Nouvelle flambée sur les marchés : Quelle mouche a piqué les légumes ?
par Salah C.
La hausse des prix des légumes observée durant le mois de Ramadhan, en raison de l'augmentation de la consommation dans tous les ménages, se poursuit après l'Aïd El-Fitr, ainsi que pour certains produits de large consommation, notamment le sucre.
En effet, la pomme de terre est cédée entre 50 et 60 dinars le kilo pour la bonne qualité et autour de 35 DA pour le dernier choix, la tomate atteint les cimes de 100 DA, les haricots verts à 140 DA et la carotte entre 30 et 50 DA. Pour les poivrons, arrivés en fin de saison, le prix varie entre 40 et 70 DA. La laitue n'est cédée pas en dessous des 50 DA, un prix trop cher pour un aliment de lest. Seul le prix de l'oignon reste clément à raison de 20 DA. D'autre part, pour l'alimentation générale, abstraction faite du prix du sucre qui a enregistré à la fin du mois dernier une légère grimpée, 80 dinars le kilo, en raison de la demande qui a subitement dépassé et de loin l'offre, aucun changement notable n'a été observé notamment pour les dérivés des céréales (farine, semoule et pâtes alimentaires), les oléagineux (huile de table et margarine) et le café. Si cette stabilité de la mercuriale est expliquée par les détaillants par la disponibilité de l'offre, les grossistes estiment que les dispositifs mis en place par les pouvoirs publics dans le but de mieux réguler le marché de certains produits de première nécessité (semoules et lait) commencent à porter leur fruits.
En revanche, en ce qui concerne l'affolement des tarifs de certains produits maraîchers, ce qui revient le plus souvent à travers les explications des personnes proches du secteur, demeure incontestablement la spéculation. Pour nombre de commerçants du détail, il n'y a aucun doute, ce sont les grossistes et personne d'autre qui sont les premiers responsables de cette hausse des prix en raison de la spéculation. Sinon comment expliquer la stabilité du prix de la pomme de terre autour de 30 DA depuis que l'Etat a décidé de constituer un stock de réserves afin de réguler le marché et que subitement son prix grimpe. Pourtant, selon le président de la chambre de l'agriculture de la wilaya d'Oran, les stocks peuvent suffire jusqu'au mois de janvier prochain. Notre interlocuteur a estimé que la récolte actuelle est celle de l'arrière-saison et de rappeler que le prix référentiel qui est de 20 DA au profit du producteur, un prix auquel il faut rajouter 5 DA pour le stockage sous froid. Par conséquent, le prix au détail ne devrait nullement dépasser les 30 DA le kilo. Concernant la tomate, la question relève beaucoup plus de l'offre et, cette année, nombreux sont les producteurs qui n'ont pas opté pour ce «fruit» en raison du prix très bas qui leur a été offert durant la saison et qui a atteint les 3 DA le kilo, un prix qui ne couvre même pas les frais de la récolte. Ceci a contraint certains petits exploitants agricoles à abandonner leurs récoltes sur champs, devait préciser notre interlocuteur. Un mandataire approché nous a expliqué que «cette année, le mois sacré a coïncidé avec la fin de l'été, période d'assolement marquant la fin de la saison des récoltes estivales et le début des cultures automnales, dont la saison des récoltes s'ouvre à partir de fin novembre». Mais, dans la pratique, la disponibilité ou l'abondance des produits est contrecarrée par le maintien volontaire d'un goulot d'étranglement, lequel est rendu possible grâce à la filière du froid. C'est à ce niveau que la régulation de l'offre, donc des prix, est possible pour les spéculateurs. Ces accusations ne sont pas gratuites et c'est l'ancien ministre de l'Agriculture, lui-même, qui a lancé à Blida, il y a plus d'un an déjà, que les gérants des chaînes de froid ont «profité de l'aide de l'Etat pour se retourner contre lui».
Quotidien
Yahassrah
Avec le départ forcé de MOULAY ENA3NA3(la menthe) en 1975 , l'griculture algérienne à sombrer pour manque de cultuvateur .
Boumediéme à fait du Fellah algerien un macheur de swingum et un spéculateur.
Tahia el Dzajair
par Salah C.
La hausse des prix des légumes observée durant le mois de Ramadhan, en raison de l'augmentation de la consommation dans tous les ménages, se poursuit après l'Aïd El-Fitr, ainsi que pour certains produits de large consommation, notamment le sucre.
En effet, la pomme de terre est cédée entre 50 et 60 dinars le kilo pour la bonne qualité et autour de 35 DA pour le dernier choix, la tomate atteint les cimes de 100 DA, les haricots verts à 140 DA et la carotte entre 30 et 50 DA. Pour les poivrons, arrivés en fin de saison, le prix varie entre 40 et 70 DA. La laitue n'est cédée pas en dessous des 50 DA, un prix trop cher pour un aliment de lest. Seul le prix de l'oignon reste clément à raison de 20 DA. D'autre part, pour l'alimentation générale, abstraction faite du prix du sucre qui a enregistré à la fin du mois dernier une légère grimpée, 80 dinars le kilo, en raison de la demande qui a subitement dépassé et de loin l'offre, aucun changement notable n'a été observé notamment pour les dérivés des céréales (farine, semoule et pâtes alimentaires), les oléagineux (huile de table et margarine) et le café. Si cette stabilité de la mercuriale est expliquée par les détaillants par la disponibilité de l'offre, les grossistes estiment que les dispositifs mis en place par les pouvoirs publics dans le but de mieux réguler le marché de certains produits de première nécessité (semoules et lait) commencent à porter leur fruits.
En revanche, en ce qui concerne l'affolement des tarifs de certains produits maraîchers, ce qui revient le plus souvent à travers les explications des personnes proches du secteur, demeure incontestablement la spéculation. Pour nombre de commerçants du détail, il n'y a aucun doute, ce sont les grossistes et personne d'autre qui sont les premiers responsables de cette hausse des prix en raison de la spéculation. Sinon comment expliquer la stabilité du prix de la pomme de terre autour de 30 DA depuis que l'Etat a décidé de constituer un stock de réserves afin de réguler le marché et que subitement son prix grimpe. Pourtant, selon le président de la chambre de l'agriculture de la wilaya d'Oran, les stocks peuvent suffire jusqu'au mois de janvier prochain. Notre interlocuteur a estimé que la récolte actuelle est celle de l'arrière-saison et de rappeler que le prix référentiel qui est de 20 DA au profit du producteur, un prix auquel il faut rajouter 5 DA pour le stockage sous froid. Par conséquent, le prix au détail ne devrait nullement dépasser les 30 DA le kilo. Concernant la tomate, la question relève beaucoup plus de l'offre et, cette année, nombreux sont les producteurs qui n'ont pas opté pour ce «fruit» en raison du prix très bas qui leur a été offert durant la saison et qui a atteint les 3 DA le kilo, un prix qui ne couvre même pas les frais de la récolte. Ceci a contraint certains petits exploitants agricoles à abandonner leurs récoltes sur champs, devait préciser notre interlocuteur. Un mandataire approché nous a expliqué que «cette année, le mois sacré a coïncidé avec la fin de l'été, période d'assolement marquant la fin de la saison des récoltes estivales et le début des cultures automnales, dont la saison des récoltes s'ouvre à partir de fin novembre». Mais, dans la pratique, la disponibilité ou l'abondance des produits est contrecarrée par le maintien volontaire d'un goulot d'étranglement, lequel est rendu possible grâce à la filière du froid. C'est à ce niveau que la régulation de l'offre, donc des prix, est possible pour les spéculateurs. Ces accusations ne sont pas gratuites et c'est l'ancien ministre de l'Agriculture, lui-même, qui a lancé à Blida, il y a plus d'un an déjà, que les gérants des chaînes de froid ont «profité de l'aide de l'Etat pour se retourner contre lui».
Quotidien
Yahassrah
Avec le départ forcé de MOULAY ENA3NA3(la menthe) en 1975 , l'griculture algérienne à sombrer pour manque de cultuvateur .
Boumediéme à fait du Fellah algerien un macheur de swingum et un spéculateur.
Tahia el Dzajair