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Un retraité en plein délire

2 participants

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1Un retraité en plein délire Empty Un retraité en plein délire Jeu 19 Mar - 0:24

admin"SNP1975"

admin
Admin

"Oui pour le Maghreb des peuples, Non au Maghreb de la débauche généralisée"

Par Belkacem :

Décidément, sa Majesté M6 n’en démords pas ; il cherche par tous les moyens à hâter coûte que coûte la réouverture des frontières ouest qui restent closes depuis 1995 à la suite de l’attentat terroriste de Marrakech qui fut imputé aux services secrets algériens.

De toutes les manières, ce problème des frontières ne concerne nullement les deux peuples qui n’ont aucune raison de s’entredéchirer par des écrits souvent pleins de xénophobie et de haine gratuite. Mis à part les relations humaines –(familiales en particulier)- et de bon voisinage, l’Algérie n’a rien à gagner dans l’ouverture des frontières avec le voisin marocain. Il est vrai qu’en tant que peuples arabes et musulmans vivants dans des pays mitoyens, nous avons pour devoir moral de faire bloc tout en pensant à la construction du mythique Maghreb arabe qui a fini par se transformer en chimère à cause du comportement intempestif des autorités marocaines qui n’ont cessé de souffler le chaud et le froid tout au long de ces 23 dernières années, c'est-à-dire depuis le début de l’annexion du Sahara Occidental par le royaume chérifien qui a des visées expansionnistes sur certaines parties du territoire algérien qu’il persiste à considérer comme partie intégrante du territoire marocain. -(Il parait que la frontière EST du Maroc serait située à l’est de la ville d’EL ASNAM !!!)-. Il est vrai que l’histoire des deux nations voisines n’a pas toujours été un havre de paix surtout depuis 1975, année de l’annexion du Sahara occidental par le Maroc qui ne cesse de pérorer à qui veut l’entendre que ce territoire lui appartient et que, sans le comportement expansionniste des algériens qui auraient des visées stratégiques et économiques à long terme, le problème ne se serait jamais posé et l’affaire aurait été déjà conclue.
On peut affirmer sans risque de se tromper que la construction du « Grand Maghreb » n’a jamais connu de véritables avancées à cause du manque de volonté flagrant et des voltes-faces déroutantes de nos frères marocains qui persistent à jouer au trouble fête juste pour se donner de l’importance et retarder la finalisation du projet d’Union qui ne risque pas de voir le jour tant que le problème du Sahara Occidental n’est pas définitivement solutionné. Malgré les différents traités signés entre les deux pays par leurs souverain respectif – (Le Roi Hassan II et feu le Président Houari Boumediene)- il ne faut pas oublier que le Maroc a toujours considéré que les frontières héritées de l’ère coloniale n’étaient pas reconnues comme telles. Le premier conflit frontalier date de 1965 alors que l’Algérie venait tout juste de recouvrer sa souveraineté. Des heurts violents, des batailles militaires – (Am’Gala 1 et 2)- marquèrent durement ce conflit. Ces accrochages frontaliers laissèrent des cicatrices indélébiles que le temps n’arrivera jamais à effacer. Toute modestie mise à part, nous pouvons nous targuer d’être un peuple de nature pacifique qui n’a de leçon à recevoir de personne en matière de bon voisinage ou de morale. Nos valeurs arabo islamique et notre culture ancestrale sont des qualités humaines que personne n’a e droit de nous renier. Ceux qui osent nous taxer de peule violent et rancunier nous connaissent mal.
Que peut-on dire de plus à propos de cette question des frontières sans risque de déraper verbalement malgré toutes les précautions qu’on pourrait prendre pour ne pas éveiller et attiser les vieilles rancunes qui couvent comme un feu de paille qui risque de s’enflammer au moindre souffle de vent. Pour beaucoup de raisons aussi évidentes les unes que les autres, et pour une fois, on ne peut que se réjouir de la décision mûrement réfléchie de la fermeture des frontières algéro-marocaines. Il faut comprendre la réaction de nos frères marocains qui ont toutes les raisons de crier au scandale après avoir assisté à l’écroulement de leur économie qui a souvent fini en faillite. À titre d’exemples concrets, toutes ces villes frontières marocaines qui, autrefois, étaient florissantes et grouillantes de vie et qui se sont transformées en villes fantômes qui se meurent à petit feu. On peut déduire en toute logique que l’Algérie était bel et bien la source nourricière que nos voisins ne souhaitent pas qu’elle tarisse un jour ou l’autre car il y allait de leur avenir vital.
Quoi que l’on puisse dire, nous considérons du côté algérien que tout justifie la fermeture des frontières avec le Maroc. Cet acte ne peut être considéré que comme une esquive ou un réflexe de défense légitime. Pour la bonne cause, nous avons toutes les raisons pour prôner le protectionnisme défensif en nous enfermant dans nos frontières pour nous prémunir des dangers multiples qui nous guettent et dont la source l’origine de la menace est notoirement connue. Il n’est pas sorcier de reconnaître que dans cette affaire des frontières, l’Algérie a toujours été perdante sur tous les fronts. Même avec des frontières « fermées » la saignée de notre économie a fini par atteindre des records absolus. Sans touristes algériens « officiels » les villes frontalières marocaines sont devenus désertes et leur économie en faillite mais malgré tout ce tapage médiatique, il suffit de se rendre au Maroc pour voir que toutes les marchandises que l’Algérie achète en devises fortes, tous les produits importés, mêmes les produits pharmaceutiques sont disponibles ; et en quantité, s’il vous plait, sur les étals et dans les étagères des commerces des villes frontalières.
Que pouvait gagner notre pays de l’ouverture des frontières quand on sait qu’au moment où des millions d’algériens se rendaient au Maroc, des touristes dépensiers à outrance, c’étaient des milliards de Dinars qui partaient en fumée dans l’achat de friperies ou d’appareils électroménagers qui faisaient défaut sur le marché national. Aujourd’hui, grâce à l’ouverture du marché à toutes les importations, on n’a plus rien à acheter au Maroc. Nonobstant, même avec les frontières, soit disant « fermées », pas pour tout le monde, notre pays est inondé par des tonnes et des tonnes de cannabis, une drogue « bon marché », un produit narcotique classé bas de gamme que les jeunes algériens, et les moins jeunes aussi, consomment sans modération.
À cause de l’étendue de ses frontières EST-OUEST et SUD et mêmes celles du NORD, ces frontières passoires qui ont fini par n’être qu’un mythe dans la mémoire des passeurs et autres contrebandiers intrépides, l’Algérie est devenue un no man’s land où se vend et s’achète et où il est possible de circuler en toute quiétude partout à travers le pays sinon comment expliquer la présence de tous ces Harragas qui arrivent à regagner le nord du pays pour rejoindre finalement les frontières des enclaves de Melilla et Ceuta. Grâce à la complicité de passeurs avides de gains faciles, il est facile de traverser les frontières et le pays en entier sans se faire de mourrant. Le ver est dans le fruit ! Ce problème des frontières passoires est devenu une question de dignité qu’il est devenu plus qu’urgent de solutionner faute de quoi nous allons finir par devenir une véritable république couscoussière au vrai sens du terme.
Il n’est pas sorcier de conclure que c’est à partir de ces frontières extrêmement perméables que transitent vers l’intérieur du pays qui se trouve complètement inondé par des marchandises de contrebande, les cigarettes, la drogue marocaine et même des armes à feu venues des pays subsahariens. Au même moment c’est les bétails, les produits importés à coups de milliards de Dollars tels que les produits alimentaires à large consommation et les carburants qui sont frauduleusement « exportés » vers les pays riverains particulièrement le Maroc et la Tunisie qui profitent de l’aubaine en fermant les yeux du moment qu’ils sont les premiers gagnants dans les affaires de contrebande et de banditisme à grande échelle. À cause de ces frontières virtuelles le Maroc, la Tunisie, le Niger, le Mali, le Sahara Occidental, la Mauritanie, et même la Libye continueront de nous sucer jusqu’à la dernière goutte de sang. Nous sommes devenus la vache laitière providentielle qu’il faut traire jusqu’à la dernière goutte de lait.
Le comble dans cette parodie c’est lorsque vous apprenez que les gros bonnets qui sont derrière tous ces trafics et cette contre bande organisée, ces vampires bénéficient de toutes les complicités et de toutes les garanties nécessaires pour ne pas être dérangés dans leur macabre opération de démantèlement systématique de l’économie nationale qui ne peut continuer à subir les assauts destructeurs de ces bandes organisées qui constituent un danger mortel pour le pays. Il n’est pas sorcier de comprendre que dans cette parodie ce sont les principaux fournisseurs des contrebandiers qui sont leurs protecteurs attitrés et leurs complices. D’après certaines rumeurs, des voitures banalisées et même des camions de gros tonnages, des semi remorques traverseraient les frontières pour aller décharger leurs cargaisons de l’autre côté, le tout au su et au vu de certaines « autorités » complices ou corrompues ou les deux à la fois.
Dans ce juteux marché, c’est le peuple qui est le dindon de la farce en subissant la menace permanente du glaive de la drogue, une véritable épée de Damoclès, qui lui pend sur la tête et qui constitue le danger mortel omniprésent qui le guette en permanence. Ce seul poison suffit à constituer une raison aussi valable que suffisante pour que nous fermions ces frontières mortifères afin de nous prémunir de ce venin mortel quitte à déplaire à sa Majesté. Nous avons toutes les raisons pour refuser que notre pays se transforme en un fumoir à ciel ouvert et que notre peuple s’adonne au suicide collectif tout en participant à l’engraissement des narcos trafiquants qui continuent de nous inonder de leurs sinistres saloperies mortelles. Curieusement, on a comme une nette impression que le Maroc œuvre sournoisement et de manière insidieuse à l’enlisement de notre pays dans le piège infernal de la toxicomanie qui a commencé à faire des ravages dévastateurs dans les rangs de notre jeunesse désemparée qui est à la recherche du moyen idéal pour fuir leur quotidien monotone et pour oublier, ne serait-ce qu’épisodiquement, leur mal être. Triste réalité ! Qu’on nous taxe de pays protectionniste et de mauvais voisins suspicieux et méfiants, nous l’assumons bien volontiers !
Le seul moyen de sauver ce qui peut l’être encore c’est de redoubler de vigilance et de moyens de surveillance aux frontières, toutes les frontières, à moins que ceux qui tirent les ficelles soient les premiers perdants dans ce bazar auquel cas ils ont toutes les raisons de continuer à tout faire pour que les choses restent en l’état.
L’histoire retiendra que la fermeture de la frontière avec le Maroc est la seule et unique démarche sensée, lucide et responsable que le gouvernement algérien ait prise durant la dernière décennie en matière de politique extérieure. C’est une décision courageuse et éclairée que les algériens de souche approuvent totalement et sans la moindre réserve dans le fond et dans la forme. Toutefois, humainement parlant, et seulement dans un souci d’étique et de morale, il faut impérativement trouver une solution viable dont le but principal est de sauvegarder et de préserver les relations inter familiales des deux côtés des frontières afin de maintenir les liens de sang et de parenté qu’il serait indécent voire criminel d’occulter. Avec un peu de bonne volonté et de la persévérance on peut facilement trouver l’idéale solution salvatrice qui va permettre de raffermir les liens de parenté sans qu’il soit nécessaire de nuire à ses voisins et frères de sang.
Et si par hasard on décidait un jour à ouvrir les frontières, on doit commencer par exhorter nos frères et voisins marocains, et les autres – (Tunisiens, Libyens, Nigériens, Maliens, Mauritaniens et tous les autres)- aussi, à prendre leurs responsabilités en balayant devant leur porte mais surtout en acceptant de prendre leurs responsabilités tout en regardant la réalité en face et en cessant d’occulter les périls tangibles qui menacent la survie de notre pays. Quant à nous, quoi que l’on pense de nous et de nos inextricables divergences tribales et nos rivalités internes, nous refusons obstinément d’hypothéquer l’avenir de notre pays juste pour plaire à nos voisins. Nous sommes intimement convaincus que l’ouverture des frontières ne peut en aucun cas régler l’épineux problème de la contrebande et du trafic de drogues dont le royaume chérifien est le plus gros producteur et fournisseur-exportateur à l’échelle du bassin méditerranéen. La souveraineté nationale n’a pas de prix et c’est pourquoi les gouvernants de ce pays ont pour devoir primordial de tout mettre en œuvre pour endiguer le terrible choc de ce TSUNAMI dévastateur – (La marée des substances narcotiques)- qui nous vient de l’OUEST et qui risque, à la longue, de tout détruire sur son passage. Déjà, l’impact de ce fléau se fait sentir auprès de la grande majorité de notre jeunesse désoeuvrée et suicidaire qui a fini par sombrer dans un Océan de totale dépendance qui risque de prendre des proportions plus dramatiques si jamais on continue de jouer à l’autruche.
Oui pour le Maghreb des peuples et non celui du règne sans partage des narcos trafiquants et de ceux qui aiment vivre dans les eaux troubles qui leur permettent de continuer à faire fructifier leurs petites affaires sur le dos des pauvres jeunes algériens désemparés qui ne savent plus vers quelle zaouïa se tourner ou à quel Saint se vouer. Non au Maghreb de la débauche généralisée et à la banalisation des maux de société qui minent dangereusement une société dangereusement fragilisée par les ravages des stupéfiants qui nous viennent du Maroc !

Emporté par l’importance de l’affaire et la complexité de l’épineux problème des maux de société dont celui de la drogue et des stupéfiants qui minent dangereusement la société qu’ils ont fini par gravement ravager, je m’excuse d’avoir laissé libre cours à mes pensées si bien que le modeste commentaire que j’ai écrit me parait décousu et c’est pourquoi je demanderais à mes amis internautes de bien vouloir m’en excuser pour le fond et pour la forme aussi.

Fraternellement. Belkacem.


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admin"SNP1975"

admin
Admin

L’histoire retiendra que la fermeture de la frontière avec le Maroc est la seule et unique démarche sensée, lucide et responsable que le gouvernement algérien ait prise durant la dernière décennie en matière de politique extérieure. C’est une décision courageuse et éclairée que les algériens de souche approuvent totalement et sans la moindre réserve dans le fond et dans la forme.

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oranaisfier

oranaisfier

Cher Admin,

Tu devrais préciser que la frontière terrestre est seule fermée, car la libre circulation existe entre le Maroc et l'Algérie par la voie aérienne.

Je ne suis pas d'accord que tu dises que tous les algériens approuvent la fermeture des frontières terrestres, comment le sait-tu ? A-t-on fait un sondage ?

C'est vrai aussi que la non-ouverture de la frontière terrestre est un manque a gagner considérable pour les Marocains. En ce qui me concerne, je suis favorable à son ouverture pour une raison très simple, j'aime le Maroc et j'adore le visiter.

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