Affaire Mostafa Salma : Le CCDH entre en ligne
Le retour de Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud, l’inspecteur général de la sûreté au Polisario, aux camps de Tindouf se complique. Preuve en est l’appel du très officiel CCDH «à toutes les institutions nationales sœurs, y compris la Commission nationale consultative des droits de l’Homme d’Algérie, ainsi qu’à tous les organismes internationaux et à toutes les associations nationales et internationales des droits de l’Homme, à faire tout ce qui est en leur pouvoir afin que Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et défendre librement ses opinions». Le 9 août, lors du point de presse tenu à Smara et, faut-il le rappeler, boudé par les médias espagnols, Mostafa Salma annonçait l’imminence de son retour aux camps de Tindouf «dans trois ou quatre jours».
Le CCDH appelle les ONG internationales des droits de l’Homme «à faire tout ce qui est en leur pouvoir afin que Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et y défendre librement ses opinions».
Cet appel est un test pour la neutralité des ONG des droits de l’Homme dans le dossier du Sahara.
L’appel de l’organisme présidé par Ahmed Herzenni atteste, si besoin est, du refus manifeste de la direction du Polisario et des autorités algériennes de donner de leur feu vert au retour de Mostafa Salma.
L’appel du CCDH est en effet corroboré par certaines informations relayées par le site «polisario-confidentiel.com» faisant état d’une réunion, dans le cadre d’un séminaire, entre la sécurité militaire algérienne, le Département des renseignements et de la sécurité (DRS), et des cadres du Polisario, au cours de laquelle, le départ de Mostafa Salma a d’ailleurs été évoqué. Les Algériens n’ont pas encore digéré qu’un haut cadre du Polisario puisse quitter les camps de Tindouf vers le Maroc sans que les services de sécurité du Polisario aient eu vent de ses plans.
L’appel du CCDH aux organismes internationaux des droits de l’Homme fait suite à une correspondance du propre Mostafa Salma dans laquelle il fait part de sa crainte «d’éventuelles représailles par la direction du Polisario». Le CCDH assure pour sa part qu’«étant donné l’état déplorable des droits humains dans les camps de Tindouf, voire le caractère illégal au regard du droit humanitaire international de ces camps, la crainte de représailles exprimée par Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud est à prendre tout à fait au sérieux». L’appel du CCDH est visiblement la deuxième étape du plan des officiels marocains concernant cette affaire. Impliquer les organisations internationales des droits de l’Homme «y compris la Commission nationale consultative des droits de l’Homme d’Algérie», tend à internationaliser ce dossier.
Tous les ingrédients sont réunis pour donner naissance à un cas similaire à celui d’Aminatou Haidar. Reste que l’appel du CCDH devrait être suivi par une forte campagne médiatique afin que, comme le souligne le communiqué du CCDH, «Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et défendre librement ses opinions». Cet appel est un test pour la neutralité des ONG des droits de l’Homme dans le dossier du Sahara. La balle est désormais dans leur camp.
Le retour de Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud, l’inspecteur général de la sûreté au Polisario, aux camps de Tindouf se complique. Preuve en est l’appel du très officiel CCDH «à toutes les institutions nationales sœurs, y compris la Commission nationale consultative des droits de l’Homme d’Algérie, ainsi qu’à tous les organismes internationaux et à toutes les associations nationales et internationales des droits de l’Homme, à faire tout ce qui est en leur pouvoir afin que Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et défendre librement ses opinions». Le 9 août, lors du point de presse tenu à Smara et, faut-il le rappeler, boudé par les médias espagnols, Mostafa Salma annonçait l’imminence de son retour aux camps de Tindouf «dans trois ou quatre jours».
Le CCDH appelle les ONG internationales des droits de l’Homme «à faire tout ce qui est en leur pouvoir afin que Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et y défendre librement ses opinions».
Cet appel est un test pour la neutralité des ONG des droits de l’Homme dans le dossier du Sahara.
L’appel de l’organisme présidé par Ahmed Herzenni atteste, si besoin est, du refus manifeste de la direction du Polisario et des autorités algériennes de donner de leur feu vert au retour de Mostafa Salma.
L’appel du CCDH est en effet corroboré par certaines informations relayées par le site «polisario-confidentiel.com» faisant état d’une réunion, dans le cadre d’un séminaire, entre la sécurité militaire algérienne, le Département des renseignements et de la sécurité (DRS), et des cadres du Polisario, au cours de laquelle, le départ de Mostafa Salma a d’ailleurs été évoqué. Les Algériens n’ont pas encore digéré qu’un haut cadre du Polisario puisse quitter les camps de Tindouf vers le Maroc sans que les services de sécurité du Polisario aient eu vent de ses plans.
L’appel du CCDH aux organismes internationaux des droits de l’Homme fait suite à une correspondance du propre Mostafa Salma dans laquelle il fait part de sa crainte «d’éventuelles représailles par la direction du Polisario». Le CCDH assure pour sa part qu’«étant donné l’état déplorable des droits humains dans les camps de Tindouf, voire le caractère illégal au regard du droit humanitaire international de ces camps, la crainte de représailles exprimée par Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud est à prendre tout à fait au sérieux». L’appel du CCDH est visiblement la deuxième étape du plan des officiels marocains concernant cette affaire. Impliquer les organisations internationales des droits de l’Homme «y compris la Commission nationale consultative des droits de l’Homme d’Algérie», tend à internationaliser ce dossier.
Tous les ingrédients sont réunis pour donner naissance à un cas similaire à celui d’Aminatou Haidar. Reste que l’appel du CCDH devrait être suivi par une forte campagne médiatique afin que, comme le souligne le communiqué du CCDH, «Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et défendre librement ses opinions». Cet appel est un test pour la neutralité des ONG des droits de l’Homme dans le dossier du Sahara. La balle est désormais dans leur camp.