Maroc: HWR demande l’arrêt des poursuites contre al-Jazira et un militant des droits de l’homme
1072008
Human Rights Watch (HRW) a appelé mardi les autorités marocaines à cesser les poursuites judiciaires contre le directeur d'al-Jazira à Rabat et un militant des droits de l'homme, accusés d'avoir propagé “des fausses informations” sur une opération policière.
“Les autorités marocaines devraient chercher la vérité sur les larges abus commis par la police à Sidi Ifni et permettre une discussion ouverte sur cet incident au lieu d'user des lois repressives pour +tirer sur les messagers+”, a écrit dans un communiqué Sarah Leah Whitson, directrice pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord de cette ONG dont le siège est à New York.
Le procès contre Hassan Rachidi et contre le responsable du Centre marocain des droits humains (CMDR) à Sidi Ifni, Ibrahim Sebaa El Layl, devait s'ouvrir mardi matin à Rabat. Ils sont inculpés de “diffusion d'une fausse information et complicité”.
Ils avaient affirmé qu'une violente intervention policière à Sidi Ifni, une localité portuaire dans le sud du Maroc avait fait, le 7 juin, “entre un et cinq morts”, ce que les autorités marocaines ont catégoriquement démenti.
Par ailleurs, M. Sebaa El Layl, qui a été arrêté le 27 juin, devait comparaître mardi après-midi devant un tribunal pour avoir répété ses accusations lors d'une conférence de presse du CMDR.
“Poursuivre en justice des défenseurs des droits de l'homme et des journalistes pour la diffusion d'informations est incompatible avec l'engagement du Maroc à respecter la liberté d'expression(…) et rend plus difficile l'établissement de la vérité”, a souligné Mme Whitson.
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Human Rights Watch (HRW) a appelé mardi les autorités marocaines à cesser les poursuites judiciaires contre le directeur d'al-Jazira à Rabat et un militant des droits de l'homme, accusés d'avoir propagé “des fausses informations” sur une opération policière.
“Les autorités marocaines devraient chercher la vérité sur les larges abus commis par la police à Sidi Ifni et permettre une discussion ouverte sur cet incident au lieu d'user des lois repressives pour +tirer sur les messagers+”, a écrit dans un communiqué Sarah Leah Whitson, directrice pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord de cette ONG dont le siège est à New York.
Le procès contre Hassan Rachidi et contre le responsable du Centre marocain des droits humains (CMDR) à Sidi Ifni, Ibrahim Sebaa El Layl, devait s'ouvrir mardi matin à Rabat. Ils sont inculpés de “diffusion d'une fausse information et complicité”.
Ils avaient affirmé qu'une violente intervention policière à Sidi Ifni, une localité portuaire dans le sud du Maroc avait fait, le 7 juin, “entre un et cinq morts”, ce que les autorités marocaines ont catégoriquement démenti.
Par ailleurs, M. Sebaa El Layl, qui a été arrêté le 27 juin, devait comparaître mardi après-midi devant un tribunal pour avoir répété ses accusations lors d'une conférence de presse du CMDR.
“Poursuivre en justice des défenseurs des droits de l'homme et des journalistes pour la diffusion d'informations est incompatible avec l'engagement du Maroc à respecter la liberté d'expression(…) et rend plus difficile l'établissement de la vérité”, a souligné Mme Whitson.