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Algérie : Etudiantes le jour, catins la nuit

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admin"SNP1975"

admin
Admin

La prostitution, ce fléau qui date depuis la nuit des temps, n’est pas un phénomène nouveau en Algérie. Si dans notre société conservatrice l’on a tendance à passer sous silence tout ce qui a trait au sexe et encore plus au commerce du sexe, ce vieux métier reste à ce jour la voie la plus classique qu’empruntent des jeunes femmes, le plus souvent issues de milieux défavorisés, pour subvenir à leurs besoins élémentaires.

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Mais si la prostitution était autrefois de l’apanage d’une tranche défavorisée de la société, elle est aujourd’hui l’œuvre de jeunes étudiantes qui, après avoir quitté leur ville natale en vue d’étudier, se retrouvent, une fois installées dans les cités universitaires, en train de faire commerce de leurs charmes en guise d’une nouvelle forme de rétribution. Cadeaux, dîners bien arrosés et sorties nocturnes dans les endroits les plus huppés de la capitale. Plutôt une forme de para-prostitution que défendent plusieurs jeunes « catins instruites » qui proclament leur liberté dans un élan de révolte contre la société.
A l’abri de tout contrôle, livrées à elles-mêmes, elles s’adonnent au jeu fatal de la séduction, ignorant toute conséquence fâcheuse de leur acte. Vendant leurs corps en échange de « cadeaux », des sorties dispendieuses, des dîners bien arrosés ou des bijoux fastueux, ces dernières parviennent à mener un mode de vie agréable au sein de la cité universitaire, menant une vie parallèle. Balançant entre le statut de la jeune universitaire studieuse la jour et celui de la catin le soir, quelques-unes se livrent ici, racontant leurs aventures, par des bribes de mots confus, sur un ton hésitant, tantôt avec une pointe de regret, tantôt de façon effrontée. Comment en sont-elles arrivées là ? Zoom sur un phénomène qui a envahi les lycées et universités d’Alger.
« Mon corps est mien. J’en dispose librement » « En changeant de bled, on change de vie. » C’est ainsi que Faty entame le récit de sa vie, évoquant comment elle rêvait de décrocher son bac haut la main pour fuir son contexte rigoriste et sa famille hyper conservatrice. « En décrochant ce diplôme, je savais que les années de la fac allaient me permettre de vivre ma liberté tant rêvée », raconte-t-elle. En effet, une fois le bac décroché, elle embarque vite vers la capitale, le lieu de rêve, où elle entame une nouvelle existence. Cette jeune brune, au corps élancé, au sourire ravageur, n’a pas manqué d’affirmer que son corps lui appartient, qu’elle ne regrette en aucun cas sa conduite et qu’elle se plaît bien dans sa vie de « femme émancipée ». Mais est-ce là réellement un signe d’émancipation ? Pour son amie d’enfance, Rania, chacun se fraye le chemin qui lui convient dans la vie. Les deux copines, l’une, à défaut de pouvoir devenir journaliste, a opté pour des études de gestion, et l’autre pour une formation dans le paramédical. Faire les choses à moitié, c’est un peu leur lot quotidien. La médecine, un peu trop difficile, laisse donc place au paramédical. Et la para-prostitution (troquer son corps contre des cadeaux) moins risquée, plus mondaine et plus accessible, remplace la prostitution assumée. Aujourd’hui, elles sont nombreuses, les étudiantes, à opter pour cette nouvelle formule de prostitution qui n’est souvent pas considérée comme telle par ces dernières.
Les cadeaux en guise de rétribution Accompagner un homme qui leur plaît, sortir en boîte, consentir à partager un dîner bien arrosé avec ses copains, faire preuve d’ouverture d’esprit en se permettant des intimités avec lui ou ses « potes » en contrepartie de cadeaux, telles sont les nouvelles libertés que s’accordent quelques jeunettes. « Je n’accepte jamais l’argent en contrepartie de mes fréquentations nocturnes. Par contre, les cadeaux sont les bienvenus. Je suis jeune, c’est mon droit de vivre comme bon me semble », n’a pas hésité de lancer Lyna, qui depuis qu’elle est arrivée à la fac d’Alger l’an dernier se permet des libertés dont elle n’aurait jamais rêvé. « Enfin, je peux respirer », dit-elle. Questionnée sur ce qui l’a poussée à prendre ce chemin, Lyna affirme que la bourse qu’elle encaisse n’est pas suffisante pour lui permettre de maintenir le mode de vie luxueux qu’elle mène. Cette vie parallèle lui permet au moins de mener une vie agréable. Ces compagnons d’un soir, elle les choisit soigneusement, par crainte de tomber sur des aliénés ou des débauchés. « Je ne couche jamais dès le premier soir. Et puis, certains hommes, bourrés jusqu’aux as, ne rêvent que d’une femme belle et jeune qui leur permet, l’espace d’une soirée, de fuir leur vie morne. Moi, je leur offre le bonheur, et eux ils m’offrent l’argent », souligne, d’un ton enjoué, cette jeune femme au corps élancé et au sourire charmeur.
« Juste une sortie payée. Où est le mal ? » Linda et Ahlem sont deux copines dans la même chambre, à la cité universitaire du vieux Kouba. Ces deux noctambules d’Alger, venues de l’ouest du pays, au charme ravageur, ont accepté, sous le couvert de l’anonymat, de nous livrer leurs aventures. Ces deux jeunes filles, âgées respectivement de 24 et 26 ans, l’une blonde aux yeux bleus, l’autre brune au teint bronzé ont véritablement de quoi charmer. Elles jouent sur ça d’ailleurs. Se savant séduisantes, les deux nanas multiplient depuis deux ans les aventures amoureuses sans lendemain. Leurs amants d’une nuit, des mecs friqués, les entourent d’attention et de cadeaux de luxe. Leur tâche ? Se montrer très douces, voire soumises aux caprices de leurs bienfaiteurs, si elles désirent garder leur « gagne-luxe », car c’en est un. A ce propos, Lynda, la plus jeune, affirme être bien mieux entretenue par ses compagnons que son amie, qui se montre encore réservée, refusant d’aller loin dans ces aventures, de peur de tomber enceinte. Lynda, quant à elle, est déjà expérimentée dans le domaine, puisqu’en l’espace de deux ans, elle dit avoir avorté à deux reprises.
Une virée aux alentours des cités universitaires En effet, le phénomène de la « para-prostitution » en milieu estudiantin prend de l’ampleur. Il suffit juste de faire un tour, vers 19h, aux cités universitaires qui se trouvent aux alentours de la capitale pour considérer l’ampleur du phénomène. Pour preuve. Un peu plus loin dans quelques localités, près des parkings, à l’abri des regards curieux se manigancent quelques trocs des corps. Des étudiantes, désireuses de se faire de l’argent facile, souvent originaires de l’intérieur du pays, se pomponnent et sortent, se placent devant le parking ou esquissent quelques pas, nonchalamment, sur l’avenue. Elles montent dans un véhicule, ressortent d’un autre.
Des travailleuses de sexe occasionnelles Selon la sociologue F. Rabhi, cette course à l’objet ne serait au fond qu’un dommage collatéral de nouveaux désirs de consommation : « Les étudiantes qui se prostituent ne sont pas forcément dans la misère ni dans la satisfaction des besoins primaires. Pour elles, se faire offrir des fringues à la mode pour avoir un look qui les valorise, ou sortir aux frais d’un client, c’est tout aussi essentiel. A leurs yeux, c’est une forme d’accomplissement de soi. » Un soi que l’on pomponne quitte à se déguiser à ses propres yeux. Mounia, Dalal et les autres ne se considèrent pas comme des prostituées, des travailleuses du sexe occasionnelles. Parce qu’elles ne font pas l’amour dans le sens technique de la chose. Prostitution à temps partiel, prostitution amateur, para-prostitution ?
Pour leur part, les psychologues expliquent ce phénomène de para-prostitution par le fait que, dans bien des cas, les cadeaux en nature démonétisent le rapport entre ces filles et leurs clients. Puisqu’il n’y a pas argent, il n’y a pas prostitution, selon elles. Enfin, il importe de noter que quelques filles avancent aujourd’hui un autre argument, mettant en avant la dimension esthétique. C’est normal que l’homme paye, puisque c’est pour lui qu’elles se font belles, qu’elles vont au hammam, qu’elles s’épilent. Une sorte de récompense pour leurs efforts. D. S

http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article5706

http://www.marocainsdalgerie.net

oranaisfier

oranaisfier

La face cachée de la prostitution au Maroc

L’OPALS publie les résultats d’une étude sur les professionnelles du sexe

Les résultats d’une enquête réalisée en janvier 2008 auprès de 500 prostituées viennent de paraître au Maroc. Précocité de l’âge du premier rapport sexuel rémunéré, complicité de la famille, niveau d’études élevé, cette étude infirme de nombreuses idées reçues sur la prostitution et met en lumière une réalité du royaume chérifien souvent tue.

« Les travailleuses du sexe ne forment pas une catégorie homogène », c’est ce que l’enquête de l’Organisation Panafricaine de Lutte contre le Sida au Maroc (OPALS-Maroc) vient de dévoiler. Réalisée en janvier 2008 auprès de 500 prostituées marocaines, dans sept villes du pays, Azrou, Khénifra, Béni Mellal, Meknès, Fès, Agadir et Rabat, cette enquête met en lumière un phénomène peu évoqué au Maroc. Une partie des résultats est tristement prévisible mais beaucoup sont très surprenants.
La pauvreté est le premier facteur qui pousse certaines femmes à vendre leur corps mais le poids de l’analphabétisme- lié aux revenus- est également très lourd. C’est un facteur d’exclusion sociale et professionnelle. 31,5% des prostituées interrogées dans cette étude ne sont jamais allées à l’école. Pourtant un résultat détonne : 21,1% d’entre elles sont arrivées jusqu’à l’enseignement supérieur et possèdent parfois même un diplôme. Comment expliquer cela ? Le chômage des jeunes diplômées et le temps d’inemploi avant le premier travail semblent être les raisons les plus pertinentes. Alors qu’on pensait que la prostitution était réservée aux plus illettrées, il semble que la faiblesse des bourses universitaires pousse certaines étudiantes à trouver dans la prostitution une alternative financière.

13% des prostituées sont des « célibataires vierges »

D’autres chiffres surprennent. 13% des prostituées interrogées sont des « célibataires vierges » qui ont toujours leur hymen. Ce chiffre met en lumière le problème de la sacro-sainte virginité demandée avant le mariage et les pratiques exercées par certaines femmes pour avoir malgré tout une activité sexuelle. Les fondements de la société marocaine sont à nouveau ébranlés dans cette étude lorsqu’on apprend que 59,4% de ces femmes ont eu leur premier rapport sexuel rémunéré entre 9 et 15 ans. Une femme interrogée avoue même avoir eu son premier rapport à 9ans. Par ailleurs 32,6% des femmes ont pratiqué ou subi un acte sexuel entre 6 et 15 ans. La faible probabilité que l’enfant de 6 ans soit consentant renvoie encore une fois aux problèmes de la pédophilie et aux violences sexuelles infligées aux jeunes filles, dans un pays où la sexualité est taboue. Les mariages forcés malgré l’interdiction récente de se marier avant 18ans sont encore monnaie courante.
La situation familiale des prostituées marocaines interrogées est assez révélatrice. 39,5% d’entre elles sont divorcées. Outre les problèmes économiques, la difficulté sociale à retrouver un mari est grande. De nombreuses femmes divorcées sont rejetées par leur famille ou leur entourage, accusées d’avoir causé le divorce. Sur le panel de femmes questionnées, 4% sont mariées. Ce chiffre est faible mais pourtant éloquent. Elles se prostituent généralement en cachette pour subvenir aux besoins de la famille quand le mari est pauvre ou absent. Cependant certaines ont reconnu être poussées par leur conjoint ou leur famille dans cette voie-là. Le cliché de la femme qui vend son corps sous le regard honteux et accusateur de sa famille est égratigné. La prostitution est parfois encouragée par une famille complice voire coupable.

43,5% des prostituées n’utilisent pas de préservatifs

L’OPALS s’est également penchée sur l’exposition au SIDA des prostituées. Bien que la prévalence du VIH au Maroc soit seulement de 1%, la maladie est surreprésentée chez les prostituées. 2,59% des péripatéticiennes sont séropositives. L’étude met en cause le manque de campagnes de sensibilisation mais aussi le refus courant d’utiliser le préservatif chez les prostituées et leurs clients. 43,5% des prostituées ne se protègent pas. Coût trop élevé des préservatifs, difficulté à s’en procurer, manque d’informations sur les risques et les symptômes de la maladie, le chemin à parcourir est encore long. La peur d’être arrêtée par la police est également importante. Lors des campagnes de ratissage de la police, « un préservatif dans le sac à main d’une fille est une preuve (suffisante pour estimer) que celle-ci se livre à la prostitution », indique l’étude.

Consulter :
OPALS-Maroc

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