[b]SOUVENIRS D UNE EXPULSION[/b]

ELHAK75 a écrit:Mimissa félicitations pour ton poème! Ton poème a réveillé en moi cette rage du 22 décembre 1975 face à ces "farfelus à la mauvaise mine". Oui ce jour là, je voulais continuer le combat démarré le 1er novembre 1954 par nos parents et nos grands parents....L'injustice ne reste jamais impunie. La rage est toujours là pour supporter la plaie béante mais aujourd'hui il y'a de l'espoir car nous construisons nos solidarités.
Ton poème est à rajouter dans la création des Dahayas et peut être un jour nous organiserons dans notre association ADMEA (ASSOCIATION POUR TOUS LES dAHAYAS ET leurs SYMPATHISANTS) les journées culturelles des Dahayas.
Encore une fois merci!....

lurchar21 a écrit:Bonsoir TEKFA AND MIMISSA.

Merci pour ces belles poemes , tristesses et douleureuses. Mais devouees et memorables pour les victimes de cette tragedie.

lilas a écrit:Dans un des Rubaiyat du poète Omar Khayyam il écrivait ceci :
- Me croit-on ivre, ayant bu le vin des mages ? Soit !
- Me croit-on athée, guèbre ou idôlatre ? soit
- Chaque peuple me prête, selon son imagination, une qualité differente,
- Mais je n'appartiens qu'à moi-même ; je suis ce que je suis.
Merci MIMISSA and TEKFA pour ces poèmes qui me permette ou nous permette de transcender la haine politiquement incorect par poétiquement beau.

mimissa a écrit:

lurchar21 a écrit:Bonsoir TEKFA AND MIMISSA.

Merci pour ces belles poemes , tristesses et douleureuses. Mais devouees et memorables pour les victimes de cette tragedie.

Lurchar21, bravo pour ton poeme super mignon, mais c est dommage lors de mon dernier passage au maroc j aurais pu justement t ecouter lire ce poeme de vive voix car parait il y a beaucoup d emotion en le lisant. Pas grave ca sera pour un autre jour Inchallah.

Take care

lilas a écrit:Dans un des Rubaiyat du poète Omar Khayyam il écrivait ceci :
- Me croit-on ivre, ayant bu le vin des mages ? Soit !
- Me croit-on athée, guèbre ou idôlatre ? soit
- Chaque peuple me prête, selon son imagination, une qualité differente,
- Mais je n'appartiens qu'à moi-même ; je suis ce que je suis.
Merci MIMISSA and TEKFA pour ces poèmes qui me permette ou nous permette de transcender la haine politiquement incorect par poétiquement beau.

hassan kandil a écrit::lol!:

Mimissa je te félicite pour ce fabuleux poème qui décrit la situation vivante de notre passé qu'on ne peut pas l'oublier même si 32 ans c'est trop mais c'est comme hier :affraid:

lurchar21 a écrit:mimissa , Thank you very much for your appreciation. But i have to let you know that it wasn't a poem , it was only to let you know that your poetry was very touching , it described and said in few lines what our loved ones have been through. Therefore i thought that your poem is a good contribution in memory of all the victims ,especially for those who have departed us in this world. Thank you again mimissa and God bless you. Lurcher

mimissa a écrit:

lurchar21 a écrit:Bonsoir TEKFA AND MIMISSA.

Merci pour ces belles poemes , tristesses et douleureuses. Mais devouees et memorables pour les victimes de cette tragedie.

Lurchar21, bravo pour ton poeme super mignon, mais c est dommage lors de mon dernier passage au maroc j aurais pu justement t ecouter lire ce poeme de vive voix car parait il y a beaucoup d emotion en le lisant. Pas grave ca sera pour un autre jour Inchallah.

Take care

mimissa a écrit:

[center][b]SOUVENIRS D UNE EXPULSION

C etait un beau matin de DECEMBRE,
Par un temps glacial et pluvieux,
Ou nous ne ressentions meme pas
Les phalanges de nos membres,

La fete du mouton battait son plein,
Quand subitement un bruit de frein,
Fit sursauter tout ce petit monde,
Qui se reunissait autour d une table ronde,
Pour savourer une part de Mechioui,
Prepare par des mains inouies.

Nous etions tous en pyjama et dire,
Que nous n avons pas eu le temps de nous vetir,
Que deja des flics aux regards durs,
Bondirent et encerclaient nos murs.

Vous tous la-bas, hurlait un petit trapu,
Allez rangez vous tous dans le fourgon,
Sans dire un mot on se fourra.

Ma mere fixait les flics avec leurs armes,
Ses yeux noyaient de larmes,
D ailleurs elle ne comprenait rien a la scene,
Juste pour calmer sa migraine,
Essaya de poser quelques questions vaines.

Vous devez tous rejoindre votre pays d origine,
Repondit le farfelu a la mauvaise mine,
Puis-je au moins faire nos bagages ?
Pour ce long voyage, disait ma mere ebahie.....

Non, desormais rien ne vous appartient......
Vous devez tous rentre et avec un Rien
Repondit le flic ALGERIEN.........

Et c est ainsi que nous avons ete depourvus
De tout nos biens quand la fete fut venue,
Par nos amis freres ALGERIENS,
D une meme race, d un meme sang et
d une meme confession.


[size=24][size=24]Pour vous rafraichir la memoire ya Mr. Karim