L’Organisation panafricaine de lutte contre le sida (OPALS-Maroc) vient de dévoiler les résultats d’une enquête qui a été réalisée sur 500 travailleuses du sexe. Un rapport relaté par le quotidien Aujourd'hui Le Maroc.
Cette étude a été réalisée courant janvier et février 2008. Elle porte sur un échantillon de 500 prostituées issues d’Azrou, Khénifra, Béni Mellal, Meknès, Fès, Agadir et Rabat. 59,4% d’entre elles ont reconnu avoir eu leur premier rapport sexuel rémunéré entre l’âge de 9 et 15 ans. Elles résident, pour la plupart, à Beni Mellal, Azrou et Meknès.
233 femmes ont déclaré être des prostituées permanentes sur les 494 ayant répondu à la question. 261 considèrent qu’elles pratiquent ce métier de manière provisoire, pensant l'abandonner un jour.
Les prostituées travaillant dans des maisons closes se trouvent principalement à Khénifra, Azrou, Béni Mellal et Meknès (El Hajeb). Contraintes de travailler jour et nuit pour pouvoir payer la proxénète, elles acceptent tous les clients.
La prostituée connaît aussi différentes situations familiales. Il y a les « célibataires vierges» qui représentent 13% de l’échantillon. Les autres « célibataires déflorées » représentent 34,5%. Elles ont pour la plupart déjà subi un viol, été chassées ou ont quitté leurs familles.
Les prostituées divorcées représentent le taux le plus élevé avec 39,8%. On retrouve aussi les femmes mariées qui se livrent à la prostitution. Catégorie minoritaire (4%), motivée par la prise en charge des dépenses du foyer conjugal, quand le mari est chômeur.
Les provinces de Khénifra et d'Azrou connaissent le plus grand nombre de prostituées vivant en famille. Souvent, elles se prostituent avec la bénédiction de leur famille, tant qu’elles les prennent en charge.
Et c'est peut être bien le véritable fléau. Si, en ville, la prostitution peut constituer un moyen d'améliorer son quotidien, elle est d'abord une véritable manière de survivre dans le monde rural.
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Cette étude a été réalisée courant janvier et février 2008. Elle porte sur un échantillon de 500 prostituées issues d’Azrou, Khénifra, Béni Mellal, Meknès, Fès, Agadir et Rabat. 59,4% d’entre elles ont reconnu avoir eu leur premier rapport sexuel rémunéré entre l’âge de 9 et 15 ans. Elles résident, pour la plupart, à Beni Mellal, Azrou et Meknès.
233 femmes ont déclaré être des prostituées permanentes sur les 494 ayant répondu à la question. 261 considèrent qu’elles pratiquent ce métier de manière provisoire, pensant l'abandonner un jour.
Les prostituées travaillant dans des maisons closes se trouvent principalement à Khénifra, Azrou, Béni Mellal et Meknès (El Hajeb). Contraintes de travailler jour et nuit pour pouvoir payer la proxénète, elles acceptent tous les clients.
La prostituée connaît aussi différentes situations familiales. Il y a les « célibataires vierges» qui représentent 13% de l’échantillon. Les autres « célibataires déflorées » représentent 34,5%. Elles ont pour la plupart déjà subi un viol, été chassées ou ont quitté leurs familles.
Les prostituées divorcées représentent le taux le plus élevé avec 39,8%. On retrouve aussi les femmes mariées qui se livrent à la prostitution. Catégorie minoritaire (4%), motivée par la prise en charge des dépenses du foyer conjugal, quand le mari est chômeur.
Les provinces de Khénifra et d'Azrou connaissent le plus grand nombre de prostituées vivant en famille. Souvent, elles se prostituent avec la bénédiction de leur famille, tant qu’elles les prennent en charge.
Et c'est peut être bien le véritable fléau. Si, en ville, la prostitution peut constituer un moyen d'améliorer son quotidien, elle est d'abord une véritable manière de survivre dans le monde rural.
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