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Pétrole contre nourriture

3 participants

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1Pétrole contre nourriture Empty Pétrole contre nourriture Lun 9 Juin - 18:36

admin"SNP1975"

admin
Admin

Clôture des journées parlementaires sur la défense économique organisées par le Sénat
Développer l’agriculture, une question de sécurité nationale
Par :Nissa Hammadi
Lu : (1127 fois)



L’Algérie risque de faire face à une crise alimentaire. Elle est même le pays le plus vulnérable du bassin de la Méditerranée et du Maghreb. Le professeur Aït Amara, ancien cadre au ministère de l’Agriculture et économiste agricole, a dressé un constat sombre aux journées parlementaires sur la défense économique. La sénatrice
Mme Zerdani a promis de transmettre les données aux plus hautes sphères de l’État.
“Notre dépendance alimentaire de l’étranger s’accroît chaque année. Nous étions déjà déficitaires en 1958”, soutient d’emblée le conférencier qui pense qu’actuellement avec “une dotation foncière de 0,23 hectare par habitant, là où il faut en moyenne 0,6 hectare pour nourrir la population, l’agriculture est dans l’incapacité structurelle de fournir les denrées alimentaires nécessaires à l’alimentation des populations”.
Selon lui, le recours aux importations est vital, lesquelles couvrent actuellement 70% environ de la ration calorique. Cette dernière doit être d’au moins 2 000 calories par habitant/jour pour permettre à l’individu de se maintenir en activité. En dessous, ce sont la malnutrition et l’alitement.
Nous importons actuellement 6 millions de tonnes de céréales pour consommation humaine, en plus des aliments végétaux. Les importations de céréales fournissent 60% de la ration calorique, source de l’énergie alimentaire. Peut-on réduire cette dépendance ? Le professeur Aït Amara souligne que la FAO nous accrédite de l’importation de 8,5 millions de tonnes de céréales à l’horizon 2015. Il indique que notre facture alimentaire était de 5 milliards de dollars en 2007; à la fin de l’année en cours, elle sera de l’ordre 7 à 8 milliards de dollars pour atteindre en 2015 les 15 milliards de dollars. “C’est un scénario catastrophe. Nos voisins tunisiens et marocains sont beaucoup moins exposés que nous à la crise alimentaire”, lâche-t-il. “L’Algérie doit développer son agriculture, même si cela va lui coûter plus cher que les importations. C’est une question de sécurité nationale”, recommande M. Aït Amara.
Contrairement à ce que l’on pense, le pays a des ressources naturelles “très limitées”. On apprend que jusqu'aux années 1980, la surface des terres cultivables était de 7,8 millions d’hectares, pour passer à 8 millions d’hectares. Les problèmes d’érosion, de désertification et d’urbanisation réduisent le potentiel de terres à vocation agricole. Les deux tiers des terres sont situés dans des endroits au climat aride. L’intervenant recommande une refondation de notre politique agricole en entamant en priorité la fertilisation des terres. Un programme qui devrait s’étaler sur 10 à 15 ans et générer des emplois. Actuellement, 3,4 hectares ne sont pas cultivés chaque année. On n’exploite que 57% des terres agricoles.
Toujours au chapitre des mauvaises nouvelles, l’évolution des cours mondiaux de produits alimentaires annonce la fin de la nourriture bon marché. “Les produits étaient vendus en moyenne à 30% en dessous des coûts de production. Les pays excédentaires veulent relever les prix pour réduire les subventions. Nous payerons nos importations de 30 à 40% de plus que le niveau moyen des prix de la période 2000-2005”, dit M. Aït Amara. Comparativement à la Tunisie par exemple, qui a exporté en 2006, 11,603 milliards de dollars en marchandises et 4,330 milliards en services, donc un total de 15, 933 milliards de dollars, les exportations algériennes reposent essentiellement sur les hydrocarbures. Et on s’achemine, selon le Dr Salah Mouhoubi, qui a recensé dans une communication “les vulnérabilités de l’Algérie”, au moment où les autres secteurs “connaissent une régression fort inquiétante. Sans les hydrocarbures, l’Algérie aurait connu elle aussi les émeutes de la faim”, affirme M. Mouhoubi.
Poursuivant ses critiques, il fait remarquer que le pays n’a pas de politique budgétaire rigoureuse “qui se préoccupe de diversifier les recettes et de rationaliser les dépenses, mais plutôt une politique de dépense publique qui n’est possible que grâce au prix du baril du pétrole. L’évolution de certains postes de recettes et des postes budgétaires le montre de façon édifiante. C’est ainsi qu’en 2008, le budget de fonctionnement a augmenté de façon édifiante”, à hauteur de 22% par rapport à l’année 2007. Pour que le scénario catastrophe de l’émeute de la faim ne se produise pas, “il faut bannir à jamais notre insouciance suicidaire”, conclut M. Mouhoubi.



Dernière édition par Admin le Lun 9 Juin - 20:11, édité 1 fois

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2Pétrole contre nourriture Empty Re: Pétrole contre nourriture Lun 9 Juin - 20:07

admin"SNP1975"

admin
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L'Algerie est un des pays les plus vulnérables au monde
Quelles sont les vulnérabilités de l'Algérie ? Ceci a constitué l'essentiel de l'intervention du Dr Salah Mouhoubi, expert économique et membre du Cnes au cours de la seconde journée de la rencontre parlementaire sur la défense économique. Démarrant de la définition qu'"être vulnérable veut dire être susceptible à être attaqué et abattu, de souffrir de faiblesse économique ou disposer d'un territoire et d'une position géopolitique qui posent des problème", cet expert a affirmé que l'Algérie est l'un des pays les plus vulnérables au monde. A ce titre, il a expliqué que l'Algérie, sans les hydrocarbures, figurerait sur la liste des PMA en mettant en exergue le fait que la structure du PIB, des échanges commerciaux et des recettes budgétaires fait apparaître la part disproportionnée des hydrocarbures. Ainsi, l'économie de l'Etat ne fonctionne que grâce à la manne pétrolière. A cet effet, selon M. Mouhoubi, la survie de l'Algérie, et donc la sécurité nationale, dépendent étroitement d'une seule ressource épuisable, et de surcroît, soumise aux aléas de la conjoncture internationale. L'embellie financière, tout en permettant de financer les programmes de développement en cours et de constituer de fortes réserves de change, a mis à nu, selon l'expert, aussi paradoxal que cela puisse paraître les vulnérabilités du pays, à travers notamment, la crise alimentaire mondiale. Dans le même cadre, il a soulevé que non seulement l'Algérie n'a jamais atteint l'objectif stratégique de sécurité alimentaire mais sans les hydrocarbures il lui aurait été quasiment impossible de régler la facture de ses importations. Il faut rappeler que cette dernière a atteint plus de 27 milliards de dollars en 2007, selon les statistiques officielles. Cependant, selon M. Mouhoubi, les vulnérabilités de l'Algérie ne sont pas exclusivement d'ordre économique. Dans cet ordre d'idées, il a évoqué l'existence de territoires immenses, semi arides dépourvus des ressources hydriques suffisantes, menacés par la désertification rampante, inégalement occupée par la population et des infrastructures saturées dans certaines régions, ainsi que l'existence de terres agricoles limitées et d'une érosion continue. A cela, il a ajouté le développement économique inachevé car "chaotique". A ce titre, il expliqué que l'Algérie a connu depuis 1962, six étapes de mise en œuvre de politique de développement mais elle n'a pas connu de période continue en matière de développement. A l'exception de la période 67/79 et celle qui s'ouvre en 99, toutes les autres se caractérisent par l'instabilité, des remise en causes et des crises majeures. Par conséquent, il est important et urgent, selon cet expert, de cerner ces vulnérabilités. La réduction des plus graves dans les 10 ans à venir, est une condition sine qua non pour assurer un avenir maîtrisé à l'Algérie. Il faut aussi, selon lui, aller à l'horizon 2030 vers la consolidation d'une économie hors hydrocarbures. Pour atteindre cet objectif, il faut, selon M. Mouhoubi, que l'autorité de l'Etat soit affirmée avec la stabilité. Aussi, l'Algérie doit se débarrasser définitivement de sa frilosité pour s'engager dans la compétition internationale et se battre pour prendre des parts de marchés étrangers. Pour sa part, M. Djoudi Bouras , expert et membre du Cnes a évoqué l'importance de la décentralisation pour favoriser le développement par territoire à travers une réforme de la fiscalité locale et l'ouverture aux internationaux. Il a également évoqué la promotion de la bonne gouvernance pour pouvoir défendre l'économie du pays, ajoutant que le code d'investissement n'est pas suffisamment étoffé pour attirer les IDE.
Nacéra C.

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3Pétrole contre nourriture Empty Re: Pétrole contre nourriture Mar 10 Juin - 22:32

admin"SNP1975"

admin
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Algérie : plus de 70 % du repas quotidien des Algériens composé de produits importés


Par samia amine le 10/06/2008 à 20:39


Entre 70 % et 80 % des repas quotidiens des Algériens est composé de produits importés, a indiqué aujourd'hui le président de l'Association nationale des économistes algériens (ANEA), Hacen Bahloul. Ce taux élevé a induit une facture d'importation de 4,8 milliards de dollars en 2007.

Pour faire face, Hacène Bahloul estime que l'Algérie devrait adopter une politique efficace de développement économique notamment dans le domaine agricole pour renforcer sa sécurité alimentaire face à la flambée des prix des produits alimentaires sur le marché mondial. M. Bahloul préconise "l'augmentation de la productivité agricole et la mise en valeur des terres non exploitées à travers la gestion rationnelle des eaux et l'implication du secteur privé pour se mettre à l'abri des crises alimentaires mondiales fréquentes". Il a également mis l'accent sur la nécessité d'investir dans les ressources humaines et la technologie et de réhabiliter l'activité agricole et l'agroalimentaire, secteurs complémentaires.

En dépit des efforts consentis dans le domaine du développement agricole, la production nationale reste en deçà des besoins, notamment en blé dur et tendre. Avec sa superficie importante qui s'étend sur près de 240 millions d'hectares dont 40 millions hectares de terres arables au nord du Sahara, dont seulement 8 millions hectares sont exploités, l'Algérie recèle des ressources naturelles immenses.

Le soutien public à l'investissement dans le secteur, dans le cadre de la politique agricole, reste faible. Ce soutien ne dépassait pas 3,6 % du PIB en 2006, en témoigne la faible évolution de la superficie arable exploitée (de 7,5 millions à 8 millions hectares), a-t-il ajouté.

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4Pétrole contre nourriture Empty Re: Pétrole contre nourriture Mar 10 Juin - 22:55

becharelkhir

becharelkhir

Cette option a été déjà entamée avec beaucoup de ténacité par feu Houari Boumédien ,il y a de celà plus de 35 ans,et il l'avait baptisée "réforme agraire",des milliards de dollars ont été alloués pour atteindre l'objectif,mais rien ne décele de cette envergure aventure pour déterminer les causes de déchéance,pour ne pas recommencer
les mêmes erreurs.

5Pétrole contre nourriture Empty Re: Pétrole contre nourriture Mar 10 Juin - 22:56

admin"SNP1975"

admin
Admin

Les seuls agriculteurs qui peuvent redresser la barre de la crise alimentaire en Algerie ils ont éte chassé de leurs terres.
Ce sont les ouvriers marocains d'Algerie.

Allez Ragda wa t'mangé.

Il ya du pétrole.

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6Pétrole contre nourriture Empty Re: Pétrole contre nourriture Lun 16 Juin - 19:19

admin"SNP1975"

admin
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Le désert avance, l’agriculture régresse, la consommation augmente : Le signal d’alarme des experts




L’Algérie est face à une véritable menace sur sa sécurité alimentaire. Un danger triangulaire nous guette. Il s’agit de la désertification galopante qui risque d’engloutir 30 millions d’hectares supplémentaires, induisant ainsi un recul de l’agriculture qui n’arrive pas à couvrir les besoins en consommation, importés à hauteur de 70% du marché extérieur. Les spécialistes demandent une réaction urgente pour réduire ce risque. En plus de la nécessité de multiplier les efforts pour endiguer le phénomène de la désertification, ces derniers insistent sur l’importance de réaliser une synergie entre l’agriculture et l’industrie agroalimentaire pour subvenir aux besoins de consommation nationale qui ne cessent d’augmenter.



La sécurité alimentaire et l’approvisionnement en eau potable risquent d’être compromis à long terme si rien n’est fait. Le phénomène de la désertification pèse telle l’épée de Damoclès sur l’Algérie comme sur d’autres pays du monde. Les chiffres communiqués, à la veille de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la désertification (17 juin) par la direction générale des forêts (DGF) sont alarmants. Erosions, pertes de sédiments, glissements de terrain et avancée du désert… au moins 30 millions d’hectares des terres arables du territoire national sont aujourd’hui plus que jamais menacés par la désertification. Selon le rapport de la DGF, 12 millions d’hectares sont soumis à l’érosion hydrique dans les zones montagneuses, dont 47% des régions les plus érodées se situent à l’ouest du pays.
Le rapport, rendu public hier, évoque aussi la perte de 120 millions de tonnes de sédiments/an et une diminution des capacités de stockage des eaux de barrages avoisinant les 20 millions de m3/an. Ce qui risque de réduire encore davantage les capacités, déjà insuffisantes, pour subvenir aux besoins nationaux en la matière. « La sédimentation de certains barrages a atteint un taux qui avoisine les 100% », précise la même source. Ce sont les régions steppiques (dans les Hauts-Plateaux et l’ouest du pays) qui sont les plus menacées. Représentant près de 36 millions d’hectares, 20 millions d’hectares relevant du domaine de la steppe sont aujourd’hui vulnérables à la désertification. « Alors que 600 000 hectares sont désertifiés, 7 millions d’hectares relevant de la steppe sont sérieusement menacés par l’érosion éolienne », précise le document de la DGF. En plus de l’avancée du désert, la DGF souligne également un autre problème relatif au glissement du terrain (16,6 m3 érodés/an) dû à la déforestation. Malgré les efforts consentis jusque-là, à travers le projet du barrage vert lancé en 1971 et les différentes campagnes de reboisement lancées ces dernières années, la superficie forestière demeure insignifiante. Elle ne représente, selon le même rapport, que 1,7% du territoire national, dont 11% se situent dans la région nord du pays.
La situation est la conséquence de plusieurs facteurs. En sus du climat et de l’avancée du désert (200 millions d’hectares représentent le Sahara), la DGF cite en particulier le facteur humain. L’exploitation irrationnelle des terres, notamment dans les régions steppiques et la destruction des forêts favorisent le phénomène de la désertification. Soulignant la nécessité de conjuguer les efforts au niveau de tous les secteurs, la DGF rappelle les objectifs du programme d’action national (PAN) pour la lutte contre la désertification. Le PAN vise, indique la même source, le développement durable de l’écosystème steppique. « Cet objectif est réalisable à travers la diminution de la population tirant sa subsistance de l’exploitation extensive des zones classées sensibles, la création d’opportunités d’investissement non désertifiant pour les capitaux actuellement utilisés dans l’élevage steppique, et également une recherche scientifique et technique proposant des techniques agricoles et pastorales à effet désertifiant faible », précise la DGF. Pour la reconstruction du patrimoine forestier, la DGF cite encore la campagne de reboisement consacrée comme tâche « d’intérêt national » et qui se traduit par une mobilisation des citoyens et la mise en œuvre d’un vaste programme d’investissement. « Ces programmes et cette campagne ont permis la plantation, de 1962 à 1970, de plus de 99 000 ha », indique-t-on.


Par Madjid Makedhi

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7Pétrole contre nourriture Empty Re: Pétrole contre nourriture Lun 16 Juin - 19:20

admin"SNP1975"

admin
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Actualités : SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
L’Algérie dans la zone rouge

La mise à l’arrêt des capacités nationales de production agricole a engendré un véritable désencrage de l’appareil agroindustriel de son amont agricole. L’adoption par l’Etat d’une politique économique favorisant l’importation est l’une des principales causes de ce dysfonctionnement qui risque d’aggraver le phénomène de la dépendance alimentaire de l’Algérie.
Lyès Menacer - Alger (Le Soir) - Le fossé existant entre les agriculteurs et les professionnels de l’industrie agroalimentaire a accentué davantage le problème de dépendance de l’Algérie. Notre pays a vu sa facture d’importation des produits alimentaires passer de 2,6 milliards de dollars en 2003 à presque 5 milliards de dollars en 2007. Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), M. Réda Hamiani, a déclaré dans son discours inaugural que «malgré tout le volontarisme qui a empreint la politique économique, suivie jusque-là par l’Etat, cela n’a pas empêché le développement des importations alimentaires au détriment du produit qui pouvait être fourni par le marché local». Il cite à titre d’exemple le problème de la prise en charge de la filière lait qui dépend quasiment de l’importation de la poudre de lait dont les prix sont toujours soutenus par l’Etat. «La production du lait cru, qui atteindrait 2,5 milliards de litres en 2008, ne trouve de réseau de collecte organisé que pour 650 000 litres», a-t-il précisé. Les besoins importants pour la transformation de la viande ovine ne sont pas pris en charge, a-t-il ajouté. Le président du FCE a estimé que «la situation de dépendance alimentaire dans laquelle se trouve actuellement notre pays appelle des mesures courageuses et déterminantes des pouvoirs publics et un engagement réel des acteurs économiques». C’est la démarche qu’a prônée aussi le président de la Chambre nationale d’agriculture, M. Oueld El-Hocine, qui a attiré l’attention sur le problème du recours à l’importation des produits semifinis par les professionnels de l’industrie agroalimentaire. Il a appelé ces derniers à investir dans la production des intrants pour ne plus dépendre de la volonté des marchés internationaux qui grimpent au gré des grandes firmes spécialisées dans le domaine.
Il faut jeter de nouvelles passerelles

Jeter de nouvelles passerelles entre les agriculteurs et les professionnels de l’industrie agroalimentaire s’avère plus que nécessaire pour M. Hamiani qui a déclaré que «les acteurs économiques des deux secteurs se sentent aujourd’hui interpellés par cet impératif et veulent commencer des axes d’une démarche visant à impulser une nouvelle dynamique d’intégration». C’est à ce souci qu’ont tenté de répondre les professionnels des deux secteurs en organisant la rencontre d’hier dont l’une des visées est de «donner un sens concret au concept de la sécurité alimentaire». A cet effet, «des solutions adaptées aux besoins des secteurs agricole et agroalimentaire doivent être trouvées, notamment en matière de disponibilité du foncier», a insisté, par ailleurs, le président du FCE. M. Omar Aït Amar, chargé des études au ministère de l’Agriculture, a indiqué pour sa part que sur les 238 millions de terres agricoles, il n’y a que 8,4 millions d’hectares de terres cultivables, qui représentent un taux de 3,5%. Le conférencier a également noté que seulement 1,2 million d’hectares (15%) de la surface agricole utile sont à potentialités agronomiques appréciables. Une grande partie des terres agricoles est située au nord du pays. «L’avancée anarchique et grandissante du béton sur le peu de terres fertiles existantes va à contresens de la politique de l’Etat pour lutter contre la dépendance alimentaire de l’Algérie», a fait remarquer M. Hocine Abdelghafour, chargé des études au département de Saïd Barkat. Ce dernier a estimé qu’il faut lutter contre l’urbanisation en milieu agricole. «Les terres agricoles doivent être sauvegardées si l’on veut relancer sérieusement ce secteur. Dans le cas contraire, chacun devra assumer les conséquences de ce qui découlera de l’urbanisation de ces terres», a-t- il averti. «Les agriculteurs devraient également être soutenus par l’Etat. Celui-ci devrait privilégier les petits producteurs agricoles locaux aux grandes firmes étrangères», ont suggéré les initiateurs de la rencontre. La difficulté de l’accès aux crédits bancaires est l’un des problèmes soulevés par certains agriculteurs, en marge de cette rencontre qui s’achèvera aujourd’hui.
L. M.
Le soir D'algerie

http://www.marocainsdalgerie.net

8Pétrole contre nourriture Empty Re: Pétrole contre nourriture Mar 17 Juin - 22:06

admin"SNP1975"

admin
Admin

Les Algeriens disaient à l'epoque aprés l1975 que l'agriculture a chuté en raison de la déportation des ouvriers agricoles marocains.

Lire le journal liberté:

Comment ne pas associer la subite apparition et agitation d’une association de Marocains expulsés d’Algérie aux pressions exercées par la communauté internationale sur le palais royal marocain en négociation avec les Sahraouis à Manhasset (États-Unis) pour l’application du plan onusien qui repose sur le principe de l’autodétermination ? Ce réveil tardif des Marocains, de vieux ouvriers employés dans les années 1970 dans l’agriculture dans l’Ouest algérien, est en soi suspect. L’association, dénommée “Le droit à la vie digne”, exhorte Mohammed VI à exiger des autorités algériennes réparation. Ces travailleurs agricoles saisonniers avaient été conduits aux frontières marocaines en décembre 1975, lorsque la crise entre les deux pays était à son summum. Les médias marocains ont trouvé là un nouvel os à ronger : c’est la course aux témoignages sur les spoliations et les maltraitances subies par ces saisonniers dans notre pays.[/size]


Liberté journal algerien

http://www.marocainsdalgerie.net

9Pétrole contre nourriture Empty Re: Pétrole contre nourriture Mar 17 Juin - 23:08

lurchar21

lurchar21

Gaz , Petrol et la misere. Qu'elle honte a Bouteflika et son regime.



Ghazaouet : Ces enfants de la décharge publique !
Ils passent leur journée, de l’aube au crépuscule, à fouiller, avec leurs mains nues ou à l’aide d’un bâton, les montagnes d’ordures à la recherche de ferraille.
Ils sont de plus en plus nombreux, ils sont jeunes et ils ont élu domicile à la décharge publique d’Addas. Celle-ci est devenue leur lieu de travail. Ils passent leur journée, de l’aube au crépuscule, à fouiller, avec leurs mains nues ou à l’aide d’un bâton, les montagnes d’ordures à la recherche de ferraille. Puis, ils revendent leur récolte pour une bouchée de pain à ces camionneurs qui sillonnent à longueur de journées les ruelles des quartiers périphériques de la ville. En cette période de grande chaleur, les immondices cuisent sous le soleil et il se dégage du site des odeurs pestilentielles qui collent à ces enfants. Les émanations suffocantes qui s’en dégagent ne semblent nullement les déranger. D’ailleurs, même cette meute de chiens errants et affamés qui fréquente aussi ce site ne semble pas effrayer ces mornes. Bien au contraire, ils se sont liés d’amitié avec cette populace canine. Aussi, le site est mal saint, ce qui expose ces gamins à de grands risques de différentes maladies. Ces enfants ne sont pas à l’abri d’une quelconque contamination. En effet, en fouillant les ordures, il n’est pas exclu de se faire piquer par des seringues contaminées. Et même la ferraille rouillée qu’ils manipulent à longueur de journées est un danger permanent qui guette ces bambins. On a l’impression que ces enfants sont immunisés contre toutes agressions externes.




Par O. El. Bachir

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