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AUTOROUTE EST-OUEST( Tlemcen-Constantine livrée dans une semaine)

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admin"SNP1975"

admin
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01 Juillet 2010 -
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Le ministre procèdera à la livraison de tout le lot Ouest, une grande partie du lot Centre et une partie considérable du lot Est.

Une nouvelle qui soulagera des milliers d’usagers de l’autoroute Est-Ouest. Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, procédera la semaine prochaine à la livraison de l’autoroute reliant Alger à Tlemcen et Lakhdaria à Constantine. Comme première étape, le ministre procédera à la mise en circulation dimanche prochain de tout le tronçon allant de Lakhdaria dans la wilaya de Bouira à la sortie de Constantine. Autrement dit, plus de 350 km, axe principal, de l’autoroute seront réceptionnés dès dimanche. Trois jours plus tard, Amar Ghoul procédera à la livraison du grand axe Alger-Tlemcen. Les automobilistes qui fréquentent l’ouest du pays auront à rouler, dès jeudi prochain, sur une autoroute d’une distance de 600 km environ. En termes du linéaire global, (échangeurs, pénétrantes et bretelles comprises), 1450 km sur les 1720 sont achevés dont 870 du lot Ouest et 580 km Alger-Constantine. A noter que la M3 qui relie Lakhdaria à Larbaâtache sur une trentaine de kilomètres, dans la localité de Djbel Bouzegza, et actuellement en travaux, sera livrée vers la fin de cet été. Le ministère des Travaux publics avait arrêté la réception de ces deux axes, comme première priorité.
Un challenge gagné pour Amar Ghoul. Dans le même sillage, le ministre est revenu hier, lors d’un point de presse animé en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya d’Alger, sur les équipements de l’autoroute.
Le ministre a commencé par l’installation des stations-service. Il a réaffirmé que 14 stations seront installées en urgence d’ici la fin de l’année. «Naftal prendra en charge la réalisation de 42 stations-service tout au long de l’autoroute. On s’est entendu sur la réalisation de 14 stations en urgence au niveau des traçons déjà réceptionnés. On a arrêté 13 sites pour permettre à la Gendarmerie nationale et à la Protection civile de s’y installer afin d’assurer la sécurité de l’autoroute et la prévention des automobilistes», a-t-il dit.
Le ministre a tenu à préciser que les cahiers des charges sont prêts et les appels d’offres seront lancés incessamment pour les aires de repos et autres aires de services. «Il n’y aura pas seulement des stations pour approvisionner les voitures par le gas-oil, mais aussi des espaces pour les familles, des services de télécommunication, des espaces pour les produits de l’artisanat. Car le projet prend en considération aussi l’aspect touristique et patrimonial. Cela, à côté des aspects économiques, sociaux et culturels.» Concernant sa visite dans la wilaya d’Alger, le ministre s’est montré très satisfait de l’état d’avancement des projets visités. Il s’agit, notamment, du dédoublement de la RN36, liant Aïn Benian à Boufarik et les travaux de la deuxième rocade Sud et au niveau du tronçon qui relie Birtouta à Baba Hassen. Concernant le premier projet, le ministre a annoncé la livraison vers la fin du mois de juillet, de la grande partie du projet. «Nous allons livrer une partie allant de Aïn Benian à Baba Hassen, en passant par Staouéli et Chéraga, dans les prochains quinze jours. Vers la fin du mois de juillet, nous allons livrer les deux autres parties entre Baba Hassen-Ouled Fayet et Tessala El-Merdja vers Douéra». Le ministre a expliqué que le réseau routier au niveau de l’Ouest d’Alger a connu une amélioration qualitative et quantitative. L’intérêt que porte le département des Travaux publics à cette région de la capitale a été expliqué par le ministre par le fait que l’ouest d’Alger connaît un grand trafic, notamment durant la saison estivale. «Nous voulons assurer une meilleure fluidité de la circulation durant la saison estivale et le désengorgement de cette région de la capitale dès l’approche de la prochaine rentrée sociale et scolaire», a déclaré le ministre.
Par la même occasion, le ministre s’est penché sur le projet de la deuxième rocade. Sur ce chapitre, Amar Ghoul a affirmé que le taux d’avancement, entre tunnels, viaducs et routes, a dépassé les 95%. Le ministre a promis la livraison du tronçon Birtouta-Douéra durant le mois en cours.

Tahar FATTANI

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

04-07-2010
Mise en service du tronçon Aïn Smara-El Meridj-Constantine de l'autoroute Est-Ouest

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Aires de repos et stations-services confiées à Naftal

Le tronçon routier reliant Aïn Smara-El Meridj sur un linéaire global de 21 km et 18 km d'axe principal a été mis en service hier en présence du ministre des Travaux publics, Amar Ghoul et de l'ambassadeur du Japon. Le ministre des travaux publics s'est dit «comblé», car il a tenu sa promesse et honoré ses engagements en livrant ce tronçon routier reliant Mila à Constantine avant le 5 juillet.
«C'est un grand effort fourni par tous les acteurs et un défi pour l'équipe de Constantine à cause des difficultés rencontrées dans la réalisation du tronçon qui concerne cette wilaya telles que l'indisponibilité dans certains cas des matériaux de construction et la spécificité géologique du site», a souligné Amar Ghoul.

Il est à noter que le lot Est, qui s'étend sur un linéaire global de 519,36 km avec un axe principal de 399 km, est entièrement achevé, sauf les trois tunnels de Djebel Ouahch. Pour rappel, la réalisation a été confiée au groupement japonais Cojaal avec le contrôle externe de l'entreprise Shermont du Canada.

Quant aux espaces de repos et stations-service, le ministre des travaux publics a confirmé : «Le projet est inscrit dans le programme 2010-2014 et figure dans la loi de finances 2010. Tout le lot a été confié à Naftal, y compris les aires de services et les aires de repos».

Ainsi, la société de commercialisation et de distribution des produits pétroliers et dérivés Naftal va réaliser et gérer en sous-concession les 42 aires de services et de repos prévues dans le couloir de l'autoroute Est-ouest.


Les futures aires de service assureront plusieurs services tels que la vente de carburant, la restauration et l'hôtellerie. Cette décision d'accorder la réalisation et la gestion en sous-concession de toutes les aires de services et de repos de l'autoroute Est-ouest a été prise en «haut lieu».

Le ministère des Travaux publics, à travers les directions de wilaya des Travaux publics (DTP), est désigné maître de l'ouvrage chargé de la délimitation et de l'assainissement des assiettes de terrain devant accueillir ces aires de services. Naftal va réaliser et gérer ces 42 aires de services conformément à un cahier des charges définissant les conditions d'exploitation des aires de service et de repos prévues dans le couloir de l'autoroute Est-ouest

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Déroutante autoroute Est-Ouest


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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] par moulay Hier à 09:49





Avertissement ! Un peu comme lorsqu’on s’introduit dans une zone dangereuse, à proximité d’une forêt où l’on doit avertir les riverains de la présence menaçante de bêtes sauvages, ou encore tout simplement d’un risque de chute de pierres, sans doute faut-il aussi alerter les automobilistes quant aux risques potentiels auxquels ils s’exposent dès lors qu’ils se lancent dans le long périple de la nouvelle autoroute qui mène vers l’est du pays. Car ainsi, un conseil peut paraître vital : prenez toutes vos dispositions ! Et pour cause ! Pour ceux qui ne l’ont pas encore découvert à leurs frais, rouler sur ce tronçon, qui court de Lakhdaria à Chelghoum Laïd, sur un parcours long de 285 km, paraît une véritable croisière autoroutière. Une fois que l’on a embarqué, l’on se croirait dans un paquebot perdu au milieu d’un océan, à des journées de navigation de la terre ferme. En tout cas, avant de se décider à rallier Constantine ou Annaba en voiture, mieux vaut se préparer à toutes les éventualités.




Des précautions valables pour vous, vos enfants ou encore votre voiture. Ce qui n’est qu’un trajet, plus ou moins long, un voyage ou voire une excursion, peut vite se transformer en véritable aventure. Et la raison est simple : si la voie est carrossable, elle a été livrée « nue », sans équipements ou infrastructures aucunes. Nous sommes hélas loin de ce chantier du siècle, promis, doté de toutes les technologies les plus avancées, fibres optiques et tout le toutim, tandis que l’on se rend compte que le b.a.-ba des commodités est inexistant.

EL WATAN :

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Parcimonieusement livrée, mais sans équipements de soutien : Déroutante autoroute Est-Ouest !
Avertissement ! Un peu comme lorsqu’on s’introduit dans une zone dangereuse, à proximité d’une forêt où l’on doit avertir les riverains de la présence menaçante de bêtes sauvages, ou encore tout simplement d’un risque de chute de pierres, sans doute faut-il aussi alerter les automobilistes quant aux risques potentiels auxquels ils s’exposent dès lors qu’ils se lancent dans le long périple de la nouvelle autoroute qui mène vers l’est du pays. Car ainsi, un conseil peut paraître vital : prenez toutes vos dispositions ! Et pour cause ! Pour ceux qui ne l’ont pas encore découvert à leurs frais, rouler sur ce tronçon, qui court de Lakhdaria à Chelghoum Laïd, sur un parcours long de 285 km, paraît une véritable croisière autoroutière. Une fois que l’on a embarqué, l’on se croirait dans un paquebot perdu au milieu d’un océan, à des journées de navigation de la terre ferme. En tout cas, avant de se décider à rallier Constantine ou Annaba en voiture, mieux vaut se préparer à toutes les éventualités.


Des précautions valables pour vous, vos enfants ou encore votre voiture. Ce qui n’est qu’un trajet, plus ou moins long, un voyage ou voire une excursion, peut vite se transformer en véritable aventure. Et la raison est simple : si la voie est carrossable, elle a été livrée « nue », sans équipements ou infrastructures aucunes. Nous sommes hélas loin de ce chantier du siècle, promis, doté de toutes les technologies les plus avancées, fibres optiques et tout le toutim, tandis que l’on se rend compte que le b.a.-ba des commodités est inexistant.
Après les gorges étroites de Palestro, un boulevard !

Cette aventure commence, tout comme l’autoroute, à la sortie de Lakhdaria, et de ses gorges aussi escarpées qu’inextricables. Et quelle délivrance que de sortir de l’enfer de Palestro, où l’on reste bloqué dans d’interminables bouchons. Les voitures, bus et autres poids lourds cheminent lentement, pare-chocs contre pare-chocs, dans des nuages de poussière. Mis à mal, les nerfs doivent composer avec le brouhaha des moteurs et les cris des dizaines de vendeurs installés sur le bas-côté de l’étroite route et ce, en sus des nombreux barrages et check points installés tout au long du passage. Et d’un coup, une large voie s’ouvre aux automobilistes ; toutefois, la vitesse est limitée à 80 kilomètres heures. Et pour cause : s’ensuit le long tunnel de Bouira et un pont, à la sortie duquel un rétrécissement de la chaussée est signalé. Un barrage de gendarmerie filtre les voitures, immobilisant, preuves du radar à l’appui, tous ceux qui n’auraient pas respecté la signalisation routière. Mais la peur des retraits de permis n’est pas l’unique motivation pour ralentir. Ou ne devrait du moins pas l’être, tant les cahots se font ressentir et peuvent provoquer des dégâts lorsqu’un véhicule est lancé à plein régime. La route qui gondole, des affaissements, des crevasses et des fissures parcourent, durant plusieurs kilomètres, le tapis pourtant récemment livré. Même les freins de jonction entre les différents tronçons secouent dangereusement les voitures et leurs passagers.
Puis, à mesure que les kilomètres défilent, que les vallées verdoyantes laissent la place à des plaines dorées, la sensation de vide se fait de plus en plus ressentir. Livré à lui-même, le voyageur ne peut que se sentir coupé du monde, comme s’il était en pleine mer. Même l’éclairage fait défaut, dans ces contrées désertiques et inhospitalières. Il est toutefois vrai que des balises phosphorescentes sont encastrées dans les glissières en béton, et encore, puisque ces même signaux lumineux sont inexistants sur plusieurs kilomètres. « Raison pour laquelle il est fortement déconseillé de circuler de nuit sur cet axe. En premier lieu parce que l’on n’y voit pas grand-chose, et qu’un accident est vite arrivé. Mais aussi et surtout de peur des agressions et autres traquenards », prévient un routier, habitué à crapahuter sur cette route. Une autoroute « minimaliste » Les minutes passent et les paysages se font plus arides. Des monts rocailleux se dressent de part et d’autre. L’autoroute chemine et parcoure les vallons, dans une succession de virages et de côtes.
Des étendues tantôt brunes, tantôt couleurs paille parsemées de vert s’offrent à perte de vue, tranchant avec le gris du bitume, hâlé par le soleil dardant. Pas âme qui vive, en dehors de rares hameaux au loin. Et d’ailleurs, la nature n’est pas la seule à offrir un tableau minimaliste. L’infrastructure aussi. Sur des kilomètres, un interminable désert d’asphalte, et nul moyen d’y échapper, même la bande d’arrêt d’urgence est tout ce qu’il y a de plus minimaliste, tant elle ne mesure que quelques centimètres par endroits. La ligne jaune rase parfois carrément les glissières. Sur 50 kilomètres, c’est le grand vide. Rien, si ce n’est l’autoroute. Pas une bretelle ou une aire de repos, encore moins de station-service ou autres station relais. L’on n’aura surtout pas intérêt à oublier de faire le plein avant d’entamer ce long parcours, qui revêt assurément des allures d’expédition. Sur l’autoroute, un embranchement bifurque et mène vers Béjaïa.
Si, par malheur ou par mégarde, un voyageur loupe cette bretelle, il est dans l’obligation de poursuivre son chemin durant plus de 40 kilomètres afin de faire demi-tour, d’autant plus que la signalisation n’est pas des plus omniprésentes. Déroutant. Alors, lorsque l’on débarque d’Alger, ou autres, mieux vaut ne pas s’y aventurer sans vraiment connaître la cartographie de la région, surtout si le pire arrive : la panne. Et, en ces journées caniculaires, la surchauffe du moteur guette. Ainsi, il n’est pas rare de croiser, immobilisés sur le bas côté de la voie, des voitures, capots grand relevés. Devant, de pauvres quidams, pendus à leur téléphone, s’improvisent, impuissants, mécaniciens. Et contrairement aux alentours des grandes agglomérations, où les dépanneuses sillonnent à longueur de journées les voies rapides, nulles traces de remorqueuses ou de garages, tout juste un jeune homme, qui, ayant senti le filon juteux, a installé un étal, juste derrière le béton de la barrière, à l’ombre d’un parasol. Sur le présentoir, différents bidons d’huiles pour moteur et autres flacons de produits mécaniques. Peut-être que les infortunés trouveront leur salut en quelque autre voyageur qui viendrait leur prêter main forte ? Rien n’est moins sûr. « Imaginez que c’est un guet-apens, comme il en arrive souvent ? », se défend un automobiliste.
Pas l’ombre d’un gendarme

Pour ce qui est de la sécurisation de l’espace, le contraste est saisissant. L’on s’est habitué à la présence massive, parfois même « visuellement agressive », des forces de l’ordre dans nos villes, mais leur absence se fait cruellement ressentir là où ils sont indispensables. Alors que ailleurs sont installés des barrages tous les deux mètres, sur 285 kilomètres, pas un poste, pas une voiture, pas une brigade. « Normalement, des voitures de gendarmerie sillonnent l’autoroute », explique un de leurs éléments, en poste à Oued Athmania, bourgade située à quelques kilomètres après Chelghoum Laïd, où prend fin cette voie à grande vitesse. Tout en affirmant qu’à sa connaissance, jamais personne n’était venu se plaindre d’un incident advenu sur cette distance, le gendarme reconnaît toutefois « l’anormalité » de la situation. « La chaussée a été livrée sans rien autour, avec tous les risques que cela comprend. Et c’est surtout dans ce contexte qu’un renforcement continu de la sécurité est essentiel », admet-il. Puis, il ajoute à brûle-pourpoint, « mais encore faut-il dire que des unités mobiles tentent d’y veiller.
Seulement, elles sont obligées, faute de plus de bretelles et de sorties, d’en faire tout le tour. Nos éléments vont jusqu’à Sétif pour faire demi-tour, et parcourir l’autoroute en voie inverse », justifie-t-il. Ceux-ci ne sont pas les seuls à faire les frais de cet « autisme » de la voie express. Deux jeunes hommes sont assis sur la glissière, l’un les bras ballants et l’autre se tenant la tête dans les mains. Ils regardent piteusement une voiture à l’arrêt, capot soulevé. Venu d’El Eulma, le conducteur doit se rendre à Annaba, tandis que son ami a été appelé à la rescousse. « Mais elle est en panne et a besoin d’être remorquée », lance l’un d’eux, sans trop pouvoir situer l’origine de la défaillance mécanique. La solution ? Son compagnon raconte qu’il pensait la détenir, avant de déchanter en prenant conscience du lieu de l’incident. « Ma voiture est garée juste-là », dit-il en avisant un hameau situé juste derrière eux. « Le problème est que je suis obligé de rouler 25 kilomètres jusqu’à Sétif afin de le dépanner », s’énerve-t-il, avant de se lever et d’assener : « Ils ont vraiment fait n’importe quoi ! ».

Par Ghania Lassal
Elwatan

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