENTITAIRE KABYLE
VIVE LA DÉMOCRATIE, LA LAICÏTE ET LES DROITS DE L’HOMME
Kabylie le 05/06/2008
Dernière édition par Admin le Mar 10 Juin - 18:56, édité 1 fois