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admin"SNP1975"

admin
Admin

COLONISATION

L'Italie versera 5 milliards de dollars à la Libye

NOUVELOBS.COM | 30.08.2008 | 17:29
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Silvio Berlusconi, en visite en Libye, a déclaré que l'ancienne colonie italienne recevra 200 millions de dollars par an pendant 25 ans, soit un montant total de 5 milliards de dollars, et ce pour "tourner définitivement la page du passé".


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Le président du Conseil italien Silvio Berlusconi (Reuters)


En visite en Libye, le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a annoncé le versement de cinq milliard de dollars à l'Etat libyen sur les 25 prochaines années au titre de dédommagements pour la période coloniale.
"L'accord portera sur un montant de 200 millions de dollars par an durant les 25 prochaines années sous forme d'investissements dans des projets d'infrastructure en Libye", a dit Silvio Berlusconi.
Le président du Conseil italien est en visite dans la ville côtière de Benghazi, située à un millier de kilomètres environ à l'est de Tripoli, la capitale libyenne, pour des entretiens, notamment avec le chef de l'Etat, Mouammar Kadhafi.

"Tourner la page"

Il a été accueilli par son homologue Baghdadi Mahmoudi et le ministre des Affaires étrangères Abdel Rahman Chalgham.
Il avait été précédé par un avion cargo militaire italien transportant une statue découverte en 1913 par des archéologues italiens dans l'ancienne colonie, et que Silvio Berlusconi doit restituer à la Libye conformément à une décision de la justice italienne.
Le Premier ministre transalpin avait estimé avant son arrivée que l'accord avec la Libye permettrait "de tourner définitivement la page du passé".
La colonisation de la Libye par l'Italie a duré plus de trente ans, de 1911 à 1942.

Indignation des associations

L'association des rapatriés italiens de Libye a fait part de son indignation samedi après l'annonce que l'Italie verserait cinq milliards de dollars à la Libye au titre de dédommagements pour la période coloniale.
L'association, qui se bat depuis 38 ans pour obtenir de l'Etat italien une loi de compensation en faveur des milliers d'Italiens chassés de Libye par le colonel Mouammar Khadafi en 1970, s'est indignée dans un communiqué que le gouvernement de Silvio Berlusconi ait décidé de compenser Tripoli sans trouver l'argent nécessaire pour dédommager les rapatriés.
"Berlusconi devra avoir à son retour de Benghazi un sursaut de dignité, d'humanité et de respect pour donner enfin satisfaction (...) aux vingt mille citoyens italiens qui attendent encore un juste dédommagement de la part de leur gouvernement pour clore le contentieux né de la confiscation de leurs biens par Khadafi en violation d'un accord international", indique le communiqué.

http://www.marocainsdalgerie.net

2Tourner la page Empty Re: Tourner la page Mar 2 Sep - 15:44

admin"SNP1975"

admin
Admin

FRANCE-ALGÉRIE • Se débarrasser de la culpabilité... pour une poignée de dollars ?
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De passage en Libye le 30 août, Silvio Berlusconi a signé un accord de réconciliation avec Kadhafi, et présenté des excuses "au nom du peuple italien" pour les exactions de la période coloniale. Une première, qui relance le débat passionné sur un éventuel devoir de repentance de la France envers l'Algérie.
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Le président français et son homologue algérien, décembre 2007
DR
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L'Algérie en particulier et le continent africain en général connaîtront-ils le même traitement et la même attention de la part de leurs anciennes puissances colonisatrices ?

Sur la terre d'Afrique, l'acte est en soi historique. Fera-t-il tache d'huile, à défaut de faire jurisprudence ? Les enfumages, le génocide, la torture et le crime contre l'humanité ont bel et bien existé en Algérie. Ils sont l'œuvre de la France coloniale et de ses contingents militaires.

Cela a duré cent trente-deux ans. Lorsqu'à quarante-huit heures de sa visite d'Etat en France (du 10 au 15 décembre 2007), le guide de la révolution libyenne avait déclaré : "Les forces coloniales doivent dédommager les peuples qu'elles ont colonisés et dont elles ont spolié les richesses." Ils furent nombreux parmi les pays européens à rire sous cape. L'idée fait son bonhomme de chemin.

Pour la Libye, c'est devenu une réalité. L'Italie versera à Kadhafi 5 milliards de dollars. L'opération s'étalera sur vingt-cinq années à titre de dédommagements des exactions commises par les forces d'occupation italiennes en Tripolitaine et en Cyrénaïque de 1911 à 1943. Le chef du gouvernement italien, qui est en visite officielle en Libye depuis hier, a tenu une conférence de presse où il a précisé que "l'accord portera sur un montant de 200 millions de dollars par an durant les vingt-cinq prochaines années sous forme d'investissements dans des projets d'infrastructure en Libye".

Rappelons que le 24 juillet, dans une déclaration faite à l'agence de presse Reuters, Seïf El-Islam, fils du numéro un libyen, avait annoncé que "la Libye signera, dans les prochaines semaines, un accord avec l'Italie portant sur des milliards de dollars de compensations dues par l'Italie pour la période coloniale". L'héritier du guide de la révolution libyenne s'adressait "à différentes composantes de la société libyenne".

Le colonel Kadhafi et Silvio Berlusconi, qui doivent se rencontrer à Benghazi à quelque 1 000 kilomètres de la capitale, Tripoli, signeront "l'accord d'amitié et de coopération" qui épongera de façon pérenne un contentieux colonial vieux de près de cent ans.

"L'accord d'amitié et de coopération que nous signerons samedi ouvre toutes les voies en vue de la consolidation du partenariat économique et social et intensifiera la coopération entre les deux pays", avait déclaré la veille de son départ pour la Libye le chef du gouvernement italien. Silvio Berlusconi solde ses comptes avec l'ancienne colonie. Sans complexe et sans ambages. Une position qui tranche avec celle adoptée par la France à l'égard de l'Algérie. Une politique du un pas en avant, deux pas en arrière, incarnée par Nicolas Sarkozy.

Le président de la République française ne veut pas entendre parler de traité d'amitié et surtout pas de repentance. "Oui, des crimes terribles ont été commis tout le long de la guerre d'indépendance qui a fait d'innombrables victimes des deux côtés", avait déclaré Sarkozy lors de sa visite en Algérie en décembre 2007.

La France ne cédera pas. L'abominable a été commis des deux côtés, nous dit le chef de l'Etat français. La France ne s'excusera pas. La France porte en elle sa plaie la plus profonde. L'Algérie est son complexe. Son indépendance a signé la fin de l'Empire français et a mis fin au mythe de l'invincibilité de l'une des armées les plus puissantes de la planète.

La France ne se sent en rien redevable par rapport à son ancienne colonie. Elle a fait voter la fameuse loi du 23 février 2005 pour glorifier son action. La bataille pour la repentance et le dédommagement sera plus rude que celle menée pour l'indépendance.
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Mohamed Touati
L'Expression

http://www.marocainsdalgerie.net

3Tourner la page Empty Re: Tourner la page Mar 2 Sep - 15:45

admin"SNP1975"

admin
Admin

HISTOIRE • La colonisation, un crime en soi
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Depuis la loi sur le “rôle positif de la présence française outre-mer”, les rapports avec l’Algérie ne cessent de s’envenimer. En cause : deux visions opposées de la période coloniale.
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La France ne semble pas encore pleinement disposée à assumer son passé colonial. Pour un pays qui cultive le devoir de mémoire jusqu’à l’obsession commémorative, l’occultation officielle de ses crimes de colonisation a quelque chose de pathétique. Ne lui a-t-il pas fallu près d’un demi-siècle pour assumer la collaboration de son Etat vichyste avec le IIIe Reich ? Combien de temps lui faudra-t-il pour admettre une vérité ontologique : la colonisation n’était pas une œuvre de civilisation, mais un viol. La schizophrénie culturelle que cultivent les Algériens vis-à-vis de la France n’y changera rien. Il n’est peut-être pas inutile, à l’heure où le discours “néoréactionnaire” enregistre une avancée médiatique, de rappeler quelques vérités occultées par le poncif colonial.
Celui-ci prétend en effet avoir introduit la civilisation, en rupture avec les siècles obscurs du Maghreb. “La société musulmane, en Afrique, n’était pas incivilisée […]. Il existait en son sein un grand nombre de fondations pieuses, ayant pour objet de pourvoir aux besoins de la charité ou de l’instruction publique. Partout, nous avons mis la main sur ses revenus en les détournant en partie de leurs anciens usages ; nous avons détruit les établissements charitables, laissé tomber les écoles, dispersé les séminaires. Autour de nous les Lumières se sont éteintes, le recrutement des hommes de religion et des hommes de loi a cessé ; c’est-à-dire que nous avons rendu la société beaucoup plus misérable, plus désordonnée, plus ignorante et plus barbare qu’elle n’était avant de nous connaître.” Cette analyse n’est pas celle d’un militant anticolonialiste, mais d’un partisan de la colonisation en Algérie : Alexis de Tocqueville, l’auteur du monumental De la démocratie en Amérique.
La colonisation, les clergés séculiers du politiquement correct l’oublient trop souvent, a été une destruction sociale. Le sénatus-consulte de 1863 avait pour but non seulement d’offrir un cadre légal à la prédation foncière menée par les “colonistes”, mais aussi d’en finir avec une institution sociale séculaire : la tribu. C’est du reste le général Allard, alors commissaire du gouvernement au Sénat, qui l’énonce ouvertement : “Le gouvernement ne perdra pas de vue que la tendance de la politique doit en général être l’amoindrissement de l’influence des chefs et la désagrégation de la tribu.”
Mais la destruction coloniale ne s’arrête pas là, loin s’en faut. Pour châtier les nombreuses tribus qui se sont soulevées en 1871 – sous la bannière du seigneur de la Medjana, le bachagha Ahmed Al-Moqrani, puis du cheikh Al-Haddad, de la confrérie de la Rahmaniya –, le gouvernement général français va leur infliger une écrasante contribution de guerre et frapper leur terre de séquestre collectif. A la désagrégation tribale, à l’exaction fiscale et à la dépossession foncière la colonisation a adjoint l’humiliation collective : l’infamant Code de l’indigénat de 1881 allait en effet soumettre les colonisés à une batterie de pénalités de droit commun outrancières et les exposer à des sanctions exorbitantes sans jugement ni contrôle.
L’école est une autre légende qu’il convient de relativiser. Qu’on en juge sur pièces : le nombre d’enfants musulmans inscrits en 1929 dans une école primaire française ne dépassait guère 6 % de la population en âge de scolarité. En 1936, 2,2 % des Algériens (hommes) savaient lire et écrire le français ; dans le Constantinois, ils ne sont encore que 1,1 %. En 1954, le taux de scolarisation de la population colonisée est seulement de 15 %. Fanny Colonna ne s’y est pas trompée, qui concluait sa thèse sur les instituteurs algériens en ces termes : “Il est peu probable que l’école soit jamais citée parmi les bouleversements les plus importants apportés en Algérie par la colonisation.” Des enfumades de la Dahra aux massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, de la dépossession à la déculturation, de l’indigénat au second collège, l’histoire de la colonisation de l’Algérie a été celle d’une domination accablante. La colonisation en soi est un crime qui se passe de toute évaluation comptable.
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Mohamed Hachemaoui
El Watan
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