Lorsqu’on a bâti sur un mensonge.
Lorsqu’il a hérité d’une nation déchirée et en crise (Watergate), le défunt président Gérald Ford avait dit : « La vérité, a t-il dit, est le ciment qui tient une nation ensemble et j’oserai même dire, c’est le ciment qui tient la civilisation ensemble ».
Pour sortir l’Algérie de la crise, il faut d’abord comprendre pour quoi elle s’est écroulée. L’Algérie fut bâtie sur un tissu de mensonges et une idéologie morte a sa naissance qui promettait tout mais qui a finit par confisquer toutes les libertés, l’état veut tout gérer et empêcher la liberté d’entreprendre. Quand on veut créer une égalité dans une société on ne peut niveler que vers le bas.
Au lendemain de l'écroulement du système communiste, un malheureux modèle suivi par nos crétins de dirigeants (et par la RASD), des jeunes étudiants se sont rués dans les rues de Moscou avec des banderoles « aux prolétaires du monde entier ! Pardonnez-nous pour vous avoir induit en erreur durant 50 ans !».
Si on compare TOUS les pays arabes (et ceux d’Europe) qui font partie du "club USA" à ceux qui sont des « têtes brûlées/révoltés », Algérie, Libye, Syrie, Irak, etc…qui ont suivi ces « mazloutînes » de l’Est, on remarque que d’un coté, il y a la paix, LA STABILITE, la prospérité et le calme et de l’autre coté des banlieues turbulentes et dangereuses.
Pendant que les nations faisant partie de ce « club » sont en train de se grouper en 'clusters' (E.U., NAFTA, etc…) pour affronter ensemble l’impitoyable mondialisation en cours, nous Algériens, guidés par des ignares depuis 62, nous nous obstinons encore a créer des états champignons qui n’ont aucune chance de survie tels que la RSDA/machin et son Polisario. En guise de représailles et surtout par « hossd » contre le Roi Hassan II pour avoir annexé le Sahara occidental, nous avions jadis ramassé tous les Marocains qui vivaient en Algérie et même ceux qui y sont nés, hommes, femmes, vieillards et enfants et nous les avons littéralement jetés à la Frontière. Ceci après avoir chassé, depuis l'indépendance, tous les juifs, les roumis et même les Algériens instruits.
Pire, au lendemain de l’indépendance, notre ministre ‘kzé-kza’ de l’industrie, insultait sans retenue et sans h’chouma, nos voisins avec « quand le Maroc sera encore en train de fabriquer de la sauce tomate et la Tunisie de la h’rissa, l’Algérie aura son industrie lourde »…(toz)….45 ans plus tard ?…naaari, nari….nous n’avons ni industrie lourde, ni eau courante, ni h’rissa, ni sauce tomate et l’agriculture n’est desormais qu’un souvenir lointain parce que le fellah Algérien mâche aujourd’hui du chewing-gum, joue au tennis, lit Karl Marx et ne songe désormais qu’a exporter sa « rivolissiou » a ses voisins laborieux et tranquilles.
Dieu a finit par nous faire payer ce « kof’r » et cette arrogance inouïe. Aujourd’hui, il est si facile de comprendre la m..de dans laquelle notre pays se trouve à cause des ignares de ce calibre, car au milieu des années 50, selon un classement établi sur 54 pays par l'Organisation des nations unies, MON Algérie occupait la quatorzième place, devant le Portugal et l'Espagne, pour la richesse produite par habitant. Mais elle a glissé inexorablement au 74ème rang mondial, selon le rapport 2001 de l'ONU sur le développement humain. Quarante ans plus tard, où en est l’Algérie ?!? Plus de 12 millions d'Algériens vivent dans la pauvreté, dont 6 millions en dessous du seuil de pauvreté. Dans son dernier rapport semestriel, le très officiel Conseil national économique et social (Cnes, algérien), tout en prenant acte des bons résultats financiers et des milliards de dollars d’excédents de la balance commerciale, rappelle que « plus de 12 millions d’Algériens vivent dans la pauvreté, dont 6 millions en dessous du seuil de pauvreté ».
Ce paradoxe s’explique par la dualité de ce pays, selon Antoine Basbous (directeur de l’Observatoire des pays arabes ‘OPA’) qui écrit : « La vie économique de l’Algérie se situe dans le Grand Sud, la vie sociale dans le Nord. Il n’y a pas de liens entre les deux: certains puits de pétrole sont plus distants d’Alger que la capitale algérienne ne l’est de Marseille ». En Algérie, le pouvoir est aux mains de l’armée, rappelle Rémy Leveau, spécialiste du monde musulman à l’Ifri. Ou, plus exactement, de plusieurs factions au sein de l’armée. Elles ont établi, depuis une dizaine d’années, un équilibre de la terreur sur lequel surfe le président Abdelaziz Bouteflika, qui bénéficie d’une autonomie surveillée tout en profitant des feux de la rampe, des entretiens télévisés et des voyages officiels, dont il raffole. « Dès qu’il y a une revendication un peu trop pressante au sein de la population, un assassinat ou l’explosion d’une bombe sont là pour rappeler la nécessité de maintenir une armée forte et de reporter à des jours meilleurs l’amélioration de la qualité de la vie », explique Antoine Basbous. Pour Rémy Leveau, cela « suffit à dissuader les investisseurs étrangers de venir prendre une part du « gâteau » algérien. Et cette situation pourrait durer encore longtemps ».
En 2003, le banquier William Byrd (qui accorde les crédits auprès de la Chase Manhattan Bank), spécialiste du dossier Algérien depuis 20 ans, dresse le constat d'une Algérie réelle délabrée se plaçant, sur cent soixante-quinze pays étudiés, permis les derniers dans tous les domaines. Partout, chômage, drogue, prostitution, délinquances, suicides et divorces s'abattent sur des habitants dépourvus de défenses. Tout le pays, son tissu industriel, agricole, sa justice, ses institutions, son identité, sa culture, sa santé, son école, son environnement ont été méthodiquement souillés.
Si l'Algérie stagne aujourd’hui dans la misère et l'obscurantisme il y a bien des raisons qui expliquent cette situation. Notamment quand on compare à ce qui existe en Tunisie et surtout au Maroc. Les lutes des clans et l'idéologie perverse, épousées par les dirigeants dès l'indépendance acquise, qui, pour marquer leurs différences avec le pays colonisateur, a conduit l'Algérie, ou plutôt ses gouvernants à nouer des relations douteuses avec l'étouffoir programmé que constituaient les régimes communistes totalitaires. Qui ne se souvient pas des amours noués avec Tito, le Cubain, Sékou Touré, et tous les dictateurs les plus tristes et épuisés comme Kroutchev et toutes les brochettes qui ont défilé au pouvoir en Union Soviétique. Le résultat est là : L'Algérie plongea ensuite vers l'islamisme militant, en invoquant Dieu .Le F.I.S. et autres organisations, qui affirment encore parler au non de Dieu, l'enfermèrent dans un monstrueux goulot jusqu'à l'étranglement.
Pendant ce temps le Maroc, comme la Tunisie progressaient. Par une sorte de jalousie (il n'y a pas d'autre mot), qui s'était emparée de l'Algérie, le Maroc a assisté médusé à la naissance d'un soit disant Polisario, visant à l'affaiblir. La manipulation était trop flagrante et toute l'Afrique a pu assister aux démonstrations hasardeuses des Sahraouis. La région de Tindouf et cette ville elle-même ont toujours appartenues au Royaume Chérifien. Il faudra un jour tirer le bilan et faire les comptes de l'expansionnisme et de l'hégémonisme Algérien. Le Peuple Touareg, lui-même, veille et sait ce qu'il a à faire et quels sont ses droits.
Pendant ce temps Maroc et Tunisie se sont ouverts sur le monde, rejetant l'obscurantisme et muselant les faux prophètes. Aujourd'hui c'est un peu tard pour le pouvoir algérien, et malgré tout, il persiste à entraver la démocratie réelle et la simple information qui n'est ni libre, ni fiable et qui permettra enfin, au peuple Algérien (une fois libre) de dire aussi un jour au peuple Sahraoui « Pardonnez-nous pour vous avoir induit en erreur durant 30, 40…50 ans ?!?» parce que les « têtes brûlées/révoltés » qui nous ont gouverné depuis l’indépendance sont des maudits qui ont bâti sur un mensonge une prison …euh pardon…une république (comme la RASD a Tindouf).
Mes références :
“l’Algérie retrouvée" de Maurice T. Maschimo
“L’Algérie parmi les pays riches…par Gérard NICAUD
“ FrançaAlgérie crimes et mensonges d’Etats “ de Lounis Aggoun et Jean-Baptiste Rivoire.
+ Mon jeune frère et meilleur ami.
+ tout ce que j’ai pu trouver à lire sur le Sahara et mes observations après mon récent périple a Dakhla.