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200 000 nouvelles PME verront le jour à l'horizon 2014

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Atavisme

Atavisme

200 000 nouvelles PME verront le jour à l'horizon 2014


 


Pour une économie créatrice de richesse


 


Les services publics de l'emploi en Algérie semblent  déterminés à mettre en application des programmes ambitieux dans le domaine de l'insertion des demandeurs d'emploi, notamment par la mise en place de moyens et outils adéquats en la matière. Selon le site électronique éconostrum, les pouvoirs publics ont pris la décision de lancer 200 000 nouvelles PME et la création de 1,5 million d'emplois. Ces 20 000 PME devraient suivre un programme de mise à niveau. Et pour pouvoir atteindre ces objectifs tracés, à savoir la promotion de la  petite et moyenne entreprise (PME) algérienne, les pouvoirs publics ont installé, le 25 décembre 2009, un comité ad hoc "développement et renforcement des capacités des PME". Ce dernier regroupera le Conseil national économique et social (CNES) et le Conseil consultatif des PME (CNC PME). A noter que le ministre de la Petite et Moyenne entreprise et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, lors de la deuxième plénière de ce comité, tenue le 17 mars 2010, a annoncé que dans le cadre du programme présidentiel le gouvernement algérien entend créer 200 000 PME au cours du quinquennat 2010-2014, tout en indiquant que ces nouvelles entreprises devraient aboutir à la création de 1,5 million d'emplois. Il ajoutera qu'un programme de mise à niveau concernera par ailleurs 20 000 PME existantes. Concernant ces dernières, le même responsable a annoncé que sur le plan législatif il va y avoir une révision, avant la fin de l'année 2010, de la loi d'orientation 01-18 de 2001. Mais, il n'a pas donné plus de détails sur le contenu de cette révision. En outre, il a fait savoir qu'un fonds pour la promotion de la Pme devrait également voir le jour ainsi qu'un partenariat banques/PME. Il a aussi annoncé la création d'un centre national pour le développement de la sous-traitance. En revanche, il a critiqué le fait que "les grosses entreprises sont des donneuses d'ordres de sous-traitance aux PME étrangères". D'autre part, il réitéré la volonté du gouvernement "d'inverser cette tendance par l'émergence et la valorisation des capacités de sous-traitance nationale". De son côté, M. Mohamed Seghir Babès a déclaré, lors de cette deuxième plénière du comité ad hoc, que ce dernier s'est donné pour tâche d'élaborer des recommandations en vue de la promulgation d'une charte de la PME. Il convient de souligner que les résultats de ses travaux seront adressés aux plus hautes autorités du pays (Présidence, Premier ministère, ministres…). Pour sa part, le président du Cnes, dans son intervention, a déclaré que plus de 90% des entreprises dans le monde sont des PME qui emploient jusqu'à 80% de la main d'œuvre. Il a été relevé, lors du 5e colloque arabe de la petite et moyenne industrie tenu à Alger, à la mi-mars 2010, que les PME représentent 90% du total des entreprises dans le monde arabe. Elles emploient entre 40% et 75% de la main-d'œuvre locale, alors que leur contribution au PIB de ces mêmes pays se situe de 30% à 75%. En Algérie, le nombre de PME s'élève à 450 000. Le Maroc, qui compte une population équivalente, en compte trois fois plus, soit 1,2 million. Par ailleurs, le président du CNC PME, M. Zaïm Bensaci, a émis le souhait que les opérateurs économiques et les organisations professionnelles participent à l'élaboration des politiques de soutien car ils constituent une "véritable force de proposition". Optant pour la même attitude, le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE) a indiqué qu'il existe une contradiction de taille entre le niveau institutionnel où tout est presque parfait et la traduction sur le terrain qui est problématique. C'est ainsi que Réda Hamiani a déploré le fait que les pouvoirs publics ne tiennent aucun compte des avis et réflexions du patronat, tout en dénonçant les "choix économiques qui ont été faits dans l'urgence et la brutalité", en référence, très clairement, aux dispositions de la loi de finances complémentaire (LFC) de 2009. Dans le même ordre d'idées, en s'appuyant sur les chiffres de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), Réda Hamiani fait remarquer que très peu d'entreprises industrielles voient le jour en Algérie et s'alarme du fait que le dossier moyen d'investissement est passé en quelques années de 160 M DZD à 40 M DZD (soit 1,63 M€ à 406 216€). Cependant, il faut souligner que  le problème de l'accès aux crédits est des plus préoccupants pour les candidats à la création de PME.
La Banque mondiale classe l'Algérie à la 135e place en matière d'octroi de crédits bancaires. A l'heure qu'il est, les banques publiques ne financent que 30% des projets. Il faut aussi mentionner que l'étude qui a été faite par le réseau Anima Network Investment sur le financement des PME révèle que l'Algérie a reçu une note de 2,5 contre 3,8 à la Tunisie et 4,3 au Maroc. De son côté, le secrétaire général de l'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), Meziane Belkacem, reproche aux banques de favoriser les spéculateurs au détriment des producteurs. A noter que ces derniers ont abordé les différents obstacles  qui retardent le lancement de projets de PME, à savoir l'accès au foncier et à l'immobilier qui sont sujets à une spéculation sauvage.


 


Synthèse/M. L.


 


Le Maghreb – Quotidien de l’Economie

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