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[Etats-Unis] Obama prêt au dialogue avec le Hamas

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admin"SNP1975"

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Je suis prêt à affronter toutes les épreuves
[Etats-Unis] Obama prêt au dialogue avec le Hamas Espaceur
Peu de temps avant sa prise de fonctions, BarackObama s’est confié au magazine Time. Nous publionsen exclusivité la version française de cette interview.
[Etats-Unis] Obama prêt au dialogue avec le Hamas Espaceur

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Barack Obama, octobre 2008
AFP
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Quelle sorte de mandat pensez-vous avoir reçu ?
BARACK OBAMA Je pense que nous avons remporté une victoire décisive. Malgré tout, 47 % des voix sont allées à John McCain. Je ne pense donc pas que les Américains attendent de leur prochain président de l’autosatisfaction. Nous avons reçu un mandat clair pour le changement. Cela signifie un gouvernement dont l’action ne soit pas inspirée par une logique partisane. Un gouvernement compétent. Et, surtout, un gouvernement qui se concentre, jour après jour, sur les besoins et les difficultés, les espoirs et les rêves des gens ordinaires. Je pense que les institutions de Washington dans leur ensemble ont reçu le mandat de se mettre à l’écoute des Américains ordinaires, comme elles ne l’ont pas fait depuis très longtemps.

Quand les électeurs seront appelés à juger votre bilan, dans deux ans [lors des élections de mi-mandat], qu’est-ce qui leur permettra de dire si vous êtes sur la bonne voie ?
Nous nous sommes fixé au cours de cette campagne un certain nombre de repères qui seront autant de critères d’évaluation. Aurons-nous aidé notre économie à se relever de la plus grave crise financière depuis celle de 1929 ? Aurons-nous mis en place pour les marchés financiers une réglementation et un code de conduite capables d’assurer que ce type de crise ne se reproduira plus ? Aurons-nous créé des emplois bien rémunérés permettant aux ménages de subvenir à leurs besoins ? Aurons-nous fait des progrès significatifs pour réduire les coûts de l’assurance-maladie et étendre la couverture santé ? Aurons-nous amorcé ce qui sera sans doute un projet sur dix ans pour faire accéder les Etats-Unis à une nouvelle politique énergétique ? Aurons-nous lancé ce qui pourrait être un programme encore plus long pour revitaliser nos écoles publiques afin d’être compétitifs au xxie siècle ? Voilà pour le front intérieur.


En matière de politique étrangère, aurons-nous fermé Guantanamo de façon responsable, mis un terme définitif à l’usage de la torture et rétabli un équilibre entre les exigences de notre sécurité et celles de notre Constitution ? Aurons-nous renoué des alliances avec l’ensemble du monde ? Aurai-je réussi à retirer les troupes américaines d’Irak et aurons-nous consolidé notre approche en Afghanistan – non seulement sur le plan militaire, mais également sur le plan diplomatique et en termes de développement ? Et aurons-nous su pousser les institutions internationales à prendre à bras-le-corps les menaces transnationales, comme le changement climatique, que nous ne pouvons pas résoudre seuls ? Au-delà de ces mesures spécifiques, j’aimerais que le peuple américain puisse dire dans deux ans : “Le gouvernement n’est pas parfait, certaines initiatives d’Obama m’exaspèrent. Mais, globalement, j’ai le sentiment que le gouvernement travaille pour moi. J’ai le sentiment qu’il est fiable. J’ai le sentiment qu’il est transparent. J’ai le sentiment d’être bien informé sur les mesures qu’il entreprend. J’ai le sentiment d’avoir en face de moi un président et un gouvernement qui savent reconnaître leurs erreurs, qui s’adaptent aux nouvelles informations et préfèrent appuyer leurs décisions sur des faits et sur des données scientifiques plutôt que faire de la démagogie politique.” Ce sont là quelques-uns des résultats que je voudrais que les Américains puissent constater d’ici deux ans.

L’aggravation de la crise financière a-t-elle modifié l’ordre et l’urgence de vos priorités en matière d’emploi et d’énergie, par exemple ?
Fort heureusement, la plupart des propositions que nous avons formulées non seulement s’appliquent à notre croissance économique à long terme, mais correspondent également aux me­sures que nous devons prendre à court terme pour remettre l’économie sur les rails. J’ai parlé pendant la campagne de la nécessité de reconstruire nos infrastructures, et cela nous fournit une occasion de créer de l’emploi et de doper la demande, à un moment où l’économie en a désespérément besoin. J’ai parlé d’alléger la fiscalité pour 95 % des familles qui travaillent, ce qui s’inscrit dans un plan de relance et nous permettra de rediriger le plus rapidement possible cet argent vers les ménages. J’ai parlé de la nécessité de limiter les coûts de l’assurance-maladie. Comme vous le voyez, la plupart des priorités que j’ai établies contribueront donc à assurer nos besoins économiques à court terme et à long terme.
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admin"SNP1975"

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La chute du prix du pétrole rend en revanche le débat sur l’énergie plus difficile, mais non moins nécessaire. Plus que jamais, je pense que nous avons besoin d’investir massivement pour transformer notre économie – de la mise aux normes énergétique des bâtiments à la modification de nos schémas de transports, en passant par une réflexion sur la reconstruction de notre réseau électrique. Mais, maintenant que le prix du gallon [3,78 litres] d’essence est repassé sous la barre des 4 dollars, le consommateur a l’impression que la diversification des sources d’énergie est moins urgente. Ce qui rend la politique énergétique encore plus difficile à maîtriser qu’il y a six mois.

Quelle sera la durée et la gravité de la crise que les Américains doivent se préparer à affronter ?
Je n’ai pas de boule de cristal et, en ce domaine, les économistes se perdent en conjectures. Je pense toutefois que nous devons nous attendre à une année 2009 difficile. Mais, si nous faisons de bons choix, je suis convaincu que nous pourrons limiter les dégâts et voir l’économie repartir à la hausse dès 2010. Mais nous avons creusé un tel déficit que nous aurons du mal à remonter la pente. Le Japon a connu une situation un peu similaire dans les années 1990 et il a pris de mauvaises décisions. Il n’a pas attaqué de front certains dysfonctionnements de son système bancaire, si bien que, malgré d’importantes mesures de relance, il a vu cette situation se prolonger pendant près de dix ans. D’autres pays, comme la Suède, ont traversé le même genre de crise et ont su prendre des mesures audacieuses : ils se sont remis sur les rails en l’espace de deux ans, affichant un taux de croissance tout à fait honorable. Les décisions que nous prendrons auront donc un impact. Il n’en reste pas moins que l’année à venir promet d’être rude.

Vous avez fait un choix très audacieux en nommant Hillary Clinton secrétaire d’Etat. Si elle était à vos côtés et si vous deviez lui dire : “Voici les trois étapes que je veux que vous observiez sur votre feuille de route dès votre entrée en fonctions”, quelles seraient ces étapes ?
J’ai déjà évoqué quelques-unes de nos grandes priorités. L’une concerne bien entendu la gestion de la transition en Irak. Une autre porte sur la mise en place d’une stratégie plus efficace en Afghanistan. Il sera également urgent de reconnaître que le problème ne concerne pas exclusivement l’Afghanistan, mais plutôt l’axe Afghanistan-Pakistan-Inde-Cachemire-Iran. Définir efficacement notre politique vis-à-vis de l’Iran sera aussi une priorité. Ouvrir un dialogue plus constructif avec nos alliés de l’OTAN et tenter de nouer des relations plus fructueuses avec une Russie qui s’affirme – et se montre, d’après moi, trop agressive sur un dossier comme l’invasion de la Géorgie – sera également prioritaire. Tenter de consolider certains progrès en cours, du moins en termes de dialogue, dans le conflit israélo-palestinien, constitue aussi une priorité. Au-delà de ces exemples, il convient de bien garder à l’esprit que certaines priorités à long terme que j’ai identifiées pendant ma campagne restent tout aussi urgentes aujourd’hui. J’ai évoqué la prolifération nucléaire. J’ai ­évoqué le changement climatique. Les questions de développement et de pauvreté dans le monde cons­titueront une composante fondamentale de notre politique étrangère. Pas seulement par charité, mais aussi parce que notre sécurité est en jeu. Ainsi, l’un des objectifs que Hillary Clinton et moi-même partageons – tout comme le ministre de la Défense, Robert Gates, et le général James Jones, futur conseiller à la sécurité nationale – consiste à remettre notre programme d’aide étrangère au cœur du débat sur la sécurité nationale, au lieu de le laisser à la périphérie. Nous devrons également nous montrer plus attentifs à l’égard de l’Amérique latine. Nous avons trop longtemps négligé nos voisins du continent et nous aurions énormément de choses à faire avec des pays comme le Brésil, par exemple, qui par certains côtés est plus avancé que nous en matière de stratégies énergétiques. C’est à mon sens fondamental. Enfin, gérer nos relations avec la Chine et l’ensemble de la région Pacifique va certainement beaucoup m’occuper – et continuera d’occuper aussi mon successeur.
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Pendant la campagne, vous est-il arrivé de penser que vous alliez perdre ?
Pour tout vous dire, il y a eu bien des moments où j’ai cru que je pouvais perdre. A commencer par le jour où j’ai annoncé ma candidature. Très franchement, nous avons eu notre lot de hauts et de bas durant ces quelques mois. Mais je vais vous confier quelque chose : quand Michelle [sa femme] et moi avons décidé de nous lancer dans cette course, nous nous sommes dit que, si nous menions cette campagne comme j’avais envie de la mener, si nous parvenions à impliquer les gens, à les stimuler et à en entraîner d’autres derrière nous, si j’étais honnête dans mes discours et sincère sur mes priorités, alors, nous aurions une bonne chance de l’emporter. Et que, si nous perdions, ce ne serait pas si catastrophique que cela. C’est ce qui m’a permis de garder confiance pendant toute la campagne.
A quelques exceptions près, je n’ai pas eu de raisons de ne pas être fier de ce que nous faisions et, à aucun moment ou presque, je n’ai eu l’impression de transiger sur mes principes fondamentaux. Michelle et moi nous sommes juré que, quelle que soit l’issue, nous en ressortirions entiers. A aucun moment, je n’ai pensé que nous risquions de perdre notre intégrité.

Quand avez-vous compris que vous ne pourriez pas vous contenter d’une transition classique ?
Environ un mois avant les élections. Je n’étais pas certain de gagner. Une peur saine nous a tenaillés jusqu’au jour du scrutin. Mais j’étais absolument convaincu que le prochain président, que ce soit John McCain ou moi, devrait agir très vite. Nous nous sommes donc efforcés d’accélérer le mouvement : dans les nominations non seulement au gouvernement, mais également dans l’équipe de la Maison-Blanche ; en structurant des programmes économiques afin de pouvoir les soumettre au Congrès et, avec un peu de chance, commencer à travailler avant même mon investiture sur quelques-unes de nos grandes priorités économiques ; et en posant les bases qui permettraient à l’équipe chargée de la sécurité nationale de prendre le relais. Nous avons beaucoup travaillé, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’ai pas pris de vacances après l’élection, comme cela se fait généralement.

Maintenant que vous êtes face à l’énormité de la tâche, y a t-il un problème qui vous paraisse insoluble ?
Je ne pense pas qu’il existe de problèmes insolubles. Mais il y en a quelques-uns qui sont extraordinairement compliqués. Il n’est pas certain que l’économie ait atteint son plus bas niveau. Même si nous adoptons toutes sortes de mesures, il n’est pas dit qu’elle aura totalement récupéré dans deux ans. Je ne doute absolument pas de notre capacité à remettre l’économie sur les rails, mais nous devons commencer par sortir du trou que nous avons creusé. Avant même de pouvoir parler d’un plan de relance efficace, j’hériterai d’un déficit d’au moins 1 000 milliards de dollars. Nous sommes en outre en présence d’un déficit structurel qui imposera des décisions très difficiles. Faire repartir l’économie à court terme et établir une politique budgétaire responsable sur le long terme, à un moment où les foyers américains subissent la crise de plein fouet et où tant de besoins ne sont pas satisfaits, voilà un énorme problème. Je ne pense pas que nous puissions le résoudre d’un coup de baguette magique. Il faudra équilibrer soigneusement les priorités, et nous commettrons certainement des erreurs dans la foulée. Car certains de ces choix se heurteront à des résistances politiques, pas seulement de la part des républicains, mais également dans mon propre camp.
D’autres problèmes m’empêchent de bien dormir. Je pense, par exemple, que l’Afghanistan sera un défi. Je suis certain que le retrait de nos troupes d’Irak est la bonne chose à faire. Je pense que nous pouvons effectuer ce retrait de façon raisonnable et stabiliser la situation en Irak. Nous allons devoir prendre des initiatives militaires, mais aussi diplomatiques, afin d’engager pleinement le Pakistan comme allié dans la région, de désamorcer les tensions entre l’Inde et le Pakistan, pour ensuite impliquer tout le monde dans l’éradication des mouvements militants sur un territoire, sur un terrain qui est très dangereux – dans un énorme pays qui est l’un des plus pauvres et des moins développés du monde. Je pense que ce sera une situation très difficile. La troisième chose qui occupe mes nuits est la question de la prolifération nucléaire. Nous allons devoir prendre des initiatives pour raccommoder un régime de non-prolifération qui a été malmené. Et ce alors qu’Internet a rendu les techniques de fabrication d’armes de destruction massive plus accessibles que jamais, à un moment où de plus en plus de pays chercheront à se doter de programmes d’énergie nucléaire. Ce sera là un défi particulièrement important.
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Enfin, pour couronner le tout, il y a le changement climatique. Tous les indicateurs montrent qu’il progresse plus vite que ne le prévoyaient il y a encore deux ou trois ans les chercheurs les plus pessimistes. La communauté internationale devra consentir un énorme effort pour s’y attaquer sérieusement. Et cet effort aura un coût. Or mettre en place les conditions de cette transformation – qui présente d’immenses opportunités en termes de croissance économique et de créations d’emplois à long terme, mais coûtera cher dans l’immédiat – est la chose la plus difficile à faire en politique. Cela implique d’engager de lourds investissements qui ne porteront leurs fruits qu’à long terme. J’arrête ici la liste.

Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné sur la fonction présidentielle, la manière de s’y prendre et ce que l’on peut ressentir à ce poste ?
Etant donné qu’il s’agit précisément d’une fonction très particulière, seul le petit cercle de nos anciens présidents sait vraiment de quoi il retourne. Mais je tiens à préserver la confidentialité de nos conversations car, si je dois retourner leur demander conseil, j’aimerais qu’ils aient suffisamment confiance pour me parler sans détour. Je peux néanmoins vous dire que tous m’ont prévenu qu’il était essentiel de se ménager du temps pour réfléchir et de ne pas être tout le temps dans l’action. Dans la mesure où il y a toujours une crise en vue, il y a toujours une bonne raison d’organiser une réunion, de donner une conférence de presse. Je pense donc qu’il est important d’avoir cette discipline.
Il y a toutefois une chose que j’ai déjà vécue et que je n’ai pas totalement résolue : comment sortir de la bulle dans laquelle je vais être enfermé ? Du fait des exigences de sécurité inhérentes à la fonction présidentielle, il me sera très difficile de faire ce que font les gens ordinaires. C’est à ce niveau que j’ai le plus de mal à m’adapter, et je n’y suis pas encore parvenu. D’ailleurs, je ne suis pas certain d’avoir envie de me plier entièrement à ces règles. Ne plus pouvoir aller faire le plein à la station-service, faire ses courses à l’épicerie du coin ou emmener ses enfants au parc. Ce sont là des activités qui non seulement font du bien, mais me permettent de rester en contact avec ce que vivent les Américains. J’essaie donc de négocier une plus grande marge de liberté sans pour autant mettre en danger les membres du ­service de protection du président. J’essaie de négocier le droit de garder des communications électroniques avec le monde extérieur. Et, pour l’instant, entre les avocats, les services de protection et les bureaucrates, je ne suis pas certain de remporter cette bataille.

Au vu de la situation économique et du tableau que vous dressez de 2009, y a-t-il des impôts qui pourraient augmenter ?
Je me suis engagé à procéder à un allégement fiscal net ; 95 % des salariés américains verront leurs impôts diminuer. Parallèlement, en partie pour financer les réductions d’impôt accordées aux foyers qui en ont désespérément besoin, j’ai proposé de supprimer la déduction fiscale qu’avait consentie M. Bush aux ménages, qui gagnent plus de 250 000 dollars par an et de revenir au barème d’imposition que nous avions dans les années 1990. C’est une promesse que j’ai l’intention de tenir.

Attendrez-vous que cette mesure arrive à expiration (en 2010) ou bien allez-vous l’annuler immédiatement ?
D’une façon ou d’une autre, ils perdront cette réduction fiscale. Mon équipe économique est en train d’étudier la meilleure solution.

Le gouffre économique dans lequel nous sommes et, plus particulièrement, la crise actuelle du chômage rendent-ils la réforme structurelle de l’assurance-maladie encore plus urgente ?
Cette réforme continue de figurer parmi mes trois grandes priorités. La situation économique actuelle peut simplement déterminer les modalités selon lesquelles nous choisirons d’organiser le passage à une assurance-­maladie abordable et accessible.

Quel est votre secret pour si bien tenir tête à de grosses organisations et relever aussi rapidement des défis, que ce soit dans la façon dont vous avez mené votre campagne ou maintenant ?
Il n’y a pas vraiment de secret. Je crois que je sais repérer les talents et que j’embauche donc des gens compétents. Ayant un ego assez sain, je n’hésite pas à recruter les gens les plus intelligents, même s’ils le sont plus que moi. Je tolère en revanche très mal les gens qui brassent du vent, cherchent à protéger leur territoire ou se livrent à des petits manèges, et je le fais savoir d’emblée très clairement. C’est pourquoi, au bout d’un moment, des rapports de confiance commencent à s’installer entre les gens, qui se concentrent sur leur mission et non sur les ambitions personnelles ou les conflits. A partir du moment où on a des gens très compétents qui s’investissent tous dans la même mission, on arrive généralement à faire avancer les choses.
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Vous arrive-t-il de vous mettre en colère ?
Si vous me suiviez pendant quelques jours avec mon porte-parole, Robert Gibbs, vous verriez qu’il nous arrive plus d’une fois de nous accrocher. Les gens qui travaillent avec moi savent quand je suis en colère. Je ne suis pas du genre à crier. La méthode qui a toujours marché avec moi quand j’étais enfant – et qu’avec Michelle nous trouvons très efficace avec nos enfants – consiste simplement à culpabiliser l’autre, avec des phrases comme : “Je suis drôlement déçu. J’attendais tellement plus de ta part.” En règle générale, les gens ont envie de faire ce qu’il faut, et vous avez d’autant plus de poids si vous leur dites clairement ce que vous attendez et qu’ils voient que vous faites vous-même ce qu’il faut. Ça ne marche pas aussi bien en hurlant. Il y a bien sûr des exceptions. Quand la culpabilité ne donne rien, il faut susciter la crainte.

Votre grand-mère est-elle morte en croyant que vous deviendriez président ?
A vrai dire, je n’en sais rien. Mais je sais qu’elle a voté pour moi. La dernière semaine de sa vie, elle était dans un état de semi-conscience. Mais, deux semaines avant le scrutin, les indicateurs montraient que j’avais de bonnes chances de l’emporter. Je crois qu’elle est restée sceptique jusqu’au bout. Ma grand-mère n’aurait pas cru qu’une chose pareille fût possible. Non pas à cause de la question raciale, mais simplement parce que c’était une femme simple du Midwest, qui n’était pas très convaincue par ce genre de chose et aurait préféré que je ne me lance pas en politique et que je choisisse, après mes études de droit, de décrocher un poste de magistrat. Ma mère, en revanche, n’aurait jamais eu le moindre doute, car elle était absolument convaincue que son fils et sa fille étaient parfaits. C’est donc davantage une question de personnalité.
Pensez à la vie qu’a eue ma grand-mère. Cette femme est née en 1922. Elle a grandi pendant la Grande Dépression de 1929, dans une petite ville du Kansas, et n’a jamais fait d’études supérieures. Un concours de circonstances a fait qu’elle s’est retrouvée à Hawaii, puis le hasard a voulu que sa fille épouse un Africain. Elle a élevé ce gamin métis qui, dans son adolescence, faisait toutes sortes de bêtises. La probabilité pour que ce petit garçon finisse président des Etats-Unis était plutôt mince.
En un sens, sa vie retrace ce remarquable parcours américain où convergent toutes ces différentes forces et cultures et où la possibilité de mobilité ascendante et d’opportunités pour les générations suivantes est une réalité. Peut-être pas autant que nous l’aimerions. Peut-être pas aussi vite que nous le voudrions. Mais, quoi qu’il en soit, c’est là.


Propos recueillis par Richard Stengel, directeur de la publication, David von Drehle, responsable d’édition, et John Huey, rédacteur en chef de Time Magazine.
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Richard Stengel, David von Drehle, John Huey
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