L’ambassade d’Algérie au Maroc vacante depuis plusieurs mois: à quand un nouvel ambas
Cela fait plusieurs mois que l'ambassade d'Algérie à Rabat est vacante. Tout le monde le sait : l'actuel titulaire du poste, Larbi Belkhir, est malade. Selon nos sources, il est peu probable qu'il reprenne ses fonctions dans l'avenir. «Pour lui, la vie normale, c'est fini. Il ne peut plus se déplacer sans un certain nombre d'équipements médicaux. Donc, reprendre son travail d'ambassadeur relèverait du miracle », souligne une source diplomatique algérienne.
En octobre dernier, Larbi Belkhir avait été hospitalisé à l'hôpital américain de Paris. Mais il a dû repartir dans l'urgence à Alger avant d'avoir terminé ses soins, de crainte de faire l'objet d'une plainte en France dans le cadre de l'Affaire Mécili. Depuis il est soigné en Algérie, à l'hôpital militaire de Aïn Naadja, en attendant de trouver une destination plus accueillante à l'étranger.
Selon notre source, aucune nomination d'un nouvel ambassadeur n'est prévue actuellement. L'élection présidentielle qui s'annonce devrait même retarder ce renouvellement d'au moins trois ou quatre mois. Or le Maroc fait partie des pays importants pour l'Algérie, surtout que Rabat et Alger entretiennent des relations difficiles. Dans les prochains mois, le dossier du Sahara occidental pourrait aussi connaître des rebondissements après la nomination d'un nouvel envoyé spécial de l'ONU et les changements aux Etats-Unis, avec l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle administration.
Le président Bouteflika n'ose-t-il pas mettre fin officiellement aux fonctions de Larbi Belkhir, connu pour son influence au sein du sérail ? Le chef de l'Etat se désintéresserait totalement du dossier ? Une chose est sûre : cette situation illustre une nouvelle fois comment la diplomatie algérienne est gérée. Elle explique en partie ses faiblesses actuelles.
TSA
Cela fait plusieurs mois que l'ambassade d'Algérie à Rabat est vacante. Tout le monde le sait : l'actuel titulaire du poste, Larbi Belkhir, est malade. Selon nos sources, il est peu probable qu'il reprenne ses fonctions dans l'avenir. «Pour lui, la vie normale, c'est fini. Il ne peut plus se déplacer sans un certain nombre d'équipements médicaux. Donc, reprendre son travail d'ambassadeur relèverait du miracle », souligne une source diplomatique algérienne.
En octobre dernier, Larbi Belkhir avait été hospitalisé à l'hôpital américain de Paris. Mais il a dû repartir dans l'urgence à Alger avant d'avoir terminé ses soins, de crainte de faire l'objet d'une plainte en France dans le cadre de l'Affaire Mécili. Depuis il est soigné en Algérie, à l'hôpital militaire de Aïn Naadja, en attendant de trouver une destination plus accueillante à l'étranger.
Selon notre source, aucune nomination d'un nouvel ambassadeur n'est prévue actuellement. L'élection présidentielle qui s'annonce devrait même retarder ce renouvellement d'au moins trois ou quatre mois. Or le Maroc fait partie des pays importants pour l'Algérie, surtout que Rabat et Alger entretiennent des relations difficiles. Dans les prochains mois, le dossier du Sahara occidental pourrait aussi connaître des rebondissements après la nomination d'un nouvel envoyé spécial de l'ONU et les changements aux Etats-Unis, avec l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle administration.
Le président Bouteflika n'ose-t-il pas mettre fin officiellement aux fonctions de Larbi Belkhir, connu pour son influence au sein du sérail ? Le chef de l'Etat se désintéresserait totalement du dossier ? Une chose est sûre : cette situation illustre une nouvelle fois comment la diplomatie algérienne est gérée. Elle explique en partie ses faiblesses actuelles.
TSA
Dernière édition par admin le Mer 21 Jan - 1:03, édité 1 fois