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[Presse] Abbes El Fassi revendique Tindouf

+3
Slimani9002
deporté75
admin"SNP1975"
7 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Le Maroc franchit la ligne rouge!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Voilà qui ferait se retourner dans sa tombe le président Houari Boumediene. En 2009, Abbas El Fassi déterre une fabulation oubliée par le plus téméraire des Marocains.

Le Premier ministre du Maroc et secrétaire général de l’Istiqlal a tenu de très graves propos en déterrant une fabulation abandonnée depuis longtemps par les plus téméraires des responsables politiques marocains.

Tenez-vous bien, en 2009, Abbas El Fassi n’a pas trouvé mieux que de revendiquer l’appartenance de Tindouf au Royaume marocain, qu’il appelle dans son jargon les territoires marocains orientaux. «L’Istiqlal reste attaché au droit du Maroc vis-à-vis de son Sahara oriental», a-t-il déclaré lors de la tenu du 15e congrès du Parti nationaliste de l’Istiqlal (PI), qui s’est achevé il y a trois jours à Rabat. Voilà qui ferait retourner dans sa tombe le défunt président Houari Boumediene.

Là, M El Fassi fait fausse route, totalement, il n’y a pas de soi-disant Sahara oriental. Il n’y a jamais eu de Sahara oriental marocain.
Et si jamais un tel fait aurait existé, il a été résolu par le traité d’Ifrane, de 1972, qui officialise les frontières existantes, telles qu’elles sont aujourd’hui, entre l’Algérie et le Maroc. Aussi, Abbas El Fassi ferait bien de revoir un peu l’histoire et la géographie de son pays pour comprendre ce qu’il y a de vain, sinon de ridicule, dans les visées expansionnistes du Royaume chérifien qui revendiquait encore, au milieu des années 60, la Mauritanie. Rappelons que le Maroc n’a reconnu cet Etat qu’à la fin des années 1960, alors que ce pays a accédé à l’indépendance en 1960, dans la foulée de la guerre d’Algérie qui a donné l’élan à la libération de nombre de pays africains francophones.

Ne s’arrêtant pas à cette histoire de «territoires orientaux du Maroc», M El Fassi, s’attaque à l’Algérie avec une perfidie déconcertante en l’accusant de tous les maux dont souffre son pays. Il cite alors le problème de la réouverture des frontières.

A ce sujet, il semble que le Premier ministre marocain n’a toujours pas compris qu’il s’agit là de la souveraineté nationale de l’Algérie et surtout que cette réouverture relève de la mise à plat de tous les contentieux opposant Alger à Rabat. Les circonstances dans lesquelles l’Algérie s’est vue contrainte de fermer ses frontières ouest sont connues et il n’y a pas lieu d’y revenir.

Notons toutefois, qu’en imposant les visas aux Algériens et en fermant ses frontières avec l’Algérie en août 1994, suite à l’attentat terroriste contre l’hôtel Asni à Marrakech, et en accusant les services algériens, le Maroc a pris la responsabilité d’ouvrir une crise entre les deux pays, crise qui s’est aggravée au long de ces dernières années.

Il est patent que le Maroc n’a pas choisi la voie de la sagesse pour trouver une issue aux différends entre nos deux pays, en faisant usage de faux pour, d’une part, tromper l’opinion publique internationale, et d’autre part, calmer le peuple marocain qui ploie sous le poids des problèmes sociaux. Si, effectivement, le Royaume alaouite veut trouver une solution consensuelle aux problèmes de la région et particulièrement celui du Sahara occidental, il doit négocier «réellement» avec le belligérant que reconnaissent les Nations unies et la communauté internationale qu’est le Front Polisario, sans préalable et surtout sans imposer un plan que l’on demande à son vis-à-vis d’approuver.

Or, Rabat vient avec un plan «d’autonomie» pour les Sahraouis alors que le problème de fond est d’abord de savoir à qui appartient le Sahara occidental: au Maroc ou aux Sahraouis? Toute la question est là. Mais Rabat qui parle de l’«intégrité» territoriale du Maroc estime donc cette question résolue alors qu’il n’en est rien, comme l’affirme dans ses attendus l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) en 1975.

Intervenant à l’ouverture du congrès de son parti, M.El Fassi a rappelé que le Conseil de sécurité de l’ONU a qualifié l’initiative marocaine, à propos de la question du Sahara Occidental, de «sérieuse» et de «crédible», soulignant qu’elle constitue, de ce fait, «une bonne plate-forme pour parvenir à travers les négociations à une solution politique équitable, réaliste et définitive, acceptée par toutes les parties et mettant un terme au conflit préfabriqué, qui a duré plus de trente ans». Ce faisant, M.El Fassi feint d’oublier que les Nations unies enregistrent la question du Sahara Occidental comme relevant d’un problème de décolonisation.

Sur ce plan, la Cour internationale de justice, mandatée par le Conseil de sécurité, a, en deux occasions (1964 et notamment en 1975 après l’envahissement du Sahara Occidental par le Maroc), affirmé qu’il n’existait aucun lien de sujétion des territoires de Saguiet El Hamra et du Rio de Oro (qui forment le Sahara Occidental) avec le sultan du Maroc dans les périodes considérées (XVIIIe et XIXe siècles).

Dans son intervention, le Premier ministre marocain a estimé qu’a travers la position algérienne, «le monde réalise que les entraves des efforts des Nations unies, auxquels coopère le Maroc, sont du fait de l’Algérie qui soutient la thèse du séparatisme et encadre le groupe séparatiste à contresens de l’Histoire et de la géographie, (...)». Ainsi, M.El Fassi fait mine d’ignorer que l’Algérie reste attachée au principe cardinal du droit des peuples à l’autodétermination.

Mohamed Sadek LOUCIF

L'expression



Dernière édition par admin le Mar 13 Jan - 12:12, édité 1 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Tachfine à

M. Felaoucene

Il est dit qu'un droit n'est jamais perdu tant qu'il y a revendication !
Au nom de la tragédie de gaza, vous voulez que le monde s'arrête , que les soucis quotidiens s'évaporent et que les revendications politiques se mettent en congé !

Je ne partage pas votre point de vue! la revendication marocaine est egale à celle du peuple de gaza : il s'agit bien de territoires marocains spoliés par l'ex occupant (la France) au profit d'une ex province française (l'algérie) !
L'objet du vol existe (sahara oriental marocain) , le voleur existe (la France) et le receleur existe (l'algerie) .
Les trois composantes du crime sont bien la pour conforter la demande de justice marocaine et si l'un des intervenants de cette affaire se cabre il y a bien les preuves et les témoignages pour attester leur marocanités !

Vouloir occulter la legitime revendication du maroc au nom du drame de gaza va justement dans le sens que les dirigeants algériens s'efforcent de perdurer pour gagner du temps je ne sais pour quel dessein.

Tachfine à

Mr Houari Combien vous etes juste! l'heure des comptes a sonné !

La revendication marocaine relevant de l'histoire contemporaine, la Cour Internationale de Justice ne trouvera pas de peine à retenir les preuves de la marocanité des régions revendiquées ; ce ci d'autant plus que l'ex occupant et auteur de ce crime existe et est suffisamment fort pour etre un témoin libre et juste.

Vouloir s'accrocher à cette distorsion de l'histoire est un leurre que les dirigeants algériens utilisent pour maintenir leurs citoyens dans l'erreur historique (crime culturel ) ,les détourner des véritables problèmes qui maintiennent le pays dans une situation économique et politique guère enviable (crime politique) et maintenir une tension pour bloquer l'édification du grand Maghreb (crime vis vis des générations futures).

L'intervention du premier secrétaire du Parti de l'Istiklal n'est en fait qu'un épisode d'une revendication nationale qui se poursuivra jusqu'à la satisfaction complète : nous en sommes au deuxième chapitre (le premier concernait Sidi ifni et tarfaya) qui s'achève dans le bon sens de l'histoire , le troisième chapitre sera relatif à la restitution du Sahara oriental et le quatrième, inchallah, concernera Sebta et Melilia.

Voila la topo du dossier national qui, contrairement à ce qu'on vous fait croire, est celui des 36 millions marocains et pas exclusivement du Palais ou du Parti de l'istiklal comme il vous plait de le définir.

Comprendre cette réalité constituerait une grande étape pour solder le mal qui ronge les relations inter maghrébines; je dis maghrébine parce que je suis persuadé que les frères tunisiens, libyens et mauritaniens, maliens ont beaucoup de choses sur le cœur à propos de la situation du tracé de leurs frontières !

l'Algérie devra donc et dès maintenant se préparer pour faire face à des revendications de tous ses voisins; revendications somme toutes légitimes et sur, le plan historique, facilement vérifiables !

http://www.marocainsdalgerie.net

deporté75

deporté75

لطالما آمن حزب الإستقلال بهذا الحق و بمغربية سبتة و مليلية كذلك..و إنّ قيادته لا تدّخر جهدا في كلّ مناسبة بالتّذكير بهذا المطلب ..لكن شتّان بين القول و الفعل و ها هي البوليساريو في تفاريتي و ها هو عباس في الرباط بلا حياء يردّد مزاعم علال التي ثبت الواقع أنها شعارات ك"بالرّوح بالدّم نفديك يا غزة" و اليهود لا تأبه بأحد
و يمشي إنبّق هذا الفاسي ..و قتلونا بالكذوب و ب س و سوف
البقرة أنضربت و الغرمول دّاه مولاه
ردّدوا معي "أطّفرت..أطّفرت

http://jamalelatmani@yahoo.fr

Slimani9002



Ces pb territoriaux ont laissé par les colonialistes (frontieres, sahara) comme autant de bombes a retardement et no khorroto sont tous tombés dans le panneau.

le paradoxe est que ces litiges auraient du renforcer les liens entre les pays du maghreb et ils auraient pu etre solubles dans un maghreb uni et fort ou nos gouvernants auraient pu etre audacieux et tomber les frontiere, chose que ls européens que tout divisent ont créé le climat propice a leur union.

Je sais que je reve et que je fait de la science fiction mais on ne sait jamais !

admin"SNP1975"

admin
Admin

le 15 janvier 1969,fut signé à Ifrane, dans la résidence d'hiver du roi, un traité de fraternité, de bon voisinage et de coopération entre le royaume du Maroc et la République algérienne

Art. I : Une paix permanente, une amitié solide et un voisinage fructueux, découlant naturellement de la fraternité séculaire liant les deux peuples frères, régneront entre la République algérienne démocratique et populaire et le royaume du Maroc, et viseront à l'édification d'un avenir commun et prospère.

Art. II : Les Parties contractantes s'engagent à renforcer leurs relations communes dans tous les domaines et notamment dans les domaines économique et culturel, afin de contribuer à l'élargissement du champ de la compréhension mutuelle entre les peuples frères d'Algérie et du Maroc et au renforcement de l'amitié et du bon voisinage entre eux.

Art. III : Considérant que la coopération économique constitue une base solide pour leurs relations pacifiques et amicales et vise à la promotion de leurs pays, les Parties contractantes apporteront leur participation réciproque au développement de cette coopération dans tous les domaines.

Art. IV : En cas de litige ou de différend, sous quelque forme que ce soit, les Parties contractantes s'interdisent de recourir à l'emploi de la violence entre elles et s'emploieront à régler leur différend par des moyens pacifiques [...], en application des principes et des résolutions de l'Organisation des Nations Unies, de la Ligue des États arabes et de l'Organisation de l'Unité africaine.

Art. VIII : Le présent traité restera en vigueur pendant une durée de vingt ans à compter de la date de sa mise en exécution9. Il est renouvelable, par tacite reconduction, pour une période de vingt ans, tant qu'il n'est pas dénoncé par l'une des Parties contractantes, par écrit, un an avant son expiration.

Pour le Royaume du Maroc
Le Ministre des Affaires étrangères
Ahmed laraki

Pour la République algérienne
Le Ministre des Affaires étrangères
Abdelaziz bouteflika

Je voudrais souligner deux points qui donnent à ce traité une signification particulière, devait dire Hassan II peu de temps après sa signature. D'abord, il a été contracté pour vingt ans - ce qui est un délai inhabituel pour une convention de ce genre ; ensuite, il associe étroitement la coopération culturelle à la coopération économique. Pourquoi? Parce qu'il est vain de vouloir faire avancer les choses si l'on ne s'occupe pas, en même temps, de faire progresser les esprits. J'ai souhaité que les écoles marocaines, algériennes - et pourquoi pas tunisiennes ? - dispensent à nos enfants un enseignement qui les rende plus conscients de leurs liens de parenté et leur apprenne à voir les choses sous un angle plus large que cela n'a été le cas jusqu'ici. Dans vingt ans, une nouvelle génération aura grandi, pour laquelle les problèmes de frontières n'existeront plus, ou, du moins, s'ils se posent, ce sera dans des termes très différents d'aujourd'hui. Entre-temps, le traité d'Ifrane aura fait ses preuves et sa reconduction ne soulèvera aucun problème, car chacun aura compris que le Maghreb tout entier est le plus petit espace géographique dans lequel nous puissions vivre. Songez qu'en l'an 2000 le Maroc, l'Algérie et la Tunisie auront, à eux trois, quatre-vingts millions d'habitants. Ces conceptions sont caractéristiques de la manière de penser de Hassan II. Ce n'est pas à lui qu'il faut apprendre que ce qui paralyse la vie, ce ne sont pas les contraintes, c'est le manque de hardiesse.

Fin

Annexe:
Durant les négociations de Paris, les autorités françaises ont proposé au roi Mohamed V de fixer le tracé des frontières dans les confins sahariens, afin d’éviter toute contestation ultérieur. Elles se sont même déclarées prêtes à inclure la région de Tindouf et la Hamada du Draa dans le territoire marocain. Mais Mohamed V leur a opposé un refus catégorique. A ses yeux, la question des frontières méridionales du royaume relève exclusivement du Maroc et de l’Algérie : elle doit être réglée d’un commun accord entre les deux pays. Or l’Algérie, dans l’état actuel, n’a pas voix au chapitre. Elle est engagée dans des combats dont dépend son avenir. Le roi répugne à profiter de cette situation pour lui porter un coup bas.« Aucun avantage moral ou matériel, déclare-t-il, ne saurait justifier un acte de félonie. Nous réglerons cette affaire plus tard, entre voisins. Je n’ai pas voulu accabler la France lorsqu’elle était à terre ce n’est pas pour frapper un pays frère lorsqu’il se trouve en difficulté.»

Chacun rend hommage à son élévation morale. Mais comme ses interlocuteurs français lui font observer que la France n’a nullement l’intention de quitter l’Algérie et que cette situation risque de se prolonger longtemps, il répond, imperturbable :« Eh bien!nous attendrons!»

Source : Histoire des Alaouites
Auteur : BENOIT-Méchin
Éditeur : Librairie Académique PERRIN 1994

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admin"SNP1975"

admin
Admin

LE PREMIER MINISTRE MAROCAIN REVENDIQUE TINDOUF
Belkhadem répond à Abbas El Fassi

14 Janvier 2009 -

«Les instruments de l’Accord sont toujours au niveau du secrétariat de l’ONU»

Le secrétaire général de l’instance exécutive du FLN a répondu à la déclaration du Premier ministre marocain, Abbas El Fassi: «Le Maroc a reconnu les frontières qui nous séparent et les instruments de ratification de l’accord sont déposés au niveau du secrétariat général des Nations unies», a indiqué M.Belkhadem en marge de la conférence- débat tenue hier à l’association El Djahidia.

Interrogé sur les propos du Premier ministre marocain, qui a réitéré l’attachement du Maroc au Sahara oriental, dont la région de Tindouf, M.Belkhadem a été catégorique. «Les frontières sont connues», a-t-il encore réitéré en se référant au droit international. Sans verser dans une polémique insensée, M.Belkhadem prend comme témoin l’organisation onusienne.

Intransigeant, le secrétaire général persiste et signe: «Pas de retour à la case départ». Autrement dit, l’affaire sur les frontières est close. Le secrétaire général s’est réjoui de ne pas avoir pris part aux travaux du 15e congrès du parti El-Istiqlal. «Heureusement, je n’ai pas été au congrès», a-t-il estimé d’un air soulagé.

Et d’enchaîner: «Si j’étais présent je serais intervenu pour défendre la position de l’Algérie.» Sa présence aux travaux du congrès aurait certainement suscité et même donné une nouvelle tournure au différend entre les deux pays.

La sortie médiatique du Premier ministre marocain n’est que la suite d’un long feuilleton. «L’Istiqlal reste attaché au droit du Maroc vis-à-vis de son Sahara oriental», a-t-il déclaré lors de la tenue du 15e congrès du Parti nationaliste de l’Istiqlal (PI), qui s’est achevé il y a trois jours à Rabat.

El-Fassi a porté, ainsi, atteinte à la souveraineté de l’Algérie, après 46 ans d’indépendance.
Cette déclaration intervient, faut-il le souligner, quelques jours après la désignation du représentant des Nations unies pour le dossier du Sahara occidental.

Craignant que ce changement fausse tous ses calculs, le Maroc ne trouve pas mieux que de provoquer Alger. Le secrétaire général du FLN a d’ailleurs répliqué à ces attaques. «La campagne officielle lancée par le Maroc contre l’Algérie est due au mécontentement des Marocains quant à la position de l’Algérie qui soutient le principe du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination», avait-il déclaré, lors de la clôture des travaux du conseil national du FLN.

Cette déclaration a mis les autorités marocaines en rogne. Celles-ci n’ont pas tardé à réagir par le biais de Khalid Naciri, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement marocain.
Enfin, M.Belkhadem, qui a participé à une conférence sur la cause palestinienne, a réitéré la position du gouvernement algérien. «Nous allons poursuivre nos actions de solidarité», a-t-il avancé.

Ce dernier a refusé de commenter le refus de l’Assemblée populaire nationale de consacrer une session extraordinaire à Ghaza.

Nadia BENAKLI

L'expression

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Ilyas

Ilyas

Slimani9002 a écrit:Ces pb territoriaux ont laissé par les colonialistes (frontieres, sahara) comme autant de bombes a retardement et no khorroto sont tous tombés dans le panneau.

le paradoxe est que ces litiges auraient du renforcer les liens entre les pays du maghreb et ils auraient pu etre solubles dans un maghreb uni et fort ou nos gouvernants auraient pu etre audacieux et tomber les frontiere, chose que ls européens que tout divisent ont créé le climat propice a leur union.

Je sais que je reve et que je fais de la science fiction mais on ne sait jamais !

La différence, c'est que les pays européen se sont mis à la table des négociations, alors que les djhâ eux ne sont même pas capables de se voir !
L'Allemagne à un différend frontalier avec la Pologne, mais ce différend c'est réglé sur le plan Européen !
Donc tous conflits frontalier peut être soluble, mais faut-il encore en avoir la volonté !

Tous repose ICI sur la connerie, Ferhat Abbas était prêt à négocier avec les marocains et les tunisiens, sage décision que de réclamer en coeur avec ces homologues l'instauration d'un collectifs d'historien, de géomètre / Machin pour revisiter les frontières colonial !

« L'Algérie ne pourra pas hériter des frontières colonial, au détriment de ses voisins »

Seulement dans son profond désaccord avec la politique de « soviétisation » de l'Algérie par
Ahmed Ben Bella, il s'est vu emprisonné à adrar (Sahara Algérien) !

Tous nos problèmes réside ici, la bande des 4 B, le Clan d'Oujda !
La prédominance de l'Armée sur le pouvoir Civil, et cela depuis l'indépendance !

Les affairistes n'en veulent pas de cette union du maghreb qui aurait un droit de regard sur les activités frauduleuse de certains clan !
Si demain emerge l'union du Maghreb, c'est l'éffritement du pouvoir Algérien qui se fera dans la foulé !

D'où l'intérêt en plus de l'arrogance démesuré de Boumédiene, que le statu quo perdure au Sahara, que les frontières restent une revendication, et que la guerre froide perdure entre les deux pays.




Dernière édition par Ilyas le Jeu 15 Jan - 21:15, édité 1 fois

admin"SNP1975"

admin
Admin

Belkhadem

Le secrétaire général de l’instance exécutive du FLN a répondu à la déclaration du Premier ministre marocain, Abbas El Fassi: «Le Maroc a reconnu les frontières qui nous séparent et les instruments de ratification de l’accord sont déposés au niveau du secrétariat général des Nations unies», a indiqué M.Belkhadem en marge de la conférence- débat tenue hier à l’association El Djahidia.

Les diplomates marocains tardent à répondre à cette contre vérité.
J'espere que les officiels marocains n'ont pas menti au peuple marocain.

http://www.marocainsdalgerie.net

Ilyas

Ilyas

« La seule frontière dont le tracé n’a
pas été déposé au niveau des Nations unies c’est celle partagée avec la
RASD, mais cela ne pose pas de problème particulier, me semble-t-il »


Synthèse de Rayane, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
D’après El Watan


Cordialement

admin"SNP1975"

admin
Admin

Un peu d'histoire sur le conflit frontalier algéro- maroacin.

LES FRONTIÈRES ALGÉRO-MAROCAINES
Bien que nous nous soyons efforcés dans ces pages de nous placer avant tout d'un point de vue psychologique et moral, dépeindre l'action de Hassan II sans parler de sa politique étrangère serait l'amputer de ce qu'elle offre de plus intéressant.

Décidé à pratiquer une politique de « non-engagement », Hassan II a effectué de nombreux voyages à l'étranger, soit pour y régler des contentieux consécutifs à la décolonisation, soit pour y obtenir une aide économique susceptible d'accélérer le développement du pays, soit encore pour expliquer aux gouvernements étrangers les raisons pour lesquelles le Maroc ne tenait pas à s'associer à une « politique de blocs » : voyage à Washington, voyage à Bruxelles où il a été l'hôte du roi Baudouin et de la reine Fabiola; voyage à Moscou où il a établi des contacts fructueux avec MM. Podgorny, Brejnev et Kossyguine ; voyage à Madrid; enfin voyage à Paris.

Mais c'est surtout dans le domaine de la politique africaine que son action s'est manifestée avec le plus de bonheur.

Mohammed V, comme nous l'avons vu, était mort sans avoir pu régler le problème des frontières méridionales du royaume. Il avait refusé, à plusieurs reprises l, de discuter cette question avec les autorités françaises (Pour plus de détail voir l’annexe à la fin de cet article) en déclarant qu'à ses yeux elle relevait exclusivement de l'Algérie et qu'il attendrait que celle-ci ait accédé à l'indépendance pour fixer par des conversations directes les limites définitives entre les deux pays. La mort prématurée de Mohamrned V et le prolongement de la guerre d'Algérie n'avaient pas permis de pousser les choses plus loin. Le 6 juillet 1961, c'est-à-dire quatre mois après son accession au trône, Hassan II avait conclu un accord avec Ferhat Abbas, alors président du gouvernement provisoire de la République algérienne. Par une lettre ; adressée au roi du Maroc, le représentant de l'Algérie reconnaissait « le caractère arbitraire de la délimitation imposée par la France aux deux pays » et spécifiait que « les accords qui pourraient intervenir à la suite de négociations franco-algériennes ne sauraient être opposables au Maroc, quant aux délimitations territoriales algéro-marocaines ». L'accord stipulait en outre que la question serait résolue par voie de négociations et qu'une commission paritaire serait constituée à cet effet, dès que l'Algérie aurait accédé à l'indépendance.

En juillet 1962, au lendemain de la signature des accords d'Évian qui faisaient de l'Algérie un État indépendant, Ferhat Abbas avait été évincé du pouvoir et tous les engagements pris antérieurement par lui considérés comme nuls et non avenus. Lorsque le gouvernement marocain s'était tourné vers Alger pour demander la constitution de la commission chargée de régler le problème des frontières, il s'était vu opposer une fin de non-recevoir catégorique. Ben Bella, qui avait succédé à Ferhat Abbas, et les chefs du nouveau gouvernement algérien affirmaient:

1) Qu'au vu des traités internationaux conclus avant l'instauration du protectorat et dont le plus ancien remontait à 1767, jamais aucun souverain chérifien n'avait prétendu exercer sa souveraineté au-delà de ;"!'Oued Noun, situé bien au nord de la ligne frontalière «actuelle».

2) Que l'Algérie aurait pu mettre fin beaucoup plus tôt aux combats qui l'avaient ensanglantée pendant six ans si elle s'était contentée de la partie septentrionale du territoire et avait renoncé au Sahara.

3) Que c'était seulement lorsque la France avait consenti à inclure le Sahara dans son territoire national que l'Algérie avait déposé les armes et qu'en conséquence de nombreux Algériens étaient morts pour atteindre cet objectif.

4) Que la République algérienne étant « une et indivisible » il n'était pas question de céder un seul pouce de son territoire et que, au surplus, le chef de l'État algérien ayant juré sur le Coran - c'est-à-dire sur ce que les Arabes avaient de plus sacré - de maintenir envers et contre tout l'intégrité du patrimoine national, il était impossible de violer cet engagement sans commettre un parjure.
Comme on le voit, les successeurs de Ferhat Abbas faisaient montre d'une intransigeance inentamable et fermaient résolument la porte à tout règlement négocié. « Quand a-t-on jamais vu un État faire don d'une partie de son territoire à un autre État? demandaient-ils. Le Maroc veut s'annexer une portion de l'Algérie ? Eh bien, qu'il vienne la prendre ! Il verra comment il y sera reçu... »

Ulcéré par cette attitude si peu conforme aux scrupules qui avaient empêché son père de régler le problème avec le gouvernement français, Hassan II crut pouvoir trancher la question par lui-même. Dans la dernière quinzaine d'octobre 1963, il fit occuper par de petits détachements symboliques des Forces armées royales certains points de garde situés dans la zone désertique qui s'étendait entre la Hamada du Draa et Colomb-Béchar. Comme cette région avait été de tout temps dans la mouvance de l'Empire chérifien, il n'avait nullement l'impression de pénétrer dans un pays étranger. L'opération s'effectua sans difficulté, car les postes étaient vides et il n'y avait aucune unité algérienne dans les parages.

Lorsque le gouvernement algérien apprit cette nouvelle, sa réaction fut immédiate. Il ameuta son opinion publique en annonçant à la radio que l'armée marocaine avait franchi la frontière et occupait indûment une portion du territoire national. Quarante-huit heures plus tard, des formations de l'ALN3 débouchaient dans la région. Au lieu de rester l'arme au pied en face des postes marocains, en attendant un arbitrage, elles les attaquèrent nuitamment et massacrèrent leurs chefs. Les soldats répliquèrent par un feu nourri. Le sang commença à couler de part et d'autre. De nouvelles formations de l'ALN accoururent à la rescousse. Durant toute la journée suivante et le surlendemain, les Algériens renouvelèrent leurs attaques, mais sans pouvoir entamer la ligne de défense des Marocains, qui avaient reçu eux aussi des renforts. Finalement, ils s'essoufflèrent. L'ALN était constituée de groupes de volontaires habitués à la guérilla. Elle était insuffisamment rompue à la guerre classique pour pouvoir tenir tête à l'armée marocaine, bien encadrée et dotée d'un armement supérieur. Lorsque les Forces armées royales passèrent à la contre-attaque, elles culbutèrent les formations algériennes, qui se dispersèrent dans toutes les directions. « II n'y avait plus rien devant nous, devait déclarer plus tard un officier marocain. La voie était libre. Si Sa Majesté nous avait donné l'ordre d'aller de l'avant, nous aurions pu marcher sur Alger sans rencontrer d'obstacle. »

Mais cet ordre, le roi ne le donna pas. Il n'avait jamais été dans ses intentions de déclencher une guerre algéro-marocaine. Il avait simplement voulu occuper une position favorable pour amener les Algériens à accepter la négociation. Il savait que la partie était loin d'être gagnée. Les meilleures unités algériennes étaient retenues en Kabylie, où l'opposition à Ben Bella avait voulu profiter de la situation pour fomenter une révolte. Lorsque ce soulèvement aurait été maté - ce qui ne tarderait guère -, ces unités se retourneraient vers l'ouest pour affronter les Marcains. Comme leurs effectifs étaient très supérieurs à ceux des Forces armées royales, celles-ci risquaient d'être écrasées sous le nombre.

De plus, cet affrontement armé entre deux pays frères avait soulevé une émotion intense dans toutes les capitales arabes. La situation était si tendue que la Mauritanie se sentit en danger et se tourna vers Alger pour lui demander son assistance. En quelques jours, Hassan II se trouva isolé. C'est pourquoi il trouva préférable de ne pas exploiter à fond l'avantage initial qu'il avait remporté sur le terrain. Toute nouvelle avance de ses troupes aurait débouché sur le chaos.

Convoquée d'urgence par l'empereur d'Ethiopie, agissant en tant que président de l'Organisation de l'unité africaine, une conférence quadripartite se réunit à Bamako (29-30 octobre 1963). Elle comprenait, outre Haïlé Sélassié, le roi du Maroc, le président Ben Bella et M. Modibo Keita, président de la République du Mali. A l'issue des entretiens qui prirent par moments un caractère orageux, les quatre chefs d'État africains décidèrent :

1) L'arrêt effectif des hostilités et l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu, à compter du 2 novembre, à zéro heure.

2) La constitution d'une commission composée d'officiers marocains, algériens, éthiopiens et maliens, qui déterminerait une zone au-delà de laquelle les troupes engagées seraient retirées.

3) La constitution d'un corps d'observateurs maliens et éthiopiens chargés de veiller à la sécurité et à la neutralité de la zone démilitarisée.

4) La réunion, dans les plus brefs délais, des ministres des Affaires étrangères des États-membres de l'Organisation de l'unité africaine, afin de constituer une commission spéciale qui aurait pour mission :

a) de situer les responsabilités dans le déclenchement des hostilités

b) d'étudier le problème des frontières et de soumettre aux deux parties des propositions concrètes pour le règlement définitif de cette affaire.

Les quatre chefs d'État décidèrent en outre :

1) La cessation par l'Algérie et par le Maroc de toute attaque publique, par voie de presse ou de radio, à compter du 1er novembre 1963, à zéro heure.

2) L'observation stricte du principe de non-ingérence dans les affaires des autres États;

3) Le règlement par voie de négociation de tout différend susceptible de survenir entre États africains.

http://www.marocainsdalgerie.net

Tamanart

Tamanart

Ce Abassi el Fassi est devenu fou!! son populisme le menera droit au mur!! il n'a qu'a essayer de venir recuperer son "territoire" en Algerie, s'il en est capable, il ne suffit pas d'ouvrir ****** !!
ça sera une occasion pour en finir une fois pour toute avec ce PROBLEME, apres ça la tête des marocains...ne les grattera plus!!

MAROCAINS....JAMAIS ET AU GRAND JAMAIS VOUS N'AUREZ UN SEUL CM² D'EL DHJAZAIR.
Donc arrêtez vos conneries et cessez de penser à des rêveries futiles qui vous perderont.

Tamanart

Tamanart

On s'en fout de votre histoire, et de votre geographie, les seules histoire et geographie valables à nos yeux sont les nôtres, à savoir, l'histoire et la géographie algeriennes, puisque vous semblez opter pour la manière forte et l'entêtement, vous aurez la manière forte.

admin"SNP1975"

admin
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(Suite 1)

Pour bien marquer qu'il n'y avait ni vainqueurs ni vaincus, le protocole final tint à souligner que les conversations s'étaient déroulées « dans une atmosphère amicale ».

Mais lorsque la commission spéciale prévue à Bamako voulut se réunir pour apporter un règlement définitif au problème frontalier, elle n'aboutit à rien. Les avis se partagèrent et le litige demeura entier. L'opération militaire avait failli déboucher sur le chaos; l'action diplomatique débouchait sur le vide.

Alors Hassan II se dit que, pour sortir de cette impasse, il fallait repenser le problème de fond en comble et le transposer sur un autre plan. On ne peut qu'admirer la largeur de vues avec laquelle il procéda à cette révision. Il paria que l'intelligence et la raison finiraient par l'emporter sur l'esprit de revendication territoriale et que les nécessités de la coopération économique remplaceraient « les vieux rêves de grandeur et de sable ». C'était un pari risqué et d'autant plus méritoire que le jugement que l'Histoire porterait sur son règne dépendrait, en fin de compte, de son échec ou de sa réussite. Pourtant, il n'hésita pas. Il avait pris conscience des dimensions du problème. De par sa nature et sa complexité, il n'était pas un de ceux que l'on pouvait résoudre à coups de canon. En revanche, lui apporter une solution durable assurerait à l'Algérie et au Maroc un avenir lumineux.
Réduit à l'essentiel, il pouvait se formuler comme suit : nul ne pouvait contester que le territoire revendiqué à la fois par le Maroc et l'Algérie n'ait entretenu depuis le XIe siècle des liens beaucoup plus étroits avec l'Empire chérifien qu'avec l'Algérie, ne serait-ce que parce qu'à cette époque l'Algérie ne formait pas encore un État organisé. Mais il était non moins indéniable que le partage des territoires pratiqué par la puissance colonisatrice - et qui se trouvait concrétisé par les accords d'Évian - avait placé cette région à l'intérieur des frontières algériennes. Modifier cet état de choses par la force était impensable. Chaque fois qu'on le tenterait, les instances internationales interviendraient pour imposer un cessez-le-feu aux belligérants. Qu'en recueillerait-on pour finir? Rien que des ressentiments supplémentaires et des morts inutiles...

À côté de ces ombres, les éléments positifs : le bassin de Tindouf contenait dans son sous-sol d'énormes richesses minières. On y trouvait du fer d'excellente qualité, notamment le gisement de Gara-Djebilet, un des plus riches du monde, puisque les experts évaluent ses réserves à deux milliards de tonnes et que la teneur en fer du minerai est de 65 pour cent (contre 35 pour cent pour le minerai de Lorraine). Ce gisement était suffisant, à lui seul, pour assurer la prospérité de l'Algérie et du Maroc, à condition d'être exploité d'une façon rationnelle. Les techniciens voyaient déjà surgir, aux lisières du Sahara, une « Ruhr nord-africaine » susceptible de fournir du travail à plusieurs générations.

Ces projets ne relevaient pas de la fantasmagorie. On pouvait en chiffrer les résultats sur le papier. Comme le volume de ces minerais était beaucoup trop élevé pour pouvoir être consommé sur place, il fallait en prévoir l'exportation. Ceci posait le problème d'un débouché sur la mer. Or les ports algériens les plus proches, Arzew et Ghazaouet ', étaient à 1 300 kilomètres, Port-Étienne 2, en Mauritanie 3, à 1 400 kilomètres, alors que les ports marocains de La Gazelle et de Tarfaya4 se trouvaient respectivement à 400 et 515 kilomètres. (Une voie rejoignant directement la côte en traversant le territoire d'Ifni serait encore plus courte, mais elle posait le problème de l'enclave espagnole 5.) Or le coût du transport de la tonne de minerai de fer avait une incidence directe sur son prix de revient. En comparant ces diverses données, on obtenait le tableau suivant :
_____________
COÛT DE PRODUCTION PAR TONNE, SUR LA BASE DE 15 MILLIONS DE TONNES/AN

Variante de tracé
Distance en km
Coût Coût d'extraction du transport en dollars en dollars
Coût total en dollars

Arzew
1300
1,10 4,40
7,05
(Algérie)


Ghazaouet
1300
3,30
5,60
(Algérie)


La Gazelle
400
2,00
4,40

(Maroc)
Tarfaya (Maroc)
515
1,75
4,05

Port-Étienne (Mauritanie)
1400
NOP
5,15

D'où il résulterait que le coût du transport représenterait :

- 4 fois le coût de l'extraction, en passant par Arzew;
- 3,3 fois le coût de l'extraction, en passant par Ghazaouet;
- 2 fois le coût de l'extraction, en passant par La Gazelle ;
- 1, 75 fois le coût de l'extraction, en passant par Tarfaya.

En le faisant transiter par les ports algériens, le minerai de Tindouf n'était plus compétitif, alors qu'il le demeurait largement en transitant par les ports marocains. Pour tenter d'échapper à cette obligation, la Sonarem, ou « Société nationale de recherches et d'exploitations minières », dépendant du ministère algérien de l'Industrie et de l'Énergie, avait étudié quatre-vingt-quatre variantes du tracé, portant sur toutes les possibilités d'évacuation. Or toutes avaient abouti à la même conclusion; l'exploitation des richesses de Tindouf n'était rentable qu'à condition d'emprunter le territoire marocain. L'avenir n'était-il pas clairement inscrit dans ces chiffres?

Puisqu'il en est ainsi, s'était dit Hassan II, pourquoi continuer à nous disputer des richesses qu'aucun de nous n'est capable d'exploiter à lui seul ? Pourquoi ne pas nous mettre d'accord pour constituer un organisme équivalant à ce qu'est pour l'Europe la Commu*nauté du charbon et de l'acier? Au lieu de nous épuiser dans des luttes stériles, pourquoi ne pas faire de ces territoires une sorte de condominium économique algéro-marocain, auquel on pourrait associer par la suite la Mauritanie6 et le Rio de Oro 7, le jour où il aurait été évacué par les Espagnols ? Ainsi se constitue*rait au nord-ouest de l'Afrique une vaste zone de coprospérité trois fois grande comme la France, au regard de laquelle les problèmes posés par le tracé des frontières perdrait, sinon toute signification, du moins beaucoup de leur acuité.

Reléguer à l'arrière-plan les litiges territoriaux, les laisser se dissoudre au fil des années ; donner, pendant une période à déterminer, la primauté à la coopération économique ; imprimer à cette coopération une impul*sion assez forte pour qu'elle puisse porter des fruits avant l'achèvement de la période prévue, telles furent les grandes lignes du plan que se traça Hassan II ; et à la mise en œuvre duquel il décida de consacrer tous ses efforts. Mais pour pouvoir se concrétiser, ces prin*cipes directeurs avaient besoin de l'accord de tous. D'où une question préalable : les autres chefs d'État seraient-ils assez clairvoyants pour comprendre à quel point ces conceptions répondaient aux exigences de notre époque, à son besoin de faire peau neuve, à son refus de se laisser enfermer dans les cadres trop étroits légués par le passé? Rien n'était moins certain, car les relations entre Rabat et Alger étaient restées tendues. L'affrontement d'octobre 1963 avait laissé de part et d'autre des séquelles douloureuses. Il y avait une pente difficile à remonter. Mais, là encore, les événements favorisèrent le jeune roi et montrèrent à quel point la chance était de son côté. Avec Ben Bella, un rapprochement eut été impos*sible. Celui-ci n'avait pas digéré les circonstances dans lesquelles son avion avait été détourné, ni la facilité avec laquelle Mohammed V s'était accommodé de sa longue détention 8. Durant la durée de son incarcéra*tion à l'île d'Aix et à Aulnoye, Khider, qui était son compagnon de cellule, n'avait cessé d'attiser sa méfiance envers Mohammed V et la dynastie alaouite.

Or, le 19 juin 1965, un coup d'État militaire avait évincé Ben Bella du pouvoir. Un homme nouveau l'avait remplacé à la tête du gouvernement algérien : le colonel Houari Boumédienne. Tempérament énergique et réalisateur, dont le laconisme tranchait sur le verbalisme démagogique de son prédécesseur, l'ancien commandant de la Wilaya V était bien trop perspicace pour ne pas voir tous les avantages qu'apporteraient à son pays un désamorçage du différend algéro-marocain et son remplacement par une formule de coopération économique. Ayant étudié le problème sous tous ses aspects, il était parvenu à des conclusions qui rejoignaient celles de Hassan II.


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admin"SNP1975"

admin
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Tachfine à

Mendez

ce dossier est entre les mains des instances de l'ONU, ce qui est demandé c'est que l 'Algerie cesse de le chapperonner de pres ! c tout !
concernant le dossier du sahara oriental marocain , je suis persuadé que l'algerie devra composer avec la realité historique et rendre ces territoires a leurs veritables proprietaires ; les marocains !

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Tachfine à

Mr Sinan
voila que le probleme se clarifie, les marocains M6 inclu revent toujours de recuperer tindouf, bechar... et je pensequ'elle classée avant les enclaves espagnoles sur l'agenda marocain, le gouvernemnt algerien fait barage en soutenant le polisario et la mascarade continue
__________________
ma7ou algoumia ;)

le probleme n'est confus que pour les esprits qui tirent profits de la confusion !
L'algerie n'est pas seul specialiste des procedures tordues : l'ONU et les differentes instances devront , un jour ou l'autre, decouvrir que le chevalier servant des independistes de metier , des groupes de liberations entourloupes et des causes perdues de tous genres n'est, en fait, qu'un spoliateur qui s'est aggrandi par l'appropriation de territoires d'autruis et je pense au Maroc, a la Mauritanie, à la Tunisie, au Mali et à la Lybie !
Celui qui voulait confiner et encercler son voisin de l'ouest semble etre bientot victime de son complot : il se trouve lui meme encercle par tous les pays à qui il doit bien restituer des territoires !

L'histoire , dit-on , est tetue , pour le cas de l'algerie , je ne crois pas qu'elle trouvera une grande resistance !


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admin"SNP1975"

admin
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PROUVER ????!!!

a qui ?

à l'histoire :élémentaire cher houari : 1962 ; naissance de l'Algerie , ex province de l'empire turque , ex province française rendue independante par la grace d'allah et du general de Gaulle

A la France ; elle sait pertinement ce qu'elle a fait , son temoignage sera edifiant !

a la société des nations :surement ! par le biais des instances competentes aupres desquelles l'algerie , pays né en 1962, s'active pour introduire le faux dossier qui est le polisario !

tu es satisfait cher Houari ?

je crois que les gouvernants algeriens vont se reveiller avec un tres mauvais mal de tete( d'autres diront gueule de bois ! mais je ne sais pas qui boit de l'alcool parmi ses dirigeants !) : un cercle de voisins (le terme cercle est parfaitement fait !) qui n'attendent que le moment propice pour relancer un dossier qui leurs tient tous a coeur : le tracé de leurs frontieres avec un pays qui est juste né en 1962 et qui se trouve par la grace de l'omnipotence de son ex colonisateur gestionnaire (je ne dis pas proprietaire !) d'un territoire qui depasse ses possibilités demographiques
et dont , malgre les milliards de depenses militaires , il n'arrive meme pas a proteger !

Voila les preuves que tu cherches ! elles sont aussi fraiches que l'acte de naissance de l'algerie


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Tamanart

Tamanart

admin a écrit:
PROUVER ????!!!

a qui ?

à l'histoire :élémentaire cher houari : 1962 ; naissance de l'Algerie , ex province de l'empire turque , ex province française rendue independante par la grace d'allah et du general de Gaulle

Seuls les ******
qui jalousent l'histoire de l'Algerie oublient que les algeriens se
sont battus et sacrifiés pour liberer leur terre, chose que les
****** ****** ne savent pas faire puisque leur terre est toujours occupée et comptent lâchement sur l'ONU pour ça.

La ******
haineuse qui bave son venin sur l'Algerie ne gagnera jamais rien, les
maudits et les bannis ne feront que baver et hululer sans aucune
consequence sur lalathoum el djazair.

Idris

Idris

Avertissement: En raison de la multitude de rappel qui vous à été fait, concernant vos messages insultants et répétitifs, vous êtes banni (Tamanart) pour une durée de 7 Jours !

Comme cela a été dit précédemment dans une discussion en MP, il y a de la place pour tous le monde et pour toutes les opinions.

Seulement, il faut apprendre à s'en tenir qu'au sujet traité et ne pas déborder avec des passions qui aboutissent à une haine et à un regard nationaliste !

Slimani9002



Idris a écrit:Avertissement: En raison de la multitude de rappel qui vous à été fait, concernant vos messages insultants et répétitifs, vous êtes banni (Tamanart) pour une durée de 7 Jours !

Comme cela a été dit précédemment dans une discussion en MP, il y a de la place pour tous le monde et pour toutes les opinions.

Seulement, il faut apprendre à s'en tenir qu'au sujet traité et ne pas déborder avec des passions qui aboutissent à une haine et à un regard nationaliste !

il est en service commandé sur le forum, il doit bien meriter ce qui lui est versé pour venir deblatterer contre le maroc !

il est comme une peripateticienne, il se loue au plus offrant

Idris

Idris

J'attends cette réponse avec impatience, n'oublie pas admin de la publier !

clairefontaine1963

clairefontaine1963

dans ce gouvernement marocains il faudrait que des gens issu de la déportation de 1975,qui connaissent très bien la mentalité algérienne et qui connaissent leur stratégie.
Tant qu'il y aura des Marocains (algériens) au sein du gouvernement marocain(un vrai (non sens)) ,le Maroc ne pourra rien faire,hormis du bla bla bla!!!
j'aimerai à penser que la perte des territoires marocains au profit de l'algérie n'est du qu'à la faiblesse d'un seul homme, qu'à sa seule ambition, sa propre soif de bakchiche. si ce n'est pas cela la raison!!! c'est grave car alors entre en ligne la bêtise!!!!

Ilyas

Ilyas

clairefontaine1963 a écrit:dans ce gouvernement marocains il faudrait que des gens issu de la déportation de 1975,qui connaissent très bien la mentalité algérienne et qui connaissent leur stratégie.

Tant qu'il y aura des Marocains (algériens) au sein du gouvernement marocain(un vrai (non sens)) ,le Maroc ne pourra rien faire,hormis du bla bla bla!!!

j'aimerai à penser que la perte des territoires marocains au profit de l'algérie n'est du qu'à la faiblesse d'un seul homme, qu'à sa seule ambition, sa propre soif de bakchiche.

si ce n'est pas cela la raison!!! c'est grave car alors entre en ligne la bêtise!!!!

Moi je pense que les Marocains doivent passer à la vitesse supérieure et mettre en porte à faux le gouvernement Algérien, et d'une certaine manière les prochaine élections en serait une occasion ...

clairefontaine1963

clairefontaine1963

Ilyas:

Tout a fait d'accord,la diplomatie est l'une des voie la plus appropriée pour défendre les intérêts du peuple,nous avons gagné le droit de vote et nous avons le devoir de nous en serv
ir!.

Tamanart

Tamanart

Slimani9002 a écrit:
Idris a écrit:Avertissement: En raison de la multitude de rappel qui vous à été fait, concernant vos messages insultants et répétitifs, vous êtes banni (Tamanart) pour une durée de 7 Jours !

Comme cela a été dit précédemment dans une discussion en MP, il y a de la place pour tous le monde et pour toutes les opinions.

Seulement, il faut apprendre à s'en tenir qu'au sujet traité et ne pas déborder avec des passions qui aboutissent à une haine et à un regard nationaliste !

il est en service commandé sur le forum, il doit bien meriter ce qui lui est versé pour venir deblatterer contre le maroc !

il est comme une peripateticienne, il se loue au plus offrant

Moi en service commandée!! pour qui?, et que dire de votre bande organisée, elle est au service commandée de qui??
Jusqu'a preuve du contraire c'est toi qui deblatere ta haine à l'encontre de l'algerie moi je ne fais que riposter, tu n'as qu'à te relire et relire tes amis, il y'a rien qui sort de la bouche d'un marocain dans ce forum qui inspire confiance.
Tu crois que les services algeriens vont s'amuser à papoter avec toi sur un forum?, le jour où ils voudront s'occuper de toi, il viendront tapper à ta porte directement.
au contraire tout ce que vous racontez sur l'Algerie est utile à savoir, c'est l'etat d'esprit marocain à ciel ouvert.

Tamanart

Tamanart

Ilyas a écrit:
clairefontaine1963 a écrit:dans ce gouvernement marocains il faudrait que des gens issu de la déportation de 1975,qui connaissent très bien la mentalité algérienne et qui connaissent leur stratégie.

Tant qu'il y aura des Marocains (algériens) au sein du gouvernement marocain(un vrai (non sens)) ,le Maroc ne pourra rien faire,hormis du bla bla bla!!!

j'aimerai à penser que la perte des territoires marocains au profit de l'algérie n'est du qu'à la faiblesse d'un seul homme, qu'à sa seule ambition, sa propre soif de bakchiche.

si ce n'est pas cela la raison!!! c'est grave car alors entre en ligne la bêtise!!!!

Moi je pense que les Marocains doivent passer à la vitesse supérieure et mettre en porte à faux le gouvernement Algérien, et d'une certaine manière les prochaine élections en serait une occasion ...

Sois comme clairefonatine un marocain digne, et affiche un avatar representatif du maroc, ça ne te sert à rien de detourner les personnalités algeriennes au profit de ta besogne haineuse.

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