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Sommes-nous moins intelligents que les Marocains ?

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admin"SNP1975"

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Sommes-nous moins intelligents que les Marocains ?

Sommes-nous moins intelligents que les Marocains ? Cette idée qui risque de heurter notre fibre nationaliste germe pourtant spontanément lorsque l'on regarde la chaîne Médi1Sat de Tanger.


Voilà une télévision intelligente, vive, sans aucune lourdeur, qui sait bien manier les armes redoutables du son et de l'image.

Rien ne dépasse ! Et surtout pas les messages subliminaux qui à longueur de journée matraquent l'inconscient du téléspectateur, comme pour dire notamment ceci : le Maroc avance, l'Algérie recule et sombre dans la violence et dans la corruption.

Le ton et les mots choisis pour le dire sont toutefois d'un professionnalisme irréprochable. Taillés comme des humanoïdes, les présentateurs ne trahissent jamais la moindre prise de position. Sur un autre plan, le Maroc arrive à attirer des investissements étrangers en dehors de l'exploitation des ressources naturelles.

L'implantation d'une usine Renault sur son sol a été un véritable coup d'éclat. En outre, il se suffit en nourriture et exporte même les produits de son agriculture. D'un autre côté, le tourisme haut de gamme y est florissant et acquiert, de jour en jour, l'étoffe d'un label mondial.

Sur le plan international, le royaume arrive à s'attirer la sympathie des grands et des petits tant il sait surfer sur toutes les vagues. Même en sport, il a réussi à s'imposer dans diverses disciplines. Bref, de deux choses l'une, soit c'est l'Algérie qui dort, soit c'est le Maroc qui, comme un Saïd Aouita, court à grandes enjambées vers l'avenir.

Mohamed Badaoui - Le Jeune Indépendant

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http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

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Maroc-Algérie : «Sommes-nous moins intelligents… ?»

Dans son éditorial du mercredi, le journal algérien «Le Jeune Indépendant» s'est interrogé sur les raisons du retard enregistré par l'Algérie par rapport aux avancées que connaît le Maroc.



«Sommes-nous moins intelligents que les Marocains ? », se demandait, mercredi, Mohamed Badaoui, éditorialiste du journal algérien «Le Jeune Indépendant». M. Badaoui entamait ainsi son article par lequel il a voulu susciter le débat sur le retard enregistré par l'Algérie dans divers domaines par rapport à son voisin. Pour l'éditorialiste, cette question, même si elle risque de «heurter notre fibre nationaliste» est légitime vu que l'écart qui sépare les deux pays est en train de se creuser chaque jour davantage.

Le Maroc bouge d'une manière très rapide. Les réformes se multiplient dans tous les secteurs pendant qu'en Algérie, tout semble stagner, voire régresser dans plusieurs domaines. Ce qui est malheureux pour un pays qui regorge de potentialités humaines et de richesse naturelles. «L'implantation d'une usine Renault sur son sol a été un véritable coup d'éclat. En outre, il se suffit en nourriture et exporte même les produits de son agriculture. D'un autre côté, le tourisme haut de gamme y est florissant et acquiert, de jour en jour, l'étoffe d'un label mondial», explique l'auteur de l'article. M. Badaoui invoque aussi le fait que «sur le plan international, le Royaume arrive à s'attirer la sympathie des grands et des petits» et que «même en sport, il a réussi à s'imposer dans diverses disciplines».

Pour lui, découvrir, grâce aux chaînes satellitaires, ce qui se passe au Maroc mène instinctivement à une comparaison avec l'Algérie
. Ce qui fait que l'on finit toujours par se dire que : «de deux choses l'une, soit c'est l'Algérie qui dort, soit c'est le Maroc qui, comme un Saïd Aouita, court à grandes enjambées vers l'avenir».

Mais les Algériens ne sont certainement pas moins intelligents que les Marocains. Et, M. Badaoui le sait. Avoir le courage et la pertinence de se poser la bonne question au bon moment en est la preuve. Interpeller ceux qui ont le pouvoir de faire bouger les choses et qui ne l'ont pas fait en est une autre. Car, l'intelligence ne sert pas toujours à bâtir, elle peut être, aussi, utilisée pour démolir. L'histoire regorge d'exemples dans ce sens. Il est donc légitime, pour l'opinion publique de ce pays d'interpeller ses dirigeants sur les raisons du blocage économique et social dont pâtit l'Algérie, depuis quarante ans.

D'autant plus qu'ils voient leur voisin de l'Est avancer d'une manière si rapide qu'il a pu rattraper en très peu de temps ce qu'il a raté pendant des décennies. Mais, pour les experts en matière de développement régional, les avancées d'un pays sont le plus souvent bénéfiques pour son voisinage direct quand il y a une perméabilité suffisante pour que les deux pays tirent chacun bénéfice des avancées de l'autre. Rien n'empêche donc l'Algérie de s'accrocher à l'élan créé par le Maroc et d'en profiter. La réouverture des frontières peut être un bon début.

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admin"SNP1975"

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Il a réussi la prouesse médiatique de faire la promotion de son livre bien avant sa sortie.

Que veut-il, que vise-t-il? Quels sont les mystères de cette sortie largement relayée par les quotidiens de la presse nationale après un si long silence d’un homme connu pour ne pas avoir la faconde facile?
Il n’ y avait pas que la presse indépendante qui a fait écho des propos de l’ancien président. Même la Télévision nationale s’est crue obligée de souligner sa présence sans pour autant lui accorder plus d’intérêt.
Le timing de cette sortie médiatique est trop flagrant dans un contexte politique particulier. Cette sortie n’est-elle pas à relier avec les rumeurs qui circulent au niveau de la capitale, faisant état d’une probable candidature à la présidentielle d’avril prochain, de l’ancien président Liamine Zeroual? Les propos tenus par l’ancien président Chadli sont en réalité à recadrer dans un contexte non d’ambition politique, sa carrière étant derrière lui, mais d’ordre purement éditorial.
L’on a appris, en effet, qu’il est en train de mettre les dernières retouches à ses «Mémoires» relatant «les péripéties» des 12 années qu’il avait passées à la tête de la présidence de la République. La sortie de Chadli n’est, selon les observateurs avertis de la scène politique algérienne, qu’un effet d’annonce pour son ouvrage auquel il espère voir le public réserver un très large succès. Une «oeuvre» ou un essai politique que certains n’hésitent pas à ériger en promesse de best-seller.
Pour cette tâche historique, Chadli a recours à ce que tous les hommes politiques dans le monde font quand ils «écrivent». Se faire assister, ni plus ni moins, par des «nègres». A savoir les scribes, ces collaborateurs qui ont la fibre de l’écriture et dont nous préférons taire les noms. C’est l’une des rares fois où il s’exprime depuis son départ de la tête de l’Etat en 1992.
Il a choisi d’observer un mutisme total aussi bien sur la vie politique nationale et ses aléas que sur les véritables conditions qui l’ont conduit à abandonner le pouvoir à un moment très particulier de l’histoire de l’Algérie indépendante. C’était le moment où le FIS dissous, qu’il avait agréé, avait gagné les élections législatives et était à deux doigts d’installer un Etat islamique.
Un quotidien national arabophone a même titré: «Je jure par Dieu que je dévoilerai toutes les vérités.» Quels secrets donc va-t-il dévoiler 12 ans après avoir quitté le pouvoir? Profitant du Colloque national sur Amara Bouglez, fondateur de la Base de l’Est, qui s’est déroulé jeudi dernier au centre universitaire d’El Tarf, l’ancien président de la République de 1979 à 1992, Chadli Bendjedid, a retrouvé sa «verve» d’orateur et s’en est donné à coeur joie pendant plus de deux heures pour sortir d’un long mutisme. Il affirme avoir compris, à la veille d’Octobre 1988, que «le régime était arrivé à sa fin». Aussi fallait-il se défaire de la «légitimité historique» et remettre le pays entre les mains de jeunes. Il dit qu’il préférait un régime parlementaire et tout le reste. Mais la question qui taraude les esprits est de savoir pourquoi l’ancien président a choisi de parler maintenant et à partir d’El Tarf au milieu de ses anciens compagnons d’armes? Il faut reconnaître que Chadli Bendjedid a réussi la prouesse médiatique de faire la promotion de son livre.
L'expression

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admin"SNP1975"

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Histoire et règlements de comptes

Pour sa première sortie publique, Chadli Bendjedid n’y est pas allé de main morte. Il a égratigné le président Bouteflika, attaqué Khaled Nezzar et Tahar Zbiri et réglé ses comptes avec Ben Bella. L’allusion au premier est claire lorsqu’il dit : « On fait le serment sur le Coran de respecter la Constitution et on fait autre chose. Je ne suis pas de ceux-là. » Assurément, Chadli Bendjedid n’apprécie pas le triturage actuel de la Constitution devant permettre un troisième mandat au président Bouteflika, comme il n’aime pas que l’écriture de l’histoire ait été confiée à l’Etat par un des nouveaux amendements constitutionnels.

« J’appelle, dit-il, les historiens, les vrais, à travailler en faisant preuve de neutralité et d’objectivité. » Ces deux critiques sont apparues suffisantes à l’ENTV pour qu’elle censure toute l’intervention (de trois heures) de Chadli Bendjedid, se contentant de diffuser quelques furtives images de la rencontre sur Amara Bouglez, fondateur de la base de l’Est. Mais en s’aventurant à donner sa propre version des faits sur les rivalités qui ont marqué la Guerre de libération et les lendemains de l’indépendance, l’ex-président de la République s’est mis en porte-à-faux avec sa propre recommandation sur l’écriture de l’histoire. N’étant pas historien lui-même, il ne pouvait qu’être subjectif.

Selon lui, Saïd Abid a été liquidé alors que la version officielle de l’époque, celle de Boumediène, évoquait un accident de voiture. Mohamed Chaâbani a été mis à mort par Ben Bella afin d’éviter ses révélations. Quant à Khaled Nezzar, qui fut pourtant son ministre de la Défense après les événements d’Octobre 1988 avant d’être chef d’état-major de l’ANP, il est carrément accusé d’avoir été « un espion » pour le compte de l’armée française. Chadli Bendjedid ressort le procès fait de manière récurrente aux déserteurs de l’armée française. Khaled Nezzar qui, maintes fois, a eu à s’expliquer sur ce dossier, ne manquera pas de réagir et peut-être d’autres encore sur les révélations et les critiques de l’ex-chef d’Etat.

Comme de tradition dans le pays, les règlements de comptes tiendront lieu d’écriture de l’histoire. Chadli ne devra pas s’étonner si, dans la lancée, ressortira la critique de son règne de dix années à la tête du pays, une « décennie noire », selon l’expression consacrée tant la corruption et la gabegie ont régné en maîtres. Le désespoir de la population a été tel qu’elle a été poussée à la révolte.

Le 5 octobre 1988 fit vaciller le système Chadli Bendjedid qui se résigna à réformer la Constitution en instituant le multipartisme. L’erreur fatale a été la recherche du compromis avec l’islamisme politique, lequel ne pouvait que réduire à néant la velléité de l’ex-chef de l’Etat d’instaurer, ainsi qu’il l’affirme, « un régime parlementaire par un retour à la souveraineté populaire ». La sortie de Chadli Bendjedid n’est pas innocente.

Elle s’expliquerait autant par le climat politique actuel (l’affaire Mecili entre autres ?) que par sa colère contenue depuis des années : il dit que depuis qu’il a quitté le pouvoir, il a été « insulté, diffamé, calomnié ». Apparemment, il a décidé de passer à l’offensive contre ses détracteurs, y compris contre le président Bouteflika qui ne l’a pas épargné au début de son règne.
El Watan

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admin"SNP1975"

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L’ex Président Chadli Ben Djedid a expliqué, implicitement, les méfaits du système présidentiel et sa préférence du système parlementaire qu’il voulait consacrer parmi les reformes durant les derniers moments de la période de sa gouvernance qui ont été empêchées par les événements du 5 octobre, et il dit « ils n’étaient pas spontanés. »

L’allocution de l’ex Président de la République, Chadli Ben Djedid, a duré près de trois heures, lors de son intervention dans les travaux de la rencontre historique sur la base Est, qui a été organisée avant-hier à El Taref. Il est revenu sur les événements historiques de cette région de par ses héros et ses combats militaires politiques.


Concernant la période de sa gouvernance qui a duré 12 ans, Chadli Ben Djedid a déclaré que sa gouvernance « l’a convaincu de la nécessité de changer le système de gouvernance et de faire passer le flambeau aux jeunes ». Il a ajouté que ces reformes « menacent les intérêts des personnes dans les rouages du pouvoir qui était derrière les événements du 5 octobre 1988 qui n’étaient pas spontanés ». Il a aussi promis de révéler ses détails prochainement, faisant allusion à ses mémoires qu’il est en train de rédiger.


Au sujet de la révision de la Constitution, Chadli a énuméré les méfaits de la gouvernance du système présidentiel qui réduit le rôle des députés, et il a émis des réserves sur les modifications perpétuelles de la constitution.


- ElKhabar

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