Le Collectif Contre l’Impunité c’est du concret
Le Collectif Contre l’Impunité (CCI) est constitué. La majorité de ses membres fondateurs se sont réunis les 28 et 29 janvier 2009 à Paris pour lui donner une réalité, une stratégie et un programme de travail pour les semaines à venir.
D’abord, ce Collectif auquel tous les Algériens peuvent adhérer selon les statuts et les règles de fonctionnement qu’il s’est donné s’inscrit dans le cadre d’une Convention Algérienne d’Action Civique (CAAC) dont la plateforme est en préparation. D’autres structures verront, donc, le jour dans le même cadre.
Le Collectif Contre l’Impunité qui disposera d’ores et déjà d’un site Internet qu’Agir pour l’Algérie héberge est, pour l’instant, en train de faire des démarches pour adhérer en tant que tel à des Organisations Non Gouvernementales (ONG) ayant le même but et le même objectif que le CCI comme, par exemple, TRIAL - Track Impunity Always, une association de droit suisse qui lutte également contre l’impunité des responsables, des complices ou des instigateurs de génocide, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de torture.
Dans un premier temps, pour des raisons d’efficacité, le Collectif Contre l’Impunité introduira auprès des instances internationales des procédures contre les responsables de crimes massifs avoués par leurs instigateurs.
Nous tiendrons, évidemment, nos adhérents et nos lecteurs à la fois des procédures engagées et leur suivi.
Que les criminles payent
Par Khaled Mokhtari*
Le Comité Contre l’impunité, portant sur la poursuite judiciaire " internationale" de ceux qui ont terrorisé un peuple, après l'avoir affamé doit réparer une injustice commise par ce "pouvoir créé de fait" à l'encontre de nos Compatriotes. Cette injustice, incarnée par une charte désignée comme, ré conciliante...! avait mis la victime et son bourreau sur le même pied d'égalité.
Une charte qui méconnaît un principe fondamental dans les annales des droits de l'homme qui celui du Droit au Juge. La méconnaissance d'un tel droit, aux victimes soient-elles directes ou indirectes des massacres perpétrés contre toute une Nation, ne peut que nous guider à un seul et unique constat, selon lequel les commanditaires de ces crimes et génocides ne peuvent être que ceux qui ont décidé de cette charte.
Peut on cautionner que l'auteur des massacres puisse échapper facilement sans qu'il ne soit interrogé? Peut on dénier le droit d'agir en justice aux ayants droits des victimes? Peut-on accepter que la cicatrice et la douleur de la Patrie puissent être pardonnées par cette simplicité? Je ne crois pas qu'il y a un seul "homme" digne de ce nom qui puisse accepter ce fait. Aujourd'hui, nous dit Albert Camus, Il n'y a ni aveugle, ni sourd ou muet, il y a simplement des complices.
Des complices, il y en a, bien évidemment, mais peuvent-ils se regarder dans leurs miroirs. Répondre à ces questions ne nécessite pas un temps de réflexion ou de pondération. La réponse, pour un algérien, propre, intègre et digne de ce nom, doit se résumer en une seule phrase: les responsables doivent payer. Traquer ces criminels va réhabiliter l'Algérie et donner un sens à la vie aux Algérien(ne)s.
En revanche, cela permettra à son tour de faire tomber les feuilles de raisin sur ces riches qui ont émergé dans une période ou le feu ravageait le pays. Avez-vous posé la question: Cette violence n'avait elle pas un effet créateur de ces riches de la dernière minute. Comment ceux là ont pu investir alors que le pays baignait dans l'instabilité? Je ne suis pas contre l'initiative créative, mais contre l'anarchie créative.
Ces crimes et cette violence ont conduit à la dilapidation des richesses du peuple, sans qu'il ne se rende compte. Ces actes barbares ont appauvri le peuple et l'Algérie malgré nos richesses. De l'autre côté, les décideurs et leurs courtisans se sont bien enrichis. N'est il pas là un enrichissement sans cause caractérisé? Le Comité Contre l'Impunité saura, par l'implication de tout algérien, constituer une opportunité pour répondre à de telles interrogations et pour cette raison, j'adhère.
* Membre fondateur du CCI
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Le Collectif Contre l’Impunité (CCI) est constitué. La majorité de ses membres fondateurs se sont réunis les 28 et 29 janvier 2009 à Paris pour lui donner une réalité, une stratégie et un programme de travail pour les semaines à venir.
D’abord, ce Collectif auquel tous les Algériens peuvent adhérer selon les statuts et les règles de fonctionnement qu’il s’est donné s’inscrit dans le cadre d’une Convention Algérienne d’Action Civique (CAAC) dont la plateforme est en préparation. D’autres structures verront, donc, le jour dans le même cadre.
Le Collectif Contre l’Impunité qui disposera d’ores et déjà d’un site Internet qu’Agir pour l’Algérie héberge est, pour l’instant, en train de faire des démarches pour adhérer en tant que tel à des Organisations Non Gouvernementales (ONG) ayant le même but et le même objectif que le CCI comme, par exemple, TRIAL - Track Impunity Always, une association de droit suisse qui lutte également contre l’impunité des responsables, des complices ou des instigateurs de génocide, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de torture.
Dans un premier temps, pour des raisons d’efficacité, le Collectif Contre l’Impunité introduira auprès des instances internationales des procédures contre les responsables de crimes massifs avoués par leurs instigateurs.
Nous tiendrons, évidemment, nos adhérents et nos lecteurs à la fois des procédures engagées et leur suivi.
Que les criminles payent
Par Khaled Mokhtari*
Le Comité Contre l’impunité, portant sur la poursuite judiciaire " internationale" de ceux qui ont terrorisé un peuple, après l'avoir affamé doit réparer une injustice commise par ce "pouvoir créé de fait" à l'encontre de nos Compatriotes. Cette injustice, incarnée par une charte désignée comme, ré conciliante...! avait mis la victime et son bourreau sur le même pied d'égalité.
Une charte qui méconnaît un principe fondamental dans les annales des droits de l'homme qui celui du Droit au Juge. La méconnaissance d'un tel droit, aux victimes soient-elles directes ou indirectes des massacres perpétrés contre toute une Nation, ne peut que nous guider à un seul et unique constat, selon lequel les commanditaires de ces crimes et génocides ne peuvent être que ceux qui ont décidé de cette charte.
Peut on cautionner que l'auteur des massacres puisse échapper facilement sans qu'il ne soit interrogé? Peut on dénier le droit d'agir en justice aux ayants droits des victimes? Peut-on accepter que la cicatrice et la douleur de la Patrie puissent être pardonnées par cette simplicité? Je ne crois pas qu'il y a un seul "homme" digne de ce nom qui puisse accepter ce fait. Aujourd'hui, nous dit Albert Camus, Il n'y a ni aveugle, ni sourd ou muet, il y a simplement des complices.
Des complices, il y en a, bien évidemment, mais peuvent-ils se regarder dans leurs miroirs. Répondre à ces questions ne nécessite pas un temps de réflexion ou de pondération. La réponse, pour un algérien, propre, intègre et digne de ce nom, doit se résumer en une seule phrase: les responsables doivent payer. Traquer ces criminels va réhabiliter l'Algérie et donner un sens à la vie aux Algérien(ne)s.
En revanche, cela permettra à son tour de faire tomber les feuilles de raisin sur ces riches qui ont émergé dans une période ou le feu ravageait le pays. Avez-vous posé la question: Cette violence n'avait elle pas un effet créateur de ces riches de la dernière minute. Comment ceux là ont pu investir alors que le pays baignait dans l'instabilité? Je ne suis pas contre l'initiative créative, mais contre l'anarchie créative.
Ces crimes et cette violence ont conduit à la dilapidation des richesses du peuple, sans qu'il ne se rende compte. Ces actes barbares ont appauvri le peuple et l'Algérie malgré nos richesses. De l'autre côté, les décideurs et leurs courtisans se sont bien enrichis. N'est il pas là un enrichissement sans cause caractérisé? Le Comité Contre l'Impunité saura, par l'implication de tout algérien, constituer une opportunité pour répondre à de telles interrogations et pour cette raison, j'adhère.
* Membre fondateur du CCI
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