Les équipes de secours poursuivent les recherches dans les décombres des maisons qui se sont écroulées à Ghardaïa (600 km au sud d'Alger) après des inondations qui ont fait au moins 40 morts.
Protection civile, Croissant rouge algérien, scouts musulmans ou bénévoles ont aussi tenté d'organiser les secours pour le millier de sinistrés qui ont tout perdu mercredi dans ces inondations qui ont également fait 50 blessés et des dégâts considérables, selon un bilan encore provisoire donné vendredi matin par la radio nationale.
"Des centaines de maisons ont été détruites mais des milliers sont endommagées et pour l'instant inhabitables dans la région. Nous n'avons rien pu emporter avec nous, nous n'avons eu que le temps de nous enfuir", raconte un habitant de El-Gaba, à 6 km du centre ville, devant sa maison remplie de boue, de goudron et de gravats divers.
"C'est inimaginable, une véritable catastrophe", dit un autre, affirmant que quatre personnes sont mortes dans cette cité et que trois sont encore portées disparues. Alors, les secours fouillent toujours les décombres des maisons.
"Il faudra détruire les habitations qui ont été fragilisées par l'eau et tout reconstruire", dit un homme les mains couvertes de boue, regrettant le peu de moyens dont disposent selon lui les sauveteurs.
Plusieurs habitants ont aussi souligné le manque de matériel lourd pour nettoyer les lieux.
Des convois de camions transportant les produits de première nécessité sont cependant arrivés à Ghardaïa des villes voisines, distantes parfois de plusieurs centaines de km.
Mais certaines routes étaient encore dévastées par les flots des oueds qui ont débordé, gorgés par trois jours de pluies dont celles de mercredi, particulièrement violentes et très inhabituelles dans cette région située aux portes du désert.
Huit communes ont été particulièrement touchées par ces inondations mais Ghardaïa a payé un lourd tribut mercredi, jour où était célébrée la fête de l'Aïd El-Fitr, marquant la fin du ramadan: rien n'a résisté dans les ruelles où l'Oued M'Zab s'est engouffré jusqu'à une hauteur de huit mètres selon des témoins, obligeant les habitants à se réfugier sur les terrasses où dans les quartiers plus élevés.
La solidarité s'est organisée et les propriétaires de maisons épargnées accueillent les sans-abri à qui des repas chauds sont offerts. Des tentes, des couvertures par milliers ont été acheminées ainsi que des groupes électrogènes, des motopompes, des boulangeries mobiles.
Plusieurs équipes médicales ont aussi pu rejoindre Ghardaïa, où des mesures sanitaires sont appliquées pour éviter toute épidémie due en particulier à une possible pollution de l'eau potable, alors que la plupart des médicaments étaient inutilisables, pollués par les eaux.
Les services publics, eau, gaz, électricité, téléphone, sont en cours de rétablissement, a indiqué la radio nationale, mais l'accès à certains quartiers de la ville étaient encore très difficile en raison des décombres.
Une cellule de crise, mise en place dès mercredi par le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales Noureddine Yazid Zerhouni était chargée de coordonner les secours, tandis que l'armée, qui a mis ses moyens aériens à leur disposition, continuait de sécuriser la zone en surveillant le trafic routier et contrôler les quartiers sinistrés pour éviter les vols et pillages.
AFP
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Protection civile, Croissant rouge algérien, scouts musulmans ou bénévoles ont aussi tenté d'organiser les secours pour le millier de sinistrés qui ont tout perdu mercredi dans ces inondations qui ont également fait 50 blessés et des dégâts considérables, selon un bilan encore provisoire donné vendredi matin par la radio nationale.
"Des centaines de maisons ont été détruites mais des milliers sont endommagées et pour l'instant inhabitables dans la région. Nous n'avons rien pu emporter avec nous, nous n'avons eu que le temps de nous enfuir", raconte un habitant de El-Gaba, à 6 km du centre ville, devant sa maison remplie de boue, de goudron et de gravats divers.
"C'est inimaginable, une véritable catastrophe", dit un autre, affirmant que quatre personnes sont mortes dans cette cité et que trois sont encore portées disparues. Alors, les secours fouillent toujours les décombres des maisons.
"Il faudra détruire les habitations qui ont été fragilisées par l'eau et tout reconstruire", dit un homme les mains couvertes de boue, regrettant le peu de moyens dont disposent selon lui les sauveteurs.
Plusieurs habitants ont aussi souligné le manque de matériel lourd pour nettoyer les lieux.
Des convois de camions transportant les produits de première nécessité sont cependant arrivés à Ghardaïa des villes voisines, distantes parfois de plusieurs centaines de km.
Mais certaines routes étaient encore dévastées par les flots des oueds qui ont débordé, gorgés par trois jours de pluies dont celles de mercredi, particulièrement violentes et très inhabituelles dans cette région située aux portes du désert.
Huit communes ont été particulièrement touchées par ces inondations mais Ghardaïa a payé un lourd tribut mercredi, jour où était célébrée la fête de l'Aïd El-Fitr, marquant la fin du ramadan: rien n'a résisté dans les ruelles où l'Oued M'Zab s'est engouffré jusqu'à une hauteur de huit mètres selon des témoins, obligeant les habitants à se réfugier sur les terrasses où dans les quartiers plus élevés.
La solidarité s'est organisée et les propriétaires de maisons épargnées accueillent les sans-abri à qui des repas chauds sont offerts. Des tentes, des couvertures par milliers ont été acheminées ainsi que des groupes électrogènes, des motopompes, des boulangeries mobiles.
Plusieurs équipes médicales ont aussi pu rejoindre Ghardaïa, où des mesures sanitaires sont appliquées pour éviter toute épidémie due en particulier à une possible pollution de l'eau potable, alors que la plupart des médicaments étaient inutilisables, pollués par les eaux.
Les services publics, eau, gaz, électricité, téléphone, sont en cours de rétablissement, a indiqué la radio nationale, mais l'accès à certains quartiers de la ville étaient encore très difficile en raison des décombres.
Une cellule de crise, mise en place dès mercredi par le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales Noureddine Yazid Zerhouni était chargée de coordonner les secours, tandis que l'armée, qui a mis ses moyens aériens à leur disposition, continuait de sécuriser la zone en surveillant le trafic routier et contrôler les quartiers sinistrés pour éviter les vols et pillages.
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