CHAG ESSELK
Au delà de la frontiére
[Auteur: Déporté(Djamel O.)
[size=18][b]Aux Messieurs les responsables de cette tribune je dis : c’est a vous que revient le mérite d’avoir suscité en nous ces douloureux émotions, que je ne croyais pas qu’ils sont d’une telle ampleur.Avec effervescence,et pour plusieurs raisons, on en parlera par la suite…Alors, pour que je sois sincère, innocent et honnête dans mon témoignage pour l’histoire,pour que je sois du coté de la vérité,j’ai préféré de m’exprimer en langue arabe comme un authentique moyen d’expression,parce que je suis tout à fait convaincu que n’importe quelle autre langue, malgré sa richesse en vocabulaire et termes d’expression, ne va pas suffire d’ interpréter ce qui s’est passé en ce jour,en ce mois et en cette même année,parce que la tragédie était dramatique,et le malheur était beaucoup plus grave.
Par où commencer et comment citer et discuter. Tout est confondu pour moi, les scènes et les événements sont imbriqués les uns avec les autres, jusqu’au point que je ne sais plus comment m’embarquer dans cette embarcation de ce voyage .... Cette aventure, C'est le chaos des images. En tout cas, je vais laisser mon bateau prendre le cap.. J’allais le laisser avancer, puisque moi je me suis culbuté par ma conviction et ma grandeur et ma détermination de contester cette folie sans pagaie .. Sans respect des priorités.. Sans priorités, sans être engagé sous réserve des règles et sans obligation narratif des cours académique .... Alors au nom du Dieu,nous continuons à décrire nos atrocités.
Viens frère Mohammad pour que nous enjambions ensemble les accès du passé noyé, dressons ses haleines... comptons ses vénérations et ses soupirs et inspectons le Hall de notre grande maison, « L’étable » , « Le figuier et ses fruits » ,« Le poulailler » et « Le four » ...
ô Mohammad ô mon cher frère,je me souviens «du four » comment son pain était si délicieux,mieux que le boulanger . Et « La vigne »où nous nous reposions vers l’après-midi,
et où nous sirotions ensemble les verres du thé, « Ma grand-mère Yamina »-El-Haj – El-Hajja Milouda –Rabiià et Ahmed », et sous la table un ou deux chats…, et ce décor des chats se succède et se répète a chaque repas et chaque rassemblement.
C'était tout une union et tout était uni … L’homme,L’homme et L’homme, la bête et le bienfait, des nappes et des couvertures …. A SUIVRE
Traduction de l'arabe par Mr Becharelkheir[center]
Dernière édition par le Ven 16 Nov - 17:26, édité 4 fois