Histoire. Comment le Maroc a cédé…
Comment le Maroc s’est-il laissé amputé d’une partie importante de ses territoires orientaux, au profit de l’Algérie ?
Sous le protectorat et jusqu’en 1972, le Maroc a cédé des territoires estimés généreusement par Mohamed Alouah à 38 % du territoire algérien actuel.
Il exagère, mais n’a pas tort. Dès 1956, afin d’ériger en frontière ses coloniaux, la France tente de négocier un accord fixant les frontières maroco-algériennes. Le Maroc refuse, exigeant de négocier avec l’Algérie indépendante. Dans un esprit fraternel, un premier accord est signé le 6 juillet 1961, par Hassan II et Ferhat Abbas, alors président du G.P.R.A. Mais, indépendante, l’Algérie affirme des ambitions expansionnistes, en menant dès 1963 des attaques à nos frontières.
Elle refuse de céder au Maroc les territoires qu’il revendique comme historiquement siens et se donne le droit de conserver le territoire légué par la France. Oufkir, préparant déjà son putsh, fait nombre de concessions à l’Algérie dont il veut l’appui.
Hassan II encouragé par son bras droit, et confronté à une gauche marocaine admirative du "modèle algérien", consent à signer l’accord de Tlemcen du 27 mai 1970, par lequel il cède une première part de territoire. Le coup d’État de juillet 1971 accélère les choses. Le souverain marocain, soucieux de régler d’abord les problèmes internes, accepte le projet de frontière de juin 1972, qui prive le royaume de nouveaux territoires, dont d’importantes zones minières. Ce tracé de frontière ne sera publié au Bulletin Officiel qu’en 1992.
Tel Quel
Belkhadem
Le secrétaire général de l’instance exécutive du FLN a répondu à la déclaration du Premier ministre marocain, Abbas El Fassi: «Le Maroc a reconnu les frontières qui nous séparent et les instruments de ratification de l’accord sont déposés au niveau du secrétariat général des Nations unies», a indiqué M.Belkhadem en marge de la conférence- débat tenue hier à l’association El Djahidia.
Les diplomates marocains tardent à répondre à cette contre vérité.
J'espere que les officiels marocains n'ont pas menti au peuple marocain.
Les pauvres marocains croient que cet accord de tracé des frontiéres n'a pas encore fait l'objet de ratification par le parlement.
D'habitude la diplomatie marocaine est prompt à repondre aux propos des officiels algériens quand il s'agit de l'integrité terrotorial.
Alors on attend une replique de la part de ces zélés de l'integrité à Mr Belkhadem.
Comment le Maroc s’est-il laissé amputé d’une partie importante de ses territoires orientaux, au profit de l’Algérie ?
Sous le protectorat et jusqu’en 1972, le Maroc a cédé des territoires estimés généreusement par Mohamed Alouah à 38 % du territoire algérien actuel.
Il exagère, mais n’a pas tort. Dès 1956, afin d’ériger en frontière ses coloniaux, la France tente de négocier un accord fixant les frontières maroco-algériennes. Le Maroc refuse, exigeant de négocier avec l’Algérie indépendante. Dans un esprit fraternel, un premier accord est signé le 6 juillet 1961, par Hassan II et Ferhat Abbas, alors président du G.P.R.A. Mais, indépendante, l’Algérie affirme des ambitions expansionnistes, en menant dès 1963 des attaques à nos frontières.
Elle refuse de céder au Maroc les territoires qu’il revendique comme historiquement siens et se donne le droit de conserver le territoire légué par la France. Oufkir, préparant déjà son putsh, fait nombre de concessions à l’Algérie dont il veut l’appui.
Hassan II encouragé par son bras droit, et confronté à une gauche marocaine admirative du "modèle algérien", consent à signer l’accord de Tlemcen du 27 mai 1970, par lequel il cède une première part de territoire. Le coup d’État de juillet 1971 accélère les choses. Le souverain marocain, soucieux de régler d’abord les problèmes internes, accepte le projet de frontière de juin 1972, qui prive le royaume de nouveaux territoires, dont d’importantes zones minières. Ce tracé de frontière ne sera publié au Bulletin Officiel qu’en 1992.
Tel Quel
Belkhadem
Le secrétaire général de l’instance exécutive du FLN a répondu à la déclaration du Premier ministre marocain, Abbas El Fassi: «Le Maroc a reconnu les frontières qui nous séparent et les instruments de ratification de l’accord sont déposés au niveau du secrétariat général des Nations unies», a indiqué M.Belkhadem en marge de la conférence- débat tenue hier à l’association El Djahidia.
Les diplomates marocains tardent à répondre à cette contre vérité.
J'espere que les officiels marocains n'ont pas menti au peuple marocain.
Les pauvres marocains croient que cet accord de tracé des frontiéres n'a pas encore fait l'objet de ratification par le parlement.
D'habitude la diplomatie marocaine est prompt à repondre aux propos des officiels algériens quand il s'agit de l'integrité terrotorial.
Alors on attend une replique de la part de ces zélés de l'integrité à Mr Belkhadem.