La route transsaharienne Dakar-Tanger...,concrétisation d’un rêve.
La communauté marocaine établie au Sénégal, ce qui était autre fois une affaire d’aventuriers, il y a peu d’années est devenu chose réelle aujourd’hui, et il est un
moyen de presque toute une communauté de voyager, surtout après le bitumage de la route entre Nouakchott et Nouadhibou, dans le nord de la Mauritanie.
Alors, voir des voitures dans les rues de Dakar, avec des immatriculations marocaines, cela ne suscite plus la curiosité.
"Aller en route me permet de faire beaucoup d’économies et de découvrir les paysages fantastiques du Sahara au Sénégal, en Mauritanie et au Maroc", dit un marocain au Sénégal.
Pour les Marocains, surtout ceux ayant une famille nombreuse à charge, l’équation est devenue trop simple : Faire 3000 kms par route entre Dakar et Casablanca ou rester au Sénégal.
"Je ne peux pas sacrifier toutes mes économies annuelles pour acheter des billets d’avion", tranche son compatriote Ali, qui a fait 4 allers-retours entre Dakar et Fès, sa ville natale.
Inutile d’évoquer le sujet avec les étudiants marocains car l’énorme écart entre le prix à payer pour un voyage par route (2500 dhs) et celui d’un billet d’avion ne laisse point de place à l’hésitation.
A la fin des examens, c’est la ruée sur cette route pour la majorité de ces 600 étudiants.
"C’est vrai que le trajet de 3000 km est un peu long, mais c’est très économique et cela fait un grand plaisir de voir les beaux paysages du désert", lâche l’un d’entre eux, de retour du Maroc.
Face à la hausse de la demande, le métier de transporteur routier entre le Maroc et le Sénégal a fait son apparition.
Après avoir exercé durant plusieurs années comme artisan à Dakar, Rachid a décidé il y a 5 ans de faire sa mue. Et il ne le regrette pas. Il achète une fourgonnette et commence à faire des navettes entre le Maroc et le Sénégal.
En plus des passagers, Rachid transporte les articles d’artisanat (babouches et chaussures) pour les commerçants marocains ainsi que les colis contenant des cadeaux et autres objets envoyés par les familles marocaines à leurs proches au Sénégal, notamment les étudiants.
"Ce que je gagnais en un an comme artisan, je le fais actuellement en trois mois", avoue-t-il.
Quelques années après sa mise en service, la route transsaharienne joue en effet déjà un rôle considérable dans la consolidation des échanges humains et commerciaux entre le Maroc et le Sénégal.
C’est grâce à cette route que certains produits, introuvables il y a quelques années, trônent désormais sur les étals des marchands des fruits et légumes à Dakar, comme la tomate ou la clémentine.
Son rôle est appelé à s’accroître davantage avec la prochaine construction du pont Rosso sur le Fleuve Sénégal, à la frontière avec la Mauritanie, et l’aménagement d’aires de repos et de stations de service entre Nouakchott et Nouadhibou.
Source: MAP
La communauté marocaine établie au Sénégal, ce qui était autre fois une affaire d’aventuriers, il y a peu d’années est devenu chose réelle aujourd’hui, et il est un
moyen de presque toute une communauté de voyager, surtout après le bitumage de la route entre Nouakchott et Nouadhibou, dans le nord de la Mauritanie.
Alors, voir des voitures dans les rues de Dakar, avec des immatriculations marocaines, cela ne suscite plus la curiosité.
"Aller en route me permet de faire beaucoup d’économies et de découvrir les paysages fantastiques du Sahara au Sénégal, en Mauritanie et au Maroc", dit un marocain au Sénégal.
Pour les Marocains, surtout ceux ayant une famille nombreuse à charge, l’équation est devenue trop simple : Faire 3000 kms par route entre Dakar et Casablanca ou rester au Sénégal.
"Je ne peux pas sacrifier toutes mes économies annuelles pour acheter des billets d’avion", tranche son compatriote Ali, qui a fait 4 allers-retours entre Dakar et Fès, sa ville natale.
Inutile d’évoquer le sujet avec les étudiants marocains car l’énorme écart entre le prix à payer pour un voyage par route (2500 dhs) et celui d’un billet d’avion ne laisse point de place à l’hésitation.
A la fin des examens, c’est la ruée sur cette route pour la majorité de ces 600 étudiants.
"C’est vrai que le trajet de 3000 km est un peu long, mais c’est très économique et cela fait un grand plaisir de voir les beaux paysages du désert", lâche l’un d’entre eux, de retour du Maroc.
Face à la hausse de la demande, le métier de transporteur routier entre le Maroc et le Sénégal a fait son apparition.
Après avoir exercé durant plusieurs années comme artisan à Dakar, Rachid a décidé il y a 5 ans de faire sa mue. Et il ne le regrette pas. Il achète une fourgonnette et commence à faire des navettes entre le Maroc et le Sénégal.
En plus des passagers, Rachid transporte les articles d’artisanat (babouches et chaussures) pour les commerçants marocains ainsi que les colis contenant des cadeaux et autres objets envoyés par les familles marocaines à leurs proches au Sénégal, notamment les étudiants.
"Ce que je gagnais en un an comme artisan, je le fais actuellement en trois mois", avoue-t-il.
Quelques années après sa mise en service, la route transsaharienne joue en effet déjà un rôle considérable dans la consolidation des échanges humains et commerciaux entre le Maroc et le Sénégal.
C’est grâce à cette route que certains produits, introuvables il y a quelques années, trônent désormais sur les étals des marchands des fruits et légumes à Dakar, comme la tomate ou la clémentine.
Son rôle est appelé à s’accroître davantage avec la prochaine construction du pont Rosso sur le Fleuve Sénégal, à la frontière avec la Mauritanie, et l’aménagement d’aires de repos et de stations de service entre Nouakchott et Nouadhibou.
Source: MAP