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Le retour du bachagha Ouyahia

4 participants

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1Le retour du bachagha Ouyahia Empty Le retour du bachagha Ouyahia Mer 25 Juin - 14:48

admin"SNP1975"

admin
Admin

Le grand «bof» du pays qui baille

par Kamel Daoud
Le retour du bachagha Ouyahia Spacer
On se réveille avec l'idée d'écrire sur le retour d'Ouyahia, la chute vers le haut de Belkhadem et les volontés de Bouteflika puis, d'un coup, on s'en lasse. Et en cours de route, on peut fignoler le délire : Belkhadem a été appelé à représenter le choix du Président, Ouyahia le choix de ses opposants et Bouteflika le choix de lui-même. Puis on s'en lasse. La route étant longue, on se dit qu'on peut aller plus loin : Belkhadem va servir de futur faux candidat, Ouyahia de futur vice-Président et Bouteflika va se servir du peuple pour le futur de Bouteflika. Puis cela remonte à la bouche : le goût fade de son propre cadavre piéton dans un pays qui se passe de vous. Même si certains journaux républicains ont entamé la journée avec des éditos d'enterrement pour Belkhadem et de bienvenus pour le nouvel homme fort (qu'ils fusillaient allègrement autrefois), l'essentiel est sous les yeux, dans la bouche, visible depuis une décennie : on se passe de nous en notre nom. Le pays peut bien compter 36 millions d'habitants, seuls deux ou trois en possèdent l'acte de propriété et se disputent la cuisine. Dans le tas, on restera assis à regarder défiler la nation sans sous-titrage : Ouyahia aime les chiffres, Belkhadem aime Bouteflika, Bouteflika s'aime lui-même et ce sont nous qui portons la torchère pour éclairer au pétrole cette étroite endogamie. Il s'agit d'une illusion populiste que d'attendre de ces hommes ce que le pays lui-même n'arrive pas à faire de lui-même. Le plus lassant dans l'affaire est qu'il va falloir en parler pendant quelque temps et leur couper les cheveux en quatre pour leur trouver de la teneur, du propos comestible ou quelques variantes de couleur pour meubler le temps. Cruelle métaphysique sans sel alors que le monde réduit, de plus en plus, ce pays à un jerrican d'essence gouverné par des gardiens de pompes. Pourquoi ce sentiment d'abîmement alors qu'Ouyahia n'est ni pire, ni meilleur que les autres ? Parce que. Parce qu'il est humain d'espérer le changement et qu'à force de l'attendre, on finit par espérer au moins une catastrophe ou une inondation javelisante. Dieu l'a accordé pour Noé, pourquoi pas pour nous ? En attendant, Ouyahia est chez lui, comme Bouteflika, comme Belkhadem. Ce sont nous qui sommes invités à les regarder se choisir les uns les autres, en essayant de lire dans les couleurs des costumes, les épisodes des noces cachées et des sentiments invisibles.




Dernière édition par Admin le Sam 28 Juin - 22:07, édité 1 fois

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2Le retour du bachagha Ouyahia Empty Re: Le retour du bachagha Ouyahia Mer 25 Juin - 14:49

admin"SNP1975"

admin
Admin

Yahia Ouyahia






C’est un soupir de soulagement qu’on a pu entendre au sein de la classe moderniste du pays, entre un cri d’horreur face au prix des poivrons et de l’huile, et un cri d’effroi face à l’islamisme qui s’étatise et l’Etat qui s’islamise. Abdelaziz Belkhadem, dont aucune action, réforme ou déclaration ne restera dans les esprits, bélier médiéval des forces les plus rétrogrades à l’assaut du Château, a été écarté de la chaîne de commandement.
Première bonne nouvelle, on ne verra plus un chef de gouvernement en direct à la télévision affublé d’un accoutrement digne d’une circoncision collective au Darfour. Première mauvaise nouvelle, le nouveau chef du gouvernement amène avec lui un fort sentiment de déjà vu. L’Algérie a-t-elle gagné au change ? Pas vraiment puisque l’alternance reste un concept binaire. A. Ouyahia avait précédé A. Belkhadem tandis que A. Ouyahia succède à A. Belkhadem, comme s’il n’y avait que deux hommes sur 35 millions capables de gouverner un gouvernement. D’ailleurs, les ministres n’ont pas été changés ou si peu et Ahmed Ouyahia n’a aucune chance d’imposer les siens. Changement ? Si. Saïd Barkat passe de la pénurie de pommes de terre à la pénurie de médicaments anti-cancéreux, et selon les premières indiscrétions, voudrait bien exporter quelques malades, voire quelques maladies.
Changement ? Non. Pendant la passation de consignes, on embarquait des syndicalistes dans des fourgons de police, comme des trafiquants d’organes et l’assemblée nationale refusait une enquête sur les facteurs déclenchants des émeutes de Chlef. Yahia Ouyahia quand même. Un quadragénaire usé, qui a absolument tenu à garder l’anonymat, concluait ainsi, après un café très fort et une vingtaine de sucres : « Finalement, on ne nous laisse le choix qu’entre le DRS et l’AIS. » En n’oubliant pas qu’ils ont un jour signé un accord. Attention quand même à la diffamation.


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« Bouteflika remonte l’histoire en sens interdit »
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3Le retour du bachagha Ouyahia Empty Re: Le retour du bachagha Ouyahia Mer 25 Juin - 14:50

admin"SNP1975"

admin
Admin

Ouyahia, pour ne pas changer
Par :Mustapha Hammouche
Lu : (1213 fois)

Faut-il chercher des raisons politiques au rappel de Ouyahia, comme on en a cherché à sa précédente “démission” ? Or, puisque le revoilà, c’est que ces raisons-là, on ne les a pas trouvées ; on les a conçues.
Car, autrement, il faudrait découvrir pourquoi ce qui a causé son départ ne s’oppose plus à son retour. Ce n’est donc pas des questions d’orientation politique qui président à l’alternance, tant décriée et présentée comme un handicap pour la démocratie par le pouvoir lui-même, quand il s’agit de la présidence, et appliquée sans autre justification, quand il s’agit des fonctions “exécutives” pourvues par nomination.
Le non-événement politique est significatif de la nature du système.
Deux chefs de parti politique se succèdent, pour la seconde fois, à la tête du gouvernement. Pour la seconde fois, un leader, dont la formation n’est pas majoritaire dans l’alliance de pouvoir, est appelé à diriger le gouvernement. Deux fois plutôt qu’une. Et le désormais ex-Premier ministre retourne à son portefeuille de représentant personnel du président de la République.
Dans ce changement de Chef de gouvernement sans changement de ministres, sinon les quelques indéfendables responsables de secteurs sinistrés, on peut lire toute la réalité du statu quo politique. Et toute l’évidence de l’autoritarisme qui écrase les institutions : dans une soi-disant république, on observe que, d’une part, la comptabilité électorale est sans effet sur le partage des fonctions institutionnelles et que, d’autre part, les hommes sont interchangeables, malgré leur présumée différence programmatique.
Le re-nouveau Chef du gouvernement l’a re-déclaré : il continuera “l’application du programme du Président”. Ce qui était évident, mais ce qui rappelle que toute participation au pouvoir est politiquement désincarnée et ne se légitime que par la contribution au programme unique qui déclasse toute prétention partisane.
Il faut donc aller chercher les raisons de ce “changement” dans les qualités personnelles des deux premiers ministrables. Mais puisque cela ne change rien à l’orientation du régime, sinon peut-être en termes de style et de tempo, pourquoi aller les chercher ? Parce qu’une nouvelles fois, il faut trouver des évolutions là où il n’y en a pas ?
L’aversion du régime à l’ouverture et au changement le condamne à ne recruter son personnel politique que parmi le premier cercle du sérail, les “valeurs sûres” de la continuité du système. La stabilité historique d’un gouvernement qui cumule les échecs est significative du fait que le conservatisme est devenu un dogme qui s’impose fut-il aux dépens du développement du pays. Certains de ces échecs semblent être devenus trop flagrants pour être supportables par le pouvoir lui-même : c’est le cas de la santé qui a connu une régression jamais observée, malgré les disponibilités financières ; c’est aussi le cas du retard inacceptable en matière d’informatique et de la dérive spéculatrice des télécommunications. Mais on peut citer l’agriculture, l’investissement, le sport, l’habitat, l’emploi, l’université, la sécurité, la diplomatie… Sans compter les réformes figées de l’école, de la justice, de l’administration et du cadre économique.
Faute de changer les choses, on change les gens. Mais les mêmes.

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4Le retour du bachagha Ouyahia Empty Re: Le retour du bachagha Ouyahia Mer 25 Juin - 15:17

yaz



Vue que Jacob ne sortant riens sans arrieres penser, il me doit explications?..notre armé reprend les rennes Jacob L islamophobe , ou est ton problème dans nos affaires ALGERO-ALGERIENNES..Vue que toi tu n es plus EL DJAZAIRIS??..:bball: :?: :arrow: :affraid: .

5Le retour du bachagha Ouyahia Empty Oxymoron... Mer 25 Juin - 19:04

Sidhoum

Sidhoum

Depuis son indépendance (oxymoron !), les élections d’un président en Algérie ne sont qu’un exercice en « Mugabé yen a bon ».

6Le retour du bachagha Ouyahia Empty Re: Le retour du bachagha Ouyahia Mer 25 Juin - 19:29

yacoub

yacoub

yaz a écrit:Vue que Jacob ne sortant riens sans arrieres penser, il me doit explications?..notre armé reprend les rennes Jacob L islamophobe , ou est ton problème dans nos affaires ALGERO-ALGERIENNES..Vue que toi tu n es plus EL DJAZAIRIS??.. .

:roll: :roll:

7Le retour du bachagha Ouyahia Empty Re: Le retour du bachagha Ouyahia Mer 25 Juin - 19:49

admin"SNP1975"

admin
Admin

Algérie: Reprise officielle du pouvoir par les militaires ou qui fait bouger la marionnette Bouteflika?


Le retour du bachagha Ouyahia A0156f8898eba1b1942b89267f365f99J'ai commencé il y a quelques semaines (début juin), cet article en notant ce qui m' a marqué à la lecture des journaux algériens, mais seulement un résumé en une phrase maximum 2 de ce que je pensais des sujets traités.
Si j'étais un scénariste, j'aurai pu écrire une pièce de théâtre(comédie ou drame, au lecteur de voir).
Les petites phrases sont numérotées de (-2) à l'infini si on veut. Là je m'arrête à 8 pour publier l'article. Chaque phrase peut-être un acte d'une pièce de théâtre et qu'on peut développer à volonté...
acte (-2):
Belkhadem à Tanger, à la place de Mehri ou Ait Ahmed ou comment "tuer" toutes les figures historiques de la lutte d'indépendance pour réécrire l'histoire avec les criminels post-Boumediene.
acte (-1):
Aljazeera reçoit des infos sur le Maroc via Heikel (vieux de la vieille garde nasserienne), il parait que Hassan II a trahi les algériens(le Maroc a affrété un avion pour aider les leader de l'indépendance de rallier la Tunisie),
acte(0):
La main de l'étranger est partout dans les journaux. Je pense qu'une sorte de coalition du passé se dessine: baato-islamo-militaire. L'idée, est de revenir à un système mensonger à la Boumediene ou il suffisait de dire les choses pour qu'elles soient vraies... un système basé sur la haine de l'intelligence et de l'honnêteté.
acte (1):
D'ou viennent les infos de Reuters sur Bouira? Aljazeera tombe dans le piège pour la seconde fois, mais les relations d'Aljazeera avec le pouvoir algérien sont très bonnes via des journalistes algériens....en Algérie(Echourouk notamment).
acte (2):
Le bilan des morts du double attentat de beni amrane revu à la baisse par l'armée, curieux!!! qui sont les sources sécuritaires qui ont donné le premier bilan? les mêmes que pour la fausse nouvelle de Bouira.
acte (3):
Publication d'une interview dans le journal "Liberté" réécrivant l'histoire à la sauce des criminels FLN(les compagnons de Boumediene depuis 1965), il parait que le FLN a gagné la guerre en "débarquant" directement à Alger!! pire, le Maroc, l'Egypte et la Tunisie ont fait la guerre contre le FLN...d'après les docteurs es falsification de l'histoire à Alger.
acte (4):
Diffusion sur YouTube par l'armée algérienne de vidéos montrant la bravoure des soldats lors des combats avec les islamistes. Pourquoi?
acte (5):
Les journaux font les louanges de Boumediene (De Echourouk, elwatan, liberté) est-ce la nostalgie du père fouettard stalinien. Qui dirige cette opération de désinformation?, ou des ordres venant d'en haut... Nostalgie militaire quand tu nous tiens jusqu'à refaire l'Histoire.(Pour ceux qui savent lire l'arabe, lire l'histoire falsifiée de la guerre de 1967 dans Echourouk).
acte (6):
Retour aux méthodes de Boumediene: Arabisation forcée: facilitation pour les études en Egypte dans les universités arabes. Ce matin de juin, journaux arabophones et francophones exaltaient le fait que mille étudiants algériens étudient à l'école arabe du Caire....Il ne manque que Nasser.
acte (7):
Reprise officielle des commandes de l'état par les généraux avec le changement -non évènement- du premier ministre. Bouteflika est bel et bien une marionnette d'un pouvoir occulte. Mieux vaut-il avoir un BenAli ou un Moubarek qui décident de tout ou une marionnette que des "généraux" manipulent en fonction de leurs intérêts? Cette opacité du pouvoir à Alger n'est pas prête de se lever.
acte (8):
La presse dite "indépendante" fait partie du casting de cette bouffonnerie de pièce de théâtre!!! Lire sur un mois, chaque jour les critiques politiques ou autres, des journaux"indépendants" algériens et vous allez vous rendre compte que ces journaux n'ont aucune source d'information claire, on ne sait d'où viennent leurs informations, pire ce qui est écrit aujourd'hui sera oublié demain...Essayez, vous verrez....
http://reflexionsetautresidees.blogs.courrierinternational.com/

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8Le retour du bachagha Ouyahia Empty Re: Le retour du bachagha Ouyahia Mer 25 Juin - 19:56

yaz



jacob l islamophobe et sont aprentie sidhoum , pour le prix d un seul ne savent meme plus faires un posts comme à leurs habitude!!..l un contunuent à tirer sont chameau et l autre sont maitre à pensés , ne fesant que me reciter bètement..avec sa grammaire la Française!!..:bounce: :arrow: :?: :bball: VIVE l ANP..

9Le retour du bachagha Ouyahia Empty La camisole Mer 25 Juin - 21:23

Sidhoum

Sidhoum

yaz a écrit:#%%^&^%^$$@$^^&*$$%]#%%^&^%^$$@$^^&*$$%&&*[/url]..:bounce: :arrow: :?: :bball: VIVE l ANP..

Merci. Ta critique m’est plus importante que celle de Sabria, Lila, Melaud, Cherif75 ou MJB. Elle m’est tellement nécessaire que je ne la lis que lorsque je suis assis sur mon trône.

Par pitié, je vais bousculer la théorie de Darwin et t’instruire sur la façon correcte de débattre:

Durant un débat, on exprime son opinion sur un sujet et un sujet n’est pas une personne. Donc, tu ne te tournes pas vers les participants et tu parles de la couleur des cheveux de Sabria, Lila ou la couleur du pantalon de Melaud, Cherif75 ou MJB.

Mais parce que tu es un babouin Africain, évadé du zoo et égaré sur ce forum, tu es comme un "sfendji" durant une conférence sur par ex. "l’aspect moral d’utiliser les stem cells pour guérir les maladies". Pendant qu’ils discutent, et au lieu d’écouter attentivement, espérer y comprendre un gramme, de poser des questions pour apprendre, tu les interromps toutes les 10 minutes et leur dit "tchî crois que vos beignets sont li milleurs djî monde ?".

Tôt ou tard, des hommes en blanc vont t’orner d’une camisole et t’escorter dans une camionnette blanche qui a des sirènes. Tu piges ?…

...allez le thé et le sfendj NOW.!...et sucré!

10Le retour du bachagha Ouyahia Empty Re: Le retour du bachagha Ouyahia Ven 27 Juin - 21:08

yacoub

yacoub

Une mosquée frequentée par Yaz

Le retour du bachagha Ouyahia Arab_FiringMosque_cover

11Le retour du bachagha Ouyahia Empty Re: Le retour du bachagha Ouyahia Sam 28 Juin - 0:05

admin"SNP1975"

admin
Admin

Farid Aïchoune, journaliste au Nouvel Obs, s'exprime sur nouvelobs.com
Abdelaziz Bouteflika a effectué un remaniement ministériel en nommant de nouveau Ahmed Ouyahia au poste de chef du gouvernement. Pourquoi ce retour d'Ahmed Ouyahia ?
- Officiellement, c’est Bouteflika qui opéré le remaniement ministériel et nommé Ahmed Ouyahia, 56 ans, au poste de Premier ministre, en remplacement d’Abdelaziz Belkhedem, 63 ans. Mais l’histoire est toute autre. Le feu couvait, depuis longtemps, entre l’armée, qui détient la réalité du pouvoir, et l’ancien premier ministre jugé trop proche des islamistes. Pour la petite histoire : à la veille du coup d’état du 11 janvier 1992, qui renversa Chadli Bendjedid, après la victoire, au premier tour des élections législatives du Front islamique du salut (FIS), les putshistes avaient alors forcé à démissionner le président de l’Assemblée nationale, qui constitutionnellement, devait succéder au président de la République, en cas de vacance du pouvoir. Le président de l’Assemblée était un certain… Abdelaziz Belkhedem !
Abdelaziz Belkhadem a été nommé ministre d'Etat et représentant personnel du président. Comment analyser sa nomination à ce poste ?
- Bouteflika, ne peut pas se déjuger complètement. Il doit, pour être crédible - surtout à l’extérieur -, entretenir la fiction qu’il est aux commandes. Donc, il nomme à un poste "important" - tout aussi fictif - son protégé, qui a l’oreille des islamistes modérés et des conservateurs, comme ministre d’état. Et puis, il faut maintenir les équilibres entre tous les courants du FLN, le parti au pouvoir.
Qu'attendre de cette nouvelle configuration ministérielle ? Qu'indique-t-elle sur les choix politiques actuels d'Abdelaziz Bouteflika ?
- Ahmed Ouyahia est l’homme des militaires. C'est un énarque, diplomate de carrière, politiquement libéral, favorable aux privatisations des entreprises publiques. Il a déjà été premier ministre en 1998 et 2006. Même s'il a approuvé la chartre de la réconciliation nationale, il est farouchement anti-islamiste ; un tantinet laïc. Il n’y a rien à attendre de nouveau sur le plan social avec Ouyahia. L’Algérie vit au rythme d’une émeute par mois. La dernière en date a touché Oran, deuxième ville du pays. Trois jours durant des milliers de jeunes chômeurs des quartiers pauvres, ont saccagé le centre-ville. L’Algérie est un bon élève du FMI et tient à le rester. Que ce soit Belkhedem ou bien Ouyahia, rien de nouveau pour les pauvres. L’ancien premier ministre - bête noire des militaires - a payé pour ses sympathies affichées avec les fondamentalistes.
Interview de Farid Aïchoune par Sarah Halifa-Legrand

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12Le retour du bachagha Ouyahia Empty Re: Le retour du bachagha Ouyahia Sam 28 Juin - 0:06

admin"SNP1975"

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Bakchich : Ouyahia, nouveau lien entre Boutef’ et le général Tewfik

Le retour du bachagha Ouyahia Blue_arrow le 27 Juin, 2008Un mini remaniement ministériel et un changement de Premier ministre qui sont passés comme une lettre à la poste. Rien ne change sous le ciel bleu d’Alger où l’on continue de préparer cahin-caha la prochaine élection présidentielle prévue en avril 2009. En jeu : une réforme de la Constitution cet été et le remplacement à terme du président Bouteflika.
Vite fait bien fait. Le 23 juin, la présidence algérienne annonçait un mini remaniement ministériel et, surtout, un changement de Premier ministre. En effet, Ahmed Ouyahia, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) succède à Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN). Ce dernier connaît bien la chanson : en bon joker des militaires et des services secrets qui tirent les ficelles du théâtre politique algérien, il a déjà dirigé le gouvernement à deux reprises : entre 1996 et 1998, sous la présidence de Liamine Zeroual, puis entre 2003 et 2006, sous Abdelaziz Bouteflika qu’il a donc déjà pratiqué.
Si, depuis une semaine, Alger bruissait de rumeurs de remaniement ministériel imminent, rien, en surface, ne présageait de ce changement. Le Premier ministre français, François Fillon, n’a-t-il pas rencontré le 21 juin, dans la capitale algérienne, Abdelaziz Belkhadem comme si de rien n’était ? Plus qu’un énième clash entre le président Bouteflika – qui milite pour un troisième mandat – et les services de sécurité dominés par le général Mohamed Mediène, le renvoi de Belkhadem relève d’un deal passé entre les hommes de Bouteflika et Ahmed Ouyahia. Objectif : dégager Belkhadem qui a été rétrogradé au poste de ministre d’Etat et de représentant personnel du président de la République.
Remaniement au rabais, trêve bien ficelée
En témoigne notamment le fait que le remaniement du 23 juin ne concerne que trois ministres : celui des Transports, celui de la Poste, des technologies de l’information et de la communication et celle des Réformes financières. Dérisoire ! Par contre, le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, qui, au sujet d’émeutes sociales, avait récemment décrété que c’était le problème du chef du gouvernement et non le sien (sic !), a conservé son poste. Sans parler du fait que, ces derniers mois, les ministres avaient méchamment tendance à sécher d’importantes séances de travail. Ils ont un jour tous pris la tangente lors d’une réunion autour du Premier ministre. Prétexte invoqué : entre midi et deux la collation qui était habituellement servie a été zappée. Du coup, chacun est parti de son côté grignoter tout en se gardant bien de revenir au turbin !
Ce ne sont toutefois pas les difficultés de Belkhadem à animer son équipe gouvernementale qui lui ont coûté sa place. Mais plutôt ses penchants pro-islamistes et son activisme pour amender en profondeur la Constitution algérienne. Ses propos enflammés sur la société algérienne qui ne doit avoir pour seule Constitution que le Saint-Coran avaient provoqué quelques hauts-le-coeur dans les casernes et indisposé certains au sein du FLN. Au moins, ces problèmes ne se poseront pas avec Ahmed Ouyahia : l’homme a la réputation d’avoir des penchants laïcs et d’être un « éradicateur » de barbus.
Ouyahia, nouveau lien entre Boutef’ et le général Tewfik
En tant que nouveau chef du gouvernement, Ouyahia aura à gérer la révision de la Constitution de laquelle dépend un (très) hypothétique troisième mandat du président Bouteflika. Jusqu’à ces derniers jours, restait à décider si elle serait adoptée par le biais d’un référendum ou par voie parlementaire. A ce sujet, le mercredi 25 juin, le quotidien algérien L’Expression, qui sert de porte-voix à la présidence, parlait de « dénouement » et annonçait que « la question est tranchée en haut lieu ». Signe que le consensus permettant l’équilibre du système a été atteint après moult tractations ; signe également que le renvoi de Belkhadem, partisan d’un référendum, résulte d’un accord entre les hommes de Bouteflika et ceux du général Mediène. Ainsi, selon L’Expression « le président de la république convoquera les deux chambres du Parlement pour soumettre son projet de révision constitutionnelle au courant du mois de juillet. » Et le quotidien de prédire, citant une « source » anonyme : « cela se fera entre le 5 et le 20 juillet ». En temps normal, la session en cours du Parlement aurait dû s’achever le 2 juillet et sera donc prolongée à titre exceptionnel.
Reste à savoir maintenant sur quoi portera la révision de la Constitution. En son état actuel, elle stipule dans l’article 74 que « La durée du mandat présidentiel est de cinq ans. Le Président de la République est rééligible une seule fois. » Bouteflika obtiendra-t-il un troisième mandat ? Ou au mieux une prolongation de deux ans en vertu d’un passage du mandat présidentiel de cinq à sept ans ? Le fait qu’un Belkhadem, qui clamait dans le quotidien Le Monde, à quatre jours à peine de son éviction, que « si on procède à un amendement de la Constitution, pourquoi se limiter à une prolongation de deux ans ? », ait été mis hors-jeu, donne un aperçu de la réponse.
Bakchich : http://www.bakchich.info/article4257.html

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13Le retour du bachagha Ouyahia Empty Re: Le retour du bachagha Ouyahia Sam 28 Juin - 22:07

admin"SNP1975"

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Opinion : Le retour du bachagha Ouyahia

Le retour du bachagha Ouyahia Files.php?file=ouyayia-ce-qu-il-en-pensent_470059169

Le scénario prévu par le Makhzen du DRS et ses mentors continue de se mettre en place en clarifiant un peu plus son dénouement. (*) Il faut être aveugle pour ne pas voir que Bouteflika est plus que malade. Il est quasiment mourant et astreint à un service minimum. Il ne peut plus faire de longs discours, ni participer à une trop longue cérémonie protocolaire, sous peine de faire un malaise.
Il est donc hors jeu de fait mais garde un minimum de fierté en montrant qu'il n'est pour rien dans le retour d'Ouyahia. Les traditions constitutionnelles et médiatiques veulent que le président reçoive à tour de rôle les chefs de gouvernement démissionnaire et promu. Il n'en a rien été. Belkhadem a rencontré furtivement Ouyahia pour lui remettre les clés du bureau avant de s'envoler pour une omra. Il était pressé d'aller expier les péchés qu'il a commis et les mensonges qu'il a déblatérés. L'exercice politique a toujours été un calvaire pour les hommes qui se disent pieux.
Le retour d'Ouyahia aux commandes du gouvernement, décidé par l'armée, signifie d'abord qu'il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle parce qu'il sera chargé de l'organiser comme en 2004. Dans la tradition des bachaghas, il a démontré qu'il était un adepte de la fraude électorale et de la mystification, aidé par une presse servile et des partis croupions. Avant l'échéance de 2009, il va orchestrer la révision constitutionnelle «au nom du troisième mandat de Bouteflika». En réalité, le pouvoir veut faire sauter le verrou des deux mandats pour le prochain président qui sera un militaire. L'objectif étant de le faire durer le plus longtemps possible afin que les généraux qui ont du sang sur les mains et des comptes en banque bien remplis vivent une retraite paisible.
Dans la tradition des bachaghas, Ouyahia est également revenu pour renforcer les intérêts économiques français. Déjà dominants au Maroc et en Tunisie, les patrons français veulent parachever la reconquête économique de l'Algérie. Patients et têtus, ils utilisent toutes les facettes des mécanismes du capitalisme pour pomper une partie de nos richesses sans trop investir.
Par contre, ils font tout pour empêcher l'émergence d'un véritable patronat algérien. Le bachagha Ouyahia a toujours su servir leurs intérêts en encourageant leur implantation et leur main mise sur des secteurs stratégiques et rentables. Les français savent aussi intervenir avec des prête-noms algériens et arabes qu'ils rachèteront le moment voulu. Ce n'est certainement pas un hasard si l'installation de certains groupes arabes a été menée par des directeurs français, dont la plupart agissent sous couvert d'officines ou de lobbies.
Les méfaits économiques anti-algériens du bachagha Ouyahia sont connus. Son retour en mai 2003 a constitué pour les français un double coup de maître. D'une part, il leur fallait à tout prix barrer la route de la présidence à Ali Benflis, qui aurait donné une image moderniste et démocratique contagieuse pour le monde arabo-africain. D'autre part, Ouyahia avait pour mission de liquider complètement le groupe Khalifa, alors qu'une solution nationaliste réfléchie aurait été de le nationaliser ou d'organiser sa reprise en main. On se rappelle que les contestations et les manifestations contre un démantèlement du groupe ont vite été étouffées. Les français ne voulaient pas voir le secteur bancaire algérien échapper à leur domination. La réussite fulgurante de Khalifa Bank, portée par des appuis en haut lieu et un management rajeuni, avait fait des émules qui les contrariaient en créant un précédent au Maghreb.
Les français avaient aussi été outrés de voir Khalifa entrer dans le capital de la Société Générale après avoir racheté au prix fort les parts que détenaient l'ex-ministre du budget Ali Benouari, le facilitateur qui avait piloté l'installation de la banque dans un contexte très difficile. A ce jour, on ne sait pas qui détient ces parts que la SocGen voulait à tout prix récupérer. Alors qu'une simple logique de souveraineté économique commande à l'Etat algérien d'avoir un droit de regard d'actionnaire dans tous les conseils d'administration des banques étrangères.
Le liquidateur Ouyahia s'est donc non seulement chargé de détruire Khalifa Bank, mais également toutes les banques privées à capitaux algériens. Elles ont toutes été dissoutes, ne pouvant plus franchir toutes les barrières insurmontables mises en place par Ouyahia. C'est ainsi que toutes les autres tentatives de créer une banque par des groupes algériens publics et privés (Sonatrach, Cevital,…) ont vite été découragées.
Les banques arabes et étrangères ayant une présence symbolique et marginale, le terrain est libre pour une domination exclusive des banques françaises qui a failli devenir décisive avec la privatisation du CPA. C'est grâce à la «vigilance stratégique» de Fatiha Mentouri, ex-ministre déléguée à la réforme financière, que l'opération a été avortée. Elle avait subtilement brouillé les cartes en y mélangeant la crise américaine des subprimes qui n'avait pas grand-chose à voir, mais qui a suffi à faire peur à des décideurs ignorants. Elle vient de payer son patriotisme en étant éjectée de son poste.
Le fait est que le système bancaire algérien se retrouve paralysé, incapable de gérer et de réinjecter dans l'économie la manne pétrolière. Les banques publiques ont un management attardé et il n'y a ni banques privées, ni fonds d'investissement, ni capital risque, ni sociétés de placement, ni marché financier, ni bourse … De simples opérations de crédit auto, ou de crédit consommation comme l'opération Ousratic n'ont pas pu être gérées par un système financier archaïque. Alors que dire du crédit à l'investissement réservé à une poignée de privilégiés au détriment de milliers d'investisseurs potentiels laissés sur le carreau qui ont abandonné leurs projets après des mois et des années de négociations inutiles.
Par ailleurs, le développement rapide de la compagnie aérienne Khalifa Airways a été également vu par les français comme un danger. En désenclavant de nombreuses régions d'Algérie et en ouvrant des dessertes partout dans le monde, Khalifa sortait les algériens de leur isolement et de l'embargo qu'on leur imposait. Il prévoyait aussi le lancement de vols charters et le low cost que les français veulent freiner en Algérie pour entraver le développement du tourisme. Air France a d'ailleurs lancé ses vols à prix réduits à 50€ vers le Maroc et la Tunisie… mais par vers l'Algérie. Le monopole d'Air Algérie et le refus de délivrer des agréments aux compagnies privées maintiennent le pays à la traîne du développement touristique. En discourant sur la sortie de la dépendance pétrolière, Ouyahia continue à prendre les algériens pour des amnésiques et des imbéciles.
Les officines françaises avaient commencé à s'affoler lorsque Khalifa avait sponsorisé l'OM et le club de rugby de Bègles, et surtout créé sa chaîne de télévision. Il donnait de l'algérien une image de prospérité moderniste et festive qui contrastait avec l'image du terroriste sanguinaire que distillaient quotidiennement les médias français. C'est à ce moment que les premières attaques anti-Khalifa, ouvertement inspirées par la DGSE, sont parues dans la presse française, avant de confier au bachagha Ouyahia la mission de «détruire l'image Khalifa». Les détournements et la corruption sont une réalité nationale et une responsabilité collective qui ont caché les véritables raisons de la destruction du mythe Khalifa.
Le bachagha Ouyahia a déjà fait savoir à la presse qu'il «représenterait l'Algérie» à la rencontre fondatrice de l'UPM du 13 juillet et qu'il se mettra au garde-à-vous au défilé militaire du 14 juillet. Il n'a aucun état d'âme ni aucun scrupule à faire cette insulte à notre Histoire, ni à faire allégeance au lobby sioniste.
Plus que la maladie et la mise à l'écart de Bouteflika, le retour d'Ouyahia prouve aussi que le Makhzen du DRS, qui impulse la vie politique du pays depuis 18 ans, est lui aussi très malade et a atteint ses limites. Rappeler pour la troisième fois le même homme à la tête du gouvernement relève du rachitisme politique.
A force de censurer, réprimer, marginaliser, contraindre à l'exil tout opposant, le pouvoir ne s'est laissé aucune marge de manœuvre. Il traîne tout le pays dans la décadence et le prépare à une nouvelle colonisabilité qu'on finira tous par souhaiter et accepter comme une délivrance. Le suicide collectif des haragas qui se jettent à la mer pour rejoindre la métropole en est un signe annonciateur.
Saâd Lounès
www.saadlounes.com

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14Le retour du bachagha Ouyahia Empty Re: Le retour du bachagha Ouyahia Dim 29 Juin - 21:13

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Farid Aïchoune, journaliste au Nouvel Obs, s'exprime sur nouvelobs.com
Abdelaziz Bouteflika a effectué un remaniement ministériel en nommant de nouveau Ahmed Ouyahia au poste de chef du gouvernement. Pourquoi ce retour d'Ahmed Ouyahia ?
- Officiellement, c’est Bouteflika qui opéré le remaniement ministériel et nommé Ahmed Ouyahia, 56 ans, au poste de Premier ministre, en remplacement d’Abdelaziz Belkhedem, 63 ans. Mais l’histoire est toute autre. Le feu couvait, depuis longtemps, entre l’armée, qui détient la réalité du pouvoir, et l’ancien premier ministre jugé trop proche des islamistes. Pour la petite histoire : à la veille du coup d’état du 11 janvier 1992, qui renversa Chadli Bendjedid, après la victoire, au premier tour des élections législatives du Front islamique du salut (FIS), les putshistes avaient alors forcé à démissionner le président de l’Assemblée nationale, qui constitutionnellement, devait succéder au président de la République, en cas de vacance du pouvoir. Le président de l’Assemblée était un certain… Abdelaziz Belkhedem !
Abdelaziz Belkhadem a été nommé ministre d'Etat et représentant personnel du président. Comment analyser sa nomination à ce poste ?
- Bouteflika, ne peut pas se déjuger complètement. Il doit, pour être crédible - surtout à l’extérieur -, entretenir la fiction qu’il est aux commandes. Donc, il nomme à un poste "important" - tout aussi fictif - son protégé, qui a l’oreille des islamistes modérés et des conservateurs, comme ministre d’état. Et puis, il faut maintenir les équilibres entre tous les courants du FLN, le parti au pouvoir.
Qu'attendre de cette nouvelle configuration ministérielle ? Qu'indique-t-elle sur les choix politiques actuels d'Abdelaziz Bouteflika ?
- Ahmed Ouyahia est l’homme des militaires. C'est un énarque, diplomate de carrière, politiquement libéral, favorable aux privatisations des entreprises publiques. Il a déjà été premier ministre en 1998 et 2006. Même s'il a approuvé la chartre de la réconciliation nationale, il est farouchement anti-islamiste ; un tantinet laïc. Il n’y a rien à attendre de nouveau sur le plan social avec Ouyahia. L’Algérie vit au rythme d’une émeute par mois. La dernière en date a touché Oran, deuxième ville du pays. Trois jours durant des milliers de jeunes chômeurs des quartiers pauvres, ont saccagé le centre-ville. L’Algérie est un bon élève du FMI et tient à le rester. Que ce soit Belkhedem ou bien Ouyahia, rien de nouveau pour les pauvres. L’ancien premier ministre - bête noire des militaires - a payé pour ses sympathies affichées avec les fondamentalistes.
Interview de Farid Aïchoune par Sarah Halifa-Legrand

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