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Une base secrète américaine à Tamanrasset met sous écoute tout le Sahel !

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admin"SNP1975"

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L'Algérie abrite bel et bien une base secrète américaine. C'est le Canard Enchaîné, hebdomadaire français très bien renseigné dans ce domaine, qui le confirme.

Selon le Canard, il s’agit d’une base militaire secrète située à Tamanrasset qui compte près de 400 militaires spécialisés dans les télécommunications. Contrôlée par la National Security Agency (NSA), cette base servirait, selon l'édition du mercredi 22 septembre, aux américains de mettre toute la région du Sahel sous écoute ! Pour l'établir, les américains auraient réussi à obtenir facilement l'autorisation de Bouteflika, souligne encore le célèbre hebdomadaire français.

Et c’est à partir de cette base que les américains comptent apporter de l’aide aux militaires français. "Une aide qui pourrait être décisive si les informations circulent vraiment", note encore le Canard Enchaîné qui nous apprend également que les français espèrent beaucoup de cette aide précieuse des grandes oreilles de l'Amérique dans la région de Tamanrasset.

Mais le plus troublant dans cette affaire, c'est que cette Base se penche également sur les conversations téléphoniques et les services de télécommunications de notre pays ! C'est du moins ce que le Canard Enchaîné a laissé entendre dans cette révélation fracassante en nous expliquant que la NSA surveille de près à partir de notre territoire les agissements et les actions des "DRS". Bouteflika est-il au courant de tout cela ? Pas si sur...

Longtemps tabou, la présence militaire américaine en Algérie revient ainsi sur le devant de la scène. Mais cette fois-ci, elle risque de créer des controverses qui pourraient saper la sécurité de l'Algérie.

Abderrahmane Semmar



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admin"SNP1975"

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L'Algérie délaissée par les Tours-opérateurs parce qu'elle est la "matrice" d’AQMI !

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La crise sécuritaire que connaît toute la région du Sahel vient d’ébranler sérieusement le tourisme saharien en Algérie.

De nombreux tours opérateurs français ont annoncé jeudi que prés de 80 % des prochains circuits touristiques dans le Sahara sont annulés. L’Algérie est la plus touchée par ces annulations car de nombreux Tours Opérateurs la considèrent comme la "matrice" d’AQMI !

Par conséquent, les plus prestigieux des Tours Opérateurs ont coché une croix sur les circuits prévus à Tamanrasset, Djanet et Timimoun. Ces décisions catastrophiques pour le Tourisme Saharien Algérien compromettent tout simplement la saison touristique de cette année et dont le lancement est prévu en octobre prochain.

A ce propos, Point Afrique, l’une des plus importantes agences de voyage en France dans le domaine des circuits sahariens, a décidé jeudi de suspendre 75 % de son activité dans la région à cause de l’insécurité croissante de la région sahélo-saharienne.

"La décision a été prise sur la base d’informations émanant des autorités et des partenaires locaux avec lesquels la coopérative entretient des liens étroits. 6 vols sur 7 sont déprogrammés dans la région : Agadez au Niger, Tamanrasset, Djanet et Timimoun en Algérie, Gao au Mali et Atar en Mauritanie. Seul le vol hebdomadaire vers Mopti, au Mali, est conservé", signale à ce sujet le patron de Point Afrique qui n’a pas manqué de souligner que ces annulations "auront des conséquences dramatiques sur les populations locales".

Par ailleurs, de nombreuses agences de voyages spécialisés dans le Sahara et le Sahel risquent de subir des pertes financières importantes. D’ailleurs, certaines d'entre-elles n’ont pas hésité à préparer le licenciement d’une centaine de personnes en France.

En Algérie, des pertes énormes sont déplorées depuis la dernière saison touristique où la wilaya de Tamanrasset avait décidé d’interdire, une interdiction toujours en cours, l’organisation de circuits entre le Hoggar et le Tassili des Ajjers pour des considérations sécuritaires.

Dans ce contexte, près de 120 agences, et des centaines autres de guides, à Tamanrasset et Djanet sont aux abois et lancent en urgence un appel à l’aide pour sortir de cette catastrophe.

On le voit bien, le terrorisme dans la région nuit énormément à l'Algérie et son économie. A cela, il faut ajouter qu'il écorne dangereusement son image dans le monde entier...

Abderrahmane Semmar

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Les Américains impliqués contre AQMI ?


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Dans son édition du 22 septembre, le Canard enchaîné, hebdomadaire français, a fait part d'un article sur l'existence d'un centre d'écoute secret à Tamanrasset. L'information a été déjà démentie, par le passé, par des sources officielles algériennes qui ont fait part aux Américains de leur refus "de toute implantation militaire sur le sol national". 





Dans son édition du 22 septembre dernier, le Canard enchaîné a fait part d’une information sur l’existence d’une base militaire américaine secrète en Algérie. A Tamanrasset, précise-t-il. La publication française donne même le nombre de militaires américains qui y opèrent. 400 militaires spécialisés dans les télécommunications, indique-t-il, avant d’ajouter que cette base servirait à mettre toute la région du Sahel sur écoute. L’information laisse dire au journal satirique que c’est pour cette raison que les Français ont sollicité l’aide des Etats-Unis qui pourrait leur être d’un important apport dans la recherche des otages enlevés par AQMI. Mais quel crédit donner à l’information du Canard enchaîné ?



En réalité, l’existence d’une base américaine en Algérie n’a rien d’un scoop, l’information revient régulièrement, ces dernières années, dans la presse française et quelques forums intéressés. Sauf que les autorités algériennes l’ont toujours nié, même si la coopération sécuritaire entre les deux pays, l’Algérie et les Etats-Unis, n’est un secret pour personne. Beaucoup de responsables algériens se sont exprimés sur le sujet. Le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Ramdane Laâmamra, avait déclaré, il y a quelques mois à la presse, que « l’expérience algérienne dans le domaine de la lutte antiterroriste est réclamée par les autres et non l’inverse». L’ancien ambassadeur d’Algérie à l’ONU avait coupé court à toute présence étrangère dans le pays en affirmant : «Il n’y a pas de forces américaines ou d’une tout autre nationalité en Algérie.»



L’ancien chef de la diplomatie algérienne, Mohamed Bedjaoui, avait lui aussi dit que «l’Algérie n’acceptera pas l’installation d’une base étrangère sur son sol quel que soit le pays qui le lui demanderait». L’information a donc été démentie par les autorités algériennes, mais aussi par les Américains eux-mêmes. Le 6 octobre 2007, c’est le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui réitérera, à Alger, le refus de l’Algérie à l’implantation de bases militaires étrangères sur son sol. Pour lui, «la souveraineté de l’Algérie est non négociable et il n’est pas question aujourd’hui d’ouvrir la voie à la création de bases militaires étrangères en Algérie». «Il ne s’agit pas de déposer les bases » là où il y a le terrorisme, avait ajouté Mourad Medelci.



Pour sa part, le patron de l’Africom, le général William Yard, avait effectué une visite à Alger en novembre 2009 où il a été  reçu par le président Bouteflika. Rien ne filtrera, certes, de cette entrevue, même si d’autres responsables US conforteront la position algérienne. «Je suis très sensible et je respecte la position algérienne refusant toute présence militaire sur son sol. Mais l’Africom n’a pas l’intention d’avoir une base militaire en Algérie», avait, en effet, rassuré l’un d’eux. Ainsi, la création d’une base militaire américaine à Tamanrasset et d’une quelconque présence sont niées par les deux parties qui, il faut bien le souligner, ont de tout temps soutenu que leur coopération militaire dans la lutte contre le terrorisme est étroite. Vu le niveau atteint par la coopération sécuritaire entre les deux Etats, l’information donnée par l’hebdomadaire français pourrait donc être vraie ?



Il est un fait indéniable que le journal français ne se contente pas de souligner le niveau de cette coopération, mais il semble même en avoir trouvé le prétexte pour glisser d’autres informations aussi graves les unes que les autres, à savoir «la mise sur écoute de toute la région du Sahel, voire même des services de sécurité algériens par 400 militaires américains spécialisés en télécommunications, basés à Tamanrasset». Rien que ça. Car aussi invraisemblable que puisse paraître une telle information, il est surtout à se demander quel serait l’intérêt de publier un tel article après l’enlèvement des 5 Français au Niger par Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) ? L’information intervient, faut-il le souligner, dans un contexte marqué par une crise dans les relations algéro-françaises entre autres concernant l’approche du traitement de l’activité terroriste dans la région du Sahel. Les actions des partenaires des pays de la région impliqués dans la lutte contre AQMI ont toujours charrié des soupçons d’ingérence.              
 



Said Rabia


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http://www.marocainsdalgerie.net

MJB



admin a écrit:

Les Américains impliqués contre AQMI ?


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Dans son édition du 22 septembre, le Canard enchaîné, hebdomadaire français, a fait part d'un article sur l'existence d'un centre d'écoute secret à Tamanrasset. L'information a été déjà démentie, par le passé, par des sources officielles algériennes qui ont fait part aux Américains de leur refus "de toute implantation militaire sur le sol national". 





Dans son édition du 22 septembre dernier, le Canard enchaîné a fait part d’une information sur l’existence d’une base militaire américaine secrète en Algérie. A Tamanrasset, précise-t-il. La publication française donne même le nombre de militaires américains qui y opèrent. 400 militaires spécialisés dans les télécommunications, indique-t-il, avant d’ajouter que cette base servirait à mettre toute la région du Sahel sur écoute. L’information laisse dire au journal satirique que c’est pour cette raison que les Français ont sollicité l’aide des Etats-Unis qui pourrait leur être d’un important apport dans la recherche des otages enlevés par AQMI. Mais quel crédit donner à l’information du Canard enchaîné ?



En réalité, l’existence d’une base américaine en Algérie n’a rien d’un scoop, l’information revient régulièrement, ces dernières années, dans la presse française et quelques forums intéressés. Sauf que les autorités algériennes l’ont toujours nié, même si la coopération sécuritaire entre les deux pays, l’Algérie et les Etats-Unis, n’est un secret pour personne. Beaucoup de responsables algériens se sont exprimés sur le sujet. Le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Ramdane Laâmamra, avait déclaré, il y a quelques mois à la presse, que « l’expérience algérienne dans le domaine de la lutte antiterroriste est réclamée par les autres et non l’inverse». L’ancien ambassadeur d’Algérie à l’ONU avait coupé court à toute présence étrangère dans le pays en affirmant : «Il n’y a pas de forces américaines ou d’une tout autre nationalité en Algérie.»



L’ancien chef de la diplomatie algérienne, Mohamed Bedjaoui, avait lui aussi dit que «l’Algérie n’acceptera pas l’installation d’une base étrangère sur son sol quel que soit le pays qui le lui demanderait». L’information a donc été démentie par les autorités algériennes, mais aussi par les Américains eux-mêmes. Le 6 octobre 2007, c’est le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui réitérera, à Alger, le refus de l’Algérie à l’implantation de bases militaires étrangères sur son sol. Pour lui, «la souveraineté de l’Algérie est non négociable et il n’est pas question aujourd’hui d’ouvrir la voie à la création de bases militaires étrangères en Algérie». «Il ne s’agit pas de déposer les bases » là où il y a le terrorisme, avait ajouté Mourad Medelci.



Pour sa part, le patron de l’Africom, le général William Yard, avait effectué une visite à Alger en novembre 2009 où il a été  reçu par le président Bouteflika. Rien ne filtrera, certes, de cette entrevue, même si d’autres responsables US conforteront la position algérienne. «Je suis très sensible et je respecte la position algérienne refusant toute présence militaire sur son sol. Mais l’Africom n’a pas l’intention d’avoir une base militaire en Algérie», avait, en effet, rassuré l’un d’eux. Ainsi, la création d’une base militaire américaine à Tamanrasset et d’une quelconque présence sont niées par les deux parties qui, il faut bien le souligner, ont de tout temps soutenu que leur coopération militaire dans la lutte contre le terrorisme est étroite. Vu le niveau atteint par la coopération sécuritaire entre les deux Etats, l’information donnée par l’hebdomadaire français pourrait donc être vraie ?



Il est un fait indéniable que le journal français ne se contente pas de souligner le niveau de cette coopération, mais il semble même en avoir trouvé le prétexte pour glisser d’autres informations aussi graves les unes que les autres, à savoir «la mise sur écoute de toute la région du Sahel, voire même des services de sécurité algériens par 400 militaires américains spécialisés en télécommunications, basés à Tamanrasset». Rien que ça. Car aussi invraisemblable que puisse paraître une telle information, il est surtout à se demander quel serait l’intérêt de publier un tel article après l’enlèvement des 5 Français au Niger par Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) ? L’information intervient, faut-il le souligner, dans un contexte marqué par une crise dans les relations algéro-françaises entre autres concernant l’approche du traitement de l’activité terroriste dans la région du Sahel. Les actions des partenaires des pays de la région impliqués dans la lutte contre AQMI ont toujours charrié des soupçons d’ingérence.              
 



Said Rabia


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Si c'est dans l'intérêt de la région pour éradiquer le terrorisme: c'est une bonne idée à exploiter même si nos frères algériens démentent toutes ces info. par mesure de sécurité

admin"SNP1975"

admin
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par D.Benchenouf



 


 


Le Canard enchaîné a livré, dans sa dernière édition, une révélation sur une base américaine secrète en Algérie.


L'information est très importante, encore que décalée. Elle a le mérite de lever un black-out sur cette question, observée avec rigueur, autant par la presse algérienne, pour les raisons évidentes que l'on sait, que par la presse française, qui ne s’intéresse à nos histoires que dans la mesure où elles pourraient les concerner directement.


Le problème, dans cet article du Canard enchaîné, est que les informations qu'il donne ne sont pas tout à fait exactes.


En fait, j'avais déjà traité de ce sujet en 2008, dans mon ex blog, Tahia bladi, aujourd'hui perdu. Dans les articles que j'avais publié sur cette affaire de base secrète américaine, j'avais donné des indications très précises, sur l'emplacement de cette base, sur la société qui l'avait réalisée, sur certains opérateurs qui ont été impliqués dans sa réalisation technique,  sur les cercles qui ont pesé sur la lourde décision de son implantation, à l'insu du peuple algérien.


J'avais bien précisé qu'il ne fallait pas confondre cette base, avec l'antenne de la CIA qui se trouvait à Tamanrasset, au niveau de la base aérienne. 


C'est dans cette confusion qu'est tombé le Canard enchaîné.


Cette antenne américaine,  n'a jamais été vraiment secrète. Elle avait été installée au début des années 90, masquée par l'opération qui consistait à allonger la  principale piste d’atterrissage de Tamanrasset, qui devait éventuellement servir de voie de dégagement d'urgence pour la navette Coloumbia. C'est à la faveur de ces travaux, financés par les USA, que la "station d'écoute", pour reprendre les vocables officiels, fut installée à l'intérieur d'une caserne de l'armée algérienne, où se trouvaient déjà ceux de la DRS. Le nombre des agents américains qui se trouvaient dans cette structure avoisine la dizaine de personnes. Le chiffre de 400 agents, avancé par le Canard enchaîné, est tout à fait invraisemblable. Il est tout à fait inimaginable que tant d'agents puissent passer inaperçus, des années durant, dans une ville comme Tamanrasset, où tout se sait. Cette station d'écoute, dispose d'un matériel très sophistiqué, capable de capter des conversations, mêmes codées, à une très longue distance. Chose que le régime algérien cache à tous ses voisins, et au peuple algérien.


 


Je crois que le Canard enchaîné a été induit en erreur, en citant ce chiffre, par une circonstance un peu particulière. Parce qu'effectivement, la vraie base secrète, celle d'Iherher, qui n'a jamais été vraiment opérationnelle, a dû accueillir, dans l'urgence, et avant même qu'elle ait été achevée, 400 Marines qui venaient d'une base américaine en Allemagne, et qui se rendaient au Mali, pour une opération dont on ne sait rien. les aéronefs qui les transportaient se sont posés sur la piste d'Iherher, d'ou les Marines ont été acheminées, de nuit, vers le Mali.


Mais qu'en est-il, en réalité de cette base américaine d'Iherher ?


Cette base, aujourd'hui démolie en grande partie, avait été projetée par les concepteurs néocons qui avaient commencé par envisager la politique du Grand Moyen Orient, puis celle, plus réaliste, de l'Africom.


Le Sahel, avait fini par s'imposer comme une région d'une grande importance géostratégique. Des gisements très importants y avaient été décelés, ainsi que dans les pays limitrophes. La Chine, qui avait compris que c'était là, la seule région pétrolifère où elle pouvait enfoncer un coin, avait commencé à s'installer en Afrique. Et tout particulièrement au Soudan. D'où le tollé sélectif soulevé par la guerre du Darfour. Des condamnations, du même type que ceux qui concernaient le Tibet, axés sur une politique d'endiguement de la Chine(Containment).


Les Américains étaient tout à fait déterminés à faire main basse sur cette région, de la même manière qu'ils contrôlaient le Golfe et le moyen Orient,  à fortiori que le Sahel se révélait un centre stratégique pour le futur. Situé au vrai centre du monde géographique, allant du Canal de Suez jusqu'à l'océan atlantique, ce couloir pétrolifère, sera appelé à devenir, dans l'imagination des futurologues américains, la vraie frontière extérieure entre l'Europe et l'Afrique. Une région tampon, qui sera déterminante dans les flux migratoires.


Pour cela, et d'autres raisons encore, les Américains décidèrent de créer l'Africom, sous des prétextes philanthropiques qui seraient ridicules s'ils n'étaient cyniques.


L'Africom aurait donc mission de veiller à la sécurité de cette région, de lutter contre le terrorisme international et de le prévenir. Mais comme il était inexistant en ces lieux désolés, il fallait donc le créer. Certains services américains, qui avaient enrôlé des généraux algériens,  mais aussi des personnalités politiques, et qui connaissaient très bien la technique du DRS qui consiste à créer des groupes terroristes, comme les GIA, puis à les utiliser contre les populations civiles, demandèrent donc à leurs amis du DRS de provoquer un climat de violence dans le Sahel et dans les pays limitrophes. Ils savaient bien que le DRS était parfaitement capable de ce genre de mission, puisqu'ils l'avaient déjà éprouvé dans des opérations internationales, dans le traitement et le retournement d'islamistes, dans leur enlèvement, leur transport, et jusqu'à leur torture ou leur discrète exécution, quelque part dans le Sahara. La sous traitance du DRS, dans la "lutte anti-terroriste" est un secret de polichinelle. Plusieurs hauts gradés américains, et y compris deux secrétaires d'Etat, ont publiquement salué l'"efficacité" des "forces de sécurité" algériennes. Une efficacité et une compétence tout à fait remarquables, pour des techniques qui font appel à la gégène, à la tronçonneuse, et autres tenailles.


 


Et c'est ainsi que le DRS, qui avait déjà infiltré très profondément le GSPC, jusqu'à sa plus haute hiérarchie, demanda à celui-ci de s'affilier à la Qaeda. Et c'est ainsi que le GSPC du DRS devint la Qaeda du Maghreb Islamique, avec la bénédiction du numéro 2 de la Qaeda de Ben Laden. Les pays du Maghreb et du Sahel allaient découvrir, en l'espace de quelques semaines, que ce GSPC agonisant, qui parvenait à peine à trouver de la nourriture et des abris de fortune, dont les émirs négociaient une  reddition généralisée, était devenu une force militaire organisée, puissamment armée, dotée d'un budget qui lui permettait de rouler carrosse en plein désert, et de relancer sa politique de recrutement. La nouvelle Qaeda était devenue subitement d'une telle puissance, que même les chefs coutumiers touaregs, et les gros contrebandiers du Sahel, les groupes de pression les plus influents dans ces régions, venaient faire acte d'allégeance aux émirs. Avant cela, les choses ne traînaient pas. Les Américains avaient réussi à pénétrer au coeur du régime algérien, en y faisant nommer un de leurs agents les plus efficaces, comme Ministre de l'Energie, c'est à dire du Pétrole et du Gaz. Le fameux Chakib Khalil, dont on dit qu'il fut l'un des meilleurs assassins financiers de la CIA. Comble du cynisme, cet homme devint, non seulement Ministre du pétrole algérien, mais président de l'OPEP. 


Il faudrait toute une encyclopédie pour traiter de toutes les affaires où il avait mouillé, et qui se calculent en dizaines de milliards de dollars.


Mais l'une des plus emblématiques de son action fut celle de la BRC. Un méga scandale qui fit étouffé, dans un consensus général, par tous les barons du régime, y compris par le Président de la République et les génraux les plus influents du régime. Parce que Chakib Khalil les avait tous mouillés. En centaines de millions de dollars. La BRC fut dissoute en violation de la loi, sans véritable audit.


Entre autres affaires, toutes plus incroyables les unes que les autres, il y eut celle de la base américaine.


Plusieurs généraux, dont deux principaux, parmi les plus terrifiants du régime, celui qui contrôlait le trafic de drogue à destination de l'Europe et l'un des plus grands criminels contre l'humanité, commis contre des populations civiles, avaient accepté de parrainer l'affaire. C'était le temps des affaires. En ces années 90, pendant que la mort s'abattait sur les populations, que le terrorisme faisait des ravages, jusqu'en France, et qu'il instaurait un climat de terreur indicible, les généraux, leurs clientèles et leurs parentèles, s'enrichissaient en milliards de dollars.


Chacun d'eux avait son propre monopole. Qui celui du blé, qui celui du médicament, qui celui de la drogue, qui celui de l'armement et ainsi de suite, pour tout ce qui pouvait rapporter. La construction de cette base fut donc placée sous la protection de ces deux généraux majors.


Dans la pratique, le terrain choisi soigneusement pour cette base, par les Américains eux-mêmes, se trouve dans le Sahara, au Tassili, au sud-est du pays, près des frontières de la Libye et du Niger, à quelques kilomètres d'un hameau qui porte le nom de Iherhir, au sud d'Illizi.


Les travaux ont été confiés à la BRC. De grosses enveloppes ont été "remises" à plusieurs barons du régime, dont Chakib Khalil et nos deux généraux. Cet argent n'a pas été versé par les Américains, mais par la BRC, Brown Root & Condor (BRC, joint-venture entre Sonatrach et Haliburton, une société qui appartient à Dick Cheney, entre autres néocons du même cru)


 


La BRC a sous traité la partie BTP de cette base à la société canadienne RSW – SCATT".


Un nombre impressionnant de troupes a été déployé autour du chantier, en plein désert. Nul ne pouvait approcher, à moins de 10 km du site. Mais les quelques informations qui nous sont parvenues, malgré tout, nous apprennent que la circonférence du  mur d'enceinte de cette base est d'une dizaine de kilomètres. Plusieurs infrastructures y sont présentes, dont une piste d'atterrissage de 4000m, une piscine olympique d'une capacité d'accueil de 1000 personnes. C'est dire que ce n'est pas un petit cantonnement de fortune, destiné à accueillir une unité de l'armée.( Encore que, selon des informations dignes de foi, cette base a longtemps servi de base arrière à l'émir du GSPC, Abderazak el Para, qui se trouve en ce moment même en villégiature chez le DRS, alors que la justice algérienne, qui sait très bien où il se trouve, l'a condamné à une peine par contumace.)


En 2004, la firme RSW-Scatt a invité de hauts gradés algériens à visiter une de ses filiales, au Canada. Ces responsables avaient donné une courte interview au journal d'entreprise, et ils se sont laissés photographier. Ils ne pensaient pas que ce tout petit journal d'entreprise pouvait tomber entre les mains de l'opposition algérienne. Nous avons gardé leurs photos et leurs déclarations.


Voici un extrait de cet article:


"Une délégation d’Algérie a effectué un court séjour à Eastmain les 18 et 19 mai dernier. Le commandant de la base aérienne de Tamanrasset, Yazid Zeraïbi, le commandant Ahmed Mouhamou, du ministèrede la Défense, et Pierre Demers, ing., directeur de projet à la firme RSWScatt, souhaitaient visiter nos infrastructures pour en savoir davantage sur ce qui se fait chez nous.Mentionnons que l’Algérie est à construire un campement à la base militaire de Tamanrasset, campement qui pourra accueillir 2 000 personnes. (l'article  sur la délégation algérienne sur la photo de gauche)</span>-Le commandant de la base aérienne de Tamanrasset, Yazid Zeraïbi, le commandant Ahmed Mouhamou, du ministère de la Défense, et Pierre Demers, ing., directeur de projet à la firme RSW-Scatt ont fait partie de la délégation en visite au chantier."


 


 


Il faut juste préciser que "le campement à la base militaire de Tamanrasset" dont il est question était la façade officielle du projet de "IHERHIR"


La base de Iherhir fut démolie après le scandale BRC. Le régime algérien comprit qu'il était temps de mettre fin à un conflit de clans qui risquait de l'emporter corps et biens. Il comprit, en effet, que si le peuple algérien était informé de tous les aspects de ce scandale, y compris cette affaire de haute trahison qu'était la construction de cette base secrète, cela pourrait aboutir à un situation qu'il ne pourraait plus contrôler. De plus, les choses commençaient à changer aux USA, et les forces néocons avaient effectué un repli stratégique sur certaines de leurs stratégies. L'arrivée de Obama au pouvoir, même si elle n'induisait pas de changements aussi radicaux qu'on pourrait le penser, avait néanmoins sonné le glas pour les plus ultra, et les plus visibles, qui dirigeaient une politique maghébine et sahélienne de la Qaeda. C'est cela qui décida probablement le régime à démolir cette base, du moins à la démanteler. C'est cela qui inversa aussi un certain rapport de forces au sein du régime, et qui déboucha sur la mise à la retraite du général M.Lamari et au limogeage de Chakib Khalil. Entre autres bouleversements souterrains. 


 


 


 


 


Et pour mieux en convaincre ceux qui resteraient un tant soit peu sceptiques, voici une localisation satellitaire qui nous a été aimablement transmise par un ami. Vous pourrez zommer au plus près. Vous verrez des infrastructures consédérables, que rien ne justifie dans ce coin perdu du Tassili, une route de plusieurs kilomètres, qui ne mène nulle part, si ce n'est à cette base. Vous y verrez aussi les restes de qui ressemble à une piste d'atterrissage, dont on croit reconnaître les contours.


Voici la géolocalisation, il suffit de cliquer dessus, et d'aller y faire un tour:

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MJB a écrit:
admin a écrit:

Les Américains impliqués contre AQMI ?


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Dans son édition du 22 septembre, le Canard enchaîné, hebdomadaire français, a fait part d'un article sur l'existence d'un centre d'écoute secret à Tamanrasset. L'information a été déjà démentie, par le passé, par des sources officielles algériennes qui ont fait part aux Américains de leur refus "de toute implantation militaire sur le sol national". 





Dans son édition du 22 septembre dernier, le Canard enchaîné a fait part d’une information sur l’existence d’une base militaire américaine secrète en Algérie. A Tamanrasset, précise-t-il. La publication française donne même le nombre de militaires américains qui y opèrent. 400 militaires spécialisés dans les télécommunications, indique-t-il, avant d’ajouter que cette base servirait à mettre toute la région du Sahel sur écoute. L’information laisse dire au journal satirique que c’est pour cette raison que les Français ont sollicité l’aide des Etats-Unis qui pourrait leur être d’un important apport dans la recherche des otages enlevés par AQMI. Mais quel crédit donner à l’information du Canard enchaîné ?



En réalité, l’existence d’une base américaine en Algérie n’a rien d’un scoop, l’information revient régulièrement, ces dernières années, dans la presse française et quelques forums intéressés. Sauf que les autorités algériennes l’ont toujours nié, même si la coopération sécuritaire entre les deux pays, l’Algérie et les Etats-Unis, n’est un secret pour personne. Beaucoup de responsables algériens se sont exprimés sur le sujet. Le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Ramdane Laâmamra, avait déclaré, il y a quelques mois à la presse, que « l’expérience algérienne dans le domaine de la lutte antiterroriste est réclamée par les autres et non l’inverse». L’ancien ambassadeur d’Algérie à l’ONU avait coupé court à toute présence étrangère dans le pays en affirmant : «Il n’y a pas de forces américaines ou d’une tout autre nationalité en Algérie.»



L’ancien chef de la diplomatie algérienne, Mohamed Bedjaoui, avait lui aussi dit que «l’Algérie n’acceptera pas l’installation d’une base étrangère sur son sol quel que soit le pays qui le lui demanderait». L’information a donc été démentie par les autorités algériennes, mais aussi par les Américains eux-mêmes. Le 6 octobre 2007, c’est le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui réitérera, à Alger, le refus de l’Algérie à l’implantation de bases militaires étrangères sur son sol. Pour lui, «la souveraineté de l’Algérie est non négociable et il n’est pas question aujourd’hui d’ouvrir la voie à la création de bases militaires étrangères en Algérie». «Il ne s’agit pas de déposer les bases » là où il y a le terrorisme, avait ajouté Mourad Medelci.



Pour sa part, le patron de l’Africom, le général William Yard, avait effectué une visite à Alger en novembre 2009 où il a été  reçu par le président Bouteflika. Rien ne filtrera, certes, de cette entrevue, même si d’autres responsables US conforteront la position algérienne. «Je suis très sensible et je respecte la position algérienne refusant toute présence militaire sur son sol. Mais l’Africom n’a pas l’intention d’avoir une base militaire en Algérie», avait, en effet, rassuré l’un d’eux. Ainsi, la création d’une base militaire américaine à Tamanrasset et d’une quelconque présence sont niées par les deux parties qui, il faut bien le souligner, ont de tout temps soutenu que leur coopération militaire dans la lutte contre le terrorisme est étroite. Vu le niveau atteint par la coopération sécuritaire entre les deux Etats, l’information donnée par l’hebdomadaire français pourrait donc être vraie ?



Il est un fait indéniable que le journal français ne se contente pas de souligner le niveau de cette coopération, mais il semble même en avoir trouvé le prétexte pour glisser d’autres informations aussi graves les unes que les autres, à savoir «la mise sur écoute de toute la région du Sahel, voire même des services de sécurité algériens par 400 militaires américains spécialisés en télécommunications, basés à Tamanrasset». Rien que ça. Car aussi invraisemblable que puisse paraître une telle information, il est surtout à se demander quel serait l’intérêt de publier un tel article après l’enlèvement des 5 Français au Niger par Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) ? L’information intervient, faut-il le souligner, dans un contexte marqué par une crise dans les relations algéro-françaises entre autres concernant l’approche du traitement de l’activité terroriste dans la région du Sahel. Les actions des partenaires des pays de la région impliqués dans la lutte contre AQMI ont toujours charrié des soupçons d’ingérence.              
 



Said Rabia


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Si c'est dans l'intérêt de la région pour éradiquer le terrorisme: c'est une bonne idée à exploiter même si nos frères algériens démentent toutes ces info. par mesure de sécurité

J'ai remarqué qu'Oranais et MJB partagent la même réflexion sur le terrorisme.

http://www.marocainsdalgerie.net

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