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Exclusif : les confessions chocs d’un ex des services secret

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Sidhoum
zougaileche
admin"SNP1975"
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admin"SNP1975"

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Exclusif : les confessions chocs d’un ex des services secrets algériens (Ière partie)

Bonnes feuilles / lundi 9 juin par Catherine Graciet









Ancien membre des services secrets algériens, le sergent Abdelkader Tigha a officié six ans au CTRI (centre territorial de recherche et d’investigation) de la ville de Blida pendant la guerre civile des années 90. En plein fief des islamistes des GIA. Et au coeur du « vaisseau amiral des généraux algériens » dans leur lutte anti-terroriste qui était à l’époque notamment dirigée par le général Smain Lamari. Escadrons de la mort, tortures, attentats, massacres de civils, moines de Tibhirine… Abdelkader Tigha a été témoin direct ou indirect des heures les plus sombres de l’Algérie.

Puis, en décembre 1999, écoeuré, il décide de s’enfuir. S’ensuit une cavale de cinq ans où il transite par Tunis, Tripoli, Bangkok où il est lâché par la DGSE française, Damas, Amman, où la sécurité jordanienne lui sauve la vie, et enfin Amsterdam… La fuite est sa seule issue : son ancien service le traque sans relâche. Abdelkader Tigha est aujourd’hui réfugié en Hollande et publie avec le journaliste Philippe Lobjois son histoire, « Contre-espionnage algérien : notre guerre contre les islamistes » (ed. Nouveau Monde). Son témoignage sort en librairie le 12 juin. « Bakchich » en publie les bonnes feuilles en exclusivité et en trois épisodes.
Exclusif : les confessions chocs d’un ex des services secret L250xH374_L250xH374_jpg_Couv_-ea5b5-423d1 Contre-espionnage algérien : Notre guerre contre les islamistes
(DR)


NINJAS CONTRE TANGOS



- J’ai reçu l’accord du commissaire principal pour créer sur le modèle du GIS une brigade anti-terroriste.

Moh se tenait en face de moi. Nous nous sommes embrassés longuement, puis il m’a regardé pour s’assurer que rien n’avait changé dans mon attitude Lui était en pleine forme, débordant d’énergie et de rage. (…) Le GIS était un groupe d’intervention du DRS qu’avait fondé notre gouvernement pour imiter les Français, avec le GIGN. Ils avaient peu servi depuis leur création. Nous n’avions jamais eu de terroristes en Algérie. (…) Quelques jours plus tard, Moh m’a présenté plusieurs hommes. Des policiers volontaires qui avaient accepté de rejoindre cette nouvelle équipe de choc. De simples policiers, agents de l’ordre public, de la circulation ou de la protection de sites sensibles. Ils n’avaient aucune expérience dans la lutte antiterroriste, mais comme disait Moh : « c’est en courant qu’on apprend à courir. » (…)

Pour l’équipement de ses hommes, Moh s’est débrouillé. Des tenues bleu nuit et des cagoules noires pour éviter aux volontaires des représailles contre leurs familles. L’armement est plus succinct et classique. Des kalachnikovs russes, de calibre 7,62 mm, et des jumelles de nuit. Ce n’est pas énorme, mais nous pensons tous qu’il suffit largement à la mission. Pour parfaire le tout, la direction du matériel de la GSN a décidé d’attribuer à Moh et à ses hommes une douzaine de 4x4 Nissan. Une fois l’équipement distribué, Moh leur a expliqué longuement le boulot. Longuement, car personne n’avait chassé de terroristes de sa vie ! Maintenant les terros s’appellent les « tangos » à cause de l’indicatif radio, et le groupe de mon frère, à cause des tenues bleues et des cagoules, les gamins les appellent les « ninjas » ! Comme dans les films de kung-fu qu’on allait voir à Blida le samedi soir quand on était gamins. Les ninjas contre les tangos !

Très vite, les hommes de mon frère élargissent leurs compétences territoriales. Les interventions les mènent de plus en plus loin, dans toutes les régions rurales, empiétant de plus en plus sur les prérogatives de la gendarmerie nationale. (…) Dès qu’il y avait des suspects en mouvement, ils sautaient dans les 4x4 et agissaient aussitôt. A ce rythme, tout le personnel passera bientôt ses jours et ses nuits au commissariat central. La chasse aux terroristes était devenue leur seule préoccupation. Très vite, les résultats obtenus amènent d’autres policiers à se rallier à nous. Les rangs de ces brigades grossissent au rythme des assassinats et des attentats des islamistes. C’est un engrenage fatal dans lequel nous avons mis un doigt, puis deux. Maintenant, c’est la main qui est en train d’y passer. Ceux d’en face nous ont communiqué leur goût du sang.
VENGEANCE



Smain Lamari avait appris l’existence de ces nouvelles brigades, et il voulait en rencontrer l’initiateur. Le soir, à son retour, Moh était très excité. Avec Smain Lamari, ils avaient discuté longtemps ensemble.

— Il m’a dit que nous n’allions plus travailler seuls et qu’il veut organiser la lutte antiterroriste à travers tout le pays à partir de maintenant.

A la moitié de l’année 1993, Smain Lamari, en accord avec l’armée, crée un poste de commandement regroupant les services du CTRI de Blida et des parachutistes du 18è RPC (régiment parachutiste commando) et les brigades de mon frère. La raison est simple. Les GIA avaient pris naissance au cœur de La Mitidja, entre Boufarik, Blida et les montagnes de Chréa. (…) La création du poste de commandement déplace la guerre sur la région. Blida, Boufarik, Sidi Moussa deviennent les coins de ce que l’on appellera « le triangle de la mort ».
BLIDA OU « L’ETOILE NOIRE »



Le CTRI de Blida était devenu « l’Etoile noire » des généraux. Une sorte de vaisseau amiral planté comme un coin en plein cœur de la Mitidja, au pied des montagnes de Chréa, la zone islamiste la plus dangereuse d’Algérie. Depuis la guerre, il tournait à plein régime. Près de 600 personnes s’y activaient jour et nuit. Smain Lamari avait demandé que le CTRI de Blida soit exclusivement en charge du dossier GIA. L’armée comme la police devait immédiatement y déférer toute personne ayant trait au conflit. (…)

Le colonel Djebbar M’Henna l’administrait. Petit, chauve, c’était un Kabyle, comme tous les donneurs d’ordre du CTRI, issus des régions montagneuses de Larbaa Natiraten, près de Tizi-Ouzou. Djebbar M’Henna était un viveur, grand amateur de whisky et de jeunes femmes. Je ne verrai pas tout de suite le colonel. Je rencontrerai son adjoint, le numéro deux du CTRI, le capitaine Allouache Abdelhafidh. C’est lui qui m’accueillit dans son bureau. Grand, avec ses yeux bleus et ses cheveux blonds, il ressemblait à un Européen. Après les phrases de bienvenue et les condoléances, il m’a brossé un tableau rapide de la situation. « Ici, tu n’es pas dans n’importe quel CTRI ! Le CTRI de Blida n’est pas comme les autres. Ici, nous sommes en plein cœur du « triangle de la mort ». C’est un trou noir ! » (…)

Le CTRI était un gros bâtiment lourd et carré construit dans les années 1970. Une citadelle assiégée, en pleine zone islamiste ? Massif comme les montagnes au pied desquelles elle est posée. Gros bloc de béton ceinturé de quatre tours guérites qui surplombaient la plaine et qui donnerait sur l’enfer mais équipé de toutes les facilités. Il y avait même une voie de chemin de fer qui passait en contrebas des murs du centre, juste derrière pour le déchargement du matériel. En plus de notre propre ravitaillement en essence avec une station service privée, il y avait aussi un stade situé juste derrière, puis deux blocs avec des chambres pour dormir. Pour égayer ce gros cube, un verger avait été planté plein d’arbres, de fleurs et de verdure.

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MANIPULATIONS



En arrivant (à la cantine du CTRI de Blida), je l’ai remarqué tout de suite. Un jeune gus, avec une petite barbe en pointe en train de discuter avec le colonel du CTRI. J’ai commencé à manger, mais la curiosité était plus forte.

— C’est qui ? ai-je demandé.

Hichem m’a regardé avec un demi-sourire, l’air de dire : « Houla, attention où tu mets les pieds ! »

— C’est un émir du GIA. Un de ceux qui lançaient les fatwas sur les futures victimes.

Je regarde Hichem avec des yeux ronds.

— Il a été retourné par le colonel. Il travaille pour nous maintenant.

— Mais quel âge il a ?

— C’est un jeune. Il doit avoir 26 ans. Il prêchait dans une des mosquées de Boufarik. Il était très écouté, très respecté.

— A Boufarik, quelle mosquée ?

— La mosquée Ettouba.


Je sens Hichem sur la défensive, mal à l’aise, comme pris en faute.

— Kader, il vaut mieux que tu le saches. C’est pas n’importe quel émir, c’est celui qui a lancé la fatwa sur ton frère Nacer… (…)

Il [le capitaine Abdelhafidh] m’expliqua comment le DRS, dès le début de la guerre, s’était lancé dans une politique de recrutement d’agents infiltrés au sein de toutes les couches de la population. Beaucoup d’islamistes, après avoir été arrêtés par le DRS, avaient été transférés vers les différents CTRI. C’était là qu’ils étaient « retournés » par le service, puis renvoyés au maquis. Infiltrés au sein de leur groupe, ils permettaient d’en savoir plus sur la stratégie des islamistes sur le terrain. L’objectif affiché du service était de discréditer par tous les moyens la lutte armée des islamistes. J’apprendrai que la campagne de recrutement avait commencée dès 1993. Des équipes du CTRI de Blida s’étaient rendus quotidiennement à la prison civile de la ville afin de mener des interviews sur des détenus islamistes.

— Celui que tu as vu en fait partie. C’est moi qui le traite. On l’emmène avec nous la nuit, sort en opération, il est très utile.

J’apprendrai que ce même émir assistait aux séances de tortures dans les locaux du Service de police judiciaire. (…) J’ai commencé à demander des renseignements sur lui. Il s’appelait Merdj Abdelkrim. Plus connu sous le nom de « Mike », il avait été l’un des fondateurs du GIA de Boufarik et ami intime de Layada Abdelhak, le tueur de mon frère. C’était le premier chef spirituel du GIA, l’initiateur en quelque sorte. Le capitaine Allouache était devenu son officier traitant. Il l’avait retourné dès 1992. Depuis le terro maison circulait à l’intérieur du CTRI et il entretenait des contacts avec différents groupes armés opérant dans la Mitidja sans que ces derniers sachent qu’il avait été retourné par nos services !
TORTURE



En bas, c’était les geôles du CTRI. Elles pouvaient contenir près de 50 personnes entassées, et dans ces cas-là, la température grimpait très vite et dépassait les 40 degrés dans odeur épaisse de merde et de sang. Et puis il y avait le « laboratoire ». Mounir du SPJ m’en avait parlé, sur un ton presque jovial : « C’est là où on les fait chanter ! » Une salle avait été aménagée spécialement pour les interrogatoires. Le détenu, les yeux bandés, était mis directement sur une table en bois aménagée pour la circonstance. Là, il était attaché aux mains et aux pieds au niveau des quatre coins de la table. « C’est une fois dans la salle qu’ils comprennent où ils sont ! Nous, on garde les cagoules, eux non. » Les interrogatoires étaient menés par le Service de police judiciaire, au centre de détention. Nous, en tant qu’enquêteurs, ne participions pas aux interrogatoires. Nous apportions les dossiers d’enquêtes. (…)

« Méthodes d’interrogatoire » était un bien grand mot. Il n’y en avait qu’une : la torture. Les moyens étaient multiples, mais les méthodes les plus utilisées restaient le « water boarding », un linge sur la figure du prévenu, tandis qu’on lui versait de l’eau dessus. Le sentiment de noyade était tel que la langue se déliait rapidement. Il y avait aussi de vielles « gégènes » françaises, héritage de la guerre de libération. Je trouvais comme une terrifiante ironie de l’histoire de se servir d’instruments qui avaient sans doute torturé nos parents et grands-parents. (…)

La lutte contre les GIA était un problème de temps. Il fallait aller plus vite qu’eux, gagner une longueur d’avance, mais nous n’y arrivions pas. Le soir, je regardais les nouvelles sur les chaînes françaises Antenne 2 et FR3. Un fleuve séparait la lutte antiterroriste en Algérie et celle menée en France. Déjà le pays ne vivait pas dans une guerre civile. Ce que l’on trouvait hautement comique à la télé française, c’était une arrestation d’un terroriste en France avec les caméras de télévision qui suivaient le juge chargé de la lutte contre le terrorisme. On s’imaginait les complices du terro en train de regarder la télé bien au chaud en Europe, puis de déménager tranquillement toute leur cellule. (…)

Mais, le plus drôle, c’était, lors des arrestations en France, de voir l’avocat du terroriste présumé qui se présentait dans la minute. Dès lors, l’affaire devenait publique. Or une affaire de terroriste devenue publique ne pouvait pas donner grand-chose comme résultat. (…) Les gouvernements européens devaient apprendre que quand il s’agissait de terrorisme, les libertés devenaient souvent une entrave à la lutte. Nous, nous étions en plein dedans.
CAMPAGNE D’EXECUTIONS



Les attentats à la bombe, les assassinats, les enlèvements et les embuscades contre les patrouilles s’étaient succédé en s’accélérant. Parallèlement, le GIA avait accentué sa campagne de recrutement au sein de la population civile. Ils étaient partout. Des réseaux logistiques se constituaient quotidiennement, s’étendant un peu plus chaque jour. Ce n’était plus une gangrène, c’était un cancer foudroyant ! Les rapports des six CTRI demandaient la même chose : un feu vert pour lancer une campagne de terreur vers le GIA. Une sorte d’avertissement définitif et sanglant.

« Il vous est demandé à partir d’aujourd’hui d’entamer des opérations d’exécutions suivant le degré d’implication des personnes ». L’ordre était arrivé directement d’Alger. Sobre et explicite. Sur le papier, une seule signature s’étalait, celle de Smain Lamari. (…)

— Maintenant, c’est une lutte à mort, a dit Hichem en secouant la tête. Ce sera eux ou nous…

Contre-espionnage algérien : Notre guerre contre les islamistes - Par Abdelkader Tigha, avec Philippe Lobjois - Editions Nouveau Monde - Sortie le 12 juin

La suite des bonnes feuilles des confessions d’Abdelkader Tigha demain sur Bakchich
Abdelkader Tigha par l’éditeur



1991. La guerre contre les Groupes islamistes armés débute en Algérie. Abdelkader Tigha rejoint les services de contre-espionnage algériens. Il a 21 ans et veut servir son pays en contrant la menace des terroristes. Torture, disparitions, escadrons de la mort, attentats… Pendant huit ans, l’horreur sera son quotidien. Huit ans de lutte dont il ne sortira pas indemne… Un frère assassiné, un autre grièvement blessé. Entre la peste et le choléra, le jeune sergent Tigha ira jusqu’au bout de ses forces avant que le dégoût ne s’empare de lui et qu’il ne décide de fuir son pays. Poursuivi par son propre service, il se lance alors dans une course contre la montre… De Tunis à Tripoli, de Damas à Amman, les hommes du contre-espionnage algérien mettront tout en oeuvre pour le récupérer. Leur raison ? Tigha en sait trop. Trop sur les manipulations de son ancien service durant leur guerre contre les islamistes. Trop sur les escadrons de la mort, sur les disparitions d’innocents, sur la mort des moines de Tibhirine… En Thaïlande, les services secrets français le reçoivent et prennent son témoignage mais l’abandonnent aussitôt sur la pression d’Alger. Victime d’une manipulation, Abdelkader Tigha fera trois ans de prison en Thaïlande. Enfin libre, il écrit aujourd’hui l’histoire authentique d’un homme traqué qui n’a plus rien à perdre sinon la vie. Contre espionnage algérien offre une plongée à couper le souffle dans les coups tordus de la guerre civile algérienne.

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Exclusif : les confessions chocs d’un ex des services secret Generaux
chapitre V
Les hommes de l’ombre
Pour connaître la nature d'un système, il faut connaître ses hommes. Ceux qui ont façonné le système algérien actuel et font fonctionner ses rouages sont dans l'ombre. On ne les voit jamais. Ou rarement. On entend parler des Larbi Belkheir, Khaled Nezzar, Tewfik, Smaïl et Mohammed Lamari. Mais, à vrai dire, on ne connaît rien d'eux.
Qui sont-ils ? Sont-ils les seuls à tenir les rênes du pouvoir en Algérie ? Quel est leur passé ? Comment sont-ils arrivés à ces postes de responsabilité qui leur octroient le droit de vie et de mort sur tout un peuple ? Quel est leur parcours dans l'institution militaire ? Comment s'organisent-ils pour se pérenniser au pouvoir ?
A toutes ces questions même les observateurs les plus avertis ont du mal à répondre, tant ces hommes aiment agir dans le noir, loin des feux de la rampe et de l'actualité.
Tant que ces questions restent sans réponse ou éludées, il demeure difficile de comprendre le système et le pouvoir algériens.
Un pouvoir qui a de tous temps été marqué par l'existence de clans antagonistes. Autant les divergences étaient d'ordre idéologique durant la guerre de libération, autant les querelles des clans portent sur des intérêts, en apparence mesquins, mais vitaux pour les parrains, quarante ans après l'indépendance du pays.
Il fut un temps où le clan d'Oujda, dont le chef n'était autre que feu Houari Boumediene, tenait les devants de la scène politique algérienne. Ce clan était composé des officiers de l'état-major de l'Armée de Libération Nationale, fidèles de Boumediene. L'actuel président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en faisait partie. Fort de la puissance des armes, il s'est débarrassé, sans opposition aucune, de son seul adversaire de l'époque, le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), basé à Tunis. Le clan d'Oujda faisait cavalier seul tout au long du règne de Houari Boumediene. Sa force résidait dans le charisme de son chef. On disait que « son burnous était suffisamment ample pour couvrir tous ces "nains" qui l'entouraient. »
Au lendemain de l'avènement de l'ère Chadli en 1979, et en l'absence d'un véritable chef, les clans commencèrent à proliférer. L'arrivée à la tête de l'Etat d'un homme choisi pour son inculture et son ignorance de la chose politique aiguisait les appétits des différents cercles du pouvoir. Chacun voulait mettre ce président qu'on qualifiait de « roi fainéant » sous son influence pour mieux se placer et durer le plus longtemps possible dans les hautes sphères du pouvoir.
Pour mieux affirmer sa puissance, chaque cercle s'appuyait sur un officier supérieur de l'armée. Pour des raisons historiques propres à l'Algérie, le militaire, ce guerrier symbole de la force, a de tous temps été prisé, aimé et courtisé .
Il faut remonter très loin dans l'Histoire de l’Algérie, pour comprendre cette fascination qu'exerce le militaire sur la population. C'est une histoire jalonnée de guerres et de résistances contre les envahisseurs.
En vingt-trois siècles l'Algérie n'a connu, selon les historiens, que six cents ans de paix répartis à travers les siècles. Les exemples abondent pour démontrer cet esprit guerrier des algériens. Les conquêtes arabes sous la bannière de l'Islam parties de la presqu'île arabique, où s'est révélé le saint Coran au prophète Mohammed (paix et salut sur lui), n'ont pas rencontré de grande résistance jusqu'à la frontière algérienne. Si les troupes arabo-musulmanes avaient réussi à conquérir le Moyen-Orient en seulement dix années, il leur fallut soixante-dix ans pour conquérir l'Algérie. Malgré la censure des historiens officiels, la résistance opposée à l'envahisseur venu de l'Arabie, d'abord par Aksel, plus connu sous le nom de Koceïla, puis par Dihya, la reine berbère, surnommée Kahina par les arabes, restent à jamais gravée dans la mémoire collective algérienne.
Même lorsque une guerre se déroulait en dehors du territoire algérien, il se trouvait des milliers d'algériens pour y participer. Lors de la première guerre mondiale, cent cinquante mille Algériens avaient pris part aux combats. Ils seront, à la deuxième, deux cent cinquante mille sur les champs de bataille.
Plus proche de nous, l'histoire de la décolonisation. De tous les pays africains qui ont subi la domination coloniale, l'Algérie est le seul à avoir livré une vraie guerre à l'occupant en sacrifiant le dixième de sa population. L'indépendance de l'Algérie est l'œuvre de ces guerriers de l'armée de libération nationale. Les noms de Ben M’hidi, Benboulaïd, Si L'haoues, Si Lakhdar, Amirouche, Yazouren, Moh Oul Hadj, Lotfi et tant d'autres sont une véritable légende, non seulement dans les Aurès et en Kabylie, mais, dans toute l'Algérie.
C'est tout naturellement, donc, que l'algérien a un penchant pour tout ce qui symbolise la force, la puissance et le courage qui caractérisent le guerrier. Au lendemain de la reconquête de l'indépendance les maquisards étaient accueillis en héros.
Les célibataires, et ils étaient très nombreux, se sont vus proposer par les familles aisées des alliances par le lien du mariage. Certains de ceux qui étaient mariés ont, eux aussi, succombé au charmes des filles citadines des fortunés de l'époque. Chadli Bendjedid, pour ne citer que lui, a délaissé sa première épouse, une campagnarde originaire d'El Kala, pour épouser Halima Bourokba, surveillante générale d'un lycée d’Oran, une bourgeoise de Mostaganem. Commandant et chef de région militaire, comme beaucoup de ses compères, il pensait accéder à un nouveau rang social en épousant une « bourgeoise ».



Dernière édition par Admin le Mer 11 Juin - 19:41, édité 1 fois

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Suite
A vrai dire, ces femmes et leurs familles n'avaient aucune culture bourgeoise. C'étaient des fortunées arrivistes, et surtout opportunistes, qui traînaient un sentiment de culpabilité pour n'avoir pas participé à la guerre de libération et pour certains d’entre eux leur collaboration avec les autorités coloniales. Leur alliance avec des anciens maquisards leur offrait la possibilité de couvrir leur passé et, pourquoi pas, bénéficier d'une attestation de participation à la révolution. La fameuse attestation communale qu'on peut obtenir sur un simple témoignage de deux anciens moudjahidine.
Le scandale des fausses attestations communales continue de faire couler beaucoup d'encre, quarante ans après l'indépendance. On sait que cinquante pour cent d’entre elles ont été établies sur la base de faux témoignages, comme ne cessent de le dénoncer, à ce jour, de nombreux moudjahidine à travers la presse algérienne.
Les premiers clans ont commencé à se constituer autour de ces alliances familiales. Au fil des ans les alliances familiales ont cédé le pas aux alliances régionalistes. Leur dénominateur commun, dans tous les cas, a toujours été la prise du pouvoir à quelque échelon que ce soit. Leur leitmotiv était « cadrini ouen'cadrik » (« tu me soutiens et je te soutiens »). Qu'ils soient militaires ou cadres du parti ou de l'administration, ils se regroupaient en lobbies régionaux : Kabyles, Chaouias, BTS (Batna, Tébessa, Souk-Ahras), TNT (Tiaret, Nedroma, Tlemcen) etc. Est contre Ouest. Anciens de l'ALN contre anciens de l'armée française. Ces clans avaient des visions étriquées et étaient guidés par des intérêts mesquins : accéder à des postes de décision pour se lancer dans les affaires ou faire prospérer celles qui existaient déjà.
Il n'y a, donc, pas lieu de s'étonner de voir les mêmes hommes qui décrétaient, hier, « le socialisme comme option révolutionnaire irréversible », nous faire, aujourd'hui, l'apologie du libéralisme. Ils ont constitué et consolidé leurs fortunes sur la perversion du socialisme « spécifique, à l'algérienne ». Ces clans familiaux composés de certains anciens moudjahidine issus de l'ALN), des transfuges de l'armée française, et d'opportunistes de tous poils, ont grandi ensemble pour donner naissance à de véritables clans mafieux dont la seule obsession reste le pouvoir. Un pouvoir synonyme d'intérêts et de privilèges.
Le clan H'lima du nom de l'épouse du président Chadli Bendjedid fut le premier à émerger du lot au début des années 1980. Le médecin Amine Bourokba, frère de Halima, y jouait un rôle de pivot. Kaddour Lahouel, intègrera ce cercle en épousant la fille aînée du président.
Parmi les militaires, ils considéraient le colonel Abdelmalek Bendjedid, frère du président de la République comme l'un des leurs, ainsi que le général major Tewfik , bien que l'actuel patron du Département des Renseignements et de Sécurité, se soit toujours gardé d'afficher son appartenance à un quelconque clan. « Il se met au milieu des différents cercles et il observe. Il tend la main à celui qui est en position de forces » me dit un général, bien au fait des luttes claniques. Il finit par se faire une place dans le clan des transfuges de l'armée coloniale, grâce à sa position à la tête des services de sécurité.
Abdallah Belhouchet, Mohammed Attaïlia, Mostéfa Benloucif, et d'autres anciens officiers maquisards représentaient le clan des anciens de l'ALN. Mais, sans stratégie aucune, chacun roulait pour son propre compte. Mouloud Hamrouche, alors secrétaire général du gouvernement, puis de la présidence de la République, caracolait, lui aussi, à la tête d'un clan composé de technocrates. Il s'appuyait sur des officiers supérieurs originaires de l'est du pays. Des ministres, des apparatchiks du FLN et des cadres promus par la zaouia Belahouel de Mostaganem ( la famille de H'lima), jouaient les rôles de larbins, de rabatteurs et d'entremetteurs pour les différents clans.
D'autres clans se sont constitués au niveau des différentes institutions de l'Etat. Ils avaient des appuis très faibles dans l'institution militaire. Mais, ils ont fini par se fondre dans les principaux clans.
Derrières ces clans, il y avait celui des anciens de l'armée française, animé par Khaled Nezzar, Benabbès Gheziel et Larbi Belkheir. Ce dernier, le plus proche du président par ses fonctions de directeur de cabinet et par la relation qui lie les deux hommes depuis plusieurs années, jouait le rôle de meneur. Ce clan, comme il sera démontré plus loin, est le maître d'œuvre de l'investiture de Chadli Bendjedid. Ses membres vont infiltrer tous les autres clans. Une infiltration facilitée par l'obsession de compter dans le groupe un militaire, un homme fort qui soit influent sur le président.
Cependant, tous ces clans ont un dénominateurs commun : ils sont tous des prédateurs. Ils ont imposé à l'Algérie le pouvoir des satrapes.
Mais, tant que le pétrole se vendait au prix fort et que le régime n'était pas aux prises avec des revendications sociales, il n'y avait pas de raison pour que tout ce beau monde s'adonne à des guerres inutiles. Ils se limitaient à quelques querelles vite étouffées. Chaque clan s'attachait à placer ses hommes à des postes clés. Les alliances se faisaient et se défaisaient au gré des évènements et des conjonctures. Mais, dés que le navire Algérie a commencé à tanguer, chaque clan a cherché à jeter l'autre par-dessus bord. La guerre était déclarée. Elle ne manquera pas de se répercuter négativement sur la vie politique, économique et sociale du pays. La déliquescence de l'Etat ne fait que s'aggraver au fil des ans.
L'explosion d'octobre 1988 sonnera l'ouverture de violentes hostilités entre les clans. Faisant eau de toutes parts, le navire de Chadli Bendjedid voit se relayer à sa barre plusieurs chefs de clans. Il voit aussi la disparition de plusieurs autres. Messaadia est le premier à faire les frais de cette tempête. Hamrouche, appelé à succéder à Kasdi Merbah à la tête du gouvernement, est sacrifié à son tour neuf mois plus tard. Le clan de la belle-famille s'impose de nouveau en plaçant l'un des siens à la tête de l'exécutif : Sid Ahmed Ghozali, un ancien banni du système revenu au milieu des années 1980 comme ambassadeur à Bruxelles, avant de reprendre du poil de la bête en retrouvant un siège dans les gouvernements qui se sont succédé au lendemain des évènements d'octobre 1988.
La guerre des clans ne se limitait pas aux nominations gouvernementales ou au niveau des postes clés de l'administration et des entreprises publiques où chaque clan cherchait à placer ses hommes. L'ouverture du champ politique à de nouvelles formations d'opposition sera un nouveau terrain investi par ceux qui ont échoué à imposer leurs choix dans les hautes sphères. Les uns tentent de s'engouffrer dans les partis existants en les noyautant. Les autres mettent tout leur poids dans la création de nouveaux partis.
Cependant, la véritable bataille, que doit mener le clan des transfuges de l'armée française, se déroule au niveau du commandement de l'armée. Khaled Nezzar et sa clique passent à l'offensive au lendemain des évènements d'octobre 1988, en procédant à la radiation de plusieurs officiers hostiles à leurs desseins macabres ou qui n'entrent pas dans leur plan d'action. Ces officiers supérieurs sont tous issus de l'ALN.
Pour assurer leurs arrières, ceux qui s'avèreront quelques temps plus tard comme les décideurs envoient l'un des leurs, le général Abdelmalek Guenaïzia, comme ambassadeur en Suisse. Dans l'Algérie des mafieux, la diplomatie sert à couvrir les crimes des prédateurs, non pas à soigner l'image du pays à l'étranger et défendre ses intérêts. Nul ne saura expliquer la nomination au poste d'ambassadeur, d'un militaire qui a passé toute sa vie dans les casernes, si ce n'est par la volonté d'aller veiller sur les comptes helvétiques de ses acolytes.
Usé jusqu'à la corde, Chadli Bendjedid est démis de ses fonctions et avec lui s'en vont les Amine Bourokba, Kaddour Lahouel et toute la smala de Mostaganem.
Plus de civils pour prétendre jouer un quelconque rôle dans une guerre de clans qui n'a plus de raison d'être. Les anciens de l'armée française s'emparent des leviers de commande. Le travail de fourmi mené depuis plus de trente ans finit par payer. « Entre anciens enfants de troupe et anciens sous officiers de l'armée coloniale on s'entend entre nous, se seraient-ils dit. On a, tous, mangé à la même gamelle. On s'est, tous, nourris à la même mamelle ». Celle de " la mère patrie : la France. " Place à la politique consensuelle qui saura préserver les intérêts de tous. Après tout, la guerre des clans n'a pas pour finalité la mise à mort de tel ou tel. Le but du jeu est de conduire les affaires au profit de tous. Les autres clans ne seront ni poursuivis pour leurs méfaits (ils en ont commis), ni livrés à la vindicte populaire. L'important, c’est que le pouvoir doit revenir à ceux qui ont travaillé dans l'ombre depuis plusieurs années pour le confisquer.

LE CLUB DES ONZE

C'est ainsi qu'est né le fameux club des onze décideurs. Autrement dit, le clan mafieux qui gouverne l'Algérie. Dans ce clan, les rôles sont repartis en fonction de la puissance et des capacités de chacun des membres.
Khaled Nezzar, Larbi Belkheir, Benabbès Gheziel, Tewfik et Abdelmalek Guenaïzia sont les scénaristes. Ils sont assistés par les deux conseillers diaboliques de l'ombre : Mohammed Touati et Aït Abdessalem. Les exécutants sont les deux Lamari, Mohammed et Smaïl, accompagnés de Saheb Abdelmadjid et Fodhil Cherif.
Chapitre V
La Mafia des Généraux
Les Editions J.C Lattès (fevrier 2002)

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En qualité d'observateur du courant Islamiste je peux confirmer avec le recul des evenements que les services secrets algeriens ont perdu la bataille contre les Islamistes.
La cessation des massacres civiles en Algerie imputés aux Islamistes est une nouvelle donne dans le conflit entre l'ANP et les groupes arméés Islamistes.
Cela veut dire que la SM n'est plus apte à infiltrer ces groupes pour les manipuler afin de commettre des crimes contre les civils.
Avec la nouvelle strategie d'El Qaida au Maghreb on a observé que les attentats visent que les militaires.
Donc c'est un face à face decisif entre El Qaida et l'ANP.

http://www.marocainsdalgerie.net

zougaileche



moi j'avais cru au début ,à la création de votre association et tous le tapage et les jéremiades faits à propos de votre cause que vous etiez une association apolitique qui ne s'occupait que de défense des droits des marocains expulsés d'algerie en 1975 et qui militent pour la réhabilitation et l'indemnisation de ces victimes .mais avec ce genre d'articles d'intox et d'agit-prop vous revelez au grand jour que votre association n'est qu'un paravent à une officine de propagande et de désinformation contre l'algerie dans le cadre de la lutte féroce que livre votre pays à mon pays l'algerie . De ce fait vous perdez toute sympathie et toute compassion de la part des algeriens qui ont cru un instant que dans le cadre du rapprochement des 2 peuples freres marocain et algerien il fallait faire quelque chose pour preparer le terrain à une réconciliation qui s'imposera tot ou tard car la haine et l'hostilité ne sont pas éternelles .mais avec ce genre de torchon, vous etes out.pour votre gouverne je vous dis que j'ai connu personnellement au lycée de ma ville natale pendant 3 ans un des auteurs du livre cité dans ce torchon de merde.je sais que c'est un fabulateur attitré et un mythomane pervers et tous ce qu'il raconte est un tissu et un montage de mensonges sortis de son cerveau détraqué .je le connais comme on connait un camarade de classe pendant 3 ans .

6Exclusif : les confessions chocs d’un ex des services secret Empty la différence... Jeu 12 Juin - 1:54

Sidhoum

Sidhoum

zougaileche a écrit:@#$$%%^mais avec ce genre de torchon, vous etes out.pour votre gouverne je vous dis que j'ai connu personnellement au lycée de ma ville natale pendant 3 ans un des auteurs du livre cité dans ce torchon de merde.je sais que c'est un fabulateur attitré et un mythomane pervers et tous ce qu'il raconte est un tissu et un montage de mensonges sortis de son cerveau détraqué .je le connais comme on connait un camarade de classe pendant 3 ans .

Ah mais la différence c’est que lui, a réussi à publier un livre et toi personne ne t’écoute. Si tu essaies par ex. de publier un livre, tout le monde va éclater de rire ou l’utilisera comme papier de toilette lorsqu’il est assis sur le trône…

......tchî vois maintenant la différence ya zougmachin?

Sidhoum

Sidhoum

Ni état, ni partis et ni peuple…

Pour comprendre tout le mécanisme qui a fait de l’Algérie une société disloquée et désormais ingérable, je conseil vivement la lecture de "l’Algérie retrouvée" de Maurice T. Maschimo (qui s’est jadis converti a l’Islam et est de nationalité Algérienne), voici ce qu’il dit :

L’état, dites-vous ? Des mots que, pendant des années, j'ai cru chargés de vérité et opposais, avec quelle conviction, quel enthousiasme ! a tous ceux qui niaient l’existence pré coloniale d’une nation algérienne. « nous nous sommes tous trompés, dit Dr Djillali, sociologue a l’universalité d’Oran. Il faut réhabiliter Ferhat Abbas….il avait tout compris ! ».

Ni peuple :

…L’Algérie, donne aujourd’hui, le spectacle d’une société cassée, brisée, en miettes, d’un corps disloqué, dont tous les membres se sont désarticulés et n’existent que pour eux-mêmes. En vain cherche-t-on, dans ce désordre social et incohérence des conduites, quelque chose comme un dénominateur commun, un trait d’union, une mémoire ou un projet. Mais en a-t-il jamais été autrement ? La société a t-elle jamais existé ailleurs que dans nos mythes ? Ce qui apparaît comme un délabrement n’est-il pas l’état permanent de cet ensemble chaotique de régions, tribus, fractions de tribus qui n’ont jamais réussi à s’unir, a se fondre dans un tout, a former une nation ?…« La vérité qui a éclaté à la faveur de la crise, écrit Nourredine Boukrouh dans son livre décapant, c’est que les Algériens avaient en fait peu de choses en commun. Ils n’étaient pas habitués à vivre ensemble, a vouloir la même chose, a rêver de concert. Pendant trop longtemps, pendant trop de siècles, ils ont vécu les uns a coté des autres, sans communication permanente entre eux, sans imbrication de leurs intérêts mutuels, sans association de leurs énergies, sans système politique et institutionnel issu de leur volonté, sans activités économiques et sociales ».

Ni état :

...Si l’on entend par état une institution qui gère la société, met en œuvre une politique et impose son autorité, il n’y a pas d’état en Algérie. Il n’y a que des clans. Sans envergure, sans aucun souci de l’intérêt national, sans projet. Des clans qui n’ont qu’une obsession : garder le pouvoir, y placer leur famille, leurs amis, leurs larbins, ou y parvenir, le « nettoyer » et, a leur tour, nommer leurs fidèles aux postes clés et piller les richesses du pays.

Ni partis :

...Si l’on entend par parti une formation politique qui défend les intérêts d’un groupe social, il n’y a pas de partis en Algérie. Il n’y a que des appareils a fabriquer des aspirants dirigeants. A les propulser vers le pouvoir. Ou, a tout le moins, a les en rapprocher. Avec l ‘espoir d’en obtenir quelques miettes : un ministère, une wilaya, une direction. Ou ils parviennent, ils reproduisent, a leur échelle, les mœurs du sommet. Distribution de postes a la parentèle et a la clientèle, de faveurs aux proches de la clientèle et de la parentèle, et mise en coupe réglée du secteur conquis.

Etrange pays : sans état, sans partis et sans peuple…Oui, Ferhat Abbas avait tout compris ! il n’y a qu’un autre état arabe similaire au nôtre, qui fut artificiellement créé par un cartographe dans les sous-sols du Quai d'Orsay, c’est l’Irak. Et dés qu’on y a experimenté avec la démocratie comme Chadli tenta de le faire en 88, kk toucha le ventilateur big time.

zougaileche



mais tous ce qui se passe en algerie ne vous regarde pas .vous etes une association apolitique .la propagande politique ne devrait pas vous regarder. laissez çà à l'opposition algerienne . sinon parlez nous alors de sidi ifni des ait bouaamrane ,des manifestations de paris ,des émeutes d'el ayoune ,des séditions du RIF.quand à moi je n'ai rien à publier .je suis suffisamment formé et immunisé contre votre intox .je vous demande de cesser de m'envoyer votre litterature de merde qui ne peut avoir aucun effet sur moi.je suis algerien patriote hors d'atteint de votre propagande.vous perdez votre temps. je vous conseille de changer de nom et de vous reveler au grand jour comme un instrument du makhzen et de la dst marocaine .allons je perds mon temps avec vous adieu.

9Exclusif : les confessions chocs d’un ex des services secret Empty La double nationalité. Jeu 12 Juin - 13:56

Sidhoum

Sidhoum

Je suis Algérien né au Maroc et par conséquent j’aime aussi bien le Maroc que l’Algérie et je suis concerné par tout ce qui se passe aussi bien au Maroc qu’en Algérie.

De la même façon, ceux (les Marocains) qui sont nés en Algérie sont restés très attachés à l’Algérie (c’est naturel) et sont concernés par tous ce qui se passe en Algérie. Ils ont la nationalité Marocaine mais (comme moi) toute leur enfance, leurs amis, leur vie était Algérienne.

….ce n’est pourtant pas difficile a comprendre…mais dans notre monde, on accepte "gougou-gaga" la notion de double nationalité quand l’autre nationalité est Française, Canadienne, etc…ah mais Marocaine ou Algerienne….(m’ssiou, m’ssiou le pire ennemi d’un bicot c’est un autre bicot).

Personnellement, après avoir vu de près pas mal de pays je suis arrivé à la conclusion que la monarchie est la meilleure forme de gouvernement au Maroc et j’oserai même dire dans le Maghreb. On devrait apprendre à vivre ensemble et a célébrer nos différences et non pas nos similarités et la différence c’est que le peuple Marocain dans son ensemble VEUT son Roi, a toujours aimé ses Rois. Ce n’est pas MVI, Hassan II et surtout pas le sultan Mohammed Ben Youssef qui ont dit (comme le font les ténias d’Alger) « je trafique les élections et je sors la "métraillétte" lourde + le couteau rouillé (comme Mugabe) pour rester au pouvoir!!! ».

La preuve ? Quand la France exila Le sultan Mohammed Ben Youssef a Madagascar et installa un autre Roi "made in Taiwan" de son choix à Rabat, elle a tout de suite réalisé qu’elle avait touché au cœur et à l’âme même du Maroc. La “matière organique” toucha le ventilateur big time. Des émeutes éclatèrent partout. Le Roi refusa d’abdiquer et en 1955, Edgar Faure, Premier ministre, négocie avec le Roi pour l’indépendance qui sera proclamée le 2 mars 1956.

En Algérie, les gouvernants ont menti, triché, volé impunément et c’est à cause de la junte militaire que l’Algérie est dans la mouise depuis 62 parce que la différence c’est qu un militaire confond le peuple avec ses troupes, a horreur de la démocratie, sa cacophonie et son désordre intellectuel (qui la rend admirable) et ne sait gérer qu’une caserne + la quincaillerie de la mort.

La différence entre le Maroc et l’Algérie, c'est que le Maroc (qui risquait de ressembler a l’Algérie d'aujourd'hui) l’a échappé belle durant Oufkir, Dlimi, Medbouh, Abbadou, etc…il a ses 3 piliers (typique d’une société moderne) : c a d l’exécutif, le législatif et la justice, mais c'est la personne du Roi ( qui représente la 4iéme institution, la Monarchie) qui fait fonction de magistrat suprême. Et c'est pour ça que le pays fonctionne alors que l’Algérie est un Biafra/boucherie ou l’on ne respecte même pas un feu rouge, ou le robinet ne marche pas et ou un bouliçi (ou un manipulateur de kalash et de couteau rouillé) a plus d’importance qu un chirurgien.

Un pays a besoin d’une autorité suprême (pas un dictateur!) pour fonctionner. Et ceci même aux USA. Autrement il ressemblera à l’Algérie, Haïti ou l’Irak un pays sans queue ni tête ou lorsqu on appuie sur un bouton, rien ne se passe à l’autre coté. Il suffit de faire une rapide comparaison entre tous les pays tels le Bhutan, Thaïlande, et les kzé-kzas tels que Burma, Zimbabwe, Corée du Nord, Cuba, etc…Les experts eux-mêmes le disent : pour fonctionner, un pays doit avoir une forme de gouvernement proche de la dictature, mais pas une dictature.

Contrairement a ce que l’on croit ce n est pas le président qui est l’autorité suprême aux USA, c est ces 9 juges (nombre impair pour qu il y ait toujours une décision finale, c a d 5 contre 4 au minimum) qui ont le pouvoir suprême (y compris celui d'emprisonner un président, comme dans le cas de Nixon). Lorsqu'une nation est en crise, comme ce fut le cas avec Al Gore et Bush ou avec Nixon, il n'y a que 2 solutions : On se tourne vers ces 9 juges ( la cour suprême in all its majesty) ou on sort le couteau rouillé + la boucherie comme ce fut le cas en Algérie. Lorsque ces 9 juges se prononcent, c'est Dieu qui s'est prononcé. Au Maroc, c'est la monarchie (la 4iéme institution représentée par la personne du Roi) qui tranche.

Il faut cesser cette fixation sur MVI, ou Hassan II, etc…, il faut parler de la personne du Roi (nuance) et l’institution qu’il représente et qui, contrairement aux autres Biafras, survit n’importe quel gouvernement de n’importe quelle tendance et humeur du moment ou de l’époque. Et c’est de la que précisément découle toute la stabilité et la paix du Royaume depuis des millénaires.

Voilà, ce sont la mes convictions personnelles.



Dernière édition par Sidhoum le Jeu 12 Juin - 16:36, édité 2 fois

yaz



Sidhoum a écrit:Je suis Algérien né au Maroc et par conséquent j’aime aussi bien le Maroc que l’Algérie et je suis concerné par tout ce qui se passe aussi bien au Maroc qu’en Algérie.

De la même façon, ceux (les Marocains) qui sont nés en Algérie sont restés très attachés à l’Algérie (c’est naturel) et sont concernés par tous ce qui se passe en Algérie. Ils ont la nationalité Marocaine mais toute leur enfance, leurs amis, leur vie était Algérienne.

Le terme "double nationalité" te dit quelque chose? On l’accepte gougou-gaga quand l’autre nationalité est Française, Canadienne, etc…ah mais Marocaine….(m’ssiou, m’ssiou le pire ennemi d’un bicot c’est un autre bicot).

….ce n’est pourtant pas difficile a comprendre pour un homme qui se dit éclairé comme toi.
voila que maintenant l aprentie islamophobe de sidhoum est Algerien né au Maroc..et celà apres avoir etais né un peut partout dans le monde d apres c est dires ici et sur autre blogs..demain ce chamelier ou biens plus tard , il va surement nous dires que c est un Marocain d Algerie né au etats unis..contunue a tirer le chameau comme sur ton avatar troue duc d islamophobe et celà t eviteras surement de t enbrouiller les babouches.

11Exclusif : les confessions chocs d’un ex des services secret Empty Le sujet du débat... Jeu 12 Juin - 16:30

Sidhoum

Sidhoum

yaz a écrit:מעוניין להסב את הרכב לגז? דרכנו תקבל השוואת מחיר ממספר חברות שונות שעוסקות בהסבת רכבים לגז yïne ââl’dîne %$#*^ Boulizariou ech’mata!! מעוניין להסב את הרכב לגז? דרכנו תקבל השוואת מחיר ממספר חברות שונות שעוסקות בהסבת רכבים לגז..."
Le sujet du débat, ya ouehd el’himaroune de Tirigou qui sort en trébuchant de son gourbi comme une concierge oubliant son hijab ou son haïk moussakh quand il s’agit de commérages, ce n’est pas "Sidhoum" ou "ou est né Sidhoum?", c’est "les confessions chocs d’un ex des services secret" (si tu sais lire).

Va apprendre à débattre et reviens. Peut-être que je prendrais en considération ta stupide opinion sans fondement d’ignorant en puissance qui n'est jamais sort de son gourbi.

yaz



Sidhoum a écrit:
yaz a écrit:מעוניין להסב את הרכב לגז? דרכנו תקבל השוואת מחיר ממספר חברות שונות שעוסקות בהסבת רכבים לגז yïne ââl’dîne %$#*^ Boulizariou ech’mata!! מעוניין להסב את הרכב לגז? דרכנו תקבל השוואת מחיר ממספר חברות שונות שעוסקות בהסבת רכבים לגז..."
Le sujet du débat, ya ouehd el’himaroune de Tirigou qui sort en trébuchant de son gourbi comme une concierge oubliant son hijab ou son haïk moussakh quand il s’agit de commérages, ce n’est pas "Sidhoum" ou "ou est né Sidhoum?", c’est "les confessions chocs d’un ex des services secret" (si tu sais lire).

Va apprendre à débattre et reviens. Peut-être que je prendrais en considération ta stupide opinion sans fondement d’ignorant en puissance qui n'est jamais sort de son gourbi.
dorénavant mes frères et voisins Marocains sont avertie , car avec toi mr l aprentie islamophobe ,le jours de ta trahison envers eux aussi aprochent et ils ne dirons pas plus tard , que un Algerien les avais pas prevenue de tes agissement sur le web..la traitrise ne paie jamais troue duc et celà tu aurais du le savoir en tant qu agent du mossad...de la part d un vraie Algerien..YAZ.

13Exclusif : les confessions chocs d’un ex des services secret Empty Le vrai visage d’un âne... Jeu 12 Juin - 17:31

Sidhoum

Sidhoum

yaz a écrit:מעוניין להסב את הרכב לגז? דרכנוdorénavant mes frères et voisins Marocains sont avertie , car avec toi mr l aprentie islamophobe ,le jours de ta trahison envers eux aussi aprochent et ils ne dirons pas plus tard , תקבל השוואת מחיר ממספר חברות שונות שעוסקות בהסבת רכבים לגז yïne ââl’dîne %$#*^ Boulizariou ech’mata!! מעוניין להסב את הרכב לגז? דרכנו תקבל השוואת מחיר ממספר חברות שונות que un Algerien les avais pas prevenue de tes agissement sur le web..la traitrise ne paie jamais troue duc et celà tu aurais du le savoir en tant qu agent du mossad...de la part d un vraie Algerien..YAZשעוסקות בהסבת רכבים לגז..." .
Le vrai visage d’un âne….(qui est obsédé par la trahison parce qu’il vit dans le monde de d’jha et de la khadââ…(même sa femme le trahi)).

Yaz, qui ne cesse de nous démontrer son QI rivalisant celui du persil, a récemment bénéficié d’un héritage important. En effet, il a hérité d'une usine de Merguez ( = hot dog = saucisson ) : son père lui a cérémonieusement passé les commandes de cette usine en lui disant :

« mon fils Yaz, ton grand-père, Dieu ait son âme, quand il m’a laissé cette usine, on faisait rentrer secrètement la nuit un âne coupé en quatre morceaux et de l’autre coté de la machine sortait un Merguez. Au fil des ans, je l’ai amélioré, et au bout de quelques années on faisait rentrer un âne coupé en deux morceaux et de l’autre coté de la machine sortait un Merguez, plus tard je l’ai tellement amélioré que maintenant on peut faire rentrer un âne tout entier et de l’autre coté sort un Merguez ! Voilà, maintenant prends en soin c’est désormais ton héritage ».

Emu et surexcité comme d’habitude, Yaz a répondu : « Mirçi, papa, je va en prONdre souain et l’amiliori tillement que dON le futchure tu pourra y faire rONtré chaque nouit ton Merguez d’un coté et de l’autre coté sortira un âne ! »

A cela le père de Yaz, s’exclame de colère et de désespoir: @# %! ââ rââb âl karim! In ââl dîne @3# %! cette machine, spicedicounasse, je l’ai déjà depuis 40 ans !!! …ÇI TA MERE !!!

yaz



Mr sidhoum , le troue duc d aprentie islamophobe et qui ne se rend meme plus comptent qu il radote avec cette bulle à deux dihrams et périmé , car il ya a peine 6 mois il l avais dejà sortie ..mon père ta mére ta soeur et ta prostitué de femme sidhoum l aprentie islamophobe , les internautes de celà il s en foutes royalement troue duc de Jacob , ton maitre islamophobe..ils veullent simplement juste du concré et pas des jeux de mots qui part dessus le marché et etant aussi plus fort que toi , je ne te ferais jamais aucuns cadeaux..capitcho , troue duc!?..

admin"SNP1975"

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Les confessions choc d’un ex des services secrets algériens (IIème partie)

Bonnes feuilles / mardi 10 juin par Catherine Graciet



« Bakchich » publie le second épisode des confessions d’Abdelkader Tigha qui paraissent en librairie le 12 juin sous le titre « Contre-espionnage algérien : notre guerre contre les islamistes ». Ancien membre des services secrets algériens, Abdelkader Tigha a officié huit années durant au CTRI de Blida. C’est-à-dire au coeur du « vaisseau amiral des généraux algériens » dans leur lutte anti-terroriste qui, à l’époque, était dirigé par le général Smain Lamari, aujourd’hui décédé.

Abdelkader Tigha raconte notamment dans le détail la façon dont il a été acteur, à son niveau, de la seconde partie de la guerre civile algérienne des années 90. Celle où l’État reprend le dessus, dans une violence inouïe. C’est la période terrible des escadrons de la mort, des massacres de civils, de l’enlèvement des moines de Tibhirine et de l’accélération du « retournement » des émirs des GIA. Abdelkader Tigha ne renie en rien sa participation à cette reconquête du pays, convaincu comme l’État-major algérien de l’époque qu’il s’agissait d’une « lutte à mort » pour le pouvoir.

Escadron de la mort – OJAL



Les quatre lettres fatidiques étaient sorties de la tête d’un seul homme : mon capitaine Allouache Hafidh. À la suite de la note interne du colonel du CTRI, le grand chef Smain Lamari avait envoyé la note, préconisant la campagne d’exécutions sur tout le territoire. (…) Le lendemain de la réception de la note du chef, notre colonel convoqua le chef de l’unité du GIS. Il s’appelait Chaaba et était commandant. Au cours de cette réunion, ils décideront de créer une nouvelle section mixte où le GIS et la SPJ feront équipe. Une sorte de groupe d’assaut super-secret et efficace, et dont les premières actions seront totalement anonymes. Ce serait l’OJAL.

Un soir avant de repartir à la maison, je suis tombé sur quatre gars du GIS en train de se préparer. Je les ai regardés. Les tenues étaient mélangées, des bas de treilis militaires, des vestes de combat bleues, des cagoules. L’un d’eux a rigolé devant mon froncement de sourcils.

— Ça leur fout la trouille ! Ils savent pas si on est des tangos ou pas. De toute façon, ça sert à rien d’emprisonner les gens, maintenant on simplifie la procédure : « Une balle dans la tête, et hop, dans les vergers… selon le degré d’implication, on nous a dit… » (…)

Utilisant des véhicules civils et banalisés, les hommes opéraient la nuit, s’encagoulant le visage afin d’éviter d’être reconnus par les parents des personnes arrêtées. Le mélange de tenues civiles et militaires leur permettait de passer pour des terros tout juste descendus du maquis. (…) Les ordres étaient simples : tuer le plus possible de tangos et détruire tous leurs réseaux logistiques. La guerre devait être gagnée, un point c’est tout. En quelques mois, nos cellules se videront de tous les « suspects », tandis que l’OJAL deviendra un monstre incontrôlable. La nuit, à bord de leurs Toyota blindées, par équipes, les gars du SPJ et ceux du GIS sortiront durant le couvre-feu, pour « partir en exécution », comme ils disaient. Plusieurs centaines de personnes seront ainsi supprimées durant l’année 1995 par les groupes mixtes dans les ruelles de Blida ou de Ouled Yaich.
Notre homme dans les GIA



Smain Lamari était loin d’être aveugle sur les activités des GIA. Et pour cause. Il avait un homme à l’intérieur du commandement des groupes islamiques. Comment l’avait-il retourné ? Nous ne le savions pas, mais cet homme n’était pas n’importe qui. C’était le chef de la commission d’information du GIA, l’équivalent du ministre des Affaires étrangères. Smain Lamari et lui se rencontraient secrètement à travers une « boîte aux lettres » mise en place par nos services. Je connaissais son nom : Azzout Mouloud, alias El Hadj. Je n’en saurais pas plus.
La guerre des émirs



L’AIS, c’était près de 15 000 bonhommes sur tout le pays. Bras armés du FIS, ils s’étaient fait dépasser très rapidement par un groupe concurrent qui était le GIA. Ces derniers reprochaient à l’AIS d’être trop molle, trop peu radicale, pas assez violente. L’AIS refusait les attentats contre les civils, les massacres. Au fil des mois, les deux groupes étaient devenus des ennemis mortels. Pour contrer les GIA, Smain Lamari prendra contact avec l’AIS dès 1997. Son idée était simple mais efficace. Encourager la guerre des groupes, attiser les haines entre les deux protagonistes sur le terrain et choisir l’un d’entre eux pour détruire l’autre. (…) Un jour, le commandant Allouache m’a appelé.

— Tigha, tu pars avec nous. On va à Sidi Moussa.

— Pourquoi ?

— On doit rencontrer des émirs de l’AIS. La réunion doit avoir lieu dans une caserne des fusiliers de l’air de Sidi Moussa. Les émissaires sont au nombre de trois. (…)


Le plus important était Belkacemi Ahmed alias « Yahia Guermouh ». C’était le numéro deux de l’AIS de la région centre. Il avait été envoyé par son chef direct, le numéro un de l’AIS du centre, Kertali Mustapha. (…) Sur la carte militaire, l’émir expliquait au colonel les sentiers pris par les Katiba [groupes armés] du GIA, leurs refuges, les passages obligés, et là où on pourrait les « taper ». (…) Mais la plus importante, la plus armée, la plus mortelle, restait la Katiba el Khadra, la « Phalange verte ». C’était la Katiba du commandement du GIA chargée de sa protection. Il y avait là les meilleurs moudjahidine, et les mieux armés. Le but de guerre de Smain Lamari était là. Réduire à néant la Katiba du commandement. (…)

Des rencontres comme celle-ci, il y en aura plusieurs. Mais nous avions un problème et il était de taille. Le deal passé entre Smain Lamari et l’AIS n’était pas officiel. L’armée n’était pas au courant , ni les députés, ni le Parlement à Alger. Sur le terrain l’armée continuait à combattre les moudjahidine de l’AIS, pendant que nous, on les recevait en cachette au CTRI, à l’infirmerie, pour les soigner. C’est de là que datera la mésentente entre Mohamed Lamari, patron de l’armée, et Smain Lamari. Mohamed Lamari était un « éradicateur » qui ne connaissait qu’une méthode : envoyer les soldats et tuer tous les islamistes. Smain, lui, avait compris qu’en jouant finement on pourrait gagner à moindres frais. Nous irons plus loin. Dès 1997, sur la foi des informations données par l’AIS, le CTRI [de Blida où Abdelkader Tigha est alors en poste], en accord avec l’armée, montera des embuscades conjointes avec les djihadistes de l’Armée islamique contre les GIA. « Laissez-les s’entretuer ! Nous, on compte les points. » C’était la stratégie de Smain Lamari, et elle marchait.
Les moines de Tibhirine



Les moines franciscains de Tibhirine ont toujours refusé de quitter leur monastère. Depuis des mois, cela met en fureur le grand chef. Smain Lamari ira jusqu’à contacter le wali de Médéa pour qu’il leur intime l’ordre de quitter la zone. Ce qui dérangeait le CTRI n’était pas qu’ils restent là-haut, mais qu’ils soignent les blessés des groupes terroristes, qu’ils donnent asile et qu’ils offrent l’hospitalité. Ça, le service avait du mal à le digérer. (…) L’autre raison, c’est surtout que le CTRI les soupçonnent de travailler pour la France, de donner des renseignements sur les mouvements de l’armée algérienne dans sa traque des GIA dans les montagnes. (…)

Un jour de la fin du mois de mars, le 24, j’entraperçois un émir du GIA passer dans les couloirs. C’était Azzout Mouloud, l’homme de Smain Lamari, planté au cœur du GIA, l’homme des « relations internationales » des groupes armés. (…) Le lendemain matin, Smain Lamari est arrivé en personne dans sa Lancia blindée. C’était rare qu’il se déplace jusqu’au CTRI de Blida. (…) Je n’avais pas vu sortir Azzout Mouloud. J’apprendrai plus tard qu’il avait passé la nuit au sein même du CTRI. (…)

Ça s’agite dehors. Je vois plusieurs agents du SPJ qui préparent deux fourgons Peugeot J-5, ainsi qu’un taxi banalisé de couleur jaune dont le CTRI se sert pour effectuer les filatures. Un quart d’heure plus tard, les trois véhicules sortent ensemble en prenant la route de Médéa. Vers les 3 ou 4 heures du matin, les véhicules sont revenus. (…) Une heure plus tard, j’ai revu Redha.

— Alors cette opération, vous avez ramené combien de tangos ?

J’ai bien vu que Redha était gêné.

— Rien, rien… Il ne s’est rien passé.

A force d’insister, il m’a lâché l’info.

— Tu te rappelles le dossier des chrétiens français ?

J’ai acquiescé.

— Oui, ceux de la montagne, à Médéa ?

Il a fait un signe de tête pour désigner la cour.

— Ils sont là. Arrivés direct de la montagne, cette nuit ! N’en parles pas. Rien du tout. Ils doivent repartir tout à l’heure. (…)

La discussion est revenue sur l’arrivée des moines au CTRI.

— Tu te souviens de Mouloud Azzout, l’émir, celui qui est devenu l’agent de Smain Lamari ? C’est lui qui a tout préparé.

J’ai mieux compris pourquoi je l’avais vu au sein du CTRI les jours précédents.

— Azzout doit emmener les moines au maquis avant ce soir.

— Pourquoi ?

— Les moines ne savent pas qu’ils sont au CTRI. C’est Mouloud Azzout et lui seul qui les a interrogés. Il leur fait croire qu’ils sont entre les mains d’un groupe de tangos. Les moines pensent qu’ils sont dans le refuge d’un groupe armé. (…)


— Le DRS et Smain Lamari veulent les forcer à quitter la zone, il veut leur faire peur. On les relâchera dans deux jours, libérés par les gens du CTRI. Ca décrédibilisera les GIA, et puis ça obligera la France à faire plus attention à nous…(…)

À contrecœur, bribes par bribes, il m’a raconté l’histoire : « Le soir où tu les as vus, les moines ont été transférés vers la montagne de Bougara par Mouloud Azzout. Là, ils seraient tombés sur le groupe de Bougara, qui les aurait récupérés par la force ». Deux jours plus tard, Mouloud Azzout viendra s’expliquer au CTRI sur les circonstances de l’acheminement des moines et de leur enlèvement. Il confirmera que la guerre à mort qui était en train de se dérouler entre les différents émirs du GIA pour le contrôle de l’émirat national avait fait capoter toute l’histoire. Une guerre des chefs dont les moines vont faire les frais. Il expliquera qu’après avoir interrogé les moines, ils étaient partis vers les hauteurs de Blida afin de rejoindre le fief de Djamel Zitouni au lieu-dit de Tala Acha. C’était là-haut que tout avait dérapé. Abou Mossab, un émir du GIA, avait décidé de s’emparer des moines. De son vrai nom Hocine Besiou, il était l’émir de Bougara. Lui, le CTRI ne le contrôlait pas du tout.(…)

Azzout Mouloud restera deux semaines au CTRI afin d’essayer de sauver sa tête. Un jour, il disparaîtra sans laisser de trace. Avant, il ordonnera à Djamel Zitouni et à son groupe de rejoindre Bougara pour récupérer les moines. Au sein du CTRI, la rumeur dira que Djamel Zitouni, qui était en route pour tenter de récupérer les moines, tombera dans une embuscade montée par l’AIS et sera tué… Et que l’information de cette embuscade aura été donnée par le DRS [services secrets algériens] aux moudjahidine de l’AIS. Mais ça c’était ce qu’on racontait… Quelque part, ça arrangeait tout le monde que les deux protagonistes impliquant le DRS disparaissent.
Une saison de massacres



Je lui ai tendu les premiers comptes rendus [au colonel Djebbar M’Henna, patron du CTRI de Blida et supérieur d’Abdelkader Tigha].

— Les premiers messages parlent d’un massacre de civils dans le village de Raïs. Les barbus seraient descendus et auraient tué de minuit à 4 heures du matin.

— Qu’ils aillent se faire foutre. Laissez ces chiens se faire massacrer !


On a un peu tiqué, mais on comprenait ce qu’il voulait dire. Le village de Raïs était en pleine zone GIA, acquis totalement à la cause des islamistes. On n’allait pas pleurer parce qu’ils s’étaient fait massacrer. (…)

Le CTRI savait qu’il allait y avoir un massacre. Nos véhicules qui circulaient autour des zones dangereuses avaient capté des appels de groupes armés à groupes armés. C’était des camions goniométriques comme ceux que les Allemands avaient utilisés en France pendant l’occupation pour traquer les résistants. Les retranscriptions montraient qu’il n’y avait pas qu’un groupe, mais plusieurs. Les écoutes révèleront qu’un émir avait rassemblé plusieurs groupes pour fondre sur un village dans la nuit, mais n’avait pas mentionné le nom du village ou peut-être de manière codée. (…) Le bilan officiel donnera 98 morts et 120 blessés. Les sources policières, elles, parlent de 250 morts et 100 blessés. Quant à la protection civile, elle annoncera, elle, 292 morts et 327 blessés. Nous, nous en compterons 600.

http://www.marocainsdalgerie.net

Sidhoum

Sidhoum

yaz a écrit:...les internautes....ils veullent simplement juste du concré et pas des jeux de mots qui part dessus le marché...
…ils "veullent" simplement juste du "concré" ?!?…qui "part" au dessus du marché ?!?…..Çi quoi ça, une nouvelle marque de dentifrice qui ne se vend que sur le toit du marché de Tirigou?!?…

Moi je demande a l’admin d’éliminer tous les posts avec beaucoup de fautes d’orthographe et de grammaire. Il y a un minimum de qualité sur laquelle il faut insister sur ce forum autrement il deviendra un souk ou même el’bourricot (Yaz) pourra participer.

Bon dieu que de fainéantise et le visage lavé avec boul chez certains qui osent poster 7000 fautes d’orthographe et de grammaire dans un post de 3 lignes.

N’avez-vous pas assez de discipline d’écrire d'abord votre message sur Microsoft Word et ensuite invoquer “Spelling and Gammar” pour corriger les fautes ?!?…La machine le fait automatiquement ya la médiocrité!!!

Je veux demander a l’admin d’exiger un minimum de qualité dans les écrits parce nous les bicots, nous sommes les champions quand il s'agit de transformer l’Internet en gourbi. Ce forum n’est pas une course vers les bas-fonds.

Admin

Tirigou?!?…Tu veux dire Victor Hugo.
C'est une preuve que tu es un enfant du bled.

yaz



:bball: :bball: l important n est pas la forme ni l orthographe mr le troue duc d aprentie islamophobe de Jacob ton maitre..mais belle est bien le fond de chaque coms traduis , et biens qu ils soit Marocains ou Algeriens....troue duc de sidhoum on sent biens ta haine à travers tes coms , et pour là simple et bonne raison que moi (yaz) je serais toujours plus puissant que toi dans le fond des choses ..............ta grand mère(maire) là française n importent peut entre Algeriens et Marocains , car il ya que des musulmans ici et qui en font fis de cet futilité..tu es un troue duc d aprentie islamophobe et le resteras à vie malheureusement pour toi Mr Sidhoum..Yaz , un vraie Algerien musulman...:cheers: :arrow: :affraid: :lol!:

Sidhoum

Sidhoum

A l’analphabète trilingue: écrits ou bien en Français correct, en Arabe ou en Anglais correctement, mais PAS en......"Tirigou"!

sabria



Merci Sidhoum de me donner l'occasion de dire ce que j'avais sur le coeur depuis longtemps. Lamentable, et ce qui est plus lamentable c'est que ce forum porte le nom de 'marocains d'algérie'. Ne pensez-vous pas que cette communuaté mérite mieux, un forum d'un niveau acceptable! potable! mieux que cette déchéance, que cette dégradation à faire gerber?que fait Naz dans ce forum sinon chier ( comme l'a déjà dit Sidhoum) publiquement sur ce site . Il ne prend même pas la peine de soigner son écriture c'est quoi ça ? sinon du mépris et une volonté de rabaisser ce forum à un niveau plus bas que bas. Messieurs les responsables de l'association des droits des marocains d'Algérie, cet état piteux et lamentable de ce forum ne vous interpelle-t-il pas ? je sais vous allez le dire :
1- cette tribune est libre
2- il y a une distinction à faire entre l'association et ce site. Je réponds:
1- que la liberté de débattre doit répondre à des règles. Le débat doit se faire dans le respect de l'autre. pourquoi tolérer que soit dit sur ce forum des injures les plus basses que vous n'accepterez jamais qu'elles soient dites dans votre foyer? le marocains d'Algérie ne merite donc pas le respect ? un forum d'un autre niveau ?
2- en ce qui concerne le lien entre le forum et l'association il est très étroit pour les raisons suivantes:
-le forum porte l'appellation de 'marocains d'algérie'
- il m'arrive d'aller sur le site de Dahaya, lorsque je clique sur 'dahaya europe' on me renvoit à ce forum ce qui veut dire que je suis sur le site d'expression de dahaya Europe. Je saisis cette occasion pour rendre hommage à Dahaya de nador qui fait beaucoup pour cette communauté.
je crois que vous êtes en train de trainer dans les dejections de naz et de ses semblabes cette honorable cause.Le niveau est si bas qu"on ne peut pas imaginer plus bas. Je respecte la liberté de penser de tout un chacun quelque soit le sujet débattu dès lors que c'est formulé dans les règles de l'art. dieu a donné à l'homme les moyens pour qu'il puisse penser librement. La liberté de penser est la seule chose que l'homme ne peut interdire à ses semblembles. Il peut tout au moins l'empêcher de l'exprimer.
Sidhoum a compris qu'on ne peut intervenir sur ce forum qu'avec humour et dérision. Le niveau est très bas pour parler sérieusement sur ce site qui collectionne et affiche comme des trophées les insultes les plus vulgaires dites à l'encontre des marocains et ce pour prouver la haine des algérines contre nous. Mais messieurs il y a 30 millions d'algériens! comment peut-on dire que 30 millions d'algériens sont haineux parceque quelques idiots du village ont cru défendre l'Algérie en se comportant de la sorte tout comme Naz qui croyant défendre la religion se comporte d'une manière telle que yaacoub ne pouvait pas espérer meilleur exemple pour étayer ses arguments et ses convictions. On peut critiquer les dirigeants, la gestion du pays mais pas tout un peuple. car comme tou les pays l'Algérie a ses intellectuels, ses chercheurs, ses penseurs et ses idiots.
alors il faut censurer tout ce qui vient des idiots et ce des 2 cotés ( aussi bien algériens que marocains) et levez le niveau de ce forum. les marocains d'Algérie meritent mieux.

Réponse de déporté:

هل تعلمين يا سيدتي أن لنا نخبة مثقفة ..بارعة في القوعد اللغوية ، العربية كانت أم الفرنسية؟..و من لا يحسن هذا و ذاك و له ما تيسّر من الحروف و يريد أن يعبّر و لو بركاكة ماذا يفعل؟ هل يكتفي بالتفرّج و النظر بعينيه فقط ...إن كان الإلمام باللغة و قواعدها شرط تضعينه من أجل الكتابة و المشاركة فلما نلوم إخواننا الضحايا عن هذه المبالات و العزوف عن الإهتمام بقضيتهم ...أعتقد وفي ظلّ هذا العذر الذي أتقدم به هنا يجب أن نبشّر و لا نفّر و نحثّ الضحاياعلى الكتابة و المشاركة و لو بالأمازغية و ب "تريكو" كما يقول"سيدهم" و المثل يقول
أنت تمتم و أنا نفهم ...المهم قلها و لو عرجاء ...و اسمحيلي على كل حال

yaz



c est finie maintenant mdm Sabria , ta petite crise de nerfs pathetique?.qu es que tu as fait toi pour les Marocains d Algerie à part t etre terré quand (Jacob) l islamophobe est venue dénigrer l Islam et de part sont jeux abillement consus , et de vouloir creé un plus grand fossé entre Marocains et Algeriens , en se servent de leur propre religion?..moi au moins j ais defendus ma religion avec Becharelkir (respectueusement) et avec l un de mes compatriote Algerien qui on fait de meme..maintenant que tu viens prendre la défence de ton cher sidhoum et que je cite l une de ces interventions ici avec sont maitre Jacob l islamophobe (''je pisse sur le coran ects ects'') , Stafeallah ; celà me fait une belle jambe mdm Sabria..tu montrent encore une fois de plus ta psycologie et ta haine des Algeriens Algeriens , qui celà seras toujours l uns de vos obstacles de toute normalisations avec mon pays (Algerie)..Abdel l Admin de ce blog vous a donnez une chance reel en ouvrant ce site pour votre soit disante nostalgie de l Algerie et vos doleances (autres) , mais au fil du temps vous l avez trahis et dapres moi en ne voulant que vous decharger de votre frustations personnel sur l Algerie..fait travailler ton poids chiche qui te servent de cerveau et tu verras que pour toute vos doleances et autres envers mon pays , ils vous faudras toujours un interlocuteur Algerien Algerien , pour vos interrets occultes et dont lesquel j etais et en suis toujours oposé actuelement..Et pour cause!!!Mdm Sabria..

Sidhoum

Sidhoum

sabria a écrit:

Réponse de déporté:

هل تعلمين يا سيدتي أن لنا نخبة مثقفة ..بارعة في القوعد اللغوية ، العربية كانت أم الفرنسية؟..و من لا يحسن هذا و ذاك و له ما تيسّر من الحروف و يريد أن يعبّر و لو بركاكة ماذا يفعل؟ هل يكتفي بالتفرّج و النظر بعينيه فقط ...إن كان الإلمام باللغة و قواعدها شرط تضعينه من أجل الكتابة و المشاركة فلما نلوم إخواننا الضحايا عن هذه المبالات و العزوف عن الإهتمام بقضيتهم ...أعتقد وفي ظلّ هذا العذر الذي أتقدم به هنا يجب أن نبشّر و لا نفّر و نحثّ الضحاياعلى الكتابة و المشاركة و لو بالأمازغية و ب "تريكو" كما يقول"سيدهم" و المثل يقول
أنت تمتم و أنا نفهم ...المهم قلها و لو عرجاء ...و اسمحيلي على كل حال


....mais?!?....ou est Becharelkheir pour nous traduire?!?…il est en grève ou quoi?!?….je ne peux même pas demander au tnah de Yaz de traduire parce qu’il est incapable de lire en
n’importe quelle langue!!!....(même pas en "Tirigou"!!!)

(yo yaz…psst!!!...viens ici yal el’himaroune…Sabria is a lady et elle ne veut pas que tu lui écris et elle ne veut pas te répondre parce qu’elle a honte de t'avoir rencontré….. hé, moi, j’te dis ça pour ton bien, hé…)

yaz



la honte de ce blog c est biens toi mr Sidhoum l aprentie islamophobe..Sabria n est riens pour moi , a part un pseudo sur le net..tu essayent maintenant de ta la jouer au coq troue duc, pour celà il ya des blogs de rencontre pour célibataires sur internet..Madame cinq , doit etre tres fatiguer de toi , laisse là se reposer ta pauvre main droite , car il parais que celà donnent des verrues et des boutons juvenilles...pour le pronom Ladys que tu as employais , elles ne se trouvent pas sur le web et ni dans des méli mélo qui les depassent..continue a tirer le chameau comme tu le fait sur ton avatar , Mr le Chamelier Sidhoum.

sabria



bonjour déporté, vous m'avez mal comprise. Je ne parlais pas d'écrire un français parfait mais d'éviter les grossièretés et la vulgarité par respect aux autres intervenants du forum. je suis d'accord avec toi quand tu dis temtem ou ana nefhem mais klem el 3ib il faut le laisser de côté pour donner à notre cause toute sa crédibilité. Le langage de voyous ne doit pas normalement figurer sur ce forum. Je ne mets pas en question le niveau intellectuel des marocains d'Algérie au contraire je le défends.

24Exclusif : les confessions chocs d’un ex des services secret Empty fin connaisseur... Ven 13 Juin - 19:35

Sidhoum

Sidhoum

yaz a écrit:...laisse là se reposer ta pauvre main droite , car il parais que celà donnent des verrues et des boutons juvenilles...
Aaaah….tu es fin connaisseur en la matière et en plus avec une tonne d’expérience….tchî vois maintenant comment tu t’es fait attraper comme une souris dédile de Tirigou, tchî vois maintenant?…

....alors laisses-nous débattre intelligemment et vas utiliser l’Internet comme tu le fais d’habitude et durant 99% de ton temps de chômeur:..................la porno !!

becharelkhir

becharelkhir

....mais?!?....ou est Becharelkheir pour nous traduire?!?…

Sidhoum,ce que disait déporté dans son écrit était destiné directement à Mme Sabria,et il n'y avait pas de grave, juste un point de vu qui lui parait normal,puisqu'il précisait que tous les moyens sont bon (moyens linguistiques) pour exprimer afin de contribuer à l'émancipation de la cause,et d'ailleurs il a mentionné que toi-même tu encourageais les autres à le faire .
N.B :Pourvu que toutes ces interventions soient dans les normes que demandait Sabria,et que tout le monde les consente .

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