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La CHOUHA est incontournable en cas de normalisation

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clairefontaine1963
admin"SNP1975"
6 participants

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mimissa

mimissa

Nonnnnn mais puis koi encore si t as rien a cirer de nos gueules debarasse le plancher qu est ce que t attends encore bon sang de bonsoir ici on est chez nous faudrait que tu comprennes ca une bonne fois pour toute OK.

So anyway when are you going to leave us ? coz each time you say I have to leave and you still stay with us.......... en tous cas t es le bienparti Mr KARIM.

admin"SNP1975"

admin
Admin

Ce que je pense des declarations du Roi du Maroc sur l'Algerie
Le roi du Maroc Mohamed VI vient, en évoquant les relations avec l’Algérie de faire une démonstration de condescendance royale en déclarant je cite ‘’ …..En tout état de cause, le Royaume entend rester fidèle à son identité civilisationnelle et à l'esprit d'ouverture qui l'a toujours caractérisé, se prévalant dans sa démarche, de la crédibilité dont jouit le modèle marocain au sein de son environnement régional et au plan international’’. Il ne s’agit pas là d’un discours de circonstances destiné à la consommation du peuple marocain mais d’une attitude irrévérencieuse vis-à-vis d’un peuple algérien, d’un Etat et de ses dirigeants Le discours royal avait d’ailleurs été précédé de déclarations de même nature du premier ministre , de responsables gouvernementaux et de partis marocains. En faisant porter à l’Algérie la responsabilité de la persistance problème du Sahara, en soutenant qu’elle alimente l’instabilité chez lui et favorise la balkanisation de la région du Maghreb et du Sahel, le Maroc reconnaît au moins trois réalités. Le première est qu’en en dépit de toutes les tentatives des marocains, la cause sahraouie continue de bénéficier de l’attention de la communauté internationale non pas parce qu’elle est soutenue par l’Algérie mais parce qu’elle est juste. La seconde est que l’Algérie n’est pas réceptive aux pressions étrangères parce que la causse sahraouie jouit d’un consensus interne jamais démenti et que les influences des puissances amies du Maroc en Occident et dans la Golf –même si elles ne sont pas nouvelles – préjugent déjà d’un parti pris inamical destiné à affaiblir notre pays et ne peuvent en conséquence être admises ni tolérées. La troisième réside dans le fait que la réouverture des frontières doit être dissociée de la question sahraouie dans la mesure où elle est urgente pour nos voisins uniquement en raison des retombées économiques attendues. La hausse du prix de l’énergie et des matières premières, la chute attendue des recettes du tourisme du fait de la crise internationale qui affecte la classe moyenne européenne ne peuvent être compensées que par la libre circulation des algériens, de leurs marchandises et de leurs capitaux. En somme on demande aux algériens de financer l’arrogance de leur voisin par le simple jeu de la convocation d’une mémoire maghrébine collective mais disloquée et réduite à un espace où il y a autant de pays que de projets de société.

Abdelaziz Rahabi
Ancien Ambassadeur
Alger, le 08 Novembre 2008

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

J'aime mieux mon frere que mon cousin
l


Il m'arrive souvent de rester dubitatif devant les commentaires a l'emporte-piece de nos concitoyens. Mr Rahabi n'a pas besoin que je vienne a sa rescousse. Il en a vu d'autres et les vociferations des uns et des autres ne sauraient occulter la rigueur de son propos. Faisons un peu de pedagogie a deux balles pour eclairer la lanterne de ceux et celles qui font preuve d'une mauvaise foi manifeste. D'abord aux algeriens qui melangent opposition quand c'est necessaire et affirmation de principes quand ils sont vitaux même s'ils sont aussi vehicules par le regime honni d'Alger. Ensuite aux marocains qui se joignent a ce forum et qui font preuve d'un nationalisme outrancier car il se developpe souvent a nos dépens.

1- En ce qui concerne le Sahara occidental, l'Algerie s'en est tenue et s'en tient toujours a une position consacree par toutes les resolutions du conseil de securite depuis 1975 et par le plan Baker qui s'en est suivi. Nul ne peut soupconner l'Algerie d'etre en dehors de la legalite internationale. Par contre, et les faits sont tetus, c'est le Maroc qui n'en a cure de cette legalite. Il pense, a tort, que le soutien de la France est a lui seul suffisant pour passer la pilule et imposer le fait accompli au monde entier en general et a l'Algerie en particulier.

2- l'Espagne, ancienne puissance coloniale de ces territoires reconnaissait en 1974, avant de plier bagages, l'existence du peuple Sahraoui. De marocains, il n'y en avait point a cette epoque.


3- la marche verte de 1975 voulue par le Roi Hassan 2 avait des objectifs multiples: redorer son blason terni par les scandales a repetition du Makhzen, se debarasser des generaux trublions en les envoyant loin au sud taquiner les dunes (il ne s'etait pas remis de l'attentat de 1973 fomente par le general Oufkir et sa bande de quarterons putshistes), créer une autre zone tampon au sud du Sahara Algerien qui servira de 2eme front contre l'Algerie. Le premier front etant au nord ouest algerien comme chacun le sait.


4- l'Algerie n'a jamais eu confiance en son voisin depuis la guerre des sables de 1963.Une guerre sans gloire menee par le Maroc contre une Algerie exsangue qui de surcroit vivait un drame interne de representation. Ce qui fit prendre au FFS le maquis contre le regime sanguinaire de Ben Bella. Encore aujourd'hui, le Maroc enseigne a ses enfants que Tindouf est une province marocaine. Alors même si Alger (pour certains algeriens) n'en aurait que faire du problème Sahraoui, tout le monde comprendra que laisser faire le Maroc au Sahara occidental, c'est inviter le loup dans la bergerie.


5- C'est le Maroc, par decision unilaterale qui imposa aux algeriens les visas et qui a oblige l'Algerie a prendre des mesures encore plus draconiennes: fermeture complete et unilaterale des frontieres. Tout le monde se rappelle qu'a cette epoque le roi Mohamed 6 usa d'un stratageme dont seul feu son pere etait capable d'imaginer: sauter sur l'occasion offerte par les attentats de Casablanca pour faire diversion et accuser le GSPC algerien d'etre le signataire de cette horrible attentat. Encore une fois, l'objectif du roi etait double: rassurer la communaute internationale que le regime marocain est solide (le but est de preserver des pans entiers de son economie completement dependants des investissements etrangers et le tourisme qui demeure la mamelle essentielle de ce pays). L'autre but recherche est d'envoyer un message clair a son peuple pour prevenir toute contagion islamiste et contenir ceux qui seraient tentes par l'aventurisme. Le ver helas est déjà dans le fruit et le Maroc n'est pas plus a l'abri de l'hydre integriste que ne l'est l'Algerie, la Tunisie ou l'Egypte!


6- l'Algerie ne perd rien en fermant ses frontieres. Les termes de l'echange entre les 2 pays se resument a du trabendo et au trafic de stupefiants. 6-le Maroc, si je comprends bien certains commentaires de citoyens marocains, possede une croissance soutenue de 6% par an et les investissements etrangers coulent a flots. Tant mieux pour nos cousins.Ils n'ont donc pas besoin de nous. Nous comprenons donc que les incessants appels a la reouverture des frontieres est pure consideration fraternelle. Nous prenons acte de l'invite et leur disons merci pour tant de sollicitudes. En finale,que ce soit dit par Rahabi, bouteflika ou Tartonpion, tout le monde comprendra qu'une position juste n'est pas negociable point a la ligne.


7- Nos freres marocains qui se joignent a ce forum sont les bienvenus mails ils sont aussi cordialement invites a rester loin des problèmes algero-algeriens. J'aime mieux mon frere que mon cousin. C'est une loi de la nature!

Larbi chelabi

http://www.marocainsdalgerie.net

becharelkhir

becharelkhir

Admin a écrit:Ce que je pense des declarations du Roi du Maroc sur l'Algerie
Le roi du Maroc Mohamed VI vient, en évoquant les relations avec l’Algérie de faire une démonstration de condescendance royale en déclarant je cite ‘’ …..En tout état de cause, le Royaume entend rester fidèle à son identité civilisationnelle et à l'esprit d'ouverture qui l'a toujours caractérisé, se prévalant dans sa démarche, de la crédibilité dont jouit le modèle marocain au sein de son environnement régional et au plan international’’. Il ne s’agit pas là d’un discours de circonstances destiné à la consommation du peuple marocain mais d’une attitude irrévérencieuse vis-à-vis d’un peuple algérien, d’un Etat et de ses dirigeants Le discours royal avait d’ailleurs été précédé de déclarations de même nature du premier ministre , de responsables gouvernementaux et de partis marocains. En faisant porter à l’Algérie la responsabilité de la persistance problème du Sahara, en soutenant qu’elle alimente l’instabilité chez lui et favorise la balkanisation de la région du Maghreb et du Sahel, le Maroc reconnaît au moins trois réalités. Le première est qu’en en dépit de toutes les tentatives des marocains, la cause sahraouie continue de bénéficier de l’attention de la communauté internationale non pas parce qu’elle est soutenue par l’Algérie mais parce qu’elle est juste. La seconde est que l’Algérie n’est pas réceptive aux pressions étrangères parce que la causse sahraouie jouit d’un consensus interne jamais démenti et que les influences des puissances amies du Maroc en Occident et dans la Golf –même si elles ne sont pas nouvelles – préjugent déjà d’un parti pris inamical destiné à affaiblir notre pays et ne peuvent en conséquence être admises ni tolérées. La troisième réside dans le fait que la réouverture des frontières doit être dissociée de la question sahraouie dans la mesure où elle est urgente pour nos voisins uniquement en raison des retombées économiques attendues. La hausse du prix de l’énergie et des matières premières, la chute attendue des recettes du tourisme du fait de la crise internationale qui affecte la classe moyenne européenne ne peuvent être compensées que par la libre circulation des algériens, de leurs marchandises et de leurs capitaux. En somme on demande aux algériens de financer l’arrogance de leur voisin par le simple jeu de la convocation d’une mémoire maghrébine collective mais disloquée et réduite à un espace où il y a autant de pays que de projets de société.

Abdelaziz Rahabi
Ancien Ambassadeur
Alger, le 08 Novembre 2008

Appliquer Logique's Sidhoum


Hliwa…admets-le, tout comme l’autre malade mental Tatal, tu n’es intéressé en RIEN a part la bagarre parce que mahboul.

Si le Maroc te dit : Problème des expulsés 94?…je m’excuse…c’est bon ?

-Tu répondras : …ouais…mais le couloir vers l’Atlantique…

Si le Maroc te dit : …le couloir vers l’Atlantique…ok… c’est bon ?

-Tu répondras : …mouais…mais…vous embrassez la main du Roi…br /

Si le Maroc te dit : … embrasser la main du Roi ?…ok, plus jamais… c’est bon ?

-Tu répondras : … mouais…mais…il faut recevoir les touristes Algériens comme des Rois chez vous….et…euh….chassez tous li jouïfs i li zeuropéens de chi vous…

Si le Maroc te dit : … chassez tous li jouïfs i li zeuropéens de chi nous ?… ok… c’est bon ?

-Tu répondras : …et…euh…après ça y aura la paix ?….hmmmm……..NON !!! Je préfère la bagarre, je ne sais pas pourquoi, mais je préfère la bagarre……:

-ARRETEZ DE NOUS TENDRE VOTRE MAIN TOUTE VOTRE VIE!!!!:

C’est de la que vient notre ancien dicton maghrébin « celui qui touche à k.k. finit par le sentir »…. comme k.k. quand on te marche dessus, tu colles à la chaussure, on essaye de nettoyer sa chaussure tu colles à la main droite, on essaye de nettoyer la main droite en utilisant la main gauche, tu colles à la main gauche, etc…

admin"SNP1975"

admin
Admin


Par : Merzak T.

C’est à une véritable "guerre froide" que nous assistons depuis quelques jours entre Alger et Rabat. Le royaume chérifien multiplie ses attaques contre l’Algérie, qu’il accuse de bloquer le règlement du conflit du Sahara occidental et la concrétisation de l’Union du Maghreb arabe.
La lune de miel n’aura pas duré longtemps entre le Maroc et l’Algérie. Le réchauffement des relations entre les deux pays, amorcé à l’occasion du Sommet arabe d’Alger en mars 2005, qui avait vu la visite du souverain chérifien dans la capitale algérienne, n’aura pas fait long feu. C’est le retour à la case départ. Devant le refus des autorités algériennes de répondre positivement à ses nombreuses sollicitations de rouvrir la frontière, Mohammed VI a fini par perdre patience en ce début de semaine, les accusant, pour la première fois publiquement, d’empêcher l’aboutissement du processus de négociations pour le règlement du conflit du Sahara occidental et le blocage de l’Union du Maghreb arabe. Il faut dire que les conséquences de la fermeture de la frontière sur l’économie sont tellement importantes pour Rabat qu’il a hâte de la voir ouverte de nouveau. En effet, outre les répercussions sur le Maroc oriental, le tourisme marocain est le grand perdant dans l’histoire, car estimant pouvoir récupérer une bonne partie des touristes algériens, qui prennent chaque été le chemin de la Tunisie, si cet obstacle de la fermeture de la frontière terrestre venait à être levé. Les responsables marocains sont confortés par le fait que 300 000 Algériens se sont rendus au Maroc l’année écoulée, empruntant le seul moyen de transport le permettant, en l’occurrence l’avion. Nonobstant ce volet économique, il y a lieu de relever que cette levée de boucliers intervient dans une conjoncture internationale défavorable à Rabat. Nous sommes à la veille de la désignation du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental devant remplacer le Néerlandais Peter Van Walsum, lequel s’était purement et simplement aligné sur la position marocaine, provoquant l’ire du Front Polisario. Aussi, l’arrivée prochaine du démocrate Barack Obama à la Maison-Blanche a ravivé les appréhensions de Rabat quant à un possible éventuel revirement de la politique américaine vis-à-vis du dossier du Sahara occidental. Ajoutez à cela les nombreux déboires de la diplomatie marocaine, qui n’arrive pas à accréditer ses thèses auprès de la communauté internationale, vous aboutissez alors à la conclusion que c’est le branle-bas de combat dans les palais royaux. Toutes les trouvailles, terrorisme et balkanisation du Maghreb, entre autres, n’ont pas convaincu du bien-fondé de la position marocaine. Le bouc émissaire, pour justifier tous ces échecs, est tout indiqué : l’Algérie. Ceci dit, la thèse algérienne sur la question sahraouie, à savoir le soutien régulier, est interprétée comme le prolongement de son soutien "immuable" aux mouvements de libération depuis les années 1960. Quant à la réouverture de ses frontières, les autorités algériennes ont de tout temps affirmé que le problème de la circulation des biens et des personnes aux frontières "ne peut être dissocié d'une approche globale" sur l'UMA. Dans cette optique, elles demandent un traitement global de tous les contentieux en suspens entre les deux capitales. Au lieu de faire en sorte d’aboutir à des compromis à même de débloquer la situation sur les plans bilatéral et régional, les responsables marocains poussent au pourrissement à travers des provocations du genre de la récente sortie médiatique de Mohammed VI, ou de la tentative de forcer la main au Chef du gouvernement en poste, Abdelaziz Belkhadem, à l’occasion de la commémoration du cinquantième anniversaire de la réunion de Tanger en 1958. Faisant la sourde oreille aux demandes algériennes, le souverain marocain continue à souffler le chaud et le froid en direction d’Alger en fonction des développements de la question sahraouie sur la scène internationale. En attendant, c’est l’Union du Maghreb arabe qui subit les conséquences de ses sautes d’humeur. Le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, avait répondu le 10 novembre dernier aux accusations du gouvernement marocain en affirmant que "personne ne peut accuser l’Algérie de vouloir balkaniser le Maghreb".
Merzak T
liberté

http://www.marocainsdalgerie.net

Slimani9002



Admin a écrit:
Par : Merzak T.

C’est à une véritable "guerre froide" que nous assistons depuis quelques jours entre Alger et Rabat. Le royaume chérifien multiplie ses attaques contre l’Algérie, qu’il accuse de bloquer le règlement du conflit du Sahara occidental et la concrétisation de l’Union du Maghreb arabe.
La lune de miel n’aura pas duré longtemps entre le Maroc et l’Algérie. Le réchauffement des relations entre les deux pays, amorcé à l’occasion du Sommet arabe d’Alger en mars 2005, qui avait vu la visite du souverain chérifien dans la capitale algérienne, n’aura pas fait long feu. C’est le retour à la case départ. Devant le refus des autorités algériennes de répondre positivement à ses nombreuses sollicitations de rouvrir la frontière, Mohammed VI a fini par perdre patience en ce début de semaine, les accusant, pour la première fois publiquement, d’empêcher l’aboutissement du processus de négociations pour le règlement du conflit du Sahara occidental et le blocage de l’Union du Maghreb arabe. Il faut dire que les conséquences de la fermeture de la frontière sur l’économie sont tellement importantes pour Rabat qu’il a hâte de la voir ouverte de nouveau. En effet, outre les répercussions sur le Maroc oriental, le tourisme marocain est le grand perdant dans l’histoire, car estimant pouvoir récupérer une bonne partie des touristes algériens, qui prennent chaque été le chemin de la Tunisie, si cet obstacle de la fermeture de la frontière terrestre venait à être levé. Les responsables marocains sont confortés par le fait que 300 000 Algériens se sont rendus au Maroc l’année écoulée, empruntant le seul moyen de transport le permettant, en l’occurrence l’avion. Nonobstant ce volet économique, il y a lieu de relever que cette levée de boucliers intervient dans une conjoncture internationale défavorable à Rabat. Nous sommes à la veille de la désignation du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental devant remplacer le Néerlandais Peter Van Walsum, lequel s’était purement et simplement aligné sur la position marocaine, provoquant l’ire du Front Polisario. Aussi, l’arrivée prochaine du démocrate Barack Obama à la Maison-Blanche a ravivé les appréhensions de Rabat quant à un possible éventuel revirement de la politique américaine vis-à-vis du dossier du Sahara occidental. Ajoutez à cela les nombreux déboires de la diplomatie marocaine, qui n’arrive pas à accréditer ses thèses auprès de la communauté internationale, vous aboutissez alors à la conclusion que c’est le branle-bas de combat dans les palais royaux. Toutes les trouvailles, terrorisme et balkanisation du Maghreb, entre autres, n’ont pas convaincu du bien-fondé de la position marocaine. Le bouc émissaire, pour justifier tous ces échecs, est tout indiqué : l’Algérie. Ceci dit, la thèse algérienne sur la question sahraouie, à savoir le soutien régulier, est interprétée comme le prolongement de son soutien "immuable" aux mouvements de libération depuis les années 1960. Quant à la réouverture de ses frontières, les autorités algériennes ont de tout temps affirmé que le problème de la circulation des biens et des personnes aux frontières "ne peut être dissocié d'une approche globale" sur l'UMA. Dans cette optique, elles demandent un traitement global de tous les contentieux en suspens entre les deux capitales. Au lieu de faire en sorte d’aboutir à des compromis à même de débloquer la situation sur les plans bilatéral et régional, les responsables marocains poussent au pourrissement à travers des provocations du genre de la récente sortie médiatique de Mohammed VI, ou de la tentative de forcer la main au Chef du gouvernement en poste, Abdelaziz Belkhadem, à l’occasion de la commémoration du cinquantième anniversaire de la réunion de Tanger en 1958. Faisant la sourde oreille aux demandes algériennes, le souverain marocain continue à souffler le chaud et le froid en direction d’Alger en fonction des développements de la question sahraouie sur la scène internationale. En attendant, c’est l’Union du Maghreb arabe qui subit les conséquences de ses sautes d’humeur. Le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, avait répondu le 10 novembre dernier aux accusations du gouvernement marocain en affirmant que "personne ne peut accuser l’Algérie de vouloir balkaniser le Maghreb".
Merzak T
liberté


le touriste qui rentre par ahfir est 2bghal, apporte koi ?

la criminalité, et les psychotropes, les voisins qui veulent venir au maroc n'ont ka y mettre le prix, ce qui va d'emblée eliminer les fouteurs de merde et ceux qui n'aiment pas ce pays n'ont rien a y foutre

admin"SNP1975"

admin
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Posté par Abdelkader DEHBI, 11 Novembre, 2008 07:22:04
Algérien né au Maroc et considérant ce pays comme étant ma seconde patrie, je trouve moralement insupportable, certains comportements d’ingratitude à l’égard de ce pays qui a montré tant de solidarité à l’égard du Peuple Algérien, en particulier durant la Guerre de Libération. Mais il y a surtout une surenchère odieuse à laquelle je me suis toujours refusé : celle distillée par certains microcosmes et autres coteries sociopolitiques prônant un patriotisme hypocrite et ringard qui veut que plus on tape sur le frère ou le voisin d’à coté, plus on cogne sur l’Islam et les Arabes, plus on encense le sionisme et ses suppôts de l’Occident, et plus on a de chances d’être perçu comme un intellectuel de talent, comme un nationaliste irréprochable, voire même comme un penseur moderne. L’article de M. Rahabi, commentant les récentes déclarations du Roi du Maroc à propos des relations bilatérales entre l’Algérie et le Maroc, constitue à cet égard, une excellente illustration de ce genre de dérive, du reste assez courante, aussi bien chez nous que chez nos voisins et même ailleurs. Dans le présent commentaire, je m’en tiendrai uniquement à démonter les trois remarques énumérées comme étant des « réalités » par l’auteur de l’article : 1°) – En écrivant que : « en dépit de toutes les tentatives des marocains, la cause sahraouie continue de bénéficier de l’attention de la communauté internationale, non pas parce qu’elle est soutenue par l’Algérie mais parce qu’elle est juste » M. Rahabi prend une grande liberté avec un concept de « Communauté Internationale » qui n’a de signification aujourd’hui, que dans les esprits candides ; 2°) – En ajoutant que « la cause sahraouie jouit d’un consensus interne [en Algérie] jamais démenti », M. Rahabi fait presque aussi fort que Goebbels. A moins qu’il ne considère comme constituant « un consensus national » les régions sensibles de Tindouf ou de Béchar ou accessoirement, les studios de cette pauvre ENTV voire, à la rigueur, les salons de certains hôtels de luxe algérois où se vautrent épisodiquement quelques « ministres » et autres barons sahraouis, dont certains ont été vus d’ailleurs, en son auguste compagnie, du temps où il était ministre – de la Culture je crois -, de je ne me souviens plus quel gouvernement. 3°) – Enfin, il y a cette arrogance – bien réelle celle-là -, doublée de présomption gratuite et venimeuse, d’un M. Rahabi, s’autorisant sans la moindre gène, à parler au nom de tout le Peuple Algérien quand il écrit : « En somme, on demande aux Algériens de financer l’arrogance de leur voisin, par le simple jeu de la convocation d’une mémoire Maghrébine… » En conclusion, et en tant que citoyen algérien ordinaire, je ne peux que déplorer que M. Rehabi se laisse tenter – comme tant d’autres intellectuels hélas -, par ce genre d’exercice d’auto flagellation/ Tant il est vrai que, de quelque point de vue que l’on se situe, et quels qu’en pourraient en être les modalités institutionnelles, le Maghreb se fera. Il se fera parce que ce grand ensemble de plus de cent millions de Maghrébins, constitue de par ses potentiels humain et matériel, une nécessité inscrite dans l’horizon de l’Histoire. Une nécessité qui se réalisera dans un proche avenir, malgré les hostilités d’intérêts – politiques ou économiques – manifestées par les adversaire de ce Grand Maghreb, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Je saisis d’ailleurs cette occasion pour mettre au défi tous nos gouvernants, à Alger comme à Rabat, à Tunis comme à Nouakchott de prendre concomitamment, DEUX MESURES SIMPLES – et seulement deux – pour faciliter l’avènement du Grand Maghreb : 1. – la libre circulation : routière, maritime, ferroviaire et aérienne des personnes et des biens entre nos quatre pays ; 2. – le libre établissement résidentiel, professionnel, commercial, artisanal, industriel….etc des citoyens de chaque pays, dans le pays de leur choix. Je parie qu’avec ces deux seules mesures, on fera accomplir en quelques années au Maghreb, plus d’étapes dans son intégration que ne l’ont fait des dizaines réunions ministérielles creuses et autres Sommets inutiles de Chefs d’Etat. Pari tenu ?

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Posté par Saad Lounes, 11 Novembre, 2008 07:11:39
Malgré le mépris et les insultes, le roi Mohamed VI persiste toujours à dire «En tout état de cause, le Royaume entend rester fidèle à son identité civilisationnelle et à l'esprit d'ouverture qui l'a toujours caractérisé. L'attachement de notre pays à l'ouverture des frontières et à la normalisation des rapports doit être considéré comme l'expression d'une fidélité aux liens de fraternité et de bon voisinage.» Si j'étais Roi du Maroc, je m'y prendrais autrement. Le pouvoir algérien refuse d'ouvrir les frontières terrestres ? Qu'à cela ne tienne, s'il faut la fermer, fermons-là pour de bon. Comme au bon vieux temps de la guerre froide et du Mur de Berlin. Comme l'ont écrit des internautes algériens, «il faut construire un mur avec détection thermique, surveillance par satellite et miner tout le long de la frontière. Il faut aussi ériger des miradors avec des projecteurs et tirer à vue sur toute ombre furtive.» J'interdirais tous les réseaux de contrebande. Fini les livraisons de kif pour la jeunesse algérienne, finis tous les business qui font vivre des milliers de frontaliers et enrichissent la nomenklatura. Et tant qu'à faire, je fermerais aussi toutes les frontières aériennes, maritimes et économiques. Plus d'avion, ni bateau. J'interdirais toute importation et tout transit d'un produit algérien par le territoire marocain. Plus de gaz, ni d'électricité pour l'Espagne. Je couperais toute relation diplomatique avec fermeture des ambassades et rapatriement de tous les diplomates marocains. Et tant qu'à faire, je rapatrierais tout citoyen marocain résidant encore en Algérie. J'expulserais tous les diplomates et tous les fonctionnaires algériens travaillant au Maroc. Et tant qu'à faire, je décréterais l'interdiction du territoire à tout détenteur d'un passeport algérien. Je procéderais à des expulsions manu militari comme avait fait Boumediene envers 45.000 familles marocaines en 1975. J'imposerais à tous les binationaux algéro-marocains de choisir une seule nationalité. Mohamed 6 a accusé l'Algérie de faire «planer les périls de la balkanisation sur la région du Maghreb et du Sahel» en continuant à soutenir le mouvement séparatiste Polisario. Moi, si j'étais Roi du Maroc, j'encouragerais carrément la «balkanisation de l'Algérie». Je soutiendrais officiellement l'initiative du Mouvement d'Autonomie pour la Kabylie, le MAK de Ferhat M'Henni. Je lui offrirais toute une logistique à Oujda, comme celle du Polisario à Tindouf. Le MAK pourrait créer un gouvernement en exil, se procurer des armes, créer une chaîne de télé et radio pour émettre sur toute l'Algérie. Et tant qu'à faire, je soutiendrais aussi officiellement la rébellion Touarègue au Mali et au Niger en les incitant à se faire rejoindre par leurs frères du Nord pour revendiquer l'indépendance du pays Touareg qui englobe tout le Sahara Algérien. Et tant qu'à faire, je trouverais bien deux ou trois mozabites qui vont revendiquer une Principauté du M'Zab. Et pourquoi pas aussi une poignée de Chaouis pour revendiquer l'autonomie des Chaouiyas. Mais arrêtons là ce délire cauchemardesque insensé. Heureusement que je ne suis pas le Roi du Maroc qui est sage et pacifique, un bon voisin fraternel et conciliant. Je ne suis qu'un Algérien méchant et rancunier, nerveux et belliqueux.

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Posté par Fabrice Lind, 11 Novembre, 2008 06:52:02
Le fait que les frontières terrestres demeurent fermées depuis 1994 est certes regrettable pour les maghrébins, en particulier les riverains de la frontière, mais il faut raison garder et remonter avant la colonisation française (1830) pour comprendre enfin que les deux pays ne sont pas à leurs premiers accrochages. Bouteflika, Zerhouni et probablement tous ceux qui croient qu’ils sont les héritiers spirituels ou politique du valeureux chef d’Etat algérien, l’Emir Abdelkader, nourrissent une méfiance maladive vis-à-vis du Royaume chérifien. Il y a une partie de nos dirigeants qui pensent que si l’Emir n’a pas été trahit par les Merrakchi, la France n’aurait jamais pu coloniser l’ensemble du territoire algérien ni rester 132 ans. C’est discutable, diriez-vous. Soit ! Mais affirmer que l’attaque marocaine de 1963 était la première…, voila un mensonge historique du même calibre que celui qui soutient que les deux pays ont vécus avant 1963 en paix ! Idem de l’autre côté des frontières : la dynastie alaouite, complexé par un système monarchique unique dans la région, ne peut faire confiance en son voisin de l’Est. Le maintien de la fermeture des frontières terrestres n’est pas défendable en soit. Il faut avoir le courage de l’admettre : le bon sens est du côté marocain ! Car aucun argument avancé par le pouvoir algérien ne tient la route. Cette frontière est devenue hélas un moyen de pression sur le Maroc, dissociable, à mon avis du problème du Sahara occidental. Car il serait stupide de croire que la diplomatie algérienne exigerait du Maroc qu’il revienne au plan Baker (qu’il a accepté au début) contre la réouverture des frontières ! Pragmatique, la diplomatie algérienne entend faire, je le crois, pression sur le Maroc pour régler les contentieux en suspens depuis 1963 que la commission mixte (algéro-marocaine) a commencé à étudier avant même l’intronisation de Mohamed VI. Pour l’histoire, rendons hommage à ce pays du golfe qui a proposé de prendre en charge le règlement des indemnisations financières aux sujets des deux pays, pourvue que les deux pays fassent la paix. Bien entendu, les Algériens demeurent les plus lésés car, dans la majorité des cas, ce sont de grands propriétaires terriens spoliés alors que les Marocains expulsés dans les années 1970 étaient de simples locataires. Pour exemple, un seule de ces propriétaire algérien (famille Bouabdallah) possède la moitié d’une ville marocaine que nous terrons le nom. Avec l’arrivée de Bouteflika au pouvoir en 1999, l’Algérie espérait retrouver la paix et bâtir une économie productive capable de rivaliser avec les pays de la région. C’est après satisfaction de cet objectif que l’Algérie accepterait de redynamiser la construction de l’UMA. Car il ne faut pas oublier que l’Union européenne s’est construite surtout par l’entremise de l’économie et sur la philosophie de gagnant-gagnant. Est-il raisonnable que l’Algérie cède aux pressions pour la libre circulation des biens au Maghreb alors que ses voisins la veulent contre tout bon sens comme un simple comptoir à leurs exportations, fruits d’IDE générateurs de richesses et d’emplois ? Quel est le pays qui accepterait un tel sort ? Ceci ne nous empêche naturellement pas de reconnaitre nos erreurs et notre retard qui ne saurait être entièrement imputable aux manœuvres de nos voisins. Il y a donc, à mon avis, deux raisons qui empêchent l’apaisement des relations entre les deux pays : - la première historique qui se traduit par une absence de la confiance entre les deux pays, - la seconde d’ordre économique. Pour arriver donc à un apaisement entre les deux voisins, on doit au préalable prendre en charge ces deux problématiques. Et pour y arriver, rien de plus simple : il faut COMMUNIQUER directement ! Quant au problème du Sahara, persistant parce que les deux pays ne peuvent se permettre de céder, la légalité internationale est manifestement du côté algérien qui ne fait que suivre une décision des Nations unis, celle de l’autodétermination du peuple sahraoui. C’est une position constante contrairement à celle du Maroc qui a changé ces dernières années après avoir accepté le plan Baker et commencé à travailler au recensement de la population sahraoui en vue de l’organisation d’un référendum logiquement avec plusieurs variantes. Le Maroc, pour des raisons qui lui sont propres, a changé de position en tentant d’imposer, aux Algériens, un plan qualifié de «réaliste» alors qu’il ne propose qu’une seule variante : l’autonomie ! Pour le moment le Maroc n’a pas réussit à modifier le fond de la position des Nations unis qui restent attachées au principe de l’autodétermination. Bien, admettons que les Sahraoui acceptent le plan «réaliste» marocain et que l’Algérie «revient» à la raison, qu’adviendra-t-il si le non l’emporte ? Quelle sera la suite «réaliste» qu’apporte le plan marocain ? S’il était réellement réaliste, le plan marocain apporterait des réponses à toutes les éventualités (référendum suppose libre choix avec plusieurs variantes) afin d’arracher l’adhésion de la communauté internationale (pas uniquement de la France ou des Etats-Unis) y compris de l’Algérie. Si le non l’emporte, est-ce que cela veut-dire que les Sahraoui veulent autre chose que l’autonomie ? Ou alors le non signifierait que les Sahraoui ne souhaite pas l’autonomie mais le rattachement ? Pour qu’il puisse être qualifié de «réaliste» et sérieux, le plan marocain doit répondre sans détours à ces interrogations. Ce jour là, il verra, il ne sera pas loin de la position des Sahraoui : un référendum avec trois variantes (le rattachement, l’autonomie ou l’indépendance). Enfin, et concernant la réaction de Rahabi (pour ceux qui ne le connaissent pas, Rahabi est un berbère, retraité après avoir quitté le gouvernement et la diplomatie), je pense qu’elle met en évidence deux point : - l’absence de réaction officielle algérienne - après des attaques frontales et répétitives des Marocains- à la hauteur des attentes des Algériens fidèles à la cause sahraoui, - l’inélégance de Mohamed VI qui a usé d’un langage inamical envers un pays voisin avec qui il partage une géographie et une histoire juste pour attirer l’attention du nouveau président américain (le terme balkanisation renvoi à la gestion des démocrates, du temps de Clinton du dossier des Balkans. Et qui sera le futur SG de la Maison Blanche ?!).

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