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[Presse] La presse du dimanche

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1[Presse] La presse du dimanche Empty [Presse] La presse du dimanche Dim 28 Déc - 0:12

admin"SNP1975"

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Quand des hommes d'Etat algériens ignorent cet evenement il y aura toujours un mercenaire de la RASD à leur place


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Il n’y avait pas foule hier au cimetière El-Alia, à l’est d’Alger, notre “Arlington” à nous. À peine une cinquantaine de personnes, pour la plupart d’illustres anonymes, parmi lesquelles deux ou trois femmes dont l’épouse du défunt président Houari Boumediene, un représentant de la Rasd, un ancien ministre sorti des “archives”, Abdelhafid Amokrane, ancien officier de la wilaya III et l’inénarrable Mahieddine Amimour, ancien ministre également, et quelques représentants de l’Unja dans ses deux tendances, et de l’Unea, venus commémorer, à l’appel de l’association Machaâl Echahid, le trentième anniversaire de la mort du président Boumediene et le 51e anniversaire de la mort de Abane Ramdane, le Jean Moulin algérien, principal architecte de la révolution.

Aucun représentant de l’État algérien, pas même un ministre, n’a pointé du nez. “Peut-être que la presse ne parle pas. Les partis politiques ont failli à leur devoir d’éducation de la population et les organisations de masse ont failli à leur devoir”, tente d’expliquer, dans un langage sorti tout droit des années soixante-dix, l’ex-ministre, Abdelhafid Amokrane.

Mais, c’est à l’État qu’il appartient le rôle d’enseigner l’histoire, fait-on observer à l’ex-ministre. “Ces organisations qui ont failli à leur rôle d’éducation, basée sur le vrai militantisme, auraient dû mobiliser leurs militants pour assister à ce genre de cérémonies”, dit-il avant de concéder que “l’État avait un rôle à jouer”.

Après le rituel du dépôt de gerbes de fleurs, un ami du défunt prend la parole pour louer les vertus de l’ex-président controversé.
Une voix jaillit alors pour lui demander d’arrêter son discours et d’aller d’abord déposer une gerbe de fleurs sur la sépulture de Abane Ramdane.

Tandis que Abdelhafid Amokrane, qui a connu le défunt tué par les siens au Maroc, rappelait, au pied de sa sépulture, que Abane avait donné “des perspectives politiques et militaires” à la révolution, Mme Anissa Boumediene, coiffée d’un foulard, les yeux couverts de lunettes noires, répondait, à quelques mètres de là, devant la tombe de son ex-époux, aux sollicitations, qui pour des photos souvenirs, qui pour une signature.

Alors qu’on commençait à se disperser, Mahieddine Amimour arrive avec un léger retard et se prête volontiers aux photos souvenirs au pied de la tombe de Boumediene. On apprendra de la bouche de l’ex-ministre que si les ossements des défunts sont dirigés vers La Mecque, selon le rite musulman, tel n’est pas le cas de certaines… sépultures.

Dans son compte rendu de la commémoration, l’agence officielle (APS) n’a même pas mentionné l’hommage rendu à Abane Ramdane.

Liberté




Dernière édition par admin le Dim 11 Jan - 10:20, édité 5 fois

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2[Presse] La presse du dimanche Empty 600 cadavres seront incinérés Dim 28 Déc - 0:16

admin"SNP1975"

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HARRAGA ALGÉRIENS EN ESPAGNE
600 cadavres seront incinérés
28 Décembre 2008 -

«La jeunesse algérienne est dans une impasse totale», selon Me Hocine Zehouane.

Le phénomène des harraga prend des proportions alarmantes et dramatiques. En effet, «600 cadavres parmi les "haragas" algériens seront incinérés en Espagne» c’est ce qui a été révélé, hier, dans une conférence de presse, organisée, au siège de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh), sous la tutelle de la Commission nationale pour la sauvegarde de la jeunesse algérienne.

Les conférenciers ont trouvé, dans cette initiative, une occasion propice pour discuter de la situation de désarroi qui caractérise la jeunesse algérienne. Il s’est agi particulièrement des voies et moyens pour rapatrier les cada-vres de ces jeunes harraga dans leur pays.

Selon Me Hocine Zehouane, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme, «la jeunesse algérienne est dans une impasse chronique». Pour lui, la situation actuelle de notre jeunesse nous interpelle sans cesse, afin de minimiser un tant soit peu, ce phénomène, qui ne cesse de nuire à la jeunesse.

Pour étayer ses dires, il a expliqué que cette frange de la population est marginalisée par les responsables, sous prétexte d’incompétence. Imputant la responsabilité aux décideurs à tous les niveaux, il est du devoir de ces derniers de trouver des solutions.

Le conférencier a également souligné que «l’Etat qui n’assure pas des perspectives et un avenir meilleur pour sa jeunesse, est menacé de disparition et de destruction». Ajoutant ainsi, dans le même sens que «l’Algérie est au premier rang de la représentation à la catastrophe de la jeunesse»; ce qui est désolant, a-t-il expliqué, pour un pays d’un million et demi de chahids.

Poursuivant dans le même contexte, il affirme que «les autorités semblent inconscientes et vont même jusqu’à laisser apparaître une attitude de laissez-aller». De son côté, un représentant de la même commission a expliqué les raisons ayant poussé notre jeunesse à la fuite. Pour lui «c’est la non-prise en charge d’une manière sérieuse, qui pousse vers d’autres horizons tels que la harga, la drogue, la violence, etc.» Pour appuyer ses propos, l’intervenant a expliqué que «les politiques de l’emploi n’ont rien apporté».

Car selon lui, il y a lieu de signaler que des refus collectifs pour la création d’une microentreprise, ont été enregistrés dans certaines régions notamment, dans les grandes villes. Selon lui «les banques publiques sont les premiers adversaires de la jeunesse en Algérie». C’est ainsi que des centaines de jeunes sont candidats à l’émigration en dépit des risques qu’ils encourent.

Il y a lieu de signaler que notre pays a enregistré plus de 3600 cas de harga. Poursuivant dans le même cadre, le conférencier a révélé à la presse que plus de 4000 prisonniers parmi les harraga sont dans des geôles en Espagne. De ce fait, il y a urgence de mettre en place des mécanisme et des politiques pouvant réduire un tant soit peu ce nouveau danger national.

Smail DADI

On appelle ce phénomene le desenchantement

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admin"SNP1975"

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L’Algérie a déjà puisé 48% de son fonds de régulation
Probable retour à un prix référentiel de 19 dollars
Le déficit budgétaire va s’aggraver en 2009 du fait que la loi de finances pour 2009 a été élaborée sur la base d’un baril à 37 dollars alors que les prix sont, ces dernières semaines, inférieurs à 40 dollars.
Selon des sources proches du dossier, suite à la dégringolade des prix du pétrole, le gouvernement serait appelé à élaborer une loi de finances complémentaire dès le début de l’année 2009, contrairement aux années précédentes où la loi de finances complémentaire était adoptée vers la deuxième moitié de l’année. La loi de finances complémentaire serait probablement élaborée au début 2009 dans laquelle il sera question de réviser à la baisse le prix référentiel d’un baril de pétrole et revenir à 19 dollars sur lequel ont été élaborés les précédentes lois de finances, indique la même source.
A défaut, le gouvernement sera obligé de puiser du fonds de régulation des recettes. D’ailleurs, le gouvernement a déjà opéré des ponctions à hauteur de 48% sur ce fonds, dans le cadre de la loi de finances complémentaire pour 2008, pour couvrir la dette interne de l’Etat. Selon les prévisions des spécialistes, la chute du baril se poursuivra au cours de l’année 2009 et la demande sera également en baisse, d’où l’urgence de prendre les mesures nécessaires malgré les multiples assurances du gouvernement quant à la capacité de l’Algérie d’être épargnée des retombées de la crise financière. Pour rappel, la loi de finances 2009 a pour principal objectif de garantir la poursuite du financement des projets de développement en vue de parachever la réalisation des projets inscrits pour le deuxième quinquennat 2005-2009.
La poursuite de la chute du pétrole se traduirait par un fort abaissement des fonds accumulés dans le fonds de régulation et par une baisse des réserves en devises du pays, avait averti le gouverneur de la banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, qui a préféré rester optimiste quant à la capacité de l’Algérie de maintenir pendant plus de deux ans le rythme des investissements publics. L’Etat a les moyens financiers de poursuivre son programme important de modernisation des infrastructures qui a un impact sur l’amélioration des conditions de vie des populations, avait-il estimé.
Par Amine B.
Le jours d'algérie

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admin"SNP1975"

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DIALOGUE IMAGINAIRE
Si boumediène revenait parmi nous
29 Décembre 2008 - Page : 9

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«Nous devons créer un Etat qui ne disparaîtra pas avec le départ des hommes qui le gouvernent.» Houari Boumediène

Le trentenaire de la mort de Boumediene a donné lieu à une cacophonie épistolaire où chaque chapelle rapportait à sa façon le dit et le non-dit sur ce qu’était et ce qu’a fait réellement Boumediène durant sa «gouvernance,» de l’Algérie. Nous avons résisté à la tentation de faire comme les autres et rapporter à l’infini les textes, interviews et autres documents avec notre façon de voir, forcément particulière. Nous préférons ce dialogue imaginaire en demandant à Boumediène de revenir parmi nous, l’espace de cette interview, pour tenter d’éclairer un peu plus cette jeunesse qui a perdu ses repères et qui, instinctivement, parle de lui avec respect.

Monsieur le Président, cela fait trente ans que vous nous avez laissés orphelins, quel regard portez-vous sur l’Algérie actuelle?
L’Algérie a changé au sens physique, il est vrai que des réalisations importantes ont été faites, mais je ne sens nulle part un engouement, un dévouement, une fierté et surtout un optimisme pour l’avenir. Mon absence de trente ans n’a pas été mise à profit pour aller de l’avant. L’Algérie est en ruine morale et est encore plus divisée que jamais. Le plus grave est qu’elle a perdu son âme, en perdant son identité. J’en sais gré à mes suivants d’avoir tant bien que mal tenu la tête de l’Algérie hors de l’eau. Les choses auraient pu se passer autrement...

Mais, monsieur le Président, vous avez pris le pouvoir par effraction et vous avez confisqué toutes les libertés.
Je ne veux pas revenir sur ces douloureux événements, l’Histoire - avec un grand H - me jugera. Mettez-vous dans la peau du nationaliste que j’étais et jugez-en plutôt: l’Algérie était à la fois menacée de l’intérieur par la division clanique et de l’extérieur par des pays, notamment par les appétits de nos voisins qui n’ont jamais accepté que l’Algérie soit aussi grande. Souvenez-vous de la guerre des sables, souvenez-vous de la borne 33, je ne veux même pas parler des revirements de Mokhtar Ould Daddah qui m’a lâché dans le problème de l’indépendance du Sahara occidental.
Pour faire court, j’avais le choix entre continuer à être «une colonie à distance de la France» sous une autre forme et être inféodée à l’Egypte, soit repartir à zéro et reconstruire les relations d’abord en mettant de l’ordre à l’intérieur, et il faut bien savoir que l’on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs. J’ai opté pour le développement à marche forcée, j’avais pour cela une équipe qui y croyait autant que moi.

Justement, on dit que vous avez mené le pays à la ruine par votre politique des trois révolutions.
Qui dit cela? Les jeunes, on ne leur a pas donné tous les éléments pour juger! Les moins jeunes, où étaient-ils quand j’avais en charge le destin de l’Algérie? Quant aux girouettes qui ont un courage en différé, cela ne vaut pas le coup qu’on s’y attarde. Laissez-moi vous rappeler et rappeler aux jeunes ce qu’était le pays, ce qu’était l’Algérie en 1965. Après la période euphorique de l’Indépendance, où le pouvoir se croyait tout permis en usant et en abusant de la démagogie pour asseoir un pouvoir personnel au besoin en se satellisant à l’Egypte, le pays était plus exsangue que jamais.
Que faire? Pas d’argent! Pas de cadres! Pas de système éducatif! Un pays profondément meurtri et déstructuré! Un environnement international sans pitié. Il est vrai que l’aura de la révolution faisait que l’Algérie avait suscité un respect et une admiration réels. Savez-vous que des dizaines de thèses étaient faites sur la révolution algérienne, notamment aux Etats- Unis? Cabral disait à juste titre qu’Alger était la «Mecque des révolutionnaires»
J’assume avoir adopté le triptyque des trois révolutions que j’ai mis en oeuvre sans tarder durant les trois plans (le triennal et les deux quadriennaux). C’est d’abord une révolution industrielle, je vous rappelle que l’embryon d’industrie algérienne était tourné, avant l’indépendance, vers la Métropole, l’Algérie c’était surtout le vin et dans les dernières années de la colonisation, le pétrole. La révolution industrielle, ce que l’on appelait les «industries industrialisantes», a permis la création de dizaines d’entreprises nationales, de dizaines de milliers d’emplois. On me dit qu’elles ont disparu! Disparue la Sonitex avec le plus grand complexe d’Afrique qu’était Draâ Ben Khedda, disparue la Snvi qui fabriquait les cars-camions, disparue la Sonacome! Vendu El Hadjar! Dans quel monde vivons-nous où nous sacrifions nos défenses immunitaires pour l’inconnu et le bazar où l’affairisme le dispute au népotisme! Nous ne savons plus rien faire par nous-mêmes. Nous payons - tant que les dernières gouttes de pétrole ne sont pas consommées - les autres. Nous avons, en fait, basculé vers la métropole moyen-orientale dans ce qu’elle a de moins glorieux, le farniente, la fatalité et en définitive l’installation dans les temps morts par rapport aux changements spectaculaires que je constate dans les pays développés.
J’ai mis en place et j’assume la révolution agraire, je voulais redonner la terre à ceux qui la travaillent, avec la mise en place de mille villages agricoles. On me dit que tout a été arrêté après les deux cents premiers villages. C’est vrai, j’ai commis des erreurs, je ne rejette pas la faute sur les autres, ce n’est pas dans mon caractère mais il faut bien convenir que je n’étais pas aidé, voire j’ai été saboté. Pourtant c’était une belle utopie. La révolution culturelle était importante. A l’indépendance, l’Algérie avait besoin de retrouver son identité, je ne pouvais pas endiguer un torrent qui a accumulé 132 ans de déni identitaire, il fallait «accompagner» comme vous le dites maintenant, le fleuve et, graduellement, le canaliser. Il est vrai que nos frères arabes ne nous ont pas envoyé des enseignants de qualité. 26 nations «formataient» l’imaginaire de nos enfants avec tous les dégâts collatéraux que nous (vous) subissons. La massification de l’enseignement était une étape incontournable. Il est vrai que certains de mes ministres n’ont pas su résister à la thèse de l’arabisation bâclée qui a démonétisé la langue. J’ai compris sur le tard qu’il fallait se ressaisir et que le moment était venu d’aller vers une arabisation apaisée, adossée à un bilinguisme rendu obligatoire par notre ouverture au monde de la science, j’avais aussi demandé que l’enseignement supérieur soit vraiment «supérieur». Le temps ne m’a pas suffi, mes suivants ont remis en cause tout cela et fait dans la fuite en avant, précipitant depuis, la fuite de nos élites.

Justement, monsieur le Président, on dit que vous avez laissé des dettes...
Parlons-en! Il faut savoir que de 1965 à 1978, l’Algérie a eu en tout et pour tout près de 22 milliards de dollars de rente pétrolière et nous étions dépendants du pétrole pour une très faible part. Le tissu pétrochimique actuel date de cette époque! Nous sommes bien contents d’avoir une capacité de raffinage de 22 millions de tonnes, la première d’Afrique! Nous sommes bien contents d’avoir encore quelques complexes pétrochimiques miraculeusement épargnés malgré la furie du mimétisme de la mondialisation! J’avais initié un plan qui devait nous permettre de dépasser l’Espagne en termes de développement dans les années 80! Où en est actuellement l’Algérie? A des années- lumière de l’Espagne! On me dit qu’une loi sur les hydrocarbures a failli emporter définitivement le destin de l’Algérie! Il est heureux que la sagesse et le nationalisme aient prévalu pour ne pas brader nos seules défenses immunitaires. Qu’avons-nous fait après 1978 du point de vue de la création de richesses? Non seulement les projets en cours ont été abandonnés mais, de plus, la rente commençait à financer des dépenses de prestige et de nourriture de gaspillage sans lendemain! Il est vrai que, me dit-on, avec un baril à 40 dollars et un dollar à 10 francs, c’était la zerda qui devait amener quelques années plus tard les évènements tragiques de 1988.
Quand on voit ce qui a été fait du pays après mon départ, ne valait-il pas mieux continuer le développement à marche forcée plutôt que de manger la rente d’abord avec le PAP (programme anti-pénurie) où on donnait l’illusion que l’Algérie était définitivement sortie de l’ornière du sous-développement. La gabegie est telle, dit-on, qu’au nom de l’équilibre régional, Tamanrasset eut avec son quota de frigidaires et de machines à laver, des hors-bord. Cela, naturellement a continué après la période noire ou rouge, je ne sais plus; plus que jamais notre pays dépend de la rente et on donne encore une fois l’illusion que nous sommes «arrivés».
A mon tour de m’interroger: qu’avons-nous fait depuis? Nous avons eu près de 500 milliards de dollars. Il est vrai que c’est en dollars courants et que le dollar d’avant valait plus que le dollar actuel. Qu’avons-nous fait de pérenne à part, là encore, donner l’illusion à l’Algérien qu’il était «arrivé» en lui permettant de convertir des barils de pétrole en 4x4, en appareils portables, et en permettant à ces entreprises qui «viennent nous dépouiller» de transférer des milliards de dollars de bavardage inutile «oual koul iatalkalam» ou encore «ahadrou ahadrou...» L’Algérien ne sait pas que pour chaque carte à 500DA c’est 5 dollars de transférés et c’est 5 dollars de moins pour les générations futures. Il est vrai que la gabegie a fait que nous avons même sous-traité la fabrication de notre drapeau pour qui sont tombés des milliers de nos frères à des opérateurs téléphoniques. C’est triste. Il est vrai que des infrastructures ont été mises en place, un million de logements construits, mais tout ceci ne crée pas de richesses ne donne pas de l’emploi, ne retient pas nos milliers de diplômés qui sont «choisis» sans vergogne et sans état d’âme par nos voisins outre-Méditerranée sans qu’il y ait de compensation en retour!!

Par contre, les positions de l’Algérie à l’extérieur étaient en général bien accueillies, bien qu’elles aient été traitées de démagogiques
C’est vrai que nous avions l’aura de la Révolution qui rayonnait encore de mille feux, mais nous avons pris nous-mêmes certaines fois des positions difficiles mais justes. J’ai été l’un des premiers à comprendre, par exemple, pourquoi Che Guevara, après son discours d’Alger, allait quitter Cuba pour porter la Révolution en Amérique latine.
C’est vrai aussi que nous avons aidé la plupart des mouvements de résistance africains dans leur lutte contre l’apartheid ou pour l’indépendance. Je constate, trente ans après, que la phrase d’Aimé Césaire, que j’apprécie, est plus que jamais d’actualité: «Les pays africains luttent pour l’indépendance, c’est l’épopée, l’indépendance acquise c’est la tragédie.» J’avais raison de garder le rang de l’Algérie avec la France et si j’admire De Gaulle, je suis loin d’être impressionné par Giscard d’Estaing qui n’a toujours pas fait son deuil de la «nostalgérie». S’agissant de la cause palestinienne, j’avais martelé à Kissinger que la cause palestinienne est sacrée et que nous sommes solidaires du peuple palestinien. Exiger plus que lui c’est de la démagogie, accepter moins que ce qu’il demande, c’est de la trahison.
Le nouvel ordre économique plus juste auquel j’avais appelé à la tribune de l’ONU est toujours d’actualité. J’avais mis en garde, en vain, le «Nord» contre ce déséquilibre qui, s’il n’était pas résorbé, devait amener des cohortes de gens du Sud vers le Nord. Nous y sommes avec malheureusement aussi nos jeunes qui, par désespoir, tentent l’aventure et périssent en mer. Trente ans après, ma vision des relations internationales est d’une brûlante actualité. Je me suis battu en vain pour un nouvel ordre économique international. Je constate que l’Occident est plus arrogant que jamais, un monde plus juste est pour le moment encore une utopie.
Ce qui arrive aujourd’hui à Ghaza est une tache à la face des nations, ce qu’Israël a fait relève d’une Shoah continue sous le regard lâche des pays arabes. Comme vous le savez, je n’avais de respect que pour le roi Fayçal qui avait, lui comme moi, une vision et un destin pour le monde arabe

Pour terminer, monsieur le Président, avez-vous des regrets et que conseillez- vous à nos dirigeants?
Non, je ne regrette pas tout ce que j’ai fait pour mon pays. Mon seul regret est de ne pas avoir accordé suffisamment d’importance en temps voulu au système éducatif.
Ce que Paul Balta dit de moi, je suis d’accord. C’est vrai que j’ai commis des erreurs, mais qui n’en fait pas dans l’action? Je ne suis pas un prédateur politique. J’ai l’amour de l’Algérie chevillé au corps, j’aime mon peuple, je suis du peuple. C’est vrai aussi que l’argent ne m’intéresse pas, ma famille a hérité de moi 6000DA. Nous avons un proverbe du terroir qui dit «‘Ach ma kssab, mat ma khala». J’ai toujours eu une idée d’avance sur les événements et je constate avec amertume que les Algériens ne croient plus en rien, que les mêmes clans et clients du régime sont toujours là, eux qui m’ont empêché d’aller à un rythme plus soutenu dans les réformes graduelles que je comptais mettre en place à partir des années 80.
Dieu m’a rappelé avant. Si j’ai un conseil à donner à nos dirigeants, c’est de sortir des temps morts actuels, c’est de parler vrai à cette jeunesse en panne d’espérance, comme a su le faire après moi notre aîné Boudiaf qui a reconnu mes efforts. Il faut faire émerger de nouvelles légitimités qui seront le fruit de l’effort, de la sueur, de la compétence.
Combien de fois j’ai dû soudoyer des personnes qui monnayaient pour certains «leur légitimité révolutionnaire» pour ne pas bloquer la machine du développement. Le monde a changé, les hommes passent mais l’Algérie millénaire et ses enfants sont toujours là. Si les méthodes précédentes de népotisme, de régionalisme et de corruption ne sont pas écartées, le peuple ne suivra pas. Il faut prendre le parti d’être impopulaire -un temps- pour faire passer des réformes rendues nécessaires par la marche d’un monde de l’intelligence où ceux qui survivent sont de loin ceux qui ont la connaissance. C’est cela le défi de l’avenir pour cette Algérie qui n’est toujours pas libérée de ses démons.

Merci monsieur le Président, puissiez-vous être écouté.
Merci à vous.
Boumediène éteignit son cigare, se drapa dans son burnous et s’enfonça dans la nuit.

(*) Ecole nationale polytechnique

Pr Chems Eddine CHITOUR (*)



Expression

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LE JUGE QUI A CONDAMNÉ CHAÂBANI TÉMOIGNE
«J’assume le verdict que j’ai prononcé»
29 Décembre 2008 - Page : 2



Pour Me Zertal: «Le procès était, selon moi, objectif et s’est passé dans le respect de la loi.»

L’affaire de l’exécution, en 1964, du colonel Chaâbani ne cesse d’être propulsée au-devant de l’actualité. Après la sortie médiatique de l’ancien président Chadli Bendjedid qui a, faut-il l’avouer, provoqué un tollé, c’est au tour du juriste Mohamed Zertal, de se prononcer. Dans un entretien accordé au quotidien El Khabar, Me Zertal, président du tribunal de la Révolution algérienne, qui a condamné le colonel Mohamed Chaâbani à la peine de mort en 1964, le confirme et sans ambages: «Oui, c’était moi qui avait présidé le procès en 1964 en tant que président du tribunal de la Révolution», et d’ajouter tout de go: «J’ai prononcé le verdict de la peine de mort contre Chaâbani et je ne le regrette pas.» Expliquant le verdict qu’il avait prononcé, Me Zertal indique avoir agi, dans l’affaire, en tant que magistrat mais pas en tant qu’homme politique. «Il ne faut pas voir cette affaire sous cet angle (politique, NDLR), cependant, il est nécessaire de la classer dans son contexte historique», déclare Maître Zertal. «Les circonstances étaient, alors, floues et le climat était révolutionnaire et exceptionnel. J’étais également président du tribunal de la Révolution algérienne, ce qui signifie que j’étais un haut fonctionnaire au sein de l’Etat algérien», ajoute-t-il.
Autrement dit, le verdict n’a été prononcé que suivant les chefs d’accusation retenus contre Chaâbani, à savoir, «volonté sécessionniste, rébellion contre l’autorité de l’Etat, haute trahison, son refus d’exécuter l’ordre de combattre les forces du FFS de Aït Ahmed, son refus de rejoindre son poste de membre d’état-major à Alger, d’exécuter des traîtres à l’instar de toutes les wilayas historiques, son refus d’accepter dans la 4e Région certains officiers qui lui ont été imposés et bien d’autres chefs d’accusation.» Mohamed Zertal affirme, en outre, ignorer tout de la personne du colonel Chaâbani et ce, jusqu’à ce que son dossier eut été mis entre ses mains. Il précise avoir agi en son âme et conscience. Dans ce sens, celui qui a présidé le tribunal de la Révolution algérienne, ayant condamné le colonel Chaâbani à la peine de mort, assure: «Soyez certains que je n’aurais jamais accepté la présidence de ce tribunal si j’avais senti que les choses étaient préparées à l’avance.» A la question de savoir s’il (Me Zertal) avait l’impression d’avoir affaire à un dossier politique et qu’il jouait un rôle politique, Mohamed Zertal estime qu’il était très difficile de deviner quoi que ce soit. «Dans de telles circonstances, il est difficile de concevoir qu’il s’agit d’un procès politique en ma qualité de juriste et non pas de politique», estime-t-il, et de renchérir: «Le colonel Chaâbani a été accusé, par le procureur général, de rébellion et d’insoumission suite à la grande anarchie qui a eu lieu au sein d’une armée dans le Sud et dont il était responsable.» «Il a été mis en garde par le haut commandement du pays, qui l’a appelé à arrêter la rébellion. Après qu’il eut refusé d’obtempérer, il a été arrêté et poursuivi en justice.» Voulant donner plus de crédibilité à ses déclarations, Mohamed Zertal certifie: «Je confirme, une nouvelle fois, que pour ce qui est de la forme de procès, elle était objective, quant à son fond, c’est une chose dans laquelle je ne veux pas m’aventurer».
Et de poursuivre: «Le procès était, selon moi, objectif et s’est passé dans le respect de la loi.» Cette assertion ne peut passer sans susciter une batterie de questions que chaque citoyen a le droit de se poser: la justice algérienne était-elle aussi libre?

Hakim KATEB

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Activités militaires suspectes du Maroc aux frontières du Sahara occidental : Abdelaziz interpelle l’ONU


Par yasmine djaber

Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a interpellé le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, et le Conseil de sécurité, pour exiger du Maroc « d'arrêter immédiatement ses travaux militaires offensifs en cours au Sahara occidental ». Dans un courrier transmis à l'occasion du nouvel an, le secrétaire général de l'ONU est également interpellé pour amener le Maroc à la reprise « immédiate des négociations pour la mise en application des résolutions du Conseil de sécurité ».

Dans cette correspondance reprise par l'agence de presse sahraouie SPS, président sahraoui ajoute: « Nous vous appelons, Monsieur le SG, comme nous appelons le Conseil de sécurité, à tout faire pour qu'un terme soit mis à cette escalade et cette exhortation à la guerre...( )...Depuis quelques jours, il a été constaté la concentration d'un grand nombre d'engins, de bulldozers et de camions à la frontière nord-est du Sahara occidental avec le Maroc. Mais, aujourd'hui, il est manifeste que ce mouvement de matériel a pour objectif une activité militaire déclarée de l'armée marocaine, au mépris des termes du cessez-le-feu en vigueur dans le territoire, depuis le 06 septembre 1991 ».

Le Maroc « ne peut indéfiniment de la sorte défier la communauté internationale tout en refusant le dialogue et la négociation, en foulant aux pieds les règles du Droit international », lit-on encore dans la correspondance. De même, Mohamed Abdelaziz en appelle au Secrétaire général de l'ONU et au Conseil de sécurité pour « tout faire » afin qu'un terme soit mis à cette situation qui n'encourage pas la voie diplomatique dans la perspective d'une résolution définitive de ce conflit vieux de 33 ans.

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LE MAROC ACCUSE L’ALGÉRIE DE L’INONDER DE PSYCHOTROPES
La couleuvre royale
03 Janvier 2009 -





Le Maroc pris en faute, crie au voleur. Alors que le royaume chérifien est connu pour être le premier producteur de drogue dans le monde, il tente de faire dans la diversion. Il veut à tout prix impliquer l’Algérie. Il l’accuse, ni plus ni moins, d’être le principal fournisseur de psychotropes sur son sol. Aux yeux du ministère marocain de l’Intérieur, c’est l’Algérie qui inonde le Maroc de ces substances. «Concernant les substances psychotropes, elles continuent d’être alimentées principalement à partir du territoire algérien», a souligné ce département ministériel dans son rapport sur la question de la drogue au Maroc en 2008. Qui peut avaler une telle couleuvre? Des ONG internationales continuent à accabler ce pays d’être le premier fournisseur de drogue sur le marché mondial. 60% de la drogue qui circule sur le marché mondial provient du Maroc.
Les chiffres en témoignent. 110,893 tonnes de cannabis, 34kg de cocaïne, 7 d’héroïne et 43.510 unités de psychotropes ont été saisies. La valeur marchande des saisies s’élèverait à environ 4 milliards d’euros. Ces chiffres ont été rendus publics par la direction de la migration et de la surveillance des frontières au ministère marocain de l’Intérieur. Le trafic des substances psychotropes occupe la troisième place après le cannabis et la cocaïne. Le Royaume continue de constituer la plaque tournante du trafic desdits produits. Il abrite les réseaux intermédiaires entre les fournisseurs européens et les narcotrafiquants au Maroc. Le produit le plus vendu au Maroc reste le Rivotril. La moitié de la quantité de ce produit commercialisé, illégalement, bien évidemment en Algérie, proviendrait du marché marocain. Rivotril est importé frauduleusement depuis ce pays. Ce produit est fabriqué même au Maroc. Il est fabriqué par le laboratoire Roche suisse, qui possède une filiale au Maroc.
Le rapport royal sur la drogue est loin d’être, ainsi, convaincant que l’Algérie inonde le Maroc de psychotropes. Au contraire, c’est l’Algérie qui est exposée aux dangers qui viennent de l’Ouest. Elle a toujours été une zone de transit. La position de voisinage avec le premier pays producteur de cannabis dans le monde, expose l’Algérie à une menace permanente et croissante. Les quantités de drogue commercialisées ou consommées en Algérie proviennent des frontières ouest. Autre vérité.
Le même rapport souligne l’arrestation de 591 trafiquants étrangers qui activent aux côtés des Marocains. Dans ce chiffre, figurent des Français, des Espagnols, des Italiens, des Belges, etc. En aucun cas ce rapport n’a mentionné l’arrestation d’un Algérien, au minimum, pour trafic de drogue. Pis encore, de hauts responsables des services de sécurité sont impliqués dans le trafic de drogue. Il suffit de rappeler l’arrestation du directeur de la sécurité des palais royaux, qui a été démis de ses fonctions pour être un grand trafiquant de stupéfiants au Nord. Ce dernier n’est pas le seul. Après son arrestation, il cite l’implication de 36 autres responsables du système sécuritaire.

Tahar FATTANI



Expression

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POUR AVOIR DÉCHIRÉ L’EMBLÈME NATIONAL
4 lycéens interdits de BAC à vie
03 Janvier 2009 -


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Ils seront traduits en conseil de discipline et en justice, comme prévu dans le Code pénal, pour avoir porté atteinte à l’emblème national.

Quatre élèves des classes terminales du lycée Okba-Ben Nafaâ à Bab El Oued viennent d’être interdits à vie à l’examen du baccalauréat. Ils sont accusés d’outrage à la République.
Les faits remontent à la semaine dernière. Ces quatre lycéens, ayant bénéficié des cours de soutien institués par le ministère de l’Education nationale pour les classes d’examen, ont arraché l’emblème national flottant dans la cour de l’établissement, pour le déchirer et le remplacer aussitôt par le drapeau français, rapporte le journal arabophone En-Nahar El Djadid. L’offense n’a été constatée que quelques minutes plus tard par les services pédagogiques de l’établissement.
Après avoir pris connaissance de ces faits, ces derniers ont contacté le directeur de l’éducation de la wilaya d’Alger pour prendre des mesures correctionnelles. Ce dernier a avisé à son tour le ministère de l’Education qui a pris l’affaire en main. Dans un entretien accordé au quotidien arabophone El Chourouk, le premier responsable du secteur, Benbouzid Boubekeur, a annoncé que ces élèves seront traduits en conseil de discipline, puis en justice pour avoir porté atteinte à l’emblème national, comme prévu dans le Code pénal. Offusqué par ce geste, il a appelé tous les acteurs pédagogiques à dénoncer et «lutter» contre ce genre de comportement déplacé au sein des établissements scolaires algériens, et de ne faire preuve d’aucune «indulgence». Il a également rappelé dans ce sillage, l’importance de «l’éducation civique», instaurée cette année dans le cadre de la nouvelle réforme pédagogique dans toutes les classes et à tous les niveaux.
Une autre source a, quant à elle, assuré que le département de Benbouzid suivra cette affaire de manière rigoureuse et qu’aucun effort ne sera ménagé pour lutter contre ces «nouvelles attaques» menées directement ou indirectement à l’encontre de l’un des symboles de la nation. Pour rappel, cette affaire n’est pas la première du genre. Le secteur de l’éducation a vécu précédemment une affaire similaire lorsqu’un couplet de l’hymne national a été supprimé du livre d’éducation civique de la 5e année primaire. Les auteurs qui ont clamé leur innocence et plaidé une «erreur d’inattention» ont été sanctionnés. Ils ont été relevés de leurs fonctions, dans un premier temps, avant de se voir interdits d’exercer toute activité en relation avec l’élaboration de livres scolaires.

Yasmine ZOUAGHI

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Union Pour la Méditerranée
Les déceptions d’Alger

Par :Azzeddine Bensouiah



Prévisible, mais quelque peu tardive, la réaction officielle d’Alger, par rapport au devenir de l’Union pour la Méditerranée (UPM), vient confirmer le sentiment de malaise ayant déjà précédé la naissance de ce nouvel ensemble régional que d’aucuns qualifiaient de “mort-né”.
Le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger la dernière décision prise lors de la rencontre entre les chefs de la diplomatie de l’UPM, tenue en novembre dernier à Marseille. Pour lui, ces décisions sont “extravagantes”. Dans une déclaration à la radio algérienne, Mourad Medelci a déclaré : “nous sommes sortis avec de nouvelles ambitions à Marseille qui nous ont parues extravagantes. Au lieu d'un secrétariat léger et technique tel que décidé au sommet de Paris, on s'est retrouvé avec un secrétariat composé de sept secrétaires généraux adjoints.” Plus explicite, le ministre des affaires étrangères a indiqué que les rôles ont été “généreusement répartis”, relevant qu’“au lieu d'un secrétariat technique et compte tenu du choix des pays, on s'est retrouvé avec un secrétariat politique”.
Pour M. Medelci, la sentence est claire et nette : “la démarche de Marseille est en contradiction avec la déclaration de Paris.” Cette dernière, pour rappel, prévoyait la mise en place effective, dès le 1er janvier 2009, du secrétariat. Or, force est de constater que ce secrétariat ne sera pas opérationnel de sitôt, du fait que cet organisme n’est toujours pas encore désigné.
M. Medelci saisira cette occasion pour rappeler que “l’Algérie n’est pas candidate à ce poste”. Une façon bien diplomatique de rejeter la balle aux autres pays membres de l’UPM qui se livrent une bataille en sourdine pour abriter le siège du secrétariat de cet ensemble régional. Une façon, aussi, de dire que rien n’a été réglé depuis le sommet constitutif de Paris et que tout reste flou.
Même si un consensus s’était dégagé pour l’installation du siège de l’UPM à Barcelone et l’intégration “concomitante” de la Ligue arabe et d’Israël en tant que secrétaires adjoints, il n’en demeure pas moins que la situation reste marquée par un attentisme qui ne s’explique que par l’absence de clarté
dans la démarche même de cet ensemble régional. Les déceptions officielles d’Alger, ainsi exprimées par son chef de la diplomatie, renseignent sur le malaise qui règne au sein de l’UPM, du fait du flou qui entoure son architecture et des objectifs avoués, ou cachés, de ses initiateurs. Alger, qui avait longtemps hésité, avant de donner son accord pour prendre part au sommet constitutif, se voit, quelque peu, conforté dans ses réserves. Même si l’adhésion à cet ensemble relevait du bon sens, dans la mesure où l’on ne peut pas aller à contre-courant d’un mouvement d’ensemble, il reste que le projet, défendu bec et ongles, par le président français, Nicolas Sarkozy, alors fraîchement installé au palais de l’Élysée, a été complètement vidé de sa substance, par la chancelière allemande, Angela Merkel, au nom du réalisme européen, pour être finalement noyé dans un simple cadre de rencontres permettant à Israël d’avoir une tribune directe avec les pays arabes, sans devoir passer par la normalisation diplomatique.
Car, sur le plan des actes concrets, les rares projets retenus lors du lancement de l’UPM restent bien timides au regard des défis qui attendent la région et des potentialités de coopération économique.
Sur le plan politique, l’agression actuelle perpétrée par l’armée israélienne contre la population de Gaza est gérée un peu partout dans le monde, sauf au sein de l’UPM qui brille par son absence.
Azzeddine Bensouiah

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Pr Omar Bessaoud. Economiste spécialisé dans les questions agricoles

« Exporter nos produits agricoles est un autre mirage »




Economiste spécialisé dans les questions agricoles, le Pr. Omar Bessaoud parle de la crise financière et de la sécurité alimentaire, de l’exigence pour l’Algérie de définir une véritable politique de développement agricole intégré et de la nécessité de relancer le système de formation agronomique.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Quels liens entre crise mondiale et souveraineté alimentaire de l’Algérie ? Cette crise est une opportunité pour l’Algérie afin de remettre à plat les questions agricoles et sa sécurité alimentaire ; ou comment assurer à la population une ration accessible et compatible avec le pouvoir d’achat. Aujourd’hui, les produits de base, céréales, sucre, huiles, produits laitiers et viandes, font l’objet d’importations massives et constituent l’essentiel de la ration alimentaire de nos concitoyens. Nous sommes dépendants à plus de 80% des marchés extérieurs.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Cette dépendance est-elle réversible ? Pour ces produits stratégiques, notre dépendance est malheureusement installée dans la durabilité. S’agissant des besoins en céréales, sucre et huiles végétales…, il n’y a aucune chance pour que le pays puisse assurer son autosuffisance. Cela fait 20 ans que l’Algérie ne peut décider de ses options économiques sans injonctions des institutions internationales. La facture alimentaire a atteint des niveaux jamais égalés, soit plus de 8 milliards de dollars en produits alimentaires. Cela représente 4 fois la facture d’il y a 10 ans !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Y a-t-il risque sur nos approvisionnements avec la chute des revenus tirés du pétrole ? Compte tenu de la conjoncture baissière du marché, nos recettes allant dans le même sens, il faut se poser la question sur nos capacités réelles à assurer, dans les 2 ou 3 années, nos approvisionnements alimentaires.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Pourquoi notre agriculture n’arrive-t-elle pas à relever le défi de sa sécurité alimentaire ? Il y a la contrainte des ressources naturelles. Avec seulement 8 millions d’hectares cultivables, nous avons atteint nos limites. Il devient quasiment impossible de mobiliser d’autres surfaces pour l’agriculture. A contrario, la croissance démographique ne cesse d’augmenter. Sur le plan agro climatique, contrairement aux idées reçues, l’Algérie n’a pas un climat très favorable, surtout qu’avec seulement 0,25 ha/habitant, soit un ratio très faible, la tendance actuelle ne peut, vu la croissance de la population, que diminuer davantage à l’avenir. Ensuite, nos ressources hydriques sont très limitées, d’autant que les zones cultivables, où il tombe 400 mm, soit le seuil minima pour faire des céréales, représentent 30% des terres cultivables. Le taux de mobilisation de l’eau, avec seulement 6% du potentiel, est nettement inférieur à ceux de nos voisins ; le Maroc se situant à 12% et la Tunisie à 9%. Il y a un handicap technique lié à la culture des céréales sur pratiquement 80% de terres arables, avec un système céréales/jachères avec des rendements aléatoires. Nous ne savons toujours pas augmenter les rendements sur les zones arides et semi-arides, car le matériel végétal n’est pas adapté à ce climat. La fameuse révolution verte qui a bouleversé les agricultures de l’Inde et du Mexique, grâce aux blés à hauts rendements, n’est pas applicable à notre pays.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] L’organisation de l’agriculture n’explique-t-elle pas notre retard technique ? Il ne faut pas oublier que, historiquement, la paysannerie a toujours subi une déstructuration qui aura réduit considérablement ses capacités productives. A l’indépendance, 50% des agriculteurs étaient des salariés, l’héritage était très lourd, la colonisation avait empêché la formation d’un paysannat performant et structuré, ce qui justifie l’installation de l’autogestion. Actuellement, la grande majorité est peu formée, voire analphabète et surtout très âgée, dont 70% possèdent moins de 5 ha. Ce qui rend impossible toute intensification. L’absence d’une véritable paysannerie, à l’image de ce qui se fait en Europe, constitue un obstacle majeur à la modernisation de l’agriculture.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La restructuration de 87 et le PNDA ont-ils été porteurs de renouveau ? La loi 87/19 s’est traduite par un plus grand morcellement : on avait 2 400 domaines autogérés et on est passé à plus de 27 000 exploitations. Dans la foulée, on a dissous tous les centres de formation, privant l’agriculture d’un encadrement technique précieux.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Certains pensent que le problème du foncier est le véritable obstacle ? A tort, une redistribution des terres avec des titres de propriété au profit des agriculteurs n’est pas la solution. C’est un mirage que de le croire, car, de nos jours, les politiques de modernisation sont en faveur de la concentration. A titre d’exemple, en 1960, une exploitation française moyenne était de 18 ha, en 2008, on est à 50 ha.
Que faire pour retrouver la voie du développement rural ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Impérativement, il faut tout remettre à plat et discuter en toute souveraineté de ce qu’il y a lieu de faire afin de se doter d’une agriculture moderne, mais on ne pourra le faire sans une mobilisation des agriculteurs, sans organisations professionnelles, sans renouvellement de la main-d’œuvre par l’intégration des jeunes chômeurs.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Peut-on la faire sans une relance de la formation et de la recherche agronomique ? Absolument pas ! Aujourd’hui, tous les systèmes agricoles modernes mettent au centre de leur dispositif la formation et l’amélioration des qualifications professionnelles.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Que dire à ceux qui lorgnent du côté des exportations hors hydrocarbures ? Exporter des produits agricoles est un autre mirage. Si on pouvait améliorer l’offre interne, ce serait déjà un défi considérable. L’Algérie est en déficit structurel de l’offre par rapport à la demande, tout se passe comme si nous étions en période de sécheresse permanente, alors qu’il y a un marché formidable à conquérir sur le plan interne.


Par [url=mailto://]Yacine Alim [/url]
El Watan

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Rabat devait conclure un deal avec Jérusalem sur le dos des Sahraouis
La manœuvre n’a-t-elle pas été contrariée par l’actualité ?

Par :Djamel Bouatta



Tout porte à le penser. Des activités diplomatiques entre le Maroc et Israël s’étaient fortement accélérées jusqu’à ce 27 décembre 2008, date de l’invasion de Gaza. Rabat était sollicité pour reprendre les relations officielles avec Jérusalem, rompues il y a sept ans, en échange d’un fort lobbying israélien en faveur de la politique marocaine sur le Sahara Occidental. La presse israélienne avait même révélé que les relations entre les deux pays étaient en train de se dégeler.
En réalité, la coupure n’aura été que formelle. C’est le quotidien israélien Maariv qui a éventé que la solidarité de Rabat avec les Palestiniens n’était que superficielle. Les contacts au plus haut niveau entre les deux pays ne sont jamais taris ; le roi Mohammed VI a même reçu en 2003 le ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvain Shalom, dans l’un de ses palais de vacances “pour des conversations politiques”. Le quotidien était persuadé que les deux pays étaient sur le point de rétablir leurs relations, faisant remarquer des voyages secrets à Jérusalem de hauts responsables marocains. Des sources gouvernementales israéliennes avaient aussi révélé “le prix” marocain pour le rétablissement des relations avec Israël : la garantie par les Israéliens de promouvoir les intérêts marocains dans la communauté internationale.
Les premiers résultats de ce marché ont été observés à Washington où les lobbyistes juifs avaient augmenté la pression sur le gouvernement américain pour qu’il accepte le prétendu plan marocain d’autonomie pour le Sahara Occidental. Un plan controversé qui, s’opposant aux exigences onusiennes d’un référendum d’indépendance au Sahara Occidental, propose faire du territoire disputé une province marocaine autonome. Des congressistes américains auraient même demandé au président Bush d’adopter la proposition marocaine… En porte-à-faux avec la position officielle de Washington qui parraine des négociations directes entre Marocains et sahraouis. D’après Ronny Hansen, président du Comité norvégien de soutien au Sahara Occidental, “ce ne devrait être une surprise pour personne de voir le Maroc et Israël coopérer étroitement, tous les deux maintiennent des occupations illégales et brutales sur des pays voisins, avec le soutien de pays plus puissants tels que les États-Unis et la France”. Dans les années 1980, au moment où le Maroc a bâti son mur à travers le désert pour essayer d’isoler la RASD, des ingénieurs et des experts israéliens étaient présents. Quelques années plus tard, Israël a construit son mur pour confiner les Palestiniens dans un homeland, un confetti de territoires. Aujourd’hui, avec l’agression de Gaza par Israël et les massacres des populations palestiniennes, le projet de normalisation entre les deux pays semble difficile à poursuivre. Mais ce n’est que partie remise. Autre question, qu’est-il devenu du comité Al Qods dirigé par le Maroc ?
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admin a écrit:Tout porte à le penser. Des activités diplomatiques entre le Maroc et Israël s’étaient fortement accélérées jusqu’à ce 27 décembre 2008, date de l’invasion de Gaza.

Rabat était sollicité pour reprendre les relations officielles avec Jérusalem, rompues il y a sept ans,en échange d’un fort lobbying israélien en faveur de la politique marocaine sur le Sahara Occidental.

La presse israélienne avait même révélé que les relations entre les deux pays étaient en train de se dégeler.
En réalité, la coupure n’aura été que formelle.
C’est le quotidien israélien Maariv qui a éventé que la solidarité de Rabat avec les Palestiniens n’était que superficielle.

Les contacts au plus haut niveau entre les deux pays ne sont jamais taris ; le roi Mohammed VI a même reçu en 2003 le ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvain Shalom, dans l’un de ses palais de vacances “pour des conversations politiques”.

Le quotidien était persuadé que les deux pays étaient sur le point de rétablir leurs relations, faisant remarquer des voyages secrets à Jérusalem de hauts responsables marocains.

Des sources gouvernementales israéliennes avaient aussi révélé “le prix” marocain pour le rétablissement des relations avec Israël : la garantie par les Israéliens de promouvoir les intérêts marocains dans la communauté internationale.

Les premiers résultats de ce marché ont été observés à Washington où les lobbyistes juifs avaient augmenté la pression sur le gouvernement américain pour qu’il accepte le prétendu plan marocain d’autonomie pour le Sahara Occidental.

Un plan controversé qui, s’opposant aux exigences onusiennes d’un référendum d’indépendance au Sahara Occidental, propose faire du territoire disputé une province marocaine autonome.

Des congressistes américains auraient même demandé au président Bush d’adopter la proposition marocaine… En porte-à-faux avec la position officielle de Washington qui parraine des négociations directes entre Marocains et sahraouis.

D’après Ronny Hansen, président du Comité norvégien de soutien au Sahara Occidental, [color:d559="Teal"]“ce ne devrait être une surprise pour personne de voir le Maroc et Israël coopérer étroitement, tous les deux maintiennent des occupations illégales et brutales sur des pays voisins, avec le soutien de pays plus puissants tels que les États-Unis et la France”.

Dans les années 1980, au moment où le Maroc a bâti son mur à travers le désert pour essayer d’isoler la RASD, des ingénieurs et des experts israéliens étaient présents.

Quelques années plus tard, Israël a construit son mur pour confiner les Palestiniens dans un homeland, un confetti de territoires. Aujourd’hui, avec l’agression de Gaza par Israël et les massacres des populations palestiniennes, le projet de normalisation entre les deux pays semble difficile à poursuivre. Mais ce n’est que partie remise. Autre question, qu’est-il devenu du comité Al Qods dirigé par le Maroc ?

Liberté

Pour l'Algérie, les résolutions Onusienne, indique que : Le Maroc doit
se plier à un Référendum = Indépendance = Autodétermination !

Quand est-il alors pour ce journaliste haineux, des termes employé dans cette résolutions ! (1813, disponible sur le site de l'Onu)

Ces terme qui qualifie la proposition Marocaine de sérieuse et crédible, alors que la solution proposé par le Polisario (Un Plan baker 3) l'onu dit juste en avoir pris note !

En langage diplomatique sa veut dire que l'autonomie est considéré par l'Onu comme une solutions pour une autodétermination, de plus sur 50 cas traité par l'Onu seulement Cinq on eu recours à un référendum pour les autres seul les négociations on prévalu !

Il est important ici de dire que sur un plan strictement juridique aucun texte de l'onu ne dit que L'Autodétermination est égale à réferendum et qui égale à indépendance !

Pour l'Algérie il ya une Obsession palestinienne !
La palestinisation des esprits a provoqué et provoque encore des ravages.
Vu le succès majeur de la cause paléstinienne au Maroc, il n'est pas
surprenant que le Polisario intègre sa symbolique à sa propagande.

L'on n'échappe jamais aux influences de la culture où l'on a été
baigné. Jugeons-en : Le Sahara est un territoire occupé ; ses militants
sont comparés aux combattants de Fatah et autres brigades d'Al-Aqsa; le
fameux mur de sécurité marocain est comme celui de Sharon; leurs
manifestations sont une «intifada».

Mais le comble, c'est le drapeau. À franchement parler, la première
fois que je l'ai vu, il n'a absolument pas attiré mon attention.
Et pour cause: il est l'exacte copie de celui de la Palestine.

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(Dimanche 11 Janvier 2009)

Emigration clandestine
17 harragas secourus au large d’Oran

Par : Djamila LOUKIL



Dix-sept harragas, tous originaires d’Oran, plus précisément du populeux quartier des Planteurs, ont eu la vie sauve après avoir été secourus à quelque 20 miles au large des côtes d’Oran, à 5 heures 55 mn dans la nuit de vendredi à samedi.
En effet, ces 17 candidats à l’émigration clandestine, âgés de 18 à 35 ans, ont été repérés et récupérés par l’unité 350 du groupement territorial des garde-côtes de Mostaganem, alors qu’ils dérivaient ainsi en mer depuis 3 jours.
C’est à partir des côtes de Aïn Témouchent et du lieudit S’baat, qu’ils avaient embarqué à 3 heures du matin, mercredi dernier, jour de la célébration de Achoura. Bien décidés à rejoindre l’Espagne très rapidement et pensant déjouer la vigilance des garde-côtes un jour férié, ces harragas ont vu en fait leurs ennuis débuter lorsque le moteur de leur embarcation s’arrêtera de fonctionner suite à une avarie.
Ramenés très tôt samedi matin au port d’Oran, ces 17 hommes étaient très marqués physiquement par leur séjour en pleine mer, alors que la température, depuis quelques jours, est proche de 0 degré et que des vents exceptionnellement glaciaux soufflent sur la Méditerranée. Lors de leur audition par les services de sécurité, ces derniers ont expliqué avoir déboursé la somme de 80 millions de centimes pour les équipements, comme le moteur et l’embarcation devant servir à leur traversée. Et cela sans compter les 6 à 10 millions de centimes, prix de la “place” et de leur passage vers les côtes espagnoles.
Les 17 candidats à l’émigration clandestine seront présentés au procureur et probablement poursuivis pour tentative d’émigration clandestine alors même que la législation vient d’être durcie dans ce type d’affaire, mais sans pour autant avoir d’effet dissuasif à l’évidence.
Djamila LOUKIL
Liberté

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Les raisons d’une interdiction

11 Janvier 2009 -

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Alger a vécu un vendredi, pas du tout orthodoxe. La rue a crié sa colère devant les exactions commises par l’armée israélienne dans la bande de Ghaza. Alger a tenu à réaffirmer son soutien indéfectible à la cause palestinienne en dépit de l’interdiction des manifestations, en vigueur depuis mai 2001. Cependant, la manifestation a failli tourner à l’émeute. Blessés, pillage de magasins et saccage de véhicules, de vitrines et de mobilier urbain.
La manifestation de soutien au peuple palestinien a tourné au vinaigre. Pourtant, des témoignages de soutien au peuple palestinien ont eu lieu à travers le monde. Mais aucun n’a connu de débordements ni dépassements et encore moins d’agressions. En plus des casses, pillages et agressions, il a été dénombré 63 blessés dont 23 policiers. Ces actes de violence ont été commis par des «trublions» qui ont infiltré ces rassemblements, indique le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales dans un communiqué.
En effet, en l’absence d’organisation, clairement identifiée, la porte restait ouverte à tous les débordements et récupération. Ce manque de coordination a engendré un désordre total, donnant aux casseurs et aux manipulateurs d’entrer en scène. Pour éviter ces débordements, il aurait fallu que la manifestation soit préparée et coordonnée par des associations, dont c’est le rôle.
Récupération, casse et vols ont marqué donc la manifestation de vendredi à Alger. Les slogans tirés du folklore de l’ex-FIS ont refait surface à l’occasion. D’ailleurs, la présence de Benmohamed et de Boukhamkhem -deux figures de la mouvance islamiste- dans la foule, n’est pas passée inaperçue. Fidèles à leur stratégie, les islamistes demeurent les maîtres de la manipulation-récupération.
Les manifestations ont eu un même point de départ, la mosquée, comme dans les années 1990 lors de l’insurrection de l’ex-FIS. En dépit de l’interdiction de manifester dans la capitale, les islamistes ont voulu défier l’Etat pour prouver leur capacité de mobilisation et de... nuisance.
Les slogans entendus vendredi dernier ne sont pas sans rappeler les tristes années de terrorisme ayant endeuillé des centaines de familles.
En voulant s’accaparer la marche de soutien au peuple palestinien, les meneurs de la marche de vendredi viennent de commettre une faute politique grave.
En scandant des slogans hostiles au pouvoir et en remettant au-devant de la scène des figures bannies pour avoir failli conduire le pays à la dérive, ils ont dévoilé leurs véritables desseins. Or l’Algérie ne veut plus revivre le spectre des années de sang. On comprend mieux pourquoi le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales maintient l’interdiction de manifester au niveau de la capitale. Sous certaines conditions, la raison d’Etat doit toujours l’emporter.

Smail ROUHA

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