La goutte qui a débordée le verre.
- Le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec l'Iran à
la suite de l'émotion provoquée dans le monde sunnite par des déclarations du
gouvernement chiite de Téhéran mettant en cause la souveraineté de Bahreïn, a
annoncé le ministère des Affaires étrangères à Rabat.
Fin février, Le Royaume avait rappelé pour une semaine son
chargé d'affaires par intérim à Téhéran à cause de cette affaire.
Des médias avaient rapporté qu'Ali Akbar Nateq-Nouri, conseiller
du Guide de la révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khamenei, avait déclaré que l'Iran détenait la souveraineté sur le royaume bahreïni.
Sa Majesté le roi Mohammed VI a adressé à la mi-février un
message au souverain de Bahreïn pour lui faire savoir qu'il le soutenait et a
qualifié d'absurdes et contraires aux valeurs de
tolérance de l'islam les propos attribués à Nateq-Nouri.
Le délai d'une semaine s'étant écoulé après le rappel de son
chargé d'affaires et le Maroc n'ayant reçu aucune explication, "le royaume
du Maroc a décidé la rupture, à partir de vendredi dernier, des relations
diplomatiques avec la
République islamique d'Iran".
Suite à une "attitude inadmissible, dirigée contre le seul Maroc",
de la part de Téhéran dans cette affaire et d'"un activisme avéré" contre
"l'unicité du culte musulman et du rite malékite sunnite dont est garant
Sa Majesté le roi Mohammed VI".
"Ce type d'actions (...) constituent une ingérence
intolérable dans les affaires intérieures du royaume et sont contraires aux
règles et à la déontologie de l'action diplomatique",
La religion est un
sujet très sensible au Royaume Chérifien dont le souverain est le seul
dirigeant musulman à porter le double titre de "Commandeur des croyants"
et de chef de l'Etat.
MAP
- Le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec l'Iran à
la suite de l'émotion provoquée dans le monde sunnite par des déclarations du
gouvernement chiite de Téhéran mettant en cause la souveraineté de Bahreïn, a
annoncé le ministère des Affaires étrangères à Rabat.
Fin février, Le Royaume avait rappelé pour une semaine son
chargé d'affaires par intérim à Téhéran à cause de cette affaire.
Des médias avaient rapporté qu'Ali Akbar Nateq-Nouri, conseiller
du Guide de la révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khamenei, avait déclaré que l'Iran détenait la souveraineté sur le royaume bahreïni.
Sa Majesté le roi Mohammed VI a adressé à la mi-février un
message au souverain de Bahreïn pour lui faire savoir qu'il le soutenait et a
qualifié d'absurdes et contraires aux valeurs de
tolérance de l'islam les propos attribués à Nateq-Nouri.
Le délai d'une semaine s'étant écoulé après le rappel de son
chargé d'affaires et le Maroc n'ayant reçu aucune explication, "le royaume
du Maroc a décidé la rupture, à partir de vendredi dernier, des relations
diplomatiques avec la
République islamique d'Iran".
Suite à une "attitude inadmissible, dirigée contre le seul Maroc",
de la part de Téhéran dans cette affaire et d'"un activisme avéré" contre
"l'unicité du culte musulman et du rite malékite sunnite dont est garant
Sa Majesté le roi Mohammed VI".
"Ce type d'actions (...) constituent une ingérence
intolérable dans les affaires intérieures du royaume et sont contraires aux
règles et à la déontologie de l'action diplomatique",
La religion est un
sujet très sensible au Royaume Chérifien dont le souverain est le seul
dirigeant musulman à porter le double titre de "Commandeur des croyants"
et de chef de l'Etat.
MAP