Le projet d'autonomie et les perspectives d'amélioration des
relations dans un Maghreb déprimé...
e n’est pas le complot des Matarèses, un roman dont le
caractère émoustillant et croustillant nous laisse penser que l’hôte est plus
machiavélique que les invités. Mais nous sommes devant une histoire réelle d’un
régime militaire qui ne cesse de manigancer contre son voisin pour le seul
objectif est de mettre le caillou, selon les propos de ces dirigeants
historiques, dans les chaussures d’un pays qui a milité avec toutes ses forces
dans sa libération et la levée d’écrou de ses institutions jadis assiégées.
La sécurité de la région est presque compromise. On parle
aujourd’hui d’une afghanistanisation de la région. Les enlèvements et les
séquestrations outre les démantèlements des groupuscules terroristes dans les
pays et ceux limitrophes montrent l’impasse et l’éminent désastre.
Dans une récente audience qu’a réservée le ministre des
affaires étrangères d’Alger, Mourad Medelci, à ses ambassadeurs éparpillés dans
le monde, le mot d’ordre a été de contraindre toute stratégie du Maroc de
promouvoir son projet d’autonomie dans ses provinces du Sud. Cette frayeur
algérienne nous mène à poser la question évidente : pourquoi l’autonomie fait
peur a l’Algérie et pourquoi il ne cesse de manigancer pour déstabiliser
l’unité du Maroc ? Nul ne saurait se soustraire à une telle question, surtout
si on veut bien comprendre les mobiles de la phobie marocaine dans le palais du
gouvernement d’Alger.
Pour répondre à cette question, il est important de
souligner les dimensions politiques et géopolitiques à moyen terme et à long
terme de cette proposition marocaine. Le projet d’autonomie proposé par le
Maroc reste pour Alger un projet nuisible à long terme à sa stabilité; un
mécanisme qui peut raviver les ambitions séparatistes d'une composition sociale
algérienne très hétérogène.Un pays où le communautarisme et le tribalisme sont
très présents et pèsent fortement dans le tissu social.
L’affaissement de la
nation ainsi que l’opposition politique et sociale contre l’autorité établie
ont élimé le pouvoir central en Algérie qui reflète l’héritage tenace d’un «
populisme autoritaire ». La mise en place d’un plan d’autonomie nécessite d'avance
une plate-forme capable de le supporter et de garantir sa survie.
La régionalisation
avancée , une réelle école de la démocratie participative, que le Maroc s'apprête
à mettre en place est un moyen important pour bien garantir la réussite de ce
projet d'autonomie. La démocratie, une réelle démocratie c’est le démon qui
exacerbe les dirigeants du pouvoir central en Algérie.
L’antagonisme entre Alger et Rabat est loin d’être une ambiguïté
dans la définition du principe de l’autodétermination, c’est plutôt divergence
sur une mode de gouvernance. Les proportions de la propension belliciste sont
très pesantes dans la façon de voir chez la plupart des vrais dirigeants de
l’Algérie et voilent toute bonne volonté marocaine de construire une entité
régionale maghrébine forte économiquement et solide socialement. Le contentieux
du Sahara reste un point d’achoppement entre Alger et Rabat. La volonté de
l’Algérie de créer un état « lige » obscurcir le devenir de toute une région.
Le Maroc et par le biais de l’initiative d’autonomie a
proposé un projet rationnel, une solution réaliste et réalisable, qui respecte
les fondements mêmes de l’autodétermination que l’Algérie ne cesse de scander
pour finir avec ce différend. Le référendum que l’Algérie revendique est un
mirage qui ne peut être appliqué et ce pour différentes raisons. L’incapacité
de fournir un recensement des personnes qui pourraient y participer avec le
rejet affiché par le Polisario d’accepter les Organisation onusiennes, à
l’image de CHR (1) et PAM (2), de recenser le nombre des séquestrées dans les
camps de Tindouf, sur le sol algérien, complique davantage toute résolution
basée sur un référendum.
Outre cette
constatation, les précédentes résolutions onusiennes tels que les résolutions 1783
(2007) ; 1813 (2008) ; 1871 (2009) et 1754 (2009) et la décision audacieuse 1920
(2010), qui rejettent le référendum et obligent les parties concernées à s’ armer
et s'engager des négociations de bonne foi sans conditions préalables en tenant
compte des développements survenus (projet d’autonomie) en vue de parvenir à
une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination
du peuple du Sahara.
L’initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie
de la région du Sahara a réussi de répondre à beaucoup de question est humaine
en mettant fin à la séparation et à l’exil et à travers favorise la
réconciliation dans toute une région pour un objectif ultime en apportant la
promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région.
La montée en puissance des attaques d’Al-Qaïda au Maghreb
islamique (AQMI) et sa volonté affichée de frapper fort pour avoir la mainmise
sur la télécommande de la régulation sécuritaire de la région du Maghreb
nécessite une coalition des forces et une union des mécanismes de coopérations
entre les états de la région.
La sécurité des pays de la région doit impliquer
une vision systémique de l’évolution globale des groupes terroristes et leurs
activités dans les pays du sahel et l’Afrique Subsaharienne.
La révolution
Tunisienne a montré la fragilité économique et a dévoilé les vrais problèmes
dont s’engloutissent un Maghreb malade. L’intégration économique est
indispensable pour une région stable capable de faire face et aux exigences
géopolitiques et aux revendications sociales. C’est la moindre chose qu’on
puisse dire pour éviter le pire… l’apocalypse.
Publié par CROUDANI :lepost.fr
relations dans un Maghreb déprimé...
e n’est pas le complot des Matarèses, un roman dont le
caractère émoustillant et croustillant nous laisse penser que l’hôte est plus
machiavélique que les invités. Mais nous sommes devant une histoire réelle d’un
régime militaire qui ne cesse de manigancer contre son voisin pour le seul
objectif est de mettre le caillou, selon les propos de ces dirigeants
historiques, dans les chaussures d’un pays qui a milité avec toutes ses forces
dans sa libération et la levée d’écrou de ses institutions jadis assiégées.
La sécurité de la région est presque compromise. On parle
aujourd’hui d’une afghanistanisation de la région. Les enlèvements et les
séquestrations outre les démantèlements des groupuscules terroristes dans les
pays et ceux limitrophes montrent l’impasse et l’éminent désastre.
Dans une récente audience qu’a réservée le ministre des
affaires étrangères d’Alger, Mourad Medelci, à ses ambassadeurs éparpillés dans
le monde, le mot d’ordre a été de contraindre toute stratégie du Maroc de
promouvoir son projet d’autonomie dans ses provinces du Sud. Cette frayeur
algérienne nous mène à poser la question évidente : pourquoi l’autonomie fait
peur a l’Algérie et pourquoi il ne cesse de manigancer pour déstabiliser
l’unité du Maroc ? Nul ne saurait se soustraire à une telle question, surtout
si on veut bien comprendre les mobiles de la phobie marocaine dans le palais du
gouvernement d’Alger.
Pour répondre à cette question, il est important de
souligner les dimensions politiques et géopolitiques à moyen terme et à long
terme de cette proposition marocaine. Le projet d’autonomie proposé par le
Maroc reste pour Alger un projet nuisible à long terme à sa stabilité; un
mécanisme qui peut raviver les ambitions séparatistes d'une composition sociale
algérienne très hétérogène.Un pays où le communautarisme et le tribalisme sont
très présents et pèsent fortement dans le tissu social.
L’affaissement de la
nation ainsi que l’opposition politique et sociale contre l’autorité établie
ont élimé le pouvoir central en Algérie qui reflète l’héritage tenace d’un «
populisme autoritaire ». La mise en place d’un plan d’autonomie nécessite d'avance
une plate-forme capable de le supporter et de garantir sa survie.
La régionalisation
avancée , une réelle école de la démocratie participative, que le Maroc s'apprête
à mettre en place est un moyen important pour bien garantir la réussite de ce
projet d'autonomie. La démocratie, une réelle démocratie c’est le démon qui
exacerbe les dirigeants du pouvoir central en Algérie.
L’antagonisme entre Alger et Rabat est loin d’être une ambiguïté
dans la définition du principe de l’autodétermination, c’est plutôt divergence
sur une mode de gouvernance. Les proportions de la propension belliciste sont
très pesantes dans la façon de voir chez la plupart des vrais dirigeants de
l’Algérie et voilent toute bonne volonté marocaine de construire une entité
régionale maghrébine forte économiquement et solide socialement. Le contentieux
du Sahara reste un point d’achoppement entre Alger et Rabat. La volonté de
l’Algérie de créer un état « lige » obscurcir le devenir de toute une région.
Le Maroc et par le biais de l’initiative d’autonomie a
proposé un projet rationnel, une solution réaliste et réalisable, qui respecte
les fondements mêmes de l’autodétermination que l’Algérie ne cesse de scander
pour finir avec ce différend. Le référendum que l’Algérie revendique est un
mirage qui ne peut être appliqué et ce pour différentes raisons. L’incapacité
de fournir un recensement des personnes qui pourraient y participer avec le
rejet affiché par le Polisario d’accepter les Organisation onusiennes, à
l’image de CHR (1) et PAM (2), de recenser le nombre des séquestrées dans les
camps de Tindouf, sur le sol algérien, complique davantage toute résolution
basée sur un référendum.
Outre cette
constatation, les précédentes résolutions onusiennes tels que les résolutions 1783
(2007) ; 1813 (2008) ; 1871 (2009) et 1754 (2009) et la décision audacieuse 1920
(2010), qui rejettent le référendum et obligent les parties concernées à s’ armer
et s'engager des négociations de bonne foi sans conditions préalables en tenant
compte des développements survenus (projet d’autonomie) en vue de parvenir à
une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination
du peuple du Sahara.
L’initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie
de la région du Sahara a réussi de répondre à beaucoup de question est humaine
en mettant fin à la séparation et à l’exil et à travers favorise la
réconciliation dans toute une région pour un objectif ultime en apportant la
promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région.
La montée en puissance des attaques d’Al-Qaïda au Maghreb
islamique (AQMI) et sa volonté affichée de frapper fort pour avoir la mainmise
sur la télécommande de la régulation sécuritaire de la région du Maghreb
nécessite une coalition des forces et une union des mécanismes de coopérations
entre les états de la région.
La sécurité des pays de la région doit impliquer
une vision systémique de l’évolution globale des groupes terroristes et leurs
activités dans les pays du sahel et l’Afrique Subsaharienne.
La révolution
Tunisienne a montré la fragilité économique et a dévoilé les vrais problèmes
dont s’engloutissent un Maghreb malade. L’intégration économique est
indispensable pour une région stable capable de faire face et aux exigences
géopolitiques et aux revendications sociales. C’est la moindre chose qu’on
puisse dire pour éviter le pire… l’apocalypse.
Publié par CROUDANI :lepost.fr