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La communauté musulmane et la tutelle...Française

2 participants

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moi même

moi même

Les dérives des extrêmes



Un hebdomadaire titre à la Une « L’Occident face à l’islam », de nombreux citoyens sont choqués, lassés par cet alarmisme et la dichotomie inappropriée qui exacerbent les crispations. Ils sont en colère contre les extrêmes de tous bords. La colère est saine, mais parfois elle est mauvaise conseillère. Il faut savoir garder raison, rester serein et tenir au droit à la différence et au respect d’autrui. D’autant que la base, les citoyens, de toutes croyances ou non croyances, malgré des inquiétudes et des interrogations légitimes, ne sont pas dupes et ne tombent pas dans le piège de la confrontation et des polémiques.



Alors que la société a besoin d’apaisement, ce sont surtout des « élites » médiatiques qui s’agitent et donnent la parole aux extrémistes. Quand on prétend informer et contribuer à résoudre les problèmes, il est contradictoire de les poser de manière sciemment tronquée. L’air du temps délirant perturbe, mais au fond la vie suit son cours et nul ne peut empêcher les êtres humains de se rencontrer, de partager et de s’estimer.



Des médias donnent la parole aux extrémistes du dénigrement qui redoublent de férocité. Qu’ils cherchent, à partir de l’islam, comme de toute autre source, de se concocter une religion hybride, pour eux seuls, un « self islam », conforme à la logique faustienne ou à leurs fantasmes, c’est leur affaire, libre à eux. Ce n’est ni les premiers, ni les derniers individus qui folklorisent et infantilisent la pratique de la foi. Certes, ils se prévalent de l’islam, se présentent comme « intellectuels musulmans » et en même temps ils le dénigrent de manière schizophrénique. C’est un signe de dérèglement, ne leur donnons pas d’importance.



Ces « nouveaux intellectuels », dits de culture musulmane, qui affirment que « l’islam est foncièrement violent », que « Dieu » s’est définitivement retiré, que l’au-delà est une fiction et le Coran un texte sacralisé archaïquement, semblent souffrir. Les plus virulents adversaires de l’islam ne parlent pas comme eux, avec une telle désinvolture et surtout un tel masochisme. C’est une faille incommensurable. En outre, ils ne cessent de répéter qu’ils sont « illuminés », qu’il faut les laisser travailler et qu’ils vont révolutionner le monde spirituel. On se demande s’il faut en rire ou pleurer, ou s’il faut en porter un quelconque regard ? Il faut les ignorer et que les croyants prient pour eux.



De par leur position de dénigrement, ils sont sollicités par des médias qui, n’en croyant pas leur chance, s’accrochent à eux, les définissent comme « courageux », en vue périodiquement de sortir l’antienne de l’occident (« civilisé ») face à l’islam (« barbare »). Ces médias cultivent la religiophobie, excluent toute autre interlocuteur que les « révoltés » contre leur communauté et n’ont plus d’arguments que la répétition de mensonges insidieux, adeptes de l’idée qu’en les répétant il en restera toujours quelque chose. Surfant sur l’exaspération face à des comportements fondamentalistes marginaux mis sur le devant de la scène, ils gomment la frontière abyssale entre islam et extrémisme, amplifient la culture de la peur et sponsorisent ceux qui renient leur « origine », sous prétexte de « moderniser » l’islam.



Pour ces « intellectuels musulmans » extrêmes, mi-consciemment, mi-inconsciemment, c’est la spirale de la surenchère : qui dira le plus du mal de l’islam et des musulmans ? Par eux, les musulmans sont sommés de se nier, sinon ils sont diabolisés. De par leur aveuglement ces « intellectuels » décrédibilisent la logique, pourtant incontournable, de la critique, de l’interprétation et de la réforme. De plus, il ne s’agit pas pour nous de remettre en cause le droit de critiquer la religion y compris avec virulence et de manière infondée. Nul de sensé ne peut soustraire la religion à l’examen critique, mais vouloir stigmatiser, heurter, injurier gratuitement, de manière obsessionnelle et ouvertement discriminatoire, n’est pas digne d’une société démocratique.



L’immense majorité des croyants accepte la critique sans limite, prouve le mouvement en marchant, vit avec son temps, sait ce qu’elle croit et ce qu’elle veut et refuse le dénigrement outrancièrement offensant, la stigmatisation et l’amalgame. Elle refuse tous les extrêmes. Elle sait que les extrémistes qui rejettent la critique, instrumentalisent la religion et s’enferment dans le repli sont une infime minorité, qui donnent de l’eau au moulin à d’autres extrêmes : ceux qui dénigrent de manière pathologique et contribuent à l’invention d’un nouvel ennemi. Les dérives ne sont pas d’un seul bord, les extrêmes se nourrissent. L’immense majorité des croyants sait que les extrémistes, de tous bords, ne peuvent pas tromper tout le monde tout le temps. De plus, ce qui est si grand et si haut, en l’occurrence pour les croyants leurs références fondatrices, parlent d’eux mêmes et ne peuvent être atteint. Par la hauteur de vue et le bel-agir, le besoin de partage et le vivre ensemble l’emporteront.

Oumma.com

slimane

slimane

Le nombre de conversions à l'Islam augmente chaque jour aux USA, et ce phénomène a connu une augmentation 30% quand il s'agit d'hispaniques

Le mariage, la curiosité envers l'Islam après le 11 septembre et des dénominateurs communs comme l'immigration sont des facteurs de cet accroissement.


Catherin García qui est couvert avec le voile complet en se rendant à la mosquée pendant le mois sacré du ramadán, a déclaré à ce quotidien que "quand elle se trouvait dans son propre pays jamais je ne me suis vu appartenant à cette société, mais, en me convertissant , tout a changé car l'Islam fait que mes idées coïncident avec tout ce à quoi je crois."


Ali Jan, secrétaire national du Conseil des Musulmans de l'Amérique du Nord à Chicago, a déclaré que "de 1999 jusqu'à présent le nombre de musulmans, d’origine latino-américaine, a augmenté de 30 %, pour atteindre aujourd’hui les 200.000. Beaucoup croient que la cause principale de ces conversions est à chercher avec les terroristes du 11 septembre, qui a permis une union entre ces deux groupes minoritaires."

La croissance de la population musulmane est plus grande surtout à New York, en Floride, en Californie et au Texas, états où l’on retrouve davantage d’ hispaniques.


Mohammad Mesri, imam de la prière de vendredi dans une mosquée et président de la Société des Musulmans de Floride Centrale a déclaré : "il y a quelques années de cela nous n’aurions pu voir quelqu'un parlant Espagnol dans la mosquée."

Ainsi, ce fait sentir aujourd'hui chaque fois de manière plus importante la nécessité de livres islamiques, comme le Coran, en Espagnol ; les samedis on fait un office spécial pour les hispaniques dans leur propre langue.


Mesri d’ajouter : "d'ici quelques années les offices religieux se feront aussi en Espagnol."

Il y a des facteurs communs comme l'immigration, la pauvreté et la santé, mais le caractère et la spiritualité sont aussi d'importants facteurs. Une femme hispanique a délaré qu’elle s'était senti attirée par l'Islam parce que le voile des femmes lui rappelait Sainte Marie.

l'islam n'est pas une religion pour les arabes ,mais pour tout les humains,je vous demande une chosse ;lire le coran ou la biographie de prophete.que dieu nous protège




Difficile de nos jours d'entendre un écho de ces réalités que l'on tente de cacher. Une preuve évidente que les médias sont à la solde de quelques personnes qui distilent et façonne l'info dans dans le spectre d'intérêts personnels ou partisants.
Les gens deverais réffléchir à deux, même à trois fois avant de porter des jugements sur les autres, car il est admis dans la société et la pensée occidentale que donner son 'avis' sur les 'musulmans' n'as rien de supsect ni de répréhensible, mais porter 'un jugement' que quelque chose qui fâche, et bien cela est intolérable, inhumain, révisionniste ou extrémiste !
L'islam c'est la religion du Milieu, du véritable juste milieu, de la tolérence, de la foi, mais aussi du courage, de la vaillance. Il fait du courage un devoir religieux, celui qui oblige le croyant à ne pas se laisser injustement traiter. Celui qui lui ordonne de peser le pour et le contre avant toute action, mais quand il s'agit de réparer l'injustice ou d'aider les autres à ne plus être injustement traités, même s'ils ne sont pas musulmans...
Exemple : La Palestine, rebatisée depuis 'israel'. Beaucoup de gens ont développé une hyper-sensibilité à tout ce qui touche Israel, symbole de la barbarie humaine. En tant qu'Etat illigitime et barbare avec le peuple qu'il domine et broye, et en tant que moyen pour laver la honte et la cruauté des européens, du fait de ce qui s'est passé durant la 2e guerre mondiale.
Ce exemple, evident par sa logique simpliste (Palestiniens - Colonisation britanique - Colons juifs - extérminations de villages entiers - réfugiés par millions dispersés partout....). Eh bien cette logique est absurde pour certain !
Ayons le courage et l'honneteté de le reconnaitre, de dire la vérité, en nous-même. Même si c'est mal vu de le dire en public, mais en nous même, nous devons savoir que ce qui est juste EST juste, que ce soit pour un boudhiste, un chrétien, un judaïque ou un musluman !

La présence des musulmans dans la politique démontre que ceux-ci souhaitent la démocratie, et selon le docteur Bagby très peu sont les musulmans qui pensent comme Bin Laden.


The Christian Science Moniteur termine son article avec une phrase de Catherin García, convertie à l’islam qui a déclaré : "rien de meilleur ne m'est arrivé dans la vie si ce n’est l'Islam. Je n'aurais jamais pu imaginer que je puisse ressentir toute cette tolérance divine et tout ce calme dont je jouis maintenant."

L'Islam sauvera assurement Le Monde,alors que le sionisme veut détruire Le Monde.Le sionisme est vraiment le symbole de la barbarie et de l'injustice.Les juifs ont toujours étés respectés par la religion musulmane.La grande majorité des israelites reconnait cela.Regardez,maintenant, ce qu'ils font subir à ce peuple martyre de Palestine!!!!!C'est l'ingratitude et la lacheté erigées en vertu par le sionisme!


L'islam, noble religion, construit toujours ce que la méchanceté cherche à détruire. Une fin douloureuse guette le sionisme symbole de la parbarie et la débauche dans le monde.

moi,je crois que l'islam est la seule religion qui nous revelera la verité, bien que je connais vaguement le sujet,je crois qu'il ne faut pas gacher l'image de cet religion .

The Christian Science Moniteur

3La communauté musulmane et la tutelle...Française Empty Rencontre intime avec l'Eternel Mar 12 Oct - 18:37

moi même

moi même

Rencontre intime avec l’Eternel



A 60 ans, Salah avait déjà les cheveux grisonnants, la barbe blanche et le visage marqué par les difficultés de la vie. Il venait tout juste de partir à la retraite et décide d’aller au pèlerinage, à la rencontre de Dieu. Ce moment, ce voyage d’une intense spiritualité, Salah l’a attendu toute sa vie.



Il arrive d’abord à Médine ou il passait son temps dans la mosquée du prophète (صلعم). Il eut le temps de lire le coran en entier et au moins une fois par jour, il passait saluer le prophète (صلعم l) en se recueillant longuement devant sa tombe.



Après 8 jours passés à Médine auprès du prophète (صلعم), Salah arrive enfin à la Mecque. Voir la Kaaba de ses propres yeux était sans aucun doute un des moments de bonheur les plus intenses de sa vie. Elle était belle, radieuse, lumineuse et tellement imposante.



Salah avait besoin de ce moment magique. Ce contact physique, il en a rêvé toute sa vie, lui qui a toujours souffert pour vivre et pour élever ses enfants. Le voilà enfin devant cette maison de Dieu, pleurant de bonheur. Les jours qui suivirent, Salah les passa à prier, à lire le coran et invoquer le pardon du Tout miséricordieux. Habillé simplement, souvent couvert de poussière, il buvait l’eau du puits millénaire de « Zamzam », multipliait les parcours (Es-Saîy) entre «Es- Safa » et «El- Marwa » et accomplissait plusieurs fois par jour les circumambulations (Al-tawaf) autour de la Kaâba. Parfois, il marchait silencieusement et doucement, d’autres fois il se presse et souvent il lève les mains suppliant Dieu, les yeux ruisselant de larmes. ا



Le moment culminant de son séjour était le jour de l’arrêt (الوقوف) au mont de « ’Ârrafat ». Il s’était bien préparé à ce moment primordial du pèlerinage qui symbolise l’attente du jour du dernier jugement. Le Mont « ‘Âarafat » et les collines qui l’entourent étaient couverts d’une marée humaine vêtue de blanc venue des quatre coins de la planète. Salah arrive sur les lieux vers 11h. Il repéra un endroit tranquille, discret et s’y installe pour être dans l’intimité de Dieu. Il était immergé dans cette lumière particulière qui inonde ces lieux saints en ce jour sacré. Il passa plus de 10 h dans un profond dialogue d’amour avec Dieu.



Salah est maintenant en paix avec Dieu et avec lui-même. Quelques jours avant de quitter la Mecque, il fait un rêve des plus étranges. Il voit le prophète (صلعم) lui dire que Dieu était satisfait de son pèlerinage puis il le charge d’une mission. « Dès que tu reviens dans ton pays, tu iras voir Sofiane M. et tu lui diras que le prophète (صلعم) te salue » lui dit le prophète (صلعم). Salah était bien sûr très heureux de ce rêve mais il n’y prêta pas plus d’attention que cela.



A son retour à l’aéroport d’Alger où il habitait, Salah était accueilli par une foule très nombreuse, sa famille, ses amis mais aussi ses voisins. Il était en effet très apprécié par les siens et par tous ceux qui le côtoyaient de près ou de loin. Tout le monde voulait l’entendre parler de ce voyage spirituel et de cette expérience de pardon de la part du Tout Miséricordieux.



Quelques jours après, Salah organise un grand repas auquel il invita tout le monde. Il profita de cette occasion pour distribuer les nombreux cadeaux qu’il a ramené de Médine et de la Mecque.



Deux semaines se sont déjà écoulées depuis son retour à Alger. Salah n’arrête pas de penser au rêve qu’il avait fait à la Mecque et à la mission que lui avait confié le prophète (صلعم). Il alla consulter un imam qu’il connaissait bien et en lequel, il avait beaucoup confiance.



« Tu n’as rien à perdre. Va voir cette personne et raconte lui ton histoire » lui dit l’imam.



Après quelques jours d’hésitations, Salah décide enfin d’aller voir Sofiane M. Il se rend à Bab El Oued ou il est sensé habiter. Il arrive au milieu d’un quartier populaire où les enfants ont l’habitude de jouer au football dans la rue. Vêtu d’une grande gandoura blanche et d’un chèche (écharpe), Salah demande à un jeune garçon : « Dis moi mon enfant, connais-tu un certain Sofiane M., il doit habiter dans ce quartier ». Visiblement gêné, le jeune lui dit : « vous êtes sûr que vous cherchez cette personne ». « Absolument » réponds Salah.



« Alors, il doit être dans le bar au fond de la rue », dis l’enfant.



Prenant son courage à deux mains, Salah se dirige vers le bar et fait appeler Sofiane. Après quelques minutes, Sofiane sortit du bar. Il était à moitié soul. Il était à sa septième bouteille de bière.

« Vous êtes Sofiane M. » lui dit Salah.

« Oui monsieur ? Et vous êtes ? » répond Sofiane.

« Je suis venu vous dire que le prophète (صلعم) vous salue, il vous passe le « Salam » » dit Salah.

Sofiane sourit et s’apprête à regagner le bar.

« Je sui sérieux » dit Salah. « J’ai accompli le pèlerinage à la Mecque cette année. Et après la station au mont de ‘Arafat, j’ai vu en rêve le prophète (صلعم) qui m’a chargé de cette mission ».

« Avec tous le respect que je vous dois, vous devez vous tromper » dit Sofiane.



« Je ne pense pas que le prophète (Psl) puisse saluer une personne comme moi ».



« Pourquoi vous dites cela » rétorque Salah.



Les larmes aux yeux, Sofiane se confie : « Je passe le plus clair de mes nuits dans ce bar. Ma vie est devenue un cauchemar depuis que j’ai commencé à boire. J’ai 5 enfants que je vois très rarement. J’ai tellement honte de moi, de ce que je suis que je ne veux pas qu’ils me voient dans cet état. C’est pourquoi je rentre très tard le soir chez moi. Je n’ai jamais fait la prière de ma vie mais je n’ai jamais cessé d’implorer le pardon de Dieu. Je Lui ai souvent demandé de m’aider à m’en sortir mais je ne vois rien venir. Pourquoi Dieu ne m’aime t-Il pas ? Pourquoi Il ne m’aime pas ? ». Il tombe dans les bras de Salah et éclate en sanglot.



Très touché parce qu’il vient d’entendre, les larmes aux yeux, Salah lui dit : « Tu ne peux pas imaginer combien Dieu t’aime. Que tu sois conscient du mal que tu fais à toi-même et à ta famille, c’est très important. Et si le prophète (Psl) m’envoie vers toi aujourd’hui, c’est bien pour t’aider. Tu fais sûrement du bien autour de toi, mon fils ».



« Pas que je sache. Ma vie se résume à ce que je t’ai raconté. Je viens tous les jours ici dans ce bar pour boire et oublier », réponds Sofiane.

« Réfléchis bien », insiste Salah.

« J’ai peur que ce que vous avez vu ne soit qu’un amas de rêves sans signification » dit Sofiane en regagnant le bar.

Très déçu, Salah s’apprêtait à partir quand Sofiane sortit du bar, l’appelle et lui dit : « je vais vous raconter une histoire dont je suis particulièrement fier et que je n’ai raconté à personne ».



Comme la plupart des musulmans, j’ai acheté à mes enfants un mouton pour le sacrifier le jour de la fête de l’Aïd Al Adha pour célébrer la tradition de notre père Ibrâhim (علي السلام). Comme d’habitude, mes enfants étaient ravis et passaient leurs journées avec le mouton. Le jour de l’Aïd, vers 10h du matin, mes enfants et moi avions préparé le mouton pour le tuer. Comme il n’était pas bien attaché, le mouton a réussi à s’enfuir. Il est sorti de la maison et allé se refugier chez notre voisine Bahdja, une veuve, mère de 4 enfants. Son mari est mort il y a quelques années et depuis, elle avait beaucoup de mal à subvenir aux besoins de ses enfants.

Lorsqu’ils voient le mouton, Samir, Yousef, Kawthar et Myriam explosent de joie.



« Maman, maman, c’est notre mouton. Dieu nous l’a envoyé » disaient ils fièrement à Bahdja. « Non mes enfants. C’est le mouton de notre voisin Sofiane. Il faut le lui rendre » leur répondit-elle. Elle attrape le mouton, le prends par les cornes et le traine vers la sortie devant les pleurs de ses enfants.



J’ai assisté à toute la scène. J’étais vraiment ému devant ces orphelins. C’est alors que j’ai dit à leur maman. « Dieu leur a envoyé ce mouton. Et je vais le sacrifier ici pour eux et avec eux ».

Au bout de 2h, j’avais fini tout le travail. Je suis revenu chez moi. J’ai pris mes enfants et nous sommes allés passer l’Aïd avec mes parents.



Salah n’arrivait pas à retenir ses larmes. « Mon fils » lui dit il. « Tu ne peux pas imaginer combien Dieu T’aime. Tu as fais une action qui va surement changer le cours de ta vie. C’est pour cette raison que Dieu m’envoie vers toi. Ne rate pas cette occasion pour te réfugier auprès de Lui. Tu sais ce qui te reste à faire ».



Avant de le quitter, Salah lui donne un petit paquet. "Un souvenir de ma rencontre intime avec Dieu" lui dit-il. Sofiane ouvre le paquet dans lequel il y avait une gandoura blanche, un tapis de prière, un chapelet et un petit mot, une parole du prophète (صلعم) qu’il découvre et qui a fait vibrer son cœur : « Certainement, Je suis conforme à la bonne idée que se fait de Moi Mon serviteur. Je suis avec lui à chaque fois qu’il Me mentionne. S’il M’évoque en lui-même, Je l’évoquerai en Moi-même. S’il M’évoque en public, Je l’évoquerai devant un public meilleur encore. S’il s’approche de Moi d’un empan, Je Me rapproche de lui d’une coudée. S’il s’approche de Moi d’une coudée, Je Me rapproche de lui d’une brasse. S’il vient à Moi à petits pas, Je M’avancerai à toute vitesse" (hadith divin rapporté par Bukhârî et Muslim).



Deux années après cette rencontre avec Salah, Sofiane était parmi les premiers pèlerins à arriver sur les collines de ’Âarafat à la recherche de ce rendez-vous intime avec Dieu.

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