CIRCULATION DES PERSONNES Belkhadem évoque la question des visas | |
Accompagné des ministres de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, de la Défense, de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, et des secrétaires d’Etat de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, de la Coopération et de Francophonie, et de l’Aménagement du territoire, le Premier ministre français, François Fillon été reçu, hier, à Alger par le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem et avec lui la délégation algérienne composée entre autres du ministre de Affaires étrangères, de l’Energie et des Mines, du Commerce, des Finances, de l’Industrie et de la Promotion des investissements, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et du ministre délégué auprès du ministre la Défense ainsi que du ministre délégué chargé des Collectivités locales. Les deux chefs de gouvernement, français et algérien, se sont entretenus avant que les entretiens ne soient élargis aux délégations des deux pays. Au cours de ces entretiens, la partie algérienne a jugé nécessaire que la circulation des personnes entre Alger et Paris connaisse une «plus grande fluidité ». « On ne peut imaginer des relations économiques, culturelles, universitaires et autres sans prendre en compte les échanges humains et la nécessité d’une plus grande fluidité dans la circulation des personnes entre les deux pays », a dit Belkhadem à Fillon lors d’une séance de travail. Belkhadem, soulignant la présence en France de très nombreux Algériens, a encore estimé que « les échanges multiformes entre l’Algérie et la France ne peuvent avoir tout leur sens s’ils sont amputés de leur dimension humaine ». « Je suis sûr que vous partagez avec moi cette préoccupation », a-t-il conclu sur ce thème, « et que nous travaillerons ensemble à approfondir les avancées déjà enregistrées dans ce domaine pendant ces deux dernières années ». La France, régulièrement critiquée par l’Algérie au sujet de la circulation des personnes, fait valoir la progression du nombre de visas, désormais octroyés au rythme d’environ 170.000 par an, contre 57.000 en 1997 Quant aux investissements français en Algérie, Belkhadem a souhaité qu’ils soient « productifs », plus importants et plus conséquents. Il a également souhaité que « le dynamisme et la diversité » dans les échanges bilatéraux, évalués en 2007 à plus de 9 milliards de dollars, « puissent se traduire (à) au niveau des investissements français en Algérie, particulièrement l’investissement productif ». La mise en place d’un conseil d’affaires algéro-français et d’une chambre de commerce et d’industrie algéro-française « devrait contribuer à donner une nouvelle impulsion aux relations de coopération et de partenariat entre nos deux pays », a-t-il estimé. Le chef du gouvernement a relevé les domaines de coopération « identifiés en commun » : le secteur de l’automobile, celui de la pharmacie et l’agroalimentaire. Evoquant la situation de l’Islam en France, le chef du gouvernement a souhaité que « la communauté algérienne, qui est la composante la plus importante de la communauté musulmane en France, trouve une représentation juste et équitable dans toutes les instances du culte musulman en France » | |
Hacene Nait Amara |
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