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[Sujet Unique] Conflit au proche-orient.

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deporté75
Slimani9002
admin"SNP1975"
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admin"SNP1975"

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LE TEMPS EST VENU D’ARRÊTER D’AVOIR PEUR D’ISRAËL (Libertés et Internet)
vendredi 9 janvier 2009 (13h41)

[Sam Smith - Undernews - 08/01/2009 - Trad. Gregor Seither]
"Le futur Président des Etats-Unis n’a pas encore perdu sa peur d’Israël… pour se convaincre de l’influence du lobby pro Israël aux Etats-Unis, il suffit de regarder le silence géné du camp Obama face au massacre en cours à Gaza. Si volubile pendant la campagne, notre Barack est soudain devenu bien silencieux. Surtout ne pas mécontenter l’AIPAC et ses faucons Likudnik, défenseurs de la purification ethnique et du Grand Israël."

Chaque fois qu’Israël fait quelque chose de mauvais ou de stupide, vous pouvez presque entendre le bruit des gens de gauche, humanistes et progressistes qui se précipitent vers un abri pour se cacher. Si vous écartez toute la rhétorique et les excuses, vous trouverez à la racine un fait très simple : les gens n’aiment pas qu’on les traite d’antisémite.
L’accusation d’antisémitisme est une matraque dont Israël a su si bien se servir que les USA ont, à ce jour, fait cadeau de plus de 100 miliards de dollars à Israël, juste pour faire plaisir à ce petit pays.

En échange, Israël nous a gratifié d’une pléthore de conflits inutiles, nous a rendu extrèmement impopulaires dans le monde musulma, ce qui a contribué de manière significative aux attentats du 11 septembre et à la mise en place de cette folie qu’est la Guerre au Terrorisme, qui dévore nos budgets et nos libertés individuelles. Israël a, par ailleurs, mis sous tutelle une partie de la politique des Etats-Unis, n’hésitant pas à menacer directement des élus US s’ils ne se plient pas à ses oukazes… sans parler des nombreux espions israéliens implantés dans notre pays et dont on découvre régulièrement de nouvelles occurences. Quel autre pays au monde, favorisé à ce point là par notre pays, a été aussi réticent à nous rendre la faveur ?

Les attaques israéliennes sur Gaza, par exemple, sont non seulement brutales, inexcusables et une violation du droit international, elles constituent également une tentative directe de la part d’Israël de forcer la main de la politique étatsunienne, en créant une situation sur le terrain qui interdira toute lattitude d’action à la future administration Obama.

Et, comme par le passé, cette stratégie israélienne fonctionne à merveille parce que, même dans les milieux U.S. qui se disent informés et intelligents, dans les médias et groupes progressistes, tout le monde a peur de critiquer Israël.

Si par contre, vous êtes d’avis que le fait de tolérer, voire de soutenir par votre silence, une guerre cruelle et inutile est plus grave que le fait de se faire traîter d’antisémite, alors il est temps d’être aussi courageux vis à vis des accusations de l’extrème droite pro-Israël que nous le sommes habituellement vis à vis de celles de la droite néolibérale comme Ann Coulter ou Rush Limbaugh.

Après tout, les arguments dont se servent les défenseurs sans nuances d’Israël relèvent généralement de la même logique de débat : on balance des accusations indéfendables et maximalistes afin de noyer le débat et obliger l’autre à se justifier sur un point qui n’a rien à voir.

Dans le cas des Pro-Israël on utilisera ainsi l’évocation constante de la Shoah et on instrumentalisera de manière honteuse les victimes du passé pour légitimer des actions néfastes et balayer d’un revers de la main les victimes de crimes commis aujourd’hui. “Comment osez vous nous critiquer, après tout ce que nous avons souffert…”.

Mais il suffit de faire le pas libérateur en vous disant qu’après tout, vous n’en avez rien à faire de ce que Abe Foxman* raconte sur vous, pour que soudain toute la problématique du Moyen-Orient se présente de manière totalement différente. (NdL&I : Abe Foxman est le très médiatique et très manipulateur président de la Anti-Defamation League, connu pour terroriser les médias et les politiques en lançant des accusation d’antisémitimse à tout va.

A force, face à la débilité croissante de bon nombre de ces accusations, Foxman a fini par lasser…. )

Et soudain vous êtes libre de vous poser des questions jusque là réprimées par peur d’être mal vu : ainsi vous découvrez que des gens tout à fait respectables évoquent ouvertement la possibilité de mettre en place un boycott d’Israël afin de faire pression de manière non-violente sur ce pays. Ainsi, le président de l’Assemblée Générale de l’ONU, par exemple, Miguel D’Escoto Brockman a déclaré il y a 15 jours “Il y a plus de vingt ans, nous, au sein des Nations Unies, avons pris la suite du leadership de la société civile lorsque nous avons reconnu que les sanctions étaient nécessaires, comme moyen non-violents pour faire pression sur l’Afrique du Sud afin qu’elle cesse ses violations.

Aujourd’hui, nous, les Nations Unies, devons suivre le mouvement de la nouvelle génération de la société civile qui demande des campagnes non violentes de boycott similaires, de désinvestissement et de sanctions afin de pousser Israël à cesser les violations.” D’autres personnalités lui ont emboité le pas… nonobstant le fait que Foxman et l’ADL multiplient les campagnes médiatiques pour nous dire que “Boycott d’Israël égale antisémitisme”.

Ce boycott pourrait ainsi frapper un certain nombre de sociétés bien connues : AOL Time Warner, Coca-Cola, Disney, Estee Lauder, IBM, Johnson & Johnson, L’Oreal, Nokia, Revlon, Sara Lee, Home Depot, Starbucks, Timberland, ou encore McDonald’s. Il pourrait aussi se concentrer sur une ou deux enseignes visibles, pour des questions d’impact médiatique et de facilité d’organisation.

Une autre approche pourraît être une campagne politique pour réduire l’aide accordée à Israël. Commençons par une modeste réduction de 10% - soit 300 millions US$ - qui enverrait un premier signal aux autorités israéliennes et les ferait peut-être réfléchir.

Si vous n’arrivez pas à vous résoudre à être aussi dur vis à vis d’Israël que l’a été le Congrés des Etats-Unis vis à vis des ouvriers de l’industrie automobile (NdL&I : le congrès a refusé de voter l’aide financière pour sauver l’industrie automobile), il existe bon nombre d’autres méthodes pour manifester votre mécontentement vis à vis de la politique d’Israël. Vous pouvez par exemple soutenir des groupes comme le New Israel Fund qui tentent de poser un exemple de ce à quoi pourrait ressembler un Etat d’Israël progressiste.

Mais quelle que soit l’approche choisie, nous devrions tous prendre comme résolution de nouvelle année le fait de ne plus nous laisser intimider par les extrémistes pro Israël. Ce sont des brutes de bac à sable et il est grand temps que nous les traitions comme il se doit pour ce genre de matamore.

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à lire

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Après Gaza, la prochaine cible est Jérusalem Est

"Au nom de Jésus, gardez Gaza !" (1) Les sionistes chrétiens américains abjurent les sionistes juifs de libérer complètement la Terre Sainte, en exterminant l'islamisme et en «transférant» les Palestiniens vers d'autres pays arabes. L'aplat-ventrisme de dirigeants arabes périmés, couchés sous les bottes américaines, laisse libre cours à tous les fantasmes religieux.


L'opinion publique est de plus en plus informée des préjugés et des falsifications de l'Histoire. Soixante ans après la création de l'Etat juif, on se demande pourquoi les diplomates s'entêtent encore à vouloir imposer deux micro-Etats sur une géographie charcutée à la hâte par un plan de partage de l'ONU de 1947? Il est devenu impossible d'édifier un Etat palestinien sur les ruines de Gaza et de Cisjordanie, en faisant l'impasse sur le retour légitime des réfugiés. L'idée d'un seul Etat israélo-palestinienoù coexisteraient juifs et arabes, musulmans et chrétiens, comme par le passé sur cette Terre Sainte, est de plus en plus évoquée.

Des intellectuels juifs se sont déjà prononcés contre l'idéologie sioniste et la construction d'un Etat ethnico-religieux réservé uniquement aux juifs. L'objectif que s'assignait l'OLP à sa création en 1964 n'était pas la création d'un Etat palestinien mais, comme son nom l'indique, la «libération» de la Palestine. Cette idée avait été rappelée par Yasser Arafat en 1969: «Le Mouvement Fateh ne lutte pas contre les Juifs en tant que communauté ethnique et religieuse. Il lutte contre Israël, expression d'une colonisation basée sur un système technocratique raciste et expansionniste, expression du sionisme et du colonialisme».

Ce n'est qu'après la guerre d'octobre 1973 que l'OLP s'engage dans la voie diplomatique de création d'un Etat palestinien en Cisjordanie et à Gaza. Cet Etat ne fut proclamé à Alger qu'en 1988. Mais il faudra encore des années, notamment la guerre du Golfe en 1991 et l'effondrement de l'Union soviétique, pour que les Etats-Unis et Israël reconnaissent à leur tour l'OLP et acceptent de négocier avec elle.

L'impasse dans laquelle se trouvent aujourd'hui les palestiniens, et avec eux le monde arabe, résulte à la fois de l'histoire du nationalisme arabe, la falsification de l'histoire du judaïsme et l'émergence du sionisme chrétien porté par les évangéliques.

La Palestine otage du nationalisme arabe

La création de l'État juif, 50 ans après la prophétie de Théodore Herzl et 30 ans après la Déclaration Balfour, a commencé dans le sang. Le 9 avril 1948, des combattants nationalistes juifs attaquent le village palestinien de Deir Yassine, en provoquant une hécatombe. Deux cents habitants sont assassinés à l'arme automatique et au poignard. Un mois plus tard, le 14 mai 1948 à Tel-Aviv, David Ben Gourion proclame l'Etat d'Israël. Le lendemain à l'aube, la guerre d'invasion commença. Israël a détruit 385 villages palestiniens dont les habitants vivent actuellement dans 61 camps de concentration en tant que réfugiés depuis plus d'un demi-siècle.

Cette création agressive et sanguinaire d'Israël, encouragée par l'Occident, s'est réalisée dans le contexte historique révolutionnaire du nationalisme arabe. C'est donc naturellement que la réaction de la lutte palestinienne s'intègre dans le mouvement d'ensemble de l'époque qui agite le monde arabe (luttes armées pour la décolonisation, coup d'Etats nationalistes, émergence de l'idéologie panarabe, etc…). Les combattants Palestiniens se réclamaient du nationalisme arabe, tel que l'incarnaient le président égyptien Nasser et le Parti Baâth. C'est ainsi que la cause palestinienne est devenue automatiquement une cause arabe.

La poussée du nationalisme arabe a ébranlé l'Occident. Gamal Abdel Nasser prend le pouvoir au Caire, en juillet 1952. Le FLN engage la lutte armée en Algérie en novembre 1954. Abdel Karim Kassem renverse la monarchie à Bagdad, en juillet 1958. La nationalisation du canal de Suez en 1956 et l'échec de l'expédition franco-anglaise voient s'effondrer les rêves de reconquête coloniale. La création en 1958 de la République arabe unie (RAU) entre l'Egypte et la Syrie montre la voie de l'unité arabe. Les indépendances des pays arabes s'accélèrent entraînant celles des pays africains. L'écho de cette épopée arabe est immense parmi les Palestiniens. Traumatisés par l'agression de 1948 et par l'expulsion de centaines de milliers d'entre eux, ils se rallient avec enthousiasme à la vision révolutionnaire, anti-impérialiste et non-alignée du nationalisme arabe, dont le nassérisme sera le fer de lance. Désormais «la libération de la Palestine passe par l'unité arabe». C'est ainsi que la Palestine devint un symbole du combat affiché par tous les dirigeants nationalistes arabes.

Par effet de miroir stratégique, l'Occident colonisateur s'est solidarisé «des intérêts et de la sécurité d'Israël» et en a fait un cheval de bataille contre les arabes… Vaincu et submergé par les guerres d'indépendance, l'Occident s'est vengé en armant l'Etat juif, en soutenant toutes ses agressions et en sabordant toute tentative de paix entre israéliens et arabes. Les agressions répétées d'Israël, inconditionnellement soutenu et armé par l'Occident, ne sont que des guerres perpétuelles menées par les pouvoirs coloniaux contre le monde arabe.

De tergiversations en provocations, l'Occident se sert de la Palestine comme outil de diversion et prétexte au discours iconoclaste du choc des civilisations. Les pays musulmans possèdent 60% des réserves mondiales de pétrole. Le Moyen-Orient arabo-islamique reste lié à la convoitise sur ces richesses, et réduit par la propagande occidentale à des dictatures archaïques et sanguinaires voulant anéantir le «petit» Etat d'Israël.

L'incapacité du monde arabe à trouver les ripostes concertées et efficaces résulte de la sclérose de leurs régimes politiques fermés au renouvellement des élites dirigeants.
Israël résulte de la falsification du judaïsme


La création de l'Etat d'Israël est basée sur trois postulats de l'idéologie sioniste:

1. Tous les Juifs du monde constitue un «peuple» au sens politique du terme,

2. Ce «peuple» a toujours été persécuté partout,

3. Ce «peuple» a donc besoin d'un Etat refuge.

Israël se définit donc comme un Etat juif pour le peuple juif. Qu'est-ce donc qu'être juif? Il n'existe pas de race juive, pas plus de peuple juif que de race ou peuple musulman ou chrétien ou bouddhiste. Etre juif c'est en avoir la confession. Le judaïsme se conforme au concept que «la mère est absolument sûre»... mais pas le père. On en arrive par conséquent à la notion d'un judaïsme héréditaire qui se transmettrait de mère en fille. Que penser d'une religion monothéiste révélée transmise de cette façon? Mais si un juif l'est par matrilinéarité, qu'en serait-il des descendants de Moise puisque lui-même avait épousé Sephora, fille de Jethro, une Madianite donc... une Arabe. Ainsi, selon cette logique tous les juifs ne sont en réalité que de vrais... Arabes.

Le mot Hébreu a pour racine Abraham qui était un Chaldéen né à Ur (Najaf) en Mésopotamie (Irak). Certes le patriarche monothéiste fut le premier Hébreu... mais il n'était pas Juif. En outre, si Abraham est Hébreu, les Arabes, descendants d'Ismaël, le sont donc autant que les Juifs, descendants d'Isaac. Le Judaïsme ne commence pas avec Abraham, mais avec les Tables de la Loi recueillies par Moise sur le Mont Sinaï. Les Hébreux furent les premiers convertis à cette religion... puis les Arabes. Mais Hébreu ne signifie pas Juif, comme Arabe ne signifie pas Musulman.

Les Juifs d'aujourd'hui se divisent en Séfarades et Ashkénazes. Les Séfarades se sont implantés en Espagne avec les Arabes dont ils partageaient la langue d'où leur nom puisque en hébreu l'Espagne est désignée par Séfarad. Les Ashkénazim proviennent de l'Europe de l'est. Les premiers sont issus donc du bassin méditerranéen, alors que les seconds sont Caucasiens d'origine turco-slave. En somme, le seul groupe authentiquement sémite est celui des Séfarades, dontune grande partie est en réalité d'origine berbère. Les autres Juifs, occidentaux en l'occurrence, sont des convertis.

La recherche et le rétablissement de la vérité sur le judaïsme émanent des juifs eux-mêmes. Né en 1916 à Tunis, Georges Adda est une figure historique du mouvement anti-colonialiste. Secrétairegénéral adjoint du Parti Communiste Tunisien, il fut plusieurs fois emprisonné par les autoritéscolonialistes françaises, de 1935 à 1954, en Tunisie et enAlgérie. Juif, il revendique sa berbérité et son arabité : "Les Berbères, mes ancêtres, ont quitté le paganisme pour se convertir à la religion de Moïse... Tout en gardant leurs traditions, coutumes, cuisine, musique, ils ont adopté la langue arabe».

Léon Poliakov, directeur honoraire au CNRS français, relativise la soi-disant «diaspora»: «Lorsque les Juifs commencèrent à se disperser en nombre à travers le monde, c'est en Afrique du Nord qu'ils trouvèrent l'accueil le plus favorable… le judaïsme se développait dans ces régions par prosélytisme tout autant, sinon plus, que par immigration… pour l'essentiel, les Juifs de Tunisie, d'Algérie ou du Maroc sont d'origine entièrement autochtone et descendent d'antiques tribus berbères»(Histoire de l'antisémitisme, Paris, Calmann-Lévy, 1961).

Le sociologue et historien Paul Sebag confirme ces thèses: «Dans l'Afrique romaine, comme dans les autres provinces de l'Empire romain, il y eut très tôt d'autres Juifs que des Juifs de souche… Ainsi purent être gagnés au judaïsme des éléments de toutes origines, mais surtout des indigènes puniques ou berbères… Dans sa grande «Histoire des Berbères», Ibn Khaldoun donne les noms des tribus berbères judaïsées et précise les régions où elles étaient établies, de l'Est à l'Ouest du Maghreb, citant entre autres les Nefoussa au sud de l'Ifriqiya et les Jarâwa dans les montagnes de l'Aurès». (Histoire des Juifs de Tunisie, L'Harmattan, Paris, 1991)

Le politologue italien né en Tunisie, Loris Gallico propose d'attribuer aux Berbères judaïsés le titre de «quatorzième tribu», comme lesKhazarsont été dénommés «treizième tribu» par Arthur Koestler, écrivain anglo-magyar qui a relatél'histoire de ses ancêtres khazars:
«une bonne partie sinon la majorité des Juifs d'Europe orientale – et par conséquent, des Juifs du monde entier – seraient d'origine Khazar, et non sémitique… Cela voudrait dire que les ancêtres de ces juifs ne venaient pas des bords du Jourdain, mais des plaines de la Volga, non pas de Canaan, mais du Caucase… génétiquement ils seraient apparentés aux Huns, aux Ouïgours, aux Magyars, plutôt qu'à la semence d'Abraham, d'Isaac ou de Jacob. S'il en était bien ainsi, le mot «antisémitisme» n'aurait aucun sens...A mesure qu'elle émerge lentement du passé, l'aventure de l'Empire Khazar commence à ressembler à une farce, la plus cruelle que l'Histoire ait perpétrée»(La treizième tribu,Calmann-Lévy, Paris 1976).



Dernière édition par admin le Dim 11 Jan - 19:31, édité 1 fois

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Shlomo Sand est historien, professeur à l'université de Tel-Aviv, auteur de Comment le peuple juif fut inventé, Fayard, Paris 2008). Il procède à la «déconstruction de l'histoire mythique du peuple juif» en affirmant: «les Juifs ont toujours formé des communautés religieuses constituées, le plus souvent par conversion, dans diverses régions du monde: elles ne représentent donc pas un «ethnos» porteur d'une même origine unique et qui se serait déplacé au fil d'une errance de vingt siècles.»(2)



Le chancelier autrichien Bruno Kreisky a fustigé l'idéologie sioniste en déclarant en 1981: «cette blague du peuple juif est un des grands mensonges de la vie…Parler de peuple juif n'a pas de sens…Sans Hitler, Israël n'aurait jamais existé comme pays…»

De nombreux chercheurs, historiens et politologues juifs ont démenti cette énorme falsification, invalidé les théories sionistes, et balayé toutes les contrevérités de peuple juif, nation juive, race juive, comme l'a fait l'historien français Marc Ferro (Les tabous de l'Histoire, Nil, Paris, 2002).

Une critique chrétienne est formulée par le père dominicain Marcel Dubois, citoyen israélien depuis 1962, professeur de philosophie à l'Université de Jérusalem, détenteur du Grand Prix d'Israël. Son désenchantement le pousse à exprimer une critique morale sans équivoque: «Comme chrétien, je me suis réjoui à la pensée que le peuple de la Bible retrouve la terre de la Bible, mais la tragédie actuelle réside en l'infidélité de ceux qui conduisent le destin d'Israël vers un destin terrestre de réussite, de violence et de conquête!… Le judaïsme étant une religion, il n'a pas besoin de s'exprimer à travers un Etat».

Des juifs, chrétiens et musulmans ont vécu ensemble en paix pendant des siècles à Jérusalem comme en Andalousie, ainsi que dans tous les pays arabes. Israël doit maintenant renoncer à cette idéologie raciste, et restaurer la coexistence pacifique entre les différentes communautés. De nombreux juifs et chrétiens s'expriment ouvertement pour cet objectif.
Grand Moyen-Orient ou Grand Israël ?


La «réponse israélienne aux tirs de roquettes» a encore été qualifiée de «disproportionnée». Cette démesure dans la destruction de Gaza, après celle du Liban en été 2006, est à la dimension d'une puissance militaire qu'Israël n'a pas, comme l'a si bien défini le philosophe israélien Leibowitz : «La force du poing juif vient du gant d'acier américain qui le recouvre et des dollars qui le capitonnent». En s'abstenant lors du dernier vote de la résolution de cessez-le-feu au Conseil de sécurité de l'ONU, Condoleezza Rice confirme cette vérité.

Au cours d'un point de presse en juillet 2006, Rice avait déjà rejeté toute initiative pour ramener la paix au Liban en tenant un discours de «sage-femme»: «Ce que nous voyons ici, c'est les contractions de la naissance d'un nouveau Moyen-Orient». Cette idée du Grand Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (IGMOAN) est une initiative de l'administration Bush, lancée au sommet du G8 qui s'est tenu en 2004 à Sea Island. (3)

Le contrôle des zones riches en hydrocarbures que Zbignew Brzezinki et Bernard Lewis appelaient «l'arc de crise», c'est-à-dire l'arc rejoignant le Golfe de Guinée à la mer Caspienne en passant par le Golfe persique, suppose le «remodelage du Grand Moyen-Orient» par une redéfinition des frontières des États et le changement des régimes politiques. L'idée de base est simple: substituer aux États hérités de l'effondrement de l'Empire ottoman des entités plus petites à caractère mono ethniques, et neutraliser ces mini Etats en les dressant en permanence les uns contre les autres. L'administration Bush et ses alliés sionistes veulent réécrire les Accords conclus secrètement en 1916 par les empires français et britanniques, dit Accords Sykes-Picot. (4)

Cinquante ans après avoir évincé la France et la Grande-Bretagne du Moyen-Orient lors de la crise de Suez de 1956, les Etats-Unis sont devenus pour le monde contemporain ce qu'était Rome pour le monde antique. L'Amérique a besoin, comme tout empire, d'un ennemi, et de guerres incessantes. Les préparatifs de la guerre en Irak avaient dévoilé l'alliance au sommet entre les lobbies pétrolier et militaire (Bush, Cheney, Rumsfeld, Rice, John Bolton, Robert Bartley, William Bennett, Jeane Kirkpatrick, Lewis Libby, William Burns, etc.), et les néo-conservateurs juifs sionistes (Paul Wolfowitz, Richard Perle, Douglas Feith, Frank Gaffney, John Lehman, Elliot Abrams, David Wurmser, etc.). Ces derniers avaient auparavant travaillé pour des boîtes à idées (thinkthanks) faisant la promotion du Grand Israël. Ils présentent la juiverie mondiale exclusivement sous un angle occidental, en encensant la civilisation judéo-chrétienne, et en occultant la civilisation judéo-musulmane qui a toujours existé au Moyen-Orient.

De ces deux groupes, on ne sait plus qui manipule qui, ni qui fait quoi. Mais cette alliance monstrueuse a déjà produit trois guerres (Afghanistan, Irak, Liban), une répression de plus en plus meurtrière en Palestine, des menaces lourdes contre la Syrie et l'Iran, un endoctrinement contre le monde arabo-musulman synonyme de terroriste… et maintenant la destruction de Gaza. Leur arrogance a atteint un tel degré que Richard Perle avait confié à un journaliste: «Un message de deux mots pourrait être envoyé à tous les régimes hostiles du Moyen-Orient: Vous êtes le prochain».

La n-ième destruction du Liban en 2006 visait d'abord la destruction de la cohabitation multiconfessionnelle pacifique et démocratique, dont n'ont pu venir à bout vingt ans d'une guerre civile provoquée et plusieurs invasions israéliennes.

Dans ce territoire minuscule (10.176 Km², et environ 4 à 5 millions d'habitants) se côtoient douze communautés chrétiennes et cinq communautés musulmaneset c'est là le problème. L'Etat théocratique et raciste d'Israël est extrêmement jaloux de voir à ses frontières cette paix religieuse exemplaire qui contraste avec son intolérance à l'égard des palestiniens chrétiens et musulmans.

L'Organisation sioniste mondiale avait expliqué clairement la stratégie israélienne, après l'invasion du Liban de 1982, dans la revue Kivounim (Orientations - n° 14 - février 1982): «La partition du Liban en cinq provinces... préfigure ce qui se passera dans l'ensemble du monde arabe. L'éclatement de la Syrie et de l'Irak en régions déterminées sur la base de critères ethniques ou religieux, doit être à long terme,un but prioritaire pour Israël. La première étape étant la destruction de la puissance militaire de ces Etats…».

La volonté israélienne de démanteler le Liban, d'y créer un mini Etat chrétien et d'annexer une partie de son territoire fut énoncée dès 1957 par David Ben Gourion dans une célèbre lettre, publiée en annexe de ses mémoires posthumes (5).

Les stratèges sionistes et «néo-conservateurs», ne se cachent plus et conduisent ouvertement la politique étasunienne depuis la Maison Blanche, après en avoir défini les contours dans des institutions telles que l'American Enterprise Institute [l'institut de l'esprit d'initiative américain] (AEI), la Fondation pour la Défense des Démocraties, Centre d'Ethique et de Politique Publique, la Commission aux Intérêts Etats-Uniens au Proche-Orient, la Commission du Monde Libre, le Centre à la Politique de Sécurité et le Programme pour un Nouveau Siècle Américain [PNAC].

Il est apparu que la véritable cheville ouvrière de la stratégie est le sioniste Eliot Abrams. Depuis qu'il a rejoint l'administration Bush en 2002, comme chef-conseiller au Proche-Orient au National Security Council (NSC), Eliot Abrams a transformé l'idéologie en stratégie et en politique et a géré la politique de transformation du Proche-Orient, avec Israël à son centre.

Abrams, dont des membres de sa famille vivent en Israël, a constamment rejeté la formule "des terres contre la paix", les Accords d'Oslo et la "politique de concessions" du gouvernement israélien. Il prône la souveraineté totale sur Jérusalem et le recours systématique à la force militaire.

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Le nouveau président afro-américain Barak Obama ne changera rien à la politique d'Abrams puisqu'il a déjà désigné «son successeur» en la personne du juif sioniste Rahm Emmanuel nommé Secrétaire général de la Maison Blanche.

Rahm Emanuel est le fils du terroriste Benjamin Emanuel, membre de l'Irgoun, organisation terroriste sioniste qui faisait sauter des hôtels, des stations de train, et d'autres bâtiments en Palestine dans les années 30 et 40, tout comme le père de Tzipi Livni, qui était chef de la bande qui avait fait sauter le quartier général britannique à l'hôtel du Roi David en 1946, tuant plus d'une centaine de Britanniques.

D'origine israélienne, Rahm Emanuel a acquis la nationalité états-unienne à l'âge de 18 ans. En 1991, il a été volontaire sur une base israélienne pendant la première guerre du Golfe, et en 1997, il a effectué son service militaire en Israël. Il a ensuite servi deux mois au sein d'une unité chargée de la réparation des blindés près de la frontière libanaise, selon les quotidiens israéliens Haaretz et Maariv.

Encadré par Rahm Emanuel et bien d'autres sionistes, Obama a déjà annoncé le prochain objectif d'annexer complètement Al Qods: "Jérusalem restera la capitale d'Israël et ne doit pas être divisée".
Le sionisme chrétien supplante le sionisme juif


On connaissait l'influence du lobby israélien sur la politique moyen-orientale des USA. Ce qu'on sait moins, c'est à quel point son influence a été supplanté par celle du lobby des chrétiens sionistes. Le spécialiste Henri Tincq précise : «Le sionisme chrétien est un mot qui a fait, dès 1992, la une du célèbre Christianity Today, magazine évangélique distribué à des millions d'exemplaires. Il représente un lobby pro-israélien très puissant. Les lobbies sionistes chrétiens sont cinq fois plus nombreux que la communauté juive. Dès 1977, quand le Likoud de Begin arrive au pouvoir, des liens se nouent entre les juifs ultra orthodoxes et les évangéliques américains.» (Le Monde du 20/11/2004). En réalité, le sionisme chrétien est antérieur au sionisme juif défini par Théodore Herzl (1860-1904). Il résulte de la théorie "dispensationnaliste" du fameux prédicateur John Darby (1800-1882). Il fait partie des mythes fondateurs de l'Amérique, lorsque fuyant l'Angleterre des Stuart, les "Puritains", nourris des récits de la Genèse et des Psaumes, persécutés par la monarchie, comme le peuple hébreu l'avait été par Pharaon, émigrent en Amérique comme en "Terre promise". Ils sont le nouveau peuple élu. Leur conquête sur les tribus indiennes est identifiée à celle du peuple d'Israël contre les Cananéens, les Jébuséens, les Philistins. Les bâtisseurs du Nouveau Monde ont toujours fait de l'antique nation d'Israël un modèle.

Dans son livre, Les mythes fondateurs de la nation américaine, l'historienne Elise Marienstras restitue très bien l'ambiance: «Le plus souvent, l'Atlantique est comparée à la mer Rouge, l'émigration des sectes anglaises est identifiée à la fuite des Hébreux. La comparaison était en effet utile à plus d'un égard : la mer qui se referme après le passage des fugitifs est une barrière définitive entre le peuple élu et ses oppresseurs.» (6)

En 1799, le pasteur congrégationaliste, Abbot Abiel, publie un ouvrage au titre révélateur, Traits of resemblance in the People of the United States of America to Ancient Israel. «Peuple élu, les Américains sont un nouveau peuple d'Israël.»

Le Président Théodore Roosevelt avait aussi défini la «mission civilisatrice du colonialisme»: «Le colon dur, féroce, qui chasse le sauvage de sa terre, obtient une créance à l'égard de tout homme civilisé.» (7)

L'analyste palestinien, Camille Mansour, dans son étude sur les Etats-Unis, confirme: «L'identification américaine avec Israël est encore plus marquée dans certains secteurs, comme les chrétiens fondamentalistes et évangéliques pour qui l'Etat d'Israël remplit une fonction eschatologique.» (8)

Le lobby sioniste chrétien comprend des évangélistes célèbres comme Ralph Reed, Franklin Graham, John Ashcroft, Dick Armey, John Hagee, Tom Delay, etc... Le pasteur Tim La Haye a écrit un best-seller «Les survivants de l'Apocalypse», 60 millions d'exemplaires vendus depuis 1995. Le pasteur Jerry Falwell, dirigeant de la «majorité morale», après le 11 septembre 2001, a traité le prophète Mohamed de «terroriste». Un des pasteurs hyper médiatisés, Pat Robertson, ancien candidat à la présidence et proche de la famille Bush, n'a pas hésité à appeler au meurtre contre le président Chavez. L'évangéliste Gary Bauer, ancien rival malheureux de Bush aux primaires du Parti républicain a déclaré que «Dieu a donné la terre d'Israël au peuple juif » et que «ni l'ONU, ni l'Union européenne, ni la Russie, ni quelque quartet ou trio que ce soit ne peut décider pour cette terre qui ne leur appartient pas». (9)

John Ashcroft, «chanteur de psaumes» et Secrétaire à la Justice, avait ordonné le fichage nominatif des musulmans pratiquants aux USA et la construction de camps d'internement.

Franklin Graham prêche que «l'islam est maléfique» et qu'il faut convertir tous les musulmans.

Ces gens complètement endoctrinés et fanatisés disent que le Grand Israël est l'accomplissement d'une prophétie biblique et soutiennent son agenda expansionniste. Prenant la Bible à la lettre, notamment l'Apocalypse de Saint Jean, ils interprètent tous les événements contemporains sous cette loupe idéologico-religieuse, et poussent leurs adeptes à l'hystérie mystique et à cautionner toutes les folies qui en découlent. Pour eux, c'est en Israël que le Christ reviendra, après avoir rassemblé tout le peuple juif. Et c'est dans le Grand Israël qu'aura lieu la bataille finale, annoncée dans l'Apocalypse, entre Dieu et les forces du Mal sur la plaine de l'Armageddon.

Il s'agit, pour eux, d'accélérer et faciliter par tous les moyens, le retour de tous les juifs sur la terre palestinienne. Les Palestiniens peuvent être massacrés ou déportés ailleurs. Pour ces américains qui ont massacré le peuple indien et déporté des millions d'esclaves d'Afrique, ce n'est qu'un détail de l'Histoire. Visiblement pressés de voir le retour de Jésus sur terre, les évangéliques américains ont fondé en 1980 l'Ambassade chrétienne internationale à Jérusalem avec un objectif apocalyptique (International Christian Embassy in Jerusalem). L'I.C.E.J. organisa en 1985 le "Premier congrès chrétien sioniste international" à Bâle.

Sans la vigilance des autorités israéliennes, les sionistes chrétiens auraient déjà détruit le Dôme du Rocher et la mosquée El-Aksa pour y édifier un Temple juif.

Dans une "Déclaration de Jérusalem sur le sionisme chrétien", le Patriarche latin de Jérusalem, Michel Sabbah et des dignitaires d'Eglises locales à Jérusalem ont vigoureusement dénoncé le Sionisme chrétien comme «un mouvement théologique et politique qui fait siennes les positions idéologiques les plus extrêmes du sionisme, au point de nuire à une paix juste en Palestine et en Israël. Le programme sioniste chrétien propose une conception du monde dans laquelle l'Evangile s'identifie avec l'idéologie impérialiste, colonialiste et militariste. Dans sa forme la plus extrême, il met l'accent sur des événements eschatologiques qui mènent à la fin de l'histoire.»

Les doctrines du sionisme chrétien constituent «un enseignement erroné qui pervertit le message biblique… Nous avertissons, de toute urgence, que le sionisme chrétien et ses alliances justifient la colonisation, l'apartheid et l'édification d'un empire.»

La volonté sioniste d'anéantir la civilisation arabo-islamique en Palestine et son voisinage est une déclaration de guerre. Pour éviter leur anéantissement, il est impératif que les pays arabes réagissent au plus vite en régénérant leurs élites au pouvoir et contre-attaquent l'empire américano-sioniste en nouant de nouvelles alliances avec la Russie, la Chine et l'Europe.
Saâd Lounès


(1) Ray Sanders, Directeur de Christian Friends of Israel. http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=642

(2) http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205

(3) http ://europa.eu.int/comm/external_realtions/euromed/publication.htm

(4) Ce traité secret fut signé le 16 mai 1916 par Sir Mark Sykes et François Georges-Picot, pour le Royaume-Uni et la France, puis approuvés par l'Italie et la Russie.

(5) Lettre de David Ben Gourion à Moshe Sharett sur la constitution d'un État maronite au Liban

(6) Essai sur le discours idéologique aux Etats-Unis à l'époque de l'Indépendance (1762-1800) (Bruxelles, éd. Complexe, 1992),

(7) «Le verdict de l'Histoire: Le cas des Cherokkes», Norman Finkelstein, Revue des études Palestiniennes, n° 5, automne 1995.

(8) Israël et les Etats-Unis ou les fondements d'une doctrine stratégique, Paris, Armand Colin , 1995.

(9) (44e Congrès de l'American Israel Public Affaires Committe - AIPAC- 30 mars 2003).

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[Sujet Unique] Conflit au proche-orient. Arton113844-1231703599

Échec et compromissions de la realpolitik arabe : Risposte militaire contre Israël, un sujet tabou




Et si une coalition de pays arabes attaquait militairement Israël ? Et si l’on envisageait – au nom de la « qawmiya arabiya » (nationalisme arabe), de la communauté de destin, de l’ingérence humanitaire (droits d’auteur Bernard Kouchner) façon Kosovo ou, tout simplement, de la « redjla », de la dignité, de l’humanisme – une riposte militaire contre l’Etat hébreu pour stopper sa machine de destruction massive qui s’acharne contre le peuple palestinien et les enfants de Ghaza depuis voilà presque vingt jours, multipliant les crimes de guerre dans l’impunité la plus totale ? Les opinions publiques arabes n’ont guère tort de penser que leurs dirigeants n’utilisent leur impressionnant arsenal militaire pour lequel ils déboursent des millions, voire des milliards de dollars chaque année, que pour mater leurs peuples. Il n’est pas une manifestation de rue sans que des jeunes et des moins jeunes, des révoltés de toutes conditions n’expriment le désir de partir combattre en Palestine.




C’est même devenu un leitmotiv dans la bouche de l’homme de la rue arabe. Dans la foulée, les régimes respectifs sont affublés de tous les noms d’oiseaux, coupables qu’ils sont à leurs yeux de passivité poltronne et de silence complice. D’un point de vue politique et loin de l’aspect émotionnel, il faut convenir que la question de l’intervention militaire en Israël mérite au moins débat. Ce n’est évidemment pas une mince affaire et ce n’est pas de gaieté de cœur que les pacifistes arabes (et ils sont nombreux, comme ils sont nombreux en Israël), valideraient un tel scénario, eux qui se verraient mal troquer le rameau d’olivier contre un fusil. Une telle escalade belliqueuse n’est souhaitée par personne. Pourtant, devant le massacre à huis clos des Palestiniens à Ghaza et l’horreur des images insoutenables que l’ont subit tous les jours, tous les scrupules volent en éclats et une telle option devient pour le coup sinon inéluctable, à tout le moins légitime.
A quand un référendum sur la Palestine ?
Or, jusqu’au jour d’aujourd’hui, à aucun moment la question n’a été mise sur le tapis au niveau officiel dans aucun pays arabe. Pour autant que les infos qui filtrent des réunions secrètes des cabinets arabes permettent d’en juger, pas un seul Etat, à notre connaissance, n’a posé le problème à son état-major, encore moins à son opinion publique par voie parlementaire (quand les Parlements fonctionnent et font leur travail). Non. Aucun débat public n’a été engagé à ce propos. Aucun ministre de souveraineté n’a été interpellé à ce sujet, aucun responsable du renseignement, aucun décideur. Ne rêvons même pas d’une large consultation populaire, type référendum, sur la Palestine.Si l’on passait rapidement en revue les années 2000, on se rendrait compte que la « nation arabe » (si tant est que cette entité eût un sens) a passé toute la première décennie du XXIe siècle à cumuler les affronts sans oser lever la tête. Les attentats du 11 septembre ont servi de prétexte idéal aux Etats-Unis pour lancer une vaste offensive contre le monde arabe. Sous couvert de « guerre contre le terrorisme », les Arabes se sont retrouvés en plein dans la ligne de mire de la folie belliqueuse de George W. Bush, qui mènera une véritable campagne de domestication à leur encontre pour les faire rentrer dans un nouveau sigle au contenu douteux : GMO, le « Grand Moyen-Orient ». Petite rétrospective. Il y a eu tour à tour l’agression américaine contre l’Irak en 2003 suivie de l’arrestation de Saddam Hussein en décembre 2004 et sa froide exécution, deux ans plus tard, au terme d’un procès bâclé. Le Raïs sera exécuté par pendaison, un jour d’Aïd de surcroît, presque clandestinement, dans une cave dont ne témoigneront que des images volées par téléphone portable et sans que cela n’émeuve personne. Ensuite, il y a eu la campagne du Liban pour libérer trois soldats israéliens enlevés par le Hezbollah qui s’est soldée par le massacre de Cana et zéro gain. Et, au jour d’aujourd’hui, presque avec la même régularité barbare, nous voici assistant avec la même impuissance lâche à la boucherie de Ghaza. Maintenant, à qui le tour ? Où sera le prochain Sabra et Chatila ?
Ghaza n’est pas un « casus belli »
Bien sûr, les champions de la realpolitik vont nous servir les mêmes mélopées capitulardes. Ce ne sont évidemment pas les arguments qui manquent pour expliquer (justifier ?) l’inertie des états-majors arabes et le silence de leur arsenal militaire. On va brandir le rameau d’olivier en diabolisant la « moqawama » présentée comme une option suicidaire et sans issue. Sans citer l’incapacité structurelle des Arabes à composer entre eux, conformément au vieil adage « itafaqa el arabou an la yatafiqou » (Les Arabes se sont entendus pour ne pas s’entendre). Et puis, c’est connu, nos gouvernements préfèrent retourner leurs canons contre leurs voisins respectifs. Sauf bien entendu le voisin suprême : Israël. Dans le jargon juridique, aucun Etat arabe ne considère le carnage de Ghaza ou l’attaque de quelque autre partie de la Palestine comme une situation de « casus belli ». Les Occidentaux, eux, ne sont pas plus liés organiquement que le Yémen et la Mauritanie ou l’Algérie et la Bahrein. Pourtant, ils ne sont pas avares en arguments particulièrement « frappants » – comme dirait un responsable politique – quand il faut agir pour faire pencher le rapport de force en faveur de l’un ou l’autre de leurs alliés. On les a vus se mobiliser contre l’Irak, contre l’Afghanistan ou encore en Bosnie, sous la bannière de l’OTAN ou quelque autre commandement unifié, pour défendre leurs intérêts stratégiques.
La démonstration de force russe
L’Occident n’hésite pas à faire appel à la force pour faire sens. La Russie a fait, elle aussi, savoir qu’elle s’y entendait parfaitement en langage des chars. Qu’on se souvienne de son expédition estivale pour corriger la Géorgie. Et tout le monde s’est plié aux caprices du tandem Medvedev-Poutine. Quant à nous, on en est encore à compter nos morts et nos blessés, à pleurer sur notre sort en faisant circuler sur Youtube des photos épouvantables de mômes palestiniens défigurés. Et l’on attend passivement ce que le Conseil de Sécurité va décider comme on attendrait « Laylat El Qadr » (la nuit du Destin). Pourtant, toutes les résolutions de cessez-le-feu onusiennes sont restées lettre morte. De là à espérer quelque chose de ce « machin » dénommé Ligue arabe… Les régimes arabes savent évidemment tout cela. Nos dirigeants, nos politiques, nos généraux, nos stratèges ô combien « modérés », tout gargarisés de realpolitik qu’ils sont et autres sophismes à la sauce pragmatique, savent mieux que quiconque que seul le bruit de la canonnière saura réellement calmer la furie meurtrière de Sharon et ses clones et agir activement sur le destin du peuple palestinien. Bien sûr que la décision de la paix et de la guerre est toujours délicate en temps de troubles comme ceux que nous vivons actuellement. Ce n’est confortable pour personne d’entraîner un pays dans un conflit armé. Mais là où les responsables politiques israéliens sont épatants, c’est qu’ils prennent justement leurs responsabilités. Ils sont payés (précisément élus) pour faire la sale besogne et prendre les décisions qui fâchent et ils ne rechignent pas à le faire. Tzipi Livni n’y est pas allée par trente-six chemins pour annoncer depuis le Caire qu’Israël allait attaquer Hamas. Elle n’a pas dit : « Nous allons nous réunir pour voir dans quelle mesure il serait possible et faisable et moralement acceptable d’envisager un prolongement de la trêve avec le Hamas moyennant une médiation de la troïka européenne ou du planton de l’ONU. » Elle a déclaré, en présence d’Ahmed Abouel Ghaït, le ministre égyptien des AE – dont l’embarras consentant résumait toute la couardise arabe : « Nous allons frapper le Hamas. » Et ils ont frappé. Nous, on fait de la rhétorique. On se la joue pacifiste inconditionnel comme si la coquetterie sémantique et la langue de bois diplomatique suffisaient face à autant de sauvagerie. Non, il n’est confortable pour personne d’appuyer sur le bouton fatidique. Mais nous avons des chefs d’Etat qui sont payés (et plutôt grassement) pour faire le sale boulot. Ils se disent tous « chefs suprêmes des armées », alors qu’ils agissent en tant que tels. Quelqu’un a-t-il entendu Bouteflika depuis le début du massacre ? Le président de la République a-t-il réuni le Haut conseil de sécurité ? A-t-il rencontré Toufik ? S’est-il déplacé aux Tagarins ? Bien sûr, M. Belkhadem, que « le chef de l’Etat n’est pas tenu de rendre des comptes aux journalistes » (El Khabar d’hier) et que Son Excellence « yadjri moubahathate » avec ses homologues de la nekba arabe. Bien sûr que les réunions de l’état-major et autres conciliabules du DRS se tiennent à huis clos – comme le génocide de Ghaza –, ne soyons pas naïfs ! Mais s’il y avait quelque chose de décisif qui était sorti de ces conclaves, les Algériens en auraient pris acte.
1973, la dernière guerre israélo-arabe ?
La constitution d’une force arabe de dissuasion (ou de persuasion, c’est selon) apparaît pour la majorité des observateurs comme une utopie. L’histoire retiendra que la dernière fois que les Etats arabes se mobilisèrent dans ce sens, ce fut lors de la guerre de 1973. Depuis, plus rien ! Comme si la poignée de mains entre Anouar Saddate et Menahim Begin à Camp David nous engageait tous. Nous savons bien que l’Egypte perçoit une aide directe de la part des Etats-Unis de 2,2 milliards de dollars annuels, que Khadafi tremble depuis la pendaison de Saddam, que le Maroc est empêtré dans sa guerre contre le Polisario, que l’Algérie surveille le Maroc, que l’Arabie Saoudite surveille l’Iran, que le Liban craint la Syrie, que la Syrie se demande encore s’il faut libérer le Golan ou le céder définitivement à Israël contre une paix à l’égyptienne… Après, qu’ils aillent empêcher Al Qaïda, le GSPC et autres filières islamistes d’aller recruter dans les masses insurgées les djihadistes et les kamikazes de demain qui vont alimenter « le terrorisme international ». Des contingents de révoltés qui, à défaut d’une riposte organisée au niveau des Etats et faute de casser du Tsahal, vont tourner leurs corps explosifs vers les premières cibles qui seront à leur portée. Et les radicaux de tout bord de récupérer la colère populaire arabe à des desseins inavoués. Qu’on songe aux filières afghanes, irakiennes et autres… Il est des moments où nous avons honte d’être journalistes réservistes et de n’avoir que sa plume impuissante pour répliquer à la barbarie israélienne et prêter timidement main-forte à la résistance palestinienne, solitaire et digne…




Par Mustapha Benfodil



Dernière édition par admin le Lun 12 Jan - 10:59, édité 1 fois

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Je vois sur cette photo des personnes qui sont encore bloqués dans un débat entre l'authenticité et la modernité.

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Slimani9002



admin a écrit:
[Sujet Unique] Conflit au proche-orient. Arton113844-1231703599




Échec et compromissions de la realpolitik arabe : Risposte militaire contre Israël, un sujet tabou




Et si une coalition de pays arabes attaquait militairement Israël ? Et si l’on envisageait – au nom de la « qawmiya arabiya » (nationalisme arabe),

tu y croit encore a ces sornettes ?

y a ka voir les conflits patents ou latents entre les membres de la ligue arabe pour voir que les sionistes jouent sur du velour

On est tjrs pret a degainer contre le voisin, mais kant il s'agit de l'etat sioniste, tout le monde cache ses armes !



HONTE AUX BICOTS !

deporté75

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يا إخوتي اعلموا أنّ الله قد وعدنا بالنصر و إسرائيل لامحالة إلى زوال و سوف لن تقوم الساعة حتى يقاتل المسلمون اليهود و تبقى كلمة الله هي العليا
فلا تهنوا و لا تحزنوا و أنت الأعلون إن كنتم مؤمنون
صق الله العظيم

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10[Sujet Unique] Conflit au proche-orient. Empty [Palestine] Sans commentaire Lun 12 Jan - 18:32

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[Sujet Unique] Conflit au proche-orient. 736655130

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Djamel ces images sont trop fort . Elles peuvent choquées les ames sensibles.

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je m'excuse...C'est plus fort que moi...mais c'est la vérité

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Je m'excuse Djamel pour avoir deplacé ce topic de la façade du forum.
Il ya mes enfants et les enfants des autres qui regardent le forum.
Merci de ta compréhension.

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lurchar21

lurchar21

https://www.youtube.com/watch?v=-vD5SvOBtl0


Ces Armees ont elles le courage de faire face a l'Armee d'Israel ? (Forts que pour oppresser leur people et les faibles).

17[Sujet Unique] Conflit au proche-orient. Empty [Israel] HALTES AUX MENSONGES Mar 13 Jan - 21:20

lurchar21

lurchar21

Critiquer et reprocher tout le mal à Israel , c'est frauduleux et injuste .
Nous sommes tous au courant qu'Israel ne fera rien sans l' encouragement et la benenidiction des USA et la conspiracie des pays Arabes .
Nous savons tous que L'Islamisme est l'ennemi D'Israel et des Etats Unis Sans oublier les regimes Arabes . C'est la repetition de L'Irak / Sadam ( Hamas ) . Israel fait son travail , mais aussi le sale travail de nos regimes qui se taient et trop laches de le montrer.
Jusqu'a present ce sont que certains pays musulmans (pas Arabes) qui condamnent l'atrocite . Dans les pays Arabes ce sont que les peuples qui manifestent en soutien des Palestiniens.
Franchement j'ai plus de respect pour Israel que les notres.

admin"SNP1975"

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Lurcher ton topic est revelateur d'un malaise au monde arabe.
Qui a tort qui a raison. La rue arabe qui appele au Djihad ou les régimes politiques arabes qui ont préferé avoir un profil bas.

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lurchar21

lurchar21

admin , Je n 'arrive pas a repondre a cette question mais d'apres mon opinion c'est tout le monde qui a tort. Il y a trop de haine sur cette terre. Les juives disent qu 'ils se battent pour leur existance menacee par les Islamistes qui ne veulent pas reconnaitre l'Etat juive . Israel ne veut pas retouner le territoire annexe tant que les Islamistes ne reconnaissent son Etat et arretent de lancer leurs feux artifices (mitchettes). Les regimes Arabes se sentent menaces par L'Íslam et ne veulent pas que les pays Islamistes progressent. Le HAMAS lui aussi il ne veut rien lacher et pres a sacrifier des innocents pour son existance et gagner le support. Les Etats Unis manipulent les regimes Arabes , en meme temps les regimes Arabes font de meme au Etats Unis pour la protection contre la menace. Ce qui souffrent et paient le prix ce sont les gens ordinaires femmes et enfants innocents. Ils sont tous fautives et tous ont tort , il ne veulent vraiment pas la paix . Cela fait 60 ans que dure cette folie . C' ést mon opinion ou Allah Ia2lem.

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Tom Cruise espère qu'Israël extermine tous les Arabes!
[Sujet Unique] Conflit au proche-orient. 1543581_160x120
« Les Arabes sont la source du terrorisme. J’espère qu’Israël les exterminera tous » (déclaration reprise par la presse internationale).

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Les etats arabes modérées menent une guerre contre l'Islamisme par Israel interposée.
La complicité est flagrante entre le Caire et Telaviv pour empecher Hamas d'écraser le Fateh.
Un axe regroupant le Hamas , le hizbollah sous la houlette de l'Iran est une menace pour l'influence de l'Islam sunnite chapeauté par Riyad dans le monde arabe.
Pendant que la machine propagandiste sioniste travaille à travers l'art cinematographique en amérique à présenter l'arabe habillé à la maniére du khalliji bourré de dollars cherchant à satisfaire sa misere sexuelle.
Les pouvoirs arabe font la guerre à leur population.
L'exemple des frontiéres fermées algéro-marocaine est une honte pour ce peuple maghrebin qui se pretend fiér.
J'ai honte de cautionner l'emportement de ces forcenés qui appele à la guerre.

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lurchar21

lurchar21

Les Leaders Arabes sont matérialistes près a vendre leurs Âmes et leur peuple pour préserver leur pouvoir.

un proverbe Anglais qui dit ( never trust or turn your back to an Arab).

Un pays d'Amérique du Sud qui rompe ces liens avec Israël en proteste contre le massacre.

Agressions israéliennes sur Ghaza :

EDITION WEB

La Bolivie a rompu ses relations diplomatiques avec Israël

La Bolivie a rompu ses relations diplomatiques avec Israël, a annoncé mercredi le président bolivien Evo Morales, en signe de protestation à l’offensive israélienne dans la bande de Gaza qui a fait (...)
Mis en ligne le 14/01/2009 16:18






Il faudrait conclure sur le silence des pays arabes lors de la seconde Intifada. Celui-ci résulte des pressions exercées sur les gouvernements arabes. Malgré une opinion publique très mobilisée, très hostile à Israël, mais isolée, ceux-ci sont prisonniers de l’alliance américaine et de leurs intérêts économiques.

Le silence et l’impuissance arabe se manifestent dans le plan, très ambigu, de la Ligue des États arabes élaboré en 2002 par les autorités saoudiennes. En fin de compte, ce plan semble servir autant à un traité de paix israélo-palestinien qu’à protéger les intérêts de la monarchie wahhabite menacés à Washington par les accusations de l’administration Bush depuis les attentats du 11 septembre 2001.

Derrière ce plan, se cachent donc des motivations saoudiennes peu claires et le double jeu de la Syrie qu’ont mis à jour les atermoiements du sommet arabe de Beyrouth. De toute manière, la question de Palestine n’est aujourd’hui pas la priorité des États arabes obnubilés par le dossier irakien.

Conclusion

Le rôle très ambigu des États arabes

Le mouvement palestinien se retrouve aujourd’hui à nouveau dans une impasse, dépendant de l’assistance des pays arabes alors que la solidarité arabe relève plus de la rhétorique que de l’efficacité.

Ces États se montrent hostiles au mouvement national palestinien par crainte du discours démocratique et révolutionnaire des Palestiniens face à des régimes autocratiques, comme le dernier sommet arabe de Beyrouth l’a montré. L’intervention d’Arafat, bloqué à Ramallah, a été censurée : le chef de l’Autorité palestinienne n’a même pas pu intervenir par vidéo, soi-disant pour des raisons techniques, en fait à cause de la censure exercée par les Syriens.

La stratégie d’autonomisation du mouvement national palestinien conduite par Yasser Arafat avait semblé triompher avec l’échec de l’arabisme après 1967. L’abandon d’un nationalisme radical visait à instaurer un mini-État de Palestine dans les Territoires occupés de 1967 et indépendant de la tutelle arabe.

Cette stratégie explique le choix des Palestiniens de se réorienter, non plus vers la diaspora, mais vers les Palestiniens de l’intérieur lors de la première et de la seconde Intifada. Cela explique aussi le choix du processus d’Oslo. Puisque les diasporas sont sous le contrôle des États arabes, le mouvement national se tourne vers les Palestiniens de l’intérieur. Cette stratégie d’autonomisation semble aujourd’hui en péril avec l’échec du processus d’Oslo et des négociations multilatérales israélo-arabes.

La question palestinienne restera encore et toujours un élément du discours, mais seulement du discours idéologique des États arabes. Cette dernière sert encore aujourd’hui à leur propre légitimité afin de justifier leur propre régime, comme en témoignent quotidiennement les informations télévisées des différents pays arabes.

La question palestinienne restera un instrument politique de ces États dans la région. Les Palestiniens demeureront instrumentalisés par les États arabes tant que les États riverains d’Israël seront impliqués directement par la question palestinienne. Cette tutelle persistera aussi longtemps que les contentieux des États arabes avec Israël ne seront pas normalisés et que la question des réfugiés ne sera pas réglée. Ainsi donc, tant qu’il n’y aura pas d’État palestinien viable, la tutelle arabe pèsera encore.

Voir aussi ces documents sur notre site :

Accords Fayçal-Weizmann (1919)

La Ligue arabe (1944)

Accords libano-palestinien (1969)

Accords jordano-palestinien (1970)

Principales organisations palestiniennes de résistance

Les décisions du sommet arabe de Rabat (1974)

Les accords de Camp David (1978)

Le plan arabe de paix adopté à Fès (1982)

Ilyas

Ilyas

Traduction :

L'ensemble des acteurs de l'opération doivent continuer jusqu'à ce que
le Hamas " Perde sa volonté pour lutter," le président Israélien
Beiteinu et l'ancien Ministre des affaires stratégique Avigdor ont dit
mardi.

"Israël ne sera pas sûr, aussi longtemps que Hamas est au pouvoir et
donc nous devons en venir à une décision avec laquelle nous casserons
la volonté du Hamas de continuer à lutter,"
a-t-il dit pendant un
discours à l'Université de Bar-Ilan.

"Nous devons continuer à lutter contre le Hamas comme les États-Unis
ont fait avec le Japonais dans la Seconde Guerre mondiale,"
a continué
Lieberman. "

http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1231774443875&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull

Idris

Idris

[Sujet Unique] Conflit au proche-orient. Greater-israel-map5


Source: http://www.mystudydate.com/pg/blog/M...greater-israel

lurchar21

lurchar21

Apres le HAMAS , c'est le tour de l'Iran. Il est inclu dans leur menu.

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