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Aït Yahia Moussa (Tizi Ouzou) Plusieurs villages en flammes

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admin"SNP1975"

admin
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Aït Yahia Moussa (Tizi Ouzou)

Plusieurs villages en flammes

Par :Rédaction de Liberte



Alors que la canicule sévit, au deuxième jour, les flammes subsistent encore dans plusieurs villages des communes d’Aït Yahia Moussa et de Draâ El-Mizan, au sud-ouest de Tizi Ouzou.
Si, hier, les feux ont quelque peu diminué de leur intensité, avant-hier (mardi), la population a vécu une journée apocalyptique. En effet, pas moins de quatre villages ont vu leurs oliveraies partir en fumée. Selon nos sources concordantes, de nombreux dégâts ont été déjà signalés dans les villages d’Afir, d’Ivouhrène situés sur le versant ouest du chef-lieu de la commune, l’ex-Oued-Ksari. Jusqu’à hier, il n’y a eu fort heureusement aucune perte en vie humaine à déplorer, mais au moins trois personnes ont été blessées. À Afir, un automobiliste a été encerclé par les flammes dans son véhicule. Notre source a rapporté qu’il a subi des brûlures alors que son véhicule a été calciné. Il a été évacué en urgence à l’hôpital Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou. Une femme ne pouvant plus respirer a été aussi acheminée vers une structure sanitaire de la région. À Afir, deux poulaillers de mille poulets chacun ont été réduits en cendres.
On parle même d’étables brûlées avec leurs bêtes. Dans l’après-midi de la même journée (mardi), des jeunes excités ont passé à l’émeute. Ils ont barricadé tout le centre-ville d’Aït Yahia Moussa en mettant le feu aux pneus. C’est le mécontentement général de la population. Hier, nous nous sommes rendus sur les lieux. Les jeunes entouraient la caserne militaire. “Tous nos villages sont touchés. Il ne nous reste rien”, fulmine un jeune encagoulé. Durant toute la matinée d’hier, la tension montait. Mais, faudra-t-il le souligner, les soldats sont restés calmes. Dans la même journée, le chef de daïra de Draâ El-Mizan et un membre de l”APW se sont déplacés sur les lieux afin d’apaiser les esprits. Aucune information n’a filtré sur ce qui a été décidé. En tout cas, tous les jeunes que nous avons approchés sont unanimes à dire continuer la contestation jusqu’à trouver un terrain d’entente. “C’est la politique de la terre brûlée”, ajoute un autre en élevant la voix. Selon un membre d’un comité de village, il serait temps que le wali se déplace ou même peut-être un haut responsable pour éviter le pire. “De notre côté, nous essayons de parer à tout dérapage, mais il faut que notre appel trouve une oreille attentive car la situation est critique”, a clamé de vive voix un autre intervenant. À en croire les déclarations des uns et des autres, de nombreux habitants ont fui leurs maisons et passé la nuit à la belle étoile sous une température frôlant les 42° avec bien sûr des vents chauds et violents. “Nous nous demandons pourquoi le plan Orsec n’a pas été déployé”, a ajouté une autre personne. En plus des incendies, les villageois ont été privés d’électricité. Quant à la Protection civile, elle a mis tous ses moyens. Mais ces derniers restent insuffisants pour lutter contre tant d’incendies déclarés dans toute la région.
À Draâ El-Mizan, une autre commune voisine d’Aït Yahia Moussa, ce sont les habitants du village d’Ichoukrène qui ont été encerclés par les flammes durant toute la journée de mardi et la nuit de mardi à mercredi. Dans cette localité, plus de mille oliviers sont partis en fumée. Les oléiculteurs qui attendaient une bonne récolte sont désespérés. Ainsi, ce début du mois de septembre a été particulièrement dévastateur plus que l’été. À Aïn Zaouïa, plus de soixante hectares ont subi le même sort. Si le thermomètre ne baisse pas dans les prochaines heures, la situation este à craindre car le problème du manque d’eau ressurgit. En somme, une rentrée sociale des plus explosives est attendue.

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Tizi Ouzou, Béjaïa, Boumerdès, Blida, Skikda : Des incendies, des émeutes et des accusations
par N. A. H., K. R., T. M. & A. B.
Aït Yahia Moussa (Tizi Ouzou) Plusieurs villages en flammes 1-11092008 Les feux de forêts qui se sont déclarés à Tizi Ouzou mardi et qui persistaient hier dans l'après-midi ont causé la destruction de pas moins de 1.793 ha de couvert végétal dont 4.075 arbres fruitiers et des centaines de bottes de foin, selon le bilan communiqué par les services de la Protection civile.

Si aucune perte humaine n'est à déplorer, il a été en revanche enregistré deux blessés, une femme et un jeune, dans la commune de Aït Yahia Moussa au sud de la wilaya. Le nombre de foyers enregistrés est de 42 dont douze étaient encore en activité, hier dans l'après-midi, à Aït Oumalou et Tizi Rached. Dans la localité maritime d'Azeffoun, pas moins de 6 foyers ont été enregistrés durant la journée et la nuit du mardi. Tigzirt et Iftissen elles aussi n'ont pas été épargnées. Tous les moyens humains et matériels dont disposent les services de la protection civile de la wilaya de Tizi Ouzou ont été déployés. Mais sur le terrain ces moyens se sont avérés insuffisants pour faire face à ces nombreux foyers d'incendies. Une insuffisance décriée, notamment à Aït Yahia Moussa, dans la daïra de Draa El-Mizan, où les citoyens dénonçant lesdites insuffisances se sont attaqués aux édifices publics et ont bloqué la RN 25 pour exiger la venue du wali. Et jusqu'à hier au milieu de l'après-midi la tension persistait à Aït Yahia Moussa. Les villageois de Afir et Ibouhrane du versant ouest de la commune, les plus touchés par les incendies, ne décolèrent pas et demandaient à connaître l'origine des feux qui ont ravagé des oliveraies, des étables, des poulaillers. Des sources locales indiquent qu'il y a eu de nombreux blessés, mais sans gravité.

A Béjaïa, le bilan fait état de 455,5 hectares de végétation détruits au cours des incendies qui se sont déclenchés mardi et hier mercredi, selon un bilan provisoire de la conservation des forêts, établi en début d'après-midi et repris par l'APS.

L'ampleur des dégâts, selon la même source, n'est pas loin d'égaler l'ensemble des pertes enregistrées durant toute la période estivale, soit de juin à août, qui ont touché un total de 688 hectares, a-t-on précisé. En deux jours, le feu a parcouru quasiment toutes les régions, avec néanmoins plus d'acuité dans les régions orientales, allant de Boukhlifa à la sortie Est de Béjaïa jusqu'à Melbou, en passant par Tichy, Bakaro, Souk El-Ténine et Aokas, soit sur une distance linéaire de plus de 30 km. Les forestiers, qui ont travaillé sans relâche jusqu'à épuisement dès les premières alertes, survenues mardi au petit matin, n'ont pu que limiter les dégâts, du fait du nombre et la simultanéité des départs de feux, exacerbés de plus par d'autres conditions défavorables que sont le vent et la canicule, a-t-on indiqué.

L'extinction de plusieurs foyers, une trentaine sur un ensemble déclaré de 41 départs de feux, laissait transparaître, hier matin, toute l'étendue des dégâts et la désolation qui en a résulté, a-t-on constaté. Des poulaillers, des ruches, des maisons sans occupants et des centaines d'arbres fruitiers, ainsi que des champs de maraîchers, ont été happés par les flammes ou affectés par leurs effets, selon le président de l'APC de Boukhlifa, qui attribue cette vague d'incendies à «des actes volontaires et malveillants». M. Houari de la conservation des forêts n'en pense pas moins. «C'est le résultat d'actes criminels», fulmine-t-il, expliquant: «La canicule seule ou combinée avec le vent ne produisent pas d'étincelles. L'auteur, c'est la main de l'homme que ce soit volontairement ou accidentellement».

A Boumerdès, des dégâts importants ont été enregistrés par les services de la protection civile. Selon la cellule de communication de la protection civile, le bilan fait état de la destruction de 3 poulaillers d'une capacité de 10.000 poussins, un grand nombre de ruches, plus de 100 arbres fruitiers ainsi que 245 ha de broussailles et 26 ha d'herbes sèches. Selon la même source, les incendies ont été circonscrits hier à l'aube. De gros moyens humains et matériels ont été mobilisés pour venir à bout des sinistres, notamment 103 pompiers et une vingtaine de véhicules. D'autre part, des renforts ont été dépêchés de la wilaya d'Alger pour prêter main-forte à leurs collègues de Boumerdès. Des citoyens habitant la région ont participé, selon leurs moyens, aux côtés des agents de la conservation des forêts pour lutter contre les incendies. Selon le responsable de la communication de la protection civile, la wilaya de Boumerdès n'a pas connu des incendies d'une telle intensité depuis au moins une dizaine d'années.

A Blida, après une nuit de lutte sur plusieurs fronts menée par les éléments de la protection civile qui a engagé toutes ses unités, presque tous les feux de forêts qui s'étaient déclarés sur le territoire de la wilaya ont été circonscrits. Quatre foyers (2 à Blida, 1 à Ouled Yaïch et 1 à Bouinan) demeuraient hier en activité. Pour les autres feux enregistrés au niveau de la wilaya, 2,5 ha de forêts ont été détruits à Blida et la même superficie à Mouzaïa. Pour la commune de L'Arba, 10 ha de pins d'Alep et d'oliviers ont été détruits à Sidi Hamed, 10 autres hectares de maquis à Bohane, à quelques mètres de plusieurs habitations qui ont été menacées par les flammes, ainsi que 30 figuiers et 25 grenadiers.

Toujours dans la même commune, mais cette fois-ci dans le hameau de Béni Mellel, une maison de deux pièces a été détruite et à Ouled Slama une autre demeure a été la proie des flammes qui ont pris dans une pièce puis se sont étendues à la chambre à coucher et la cuisine. A Meftah, un poulailler appartenant à l'ONAB a été détruit et les 40.000 poulardes qu'il contenait carbonisées, ainsi que 3.000 bottes de foin. Un autre poulailler, situé à Mouzaïa, a aussi été détruit ainsi que les 2.000 poulets de chair qui s'y trouvaient. 2.000 autres bottes de foin ont aussi brûlé au même endroit.

A Skikda, les incendies qui se sont déclarés en plusieurs endroits de la wilaya à partir de mardi dernier, aidés par la canicule qui sévit, se sont poursuivis durant la journée d'hier mercredi. En effet, pas moins de 5 foyers ont été signalés par la conservation des forêts dans les communes de Bouchetata au lieu-dit Aïn Enechma, Béni Béchir, Oued Guerbech, Es-Sebt, Oum Nehal, Oum Toub, Aïn Zana et enfin Aïn Zouit la grande plage. Ce dernier incendie est de loin le plus important et la ville de Skikda d'où il s'est rapproché a suffoqué après avoir été recouverte d'un manteau de fumée qui se propageait sur toute la partie ouest qui a été plongée dans l'ombre avec une pluie de cendres. Un décor apocalyptique. Les incendies ont touché principalement des maquis et des broussailles. L'on a également dénombré, selon les statistiques de la protection civile, la destruction de 2.222 oliviers et arbres fruitiers et de 120 bottes de paille. Jusqu'à hier en fin d'après-midi, les efforts de la protection civile et la conservation des forêts étaient concentrés sur l'incendie de la grande plage qui a pris des proportions inquiétantes. Des habitants ont été contraints de fuir leurs foyers face à la menace des flammes. Aucun bilan n'a été encore arrêté.


Le quotidien

http://www.marocainsdalgerie.net

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