Algérie-Maroc


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Algérie-Maroc
Algérie-Maroc
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Algérie-Maroc

Forum de discussion entre Maghrébins, expulsés marocains d'algerie,algerie-maroc


Le Deal du moment : -23%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS 44mm ...
Voir le deal
199 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Un scientifique algérien

2 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

1Un scientifique algérien Empty Re: Un scientifique algérien Dim 20 Sep - 22:18

lurchar21

lurchar21

Ce forum manque de gens ouled elfamillia comme ce jeune qui veut du bien pour le Maughreb , et n'est ni fiere sans le soit disant Nif . Il dit la verite au sujet du Maroc et la Tunisie .
Pas comme certains voyoux aveugles par la haine envers le Maroc et son peuple.
Avec des Maughrebins comme ce jeune intelligent ,il y aura un bon avenir pour l'Afrique du Nord. Malheureusement pas avec quelques uns dans ce forum qui n'arretent jamais d'insulter le peuple marocain. C'est pas la faute des peuples ,si ils sont dans la merde . Ce sont les dirigents ,ceux qui tirent les ficelles qui devront etre vises par les insultes et non pas les victimes du Maughreb.
« L’Algérie peut devenir le Toulouse du Maghreb »




Abdelkader Kherrat, ingénieur chez Bombardier aéronautique et enseignant à Montréal bouillonne. Alors que le Maroc et la Tunisie parviennent à attirer les constructeurs aéronautiques chez eux, il regrette que l’Algérie, malgré d’énormes potentiels humains et financiers, reste à la traîne. Alors que le marché est en plein boom, il rappelle combien il est urgent pour l’Algérie de se doter d’une politique d’investissement adéquat.



Vous affirmez que les ambitions de l’Algérie dans l’aéronautique remontent à la fin des années 1980. Pouvez-vous nous donner plus de détails ?
En 1986, l’Algérie a signé une entente avec la République tchèque pour le montage du Zlin en Algérie. En 1989, le premier Zlin 142, monté en Algérie, a été assemblé par l’entreprise de construction aéronautique. Depuis, plusieurs dizaines de ce type d’avion servent à entraîner nos jeunes pilotes de chasse. Même quelques aéroclubs possèdent ce type d’aéronef. Une version 4 places nommée le Safir 43 a été exposée en Afrique du Sud lors d’un air show en 2000. En 2008, après 4 ans d’études, une version X3-A a vu le jour, c’est un prototype destiné à l’agriculture. Des rumeurs circulent sur des projets pour la fabrication d’avions destinés au transport local de 12 à 16 places. De plus, il a été dit dans les medias algériens que Sukhoi, un constructeur d’avions militaire et civil, est à la recherche d’un partenaire pour le développement d’un nouvel avion de chasse. L’Algérie semble être très intéressée par le projet et projette de se lancer dans cette aventure. Mais nous ne sommes pas les seuls à courtiser ce fabricant pour un partenariat, les Saoudiens, les Emiratis et même les Iraniens sont dans la course, d’après ces mêmes sources. L’armée algérienne possède déjà des installations, une capacité de fabrication et d’ingénierie pouvant lui conférer un avantage sur ses concurrents.
Vous dites souvent que l’Algérie peut devenir le Toulouse du Maghreb. N’est-ce pas là juste le rêve fou d’un amoureux des avions ?
Oui, l’Algérie peut devenir le Toulouse du Maghreb. Certes, c’est un rêve d’un amoureux des avions ! Mais c’est plus qu’un simple rêve. Depuis 2001, une tendance se dessine chez les grands constructeurs et fabricants d’avion et dans le nouveau management. Ils sont à la recherche perpétuelle de capacités de production à des coûts moindres. Il est prévu que d’ici 2025, 6000 avions (moyens et gros transporteurs) auront atteint leur fin de vie et devront être retirés de la circulation. Ces avions devront être remplacés. Or, les capacités de production actuelles sont à peine capables de satisfaire la demande. On cherche des pays émergents qui offrent un espace de production et même des ressources humaines de bonne qualité et à moindre coût. Nos voisins ont bien compris ce message et ils se préparent. Le Groupement des industriels et service aéronautique au Maroc (le Gimas) et le Groupement des industries tunisiennes aéronautiques et spatiale (le Gitas) à l’image du Gifas de France, se livrent une bataille non déclarée pour attirer les industriels européens à venir investir chez eux et ils se partagent ce marché dans un contexte très favorable pour le côté sud de la Méditerranée. Durant ces dernières années au Maroc, il s’est créé pas moins de 7000 emplois dans le domaine de l’aéronautique. Dans leur stratégie, ils veulent atteindre pour 2012 les 25 000 employés juste en aéronautique. Le Gitas projette dans sa stratégie d’atteindre le cap des 30 entreprises installées en Tunisie en 2009. Le Maroc est un habitué des salons d’aviation à travers le monde. Et pour la première fois cette année, la Tunisie et la Libye ont participé au Salon du Bourget. Par ces manifestations, nos voisins veulent vendre leur capacité et la qualité de leur main-d’œuvre, et des espaces de production convoités afin d’attirer les investisseurs dans leur territoire. Je crois fermement que l’Algérie possède les capacités humaines et matérielles pour réclamer sa place dans ce domaine. Dans ces trois pays, l’Algérie est le seul qui possède un institut d’aéronautique, à Blida.
Vous dites que nous ne devons pas perdre de temps, qu’il faut profiter du boom actuel de l’aéronautique ? Quelle place peut avoir l’Algérie ?
Dans une économie libre et de globalisation, si on n’occupe pas une place, d’autres le feront. Dans le cas où elle est déjà prise, on doit trouver une niche et progresser. Plus notre retard est grand, plus difficile sera l’acquisition de notre part du marché. On remarque un dynamisme assez important et une volonté des grands acteurs de l’aéronautique à aller chercher des fournisseurs ou même à se délocaliser pour s’implanter dans les pays où le coût de production est substantiellement réduit. Le Maroc ainsi que la Tunisie ont compris cette dynamique et y travaillent depuis plus d’une décennie. Une étude sur les pays pressentis comme futurs fournisseurs d’équipements aéronautiques fait ressortir le Maroc comme destination par excellence. Ce pays possède à la fois les capacités et les ressources humaines. Ce domaine génère à lui seul 1,4 milliard de dollars. Le Maroc talonne l’Indonésie, le Mexique, l’Inde et la Russie. Il a même dépassé la République tchèque et Singapour. L’Algérie a aussi les ressources humaines et financières dans ce domaine pour offrir des conditions plus qu’avantageuses à ces compagnies. Je ne prétends pas être un économiste, ni un planificateur ou même un stratège, simplement un ingénieur qui constate. A mon avis, il y a deux solutions : soit attirer les investisseurs et les compagnies en leur offrant de l’espace de production et des conditions comptables alléchantes pour être très compétitifs, ou créer un climat favorable d’émergence de petites et moyennes entreprises locales capables d’offrir leurs services à ces maîtres d’œuvre et ainsi espérer qu’ils deviennent des fournisseurs. Nos voisins ont opté pour la première solution, souhaitable car les résultats sont immédiats. Cependant, ces entreprises sont à toujours à la recherche de main-d’œuvre moins chère et sont toujours sujettes aux déménagements si les conditions deviennent moins favorables. En revanche, la deuxième solution est une solution à long terme et demande beaucoup de support et d’investissement local (du gouvernement). Je pense que l’Algérie doit travailler sur les deux fronts, car le contexte est très favorable en ce moment ici, donc dans le premier cas, on pourrait voir énormément de changements à court terme. Cette première solution stimulera par ailleurs la création de PME, une stratégie plus durable.

2Un scientifique algérien Empty Re: Un scientifique algérien Lun 21 Sep - 20:15

lurchar21

lurchar21

Propos recueillis par Hassan Serraji

Khaled. "Mohammed VI est mon ami”



Mahmoud Darwich (AFP)


Après la sortie de son dernier album et son passage au festival d’Essaouira, Khaled nous parle raï et gnaoua, Maroc et Algérie, sans oublier ses relations avec le roi.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Vous préférez que l’on vous appelle Cheb Khaled, ou Khaled tout court ?
Khaled. Pas Cheb Khaled (Rires).

Vous avez participé, cet été, à plusieurs festivals au Maroc. A Essaouira, on vous a couronné roi gnaoui. Comment s’est passé votre séjour dans le royaume ?
Très bien. J’étais aussi à Al Hoceïma lors de la fête du trône. Ce fut un bonheur déjà d’être invité au festival d’Essaouira et de pouvoir chanter avec les grands maâlmine (maîtres) gnaouis. J’ai voulu dire aux jeunes Marocains que le gnaoui et les qrakeb existent aussi en Algérie. Et ça me fait rire en Europe quand on me dit : “Pourquoi tu chantes le gnaoui du Maroc ?” C’est faux, le gnaoui n’appartient pas qu’aux Marocains.

Votre nouveau disque, Liberté, marque un retour aux sources et au son de vos débuts. On se sent presque dans un mariage d’été au Maghreb…
(Rires). Je voulais chanter la liberté, d’où le titre de l’album, et rendre hommage à mes influences du début à Oran. Depuis mon enfance, j’ai été bercé dans la musique andalouse, française, maghrébine et arabe. Quant à la musique gnaouie, comme je disais, elle existe aussi à l’Ouest de l’Algérie. Je voulais lui rendre hommage parce que c’est une musique qui exorcise l’âme habitée par le démon (rires). J’ai décidé de faire un album un peu live, comme à mes débuts.

Vous êtes adulé par les jeunes des deux côtés de la frontière maroco-algérienne, alors qu’il y a une tension entre les deux pays. Comment vivez-vous cette situation ?
J’ai grandi avec cette aberration. Tout petit, j’ai vu un flic entrer chez mon copain et le refouler au Maroc. À Oran, on a tous des amis qui ont été déportés, des gens qu’on a cachés et d’autres qu’on a mariés de force pour qu’ils puissent rester en Algérie. Avec le recul, ces scènes ressemblent à celles de la Seconde guerre mondiale où des voisins cachaient leurs amis juifs pour leur éviter les camps nazis. A ce point. Ça me fait mal. Maintenant que je côtoie le roi du Maroc et le président Bouteflika, on parle de ça et ils me disent tous les deux la même chose : “Les gens ne vont pas comprendre si on tourne rapidement la page du conflit entre le Maroc et l’Algérie. Les jeunes des deux bords t’adorent. On a besoin de symboles comme toi pour ouvrir des brèches et permettre le dégel des tensions en douceur. Et un jour, tout ça va s’arranger”. C’est pour cette raison qu’à mon niveau je passe le message politique avec la chanson et surtout avec le bonheur.

Vous dites fréquenter Mohammed VI, comment qualifiez-vous vos relations ?
J’ai eu la chance de côtoyer le roi lorsqu’il était prince. Puis quand il est devenu roi, il ne m’a pas tourné le dos. Bien au contraire. Il n’a pas changé et ça me touche. On a gardé notre amitié, car c’est un personnage de ma génération qui pense comme tous les jeunes. Il m’invite souvent chez lui quand je suis au Maroc.

Il vous invite pour animer des soirées ?
Non. Il le fait en tant qu’ami. Je peux dire que, à ma façon, je fais partie de la famille du roi. J’en suis fier.

A l’époque où le visa était exigé pour les Algériens pour entrer au Maroc, vous n’aviez jamais eu besoin de ce sésame…
Il faut avoir une notoriété comme la mienne (rires). Les jeunes du Maghreb m’ont applaudi et m’ont couronné, je me considère comme l’ambassadeur de la musique maghrébine dans le monde. C’est pour cela qu’à la frontière du royaume, aucun douanier n’osait me demander un visa même si je voyage avec un passeport algérien.

Est-ce que vous croyez qu’un jour la tension entre le Maroc et l’Algérie disparaîtra ?
Pourquoi pas. Tout est possible dans la vie, c’est juste l’être humain qui se complique l’existence. Il faut y mettre de la volonté, c’est tout. Nos peuples sont frères, c’est le plus important.

Comment faites-vous à la maison quand le Maroc joue l’Algérie en Coupe d’Afrique ?
Si le Maroc gagne, je tape ma femme (rires)… mais je la tape avec des bijoux.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Zoom. Derrière la star, sa femme
Khaled est un phénomène à part dans le paysage artistique mondial. Mégastar, il mène depuis 14 ans une vie pépère avec son épouse, une Marocaine, et leurs trois filles. “Un an après notre mariage, j’ai commencé à travailler avec mon mari, parce qu’à l’époque il était malheureusement mal entouré. On a repris les choses ensemble, en famille, et depuis sa roule bien”, explique Samira, épouse du roi du raï. Installé au Luxembourg depuis 7 ans avec “ses femmes”, comme il aime à répéter, Khaled a choisi le calme et la sérénité loin des paillettes et de la jet-set. “Il est un vrai papa gâteux, très proche de sa famille”, souligne-t-elle, tout en douceur.

3Un scientifique algérien Empty Re: Un scientifique algérien Mar 22 Sep - 13:20

lurchar21

lurchar21

Desque quelqu'un d' honnete ose dire donner son vrai opinon sur la vraie tragedie des Marocains D'Algerie. Tous les autres evec de fauts et opposant opinions les traniches






. Je pense aussi que c'est le meme opinion de tous les vrais Oranais et Algeriens de l'Ouest. Un grand Bravo a toi Khaled js salut ton courage.









[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]








[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Actualité (Mardi 22 Septembre 2009)

Le chanteur compare les Algériens aux nazis
Khaled “le Marocain” fait scandale
Par :[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Lu : (12013 fois)


Khaled est un merveilleux chanteur mais quand il s’improvise politique, c’est franchement scandaleux. Lors de son passage au Maroc, pour le festival d’Essaouira, il a comparé l’expulsion des Marocains d’Algérie au milieu des années 70 à la “déportation des Juifs” par les nazis !
Khaled Hadj Brahim, qui s’autoproclame “ambassadeur de la musique maghrébine”, a fait fort dans l’entretien qu’il a accordé au magazine marocain Tel Quel. Après son passage à la fête du trône, à El-Hoceima, le “king du raï” a participé au festival gnaoui d’Essaouira avant de lâcher cette bombe médiatique. À une question sur les tensions algéro-marocaines qu’il qualifie “d’aberration”, Khaled ne peut s’empêcher de revenir sur un des épisodes le plus controversé de la relation entre l’Algérie et le Maroc en prenant le parti des Marocains expulsés par le président Boumediene : “Tout petit, j’ai vu un flic entrer chez mon copain et le refouler au Maroc. À Oran, on a tous des amis qui ont été déportés, des gens qu’on a cachés et d’autres qu’on a mariés de force pour qu’ils puissent rester en Algérie. Avec le recul, ces scènes ressemblent à celles de la Seconde Guerre mondiale où des voisins cachaient leurs amis juifs pour leur éviter les camps nazis. À ce point. Ça me fait mal.”
On savait Khaled sensible au lobby juif marocain, mais de là à balancer, froidement, des contre-vérités historiques, il y a un pas que notre star de la chanson a malheureusement franchi. Car les Marocains expulsés à l’époque ne le furent qu’à cause de Rabat qui avait décidé de déposséder les citoyens algériens résidant au Maroc et de les renvoyer en Algérie. La politique de “marocanisation” des terres agricoles possédées par les Algériens depuis… 1843, lors de l’exode de populations algériennes entières fidèles à l’Émir Abdelkader, avait mis sur la paille des milliers de familles algériennes. Une politique qui avait débuté en 1963, suite à “la guerre des sables”, et qui s’est poursuivie jusqu’en 1994 quand 70 000 autres Algériens ont été dépossédés et expulsés après l’affaire de l’attentat de Marrakech.
Mais les dérapages de Khaled, associant les Algériens aux “pratiques nazis,” ne s’arrêtent pas là. En verve, le king du raï se lâche et fait des confidences troublantes sur ses discussions à bâtons rompus avec le roi Mohammed VI, mais aussi le président Bouteflika : “Maintenant que je côtoie le roi du Maroc et le président Bouteflika, on parle de ça et ils me disent tous les deux la même chose : “Les gens ne vont pas comprendre si l’on tourne rapidement la page du conflit entre le Maroc et l’Algérie. Les jeunes des deux bords t’adorent. On a besoin de symboles comme toi pour ouvrir des brèches et permettre le dégel des tensions en douceur. Et un jour, tout ça va s’arranger.”
Que Khaled soit l’ami de Mohammed VI, amitié dont il se dit “fier”, est son affaire. Mais que le chanteur implique le président algérien comme étant un personnage qui est pressé de “tourner la page” avec le Maroc est particulièrement sulfureux. Donc, à en croire Khaled, le président Bouteflika, l’homme qui avait signé la convention d’établissement algéro-marocaine, du 15 mars 1963, qui avait posé le cadre de la protection des Algériens et de leurs biens au Maroc serait… schizophrène. Oublié les engagements multiples et divers de Bouteflika sur la scène africaine, maghrébine ou mondiale pour l’autodétermination du peuple Sahraoui ! Zappé le Bouteflika qui avait conseillé à Boumediene d’appliquer la réciprocité du traitement en 1974 après la violation par le Maroc du traité d’Ifrane ! Enterré les principes inaliénables de l’Algérie depuis 34 ans en faveur de la libération du peuple sahraoui de la colonisation marocaine !
D’ailleurs, Khaled, qui devrait se contenter de faire de la musique, n’a pas eu un mot, un seul, à l’égard des milliers de Sahraouis qui souffrent des traitements marocains. Pas un mot sur le Maghreb “réconcilié” qu’il appelle de ses vœux et qui ne pourra voir le jour qu’avec un Sahara occidental indépendant. Alors que le haut commissaire aux réfugiés de l’ONU, Guittierez, appelle la communauté internationale à ne pas laisser mourir à petit feu le peuple sahraoui, un des symboles de la jeunesse algérienne et maghrébine se laisse aller à des affirmations dignes d’un autiste politique. Lui-même le dit : “Les jeunes du Maghreb m’ont applaudi et m’ont couronné, je me considère comme l’ambassadeur de la musique maghrébine dans le monde.” À la lumière de cette scandaleuse interview, Khaled qui se vante qu’“à la “frontière du royaume, aucun douanier n’osait me demander un visa même si je voyage avec un passeport algérien”, a mis les pieds dans le plat. Certains avanceront certainement l’argument que Khaled n’est pas un politique. Et c’est précisément là le hic. Quand on est artiste avec cette notoriété inégalée au Maghreb, on se doit de mesurer ses paroles et savoir apprécier les enjeux. À l’inverse, on ne s’aventure pas dans les chemins chaotiques de la diplomatie. Le malaise est d’autant plus grand que ce n’est pas la première fois que nos artistes s’improvisent porte-parole, comme ce fut le cas de cheb Mami lors de l’hospitalisation du président Bouteflika. Ce dernier qui aime à cajoler nos artistes devrait probablement être estomaqué par la liberté prise par Khaled, qui se prétend proche de lui, pour l’associer à une telle sortie médiatique. À défaut, le poste d’ambassadeur d’Algérie au Maroc est vacant…


4Un scientifique algérien Empty Re: Un scientifique algérien Mer 23 Sep - 6:33

adildso



lurchar21 a écrit:Desque quelqu'un d' honnete ose dire donner son vrai opinon sur la vraie tragedie des Marocains D'Algerie. Tous les autres evec de fauts et opposant opinions les traniches






. Je pense aussi que c'est le meme opinion de tous les vrais Oranais et Algeriens de l'Ouest. Un grand Bravo a toi Khaled js salut ton courage.









[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]








[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Actualité (Mardi 22 Septembre 2009)

Le chanteur compare les Algériens aux nazis
Khaled “le Marocain” fait scandale
Par :[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Lu : (12013 fois)


Khaled est un merveilleux chanteur mais quand il s’improvise politique, c’est franchement scandaleux. Lors de son passage au Maroc, pour le festival d’Essaouira, il a comparé l’expulsion des Marocains d’Algérie au milieu des années 70 à la “déportation des Juifs” par les nazis !
Khaled Hadj Brahim, qui s’autoproclame “ambassadeur de la musique maghrébine”, a fait fort dans l’entretien qu’il a accordé au magazine marocain Tel Quel. Après son passage à la fête du trône, à El-Hoceima, le “king du raï” a participé au festival gnaoui d’Essaouira avant de lâcher cette bombe médiatique. À une question sur les tensions algéro-marocaines qu’il qualifie “d’aberration”, Khaled ne peut s’empêcher de revenir sur un des épisodes le plus controversé de la relation entre l’Algérie et le Maroc en prenant le parti des Marocains expulsés par le président Boumediene : “Tout petit, j’ai vu un flic entrer chez mon copain et le refouler au Maroc. À Oran, on a tous des amis qui ont été déportés, des gens qu’on a cachés et d’autres qu’on a mariés de force pour qu’ils puissent rester en Algérie. Avec le recul, ces scènes ressemblent à celles de la Seconde Guerre mondiale où des voisins cachaient leurs amis juifs pour leur éviter les camps nazis. À ce point. Ça me fait mal.”
On savait Khaled sensible au lobby juif marocain, mais de là à balancer, froidement, des contre-vérités historiques, il y a un pas que notre star de la chanson a malheureusement franchi. Car les Marocains expulsés à l’époque ne le furent qu’à cause de Rabat qui avait décidé de déposséder les citoyens algériens résidant au Maroc et de les renvoyer en Algérie. La politique de “marocanisation” des terres agricoles possédées par les Algériens depuis… 1843, lors de l’exode de populations algériennes entières fidèles à l’Émir Abdelkader, avait mis sur la paille des milliers de familles algériennes. Une politique qui avait débuté en 1963, suite à “la guerre des sables”, et qui s’est poursuivie jusqu’en 1994 quand 70 000 autres Algériens ont été dépossédés et expulsés après l’affaire de l’attentat de Marrakech.
Mais les dérapages de Khaled, associant les Algériens aux “pratiques nazis,” ne s’arrêtent pas là. En verve, le king du raï se lâche et fait des confidences troublantes sur ses discussions à bâtons rompus avec le roi Mohammed VI, mais aussi le président Bouteflika : “Maintenant que je côtoie le roi du Maroc et le président Bouteflika, on parle de ça et ils me disent tous les deux la même chose : “Les gens ne vont pas comprendre si l’on tourne rapidement la page du conflit entre le Maroc et l’Algérie. Les jeunes des deux bords t’adorent. On a besoin de symboles comme toi pour ouvrir des brèches et permettre le dégel des tensions en douceur. Et un jour, tout ça va s’arranger.”
Que Khaled soit l’ami de Mohammed VI, amitié dont il se dit “fier”, est son affaire. Mais que le chanteur implique le président algérien comme étant un personnage qui est pressé de “tourner la page” avec le Maroc est particulièrement sulfureux. Donc, à en croire Khaled, le président Bouteflika, l’homme qui avait signé la convention d’établissement algéro-marocaine, du 15 mars 1963, qui avait posé le cadre de la protection des Algériens et de leurs biens au Maroc serait… schizophrène. Oublié les engagements multiples et divers de Bouteflika sur la scène africaine, maghrébine ou mondiale pour l’autodétermination du peuple Sahraoui ! Zappé le Bouteflika qui avait conseillé à Boumediene d’appliquer la réciprocité du traitement en 1974 après la violation par le Maroc du traité d’Ifrane ! Enterré les principes inaliénables de l’Algérie depuis 34 ans en faveur de la libération du peuple sahraoui de la colonisation marocaine !
D’ailleurs, Khaled, qui devrait se contenter de faire de la musique, n’a pas eu un mot, un seul, à l’égard des milliers de Sahraouis qui souffrent des traitements marocains. Pas un mot sur le Maghreb “réconcilié” qu’il appelle de ses vœux et qui ne pourra voir le jour qu’avec un Sahara occidental indépendant. Alors que le haut commissaire aux réfugiés de l’ONU, Guittierez, appelle la communauté internationale à ne pas laisser mourir à petit feu le peuple sahraoui, un des symboles de la jeunesse algérienne et maghrébine se laisse aller à des affirmations dignes d’un autiste politique. Lui-même le dit : “Les jeunes du Maghreb m’ont applaudi et m’ont couronné, je me considère comme l’ambassadeur de la musique maghrébine dans le monde.” À la lumière de cette scandaleuse interview, Khaled qui se vante qu’“à la “frontière du royaume, aucun douanier n’osait me demander un visa même si je voyage avec un passeport algérien”, a mis les pieds dans le plat. Certains avanceront certainement l’argument que Khaled n’est pas un politique. Et c’est précisément là le hic. Quand on est artiste avec cette notoriété inégalée au Maghreb, on se doit de mesurer ses paroles et savoir apprécier les enjeux. À l’inverse, on ne s’aventure pas dans les chemins chaotiques de la diplomatie. Le malaise est d’autant plus grand que ce n’est pas la première fois que nos artistes s’improvisent porte-parole, comme ce fut le cas de cheb Mami lors de l’hospitalisation du président Bouteflika. Ce dernier qui aime à cajoler nos artistes devrait probablement être estomaqué par la liberté prise par Khaled, qui se prétend proche de lui, pour l’associer à une telle sortie médiatique. À défaut, le poste d’ambassadeur d’Algérie au Maroc est vacant…



Je suis très optimiste que nos frères algériens retrouveront la raison un certain jour !! Un scientifique algérien 287401

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum