Un passé qui n'est pas passé.
C'etait la premiére phrase qui a été ecrite en français dans ce forum par déporté pour nous montrer l'ampleur du drame.
On ne peut pas pardonner si on n'a pas une certaine distanciation parapport au traumatisme.
Djamal est le seul dans ce forum qui ose dire tout haut ce que les autres déportés pensent bas.
Le travail de mémoire nous oblige à ne pas sombrer dans l'aigreur.
On essaye t'entretenir les souvenirs pour arriver un jours à les mémoriser .
Messaoud . B. : Je travaille sur mémoire pour qu’elle puisse devenir Histoire. Qu’on puisse considérer ce qui est arrivé comme un fait historique établi. Afin de mettre à distance le rapport traumatisant qu’on entretient encore avec cette Histoire non reconnue.
Que nous soyons pieux ou athé. Cela ne changera pas la nature du trauma chez les victimes.
Cette Chouha a porté atteinte à notre assise existentielle . Elle nous a destabilisé à telle point qu'on n'arrive pas à dissocier l'Islam du musulman.
On a été victime d'une tricherie basée sur la ligitimité religieuse.
Comment peut on convaincre un enfant qui a été le produit de l'histoire algerienne.
Cette histoire qui nous a été transmise oralement et à l'ecole par laquelle notre mémoire collectif a retenue:
"qu'on a été ejecté le jours de l'aid el adha .
Oui mes chérs musulmans , l'Islam a été profanné , desacralisé et empiété.
La déportation a été menée le jours de L'aid El adha avec tambour battant et you you.
La "Révolution" algérienne a été désacralisée en déportant des Moujahidines et des fils de Chahid d'origine marocaine.
La conscience exacerbée du drame pouvait nous mener à la décheance et à la haine. Mais on a opté pour la création d'une zaouia pour nous exterioriser.
On est devenu des entrepreneurs de mémoire pour transmettre aux jeunes génerations l'histoire d'un racisme antimarocain qui a été l'oeuvre de nos fréres musulmans du clan d'Oujda et non du colon.
à suivre
C'etait la premiére phrase qui a été ecrite en français dans ce forum par déporté pour nous montrer l'ampleur du drame.
On ne peut pas pardonner si on n'a pas une certaine distanciation parapport au traumatisme.
Djamal est le seul dans ce forum qui ose dire tout haut ce que les autres déportés pensent bas.
Le travail de mémoire nous oblige à ne pas sombrer dans l'aigreur.
On essaye t'entretenir les souvenirs pour arriver un jours à les mémoriser .
Messaoud . B. : Je travaille sur mémoire pour qu’elle puisse devenir Histoire. Qu’on puisse considérer ce qui est arrivé comme un fait historique établi. Afin de mettre à distance le rapport traumatisant qu’on entretient encore avec cette Histoire non reconnue.
Que nous soyons pieux ou athé. Cela ne changera pas la nature du trauma chez les victimes.
Cette Chouha a porté atteinte à notre assise existentielle . Elle nous a destabilisé à telle point qu'on n'arrive pas à dissocier l'Islam du musulman.
On a été victime d'une tricherie basée sur la ligitimité religieuse.
Comment peut on convaincre un enfant qui a été le produit de l'histoire algerienne.
Cette histoire qui nous a été transmise oralement et à l'ecole par laquelle notre mémoire collectif a retenue:
"qu'on a été ejecté le jours de l'aid el adha .
Oui mes chérs musulmans , l'Islam a été profanné , desacralisé et empiété.
La déportation a été menée le jours de L'aid El adha avec tambour battant et you you.
La "Révolution" algérienne a été désacralisée en déportant des Moujahidines et des fils de Chahid d'origine marocaine.
La conscience exacerbée du drame pouvait nous mener à la décheance et à la haine. Mais on a opté pour la création d'une zaouia pour nous exterioriser.
On est devenu des entrepreneurs de mémoire pour transmettre aux jeunes génerations l'histoire d'un racisme antimarocain qui a été l'oeuvre de nos fréres musulmans du clan d'Oujda et non du colon.
à suivre
Dernière édition par Admin le Jeu 23 Oct - 0:01, édité 6 fois