Algérie-Maroc


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Algérie-Maroc
Algérie-Maroc
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Algérie-Maroc

Forum de discussion entre Maghrébins, expulsés marocains d'algerie,algerie-maroc


Le deal à ne pas rater :
Code promo Nike : -25% dès 50€ d’achats sur tout le site Nike
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Les Algériens nous envient ! Les Marocains aussi !

+2
Atavisme
admin"SNP1975"
6 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

admin"SNP1975"

admin
Admin

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

L'Algérien et le Marocain ne se réduisent pas aux dirigeants. Il y a ici et là des sociétés civiles vivantes, exigeantes, des femmes et des hommes qui ont leur mot à dire et qui le disent haut et fort.
Au Maroc on se réjouit de cette grande marge de liberté d’
expression et de droit de l’homme avec la venue de la nouvelle ère. Il y a des opinions politiques constituées ou en formation, constantes sur certaines questions de vie générale, ou changeantes sur d'autres. Le mauvais voisinage étant établi, installé, consommé entre l'Algérie et le Maroc, comment réagissent les Marocains ? Plus exactement, comment les Marocains voient-ils les Algériens d’aujourd'hui ? Ce regard, véhiculant clichés et stéréotypes, est traditionnellement chargé de sentiments divers et contrastés, tantôt d'admiration , tantôt d'agacement et de colère, mais toujours nuancé d'une bonne dose d'étonnement et de surprise. Qu'en est-il au juste ?
Un brin d'histoire pour commencer. Tout d’abord il faut noter que l’Afrique du nord est segmentée en trois portions, dont l’épellation est : « Maghreb aqsa-Magheb Awsat-Maghreb Adna » Au Maroc, c'est l'étrangeté qui domine dès qu'il s'agit des Algériens : ils ne sont pas comme nous. Un Algérien est un Wasti, c'est-à-dire originaire du Maghreb du centre ou du milieu, avec une connotation d'éloignement et de dépréciation. Dans le constat de différence, il y a reproche et réprobation. Ils ne sont pas comme nous, alors qu'ils devraient l'être. D'où, pour désigner les Algériens, l'expression « deuxièmes Francis » (deuxièmes Français, Français d'une autre catégorie), qui date du protectorat. Ils sont arabes, amazigh et musulmans, mais se comportent comme des Nasranis pour dire Européens). Ils boivent de l'alcool, ils tenaient des bars et à l'occasion, ils renseignaient les autorités françaises en temps du protectorat. Normal : les premiers débits de boisson étaient attribués à des Algériens. Pour l'aristocratie Marocaine, l'Algérien est un zoufri, déformation très significative d'ouvrier qui désigne le « voyou ».
Cette première image, peu flatteuse, s'est modifiée avec le temps. Le protectorat a amené dans ses bagages d'autres Algériens, des professeurs, des administrateurs, des juges, qui, eux, ont nourri une réputation de compétence et d'intégrité. Certaines familles ont même fait souche au Maroc et fourniront des cadres appréciés à la Révolution algérienne. Qui se sont transformés après en Marocains du « Malg » qui gouvernent aujourd’hui l’Algérie.(voir mes articles précédents).
Le 1er novembre 1954 et la guerre d'indépendance de l'Algérie vont transformer fondamentalement l'image des Algériens. Désormais, c'est l'héroïsme qui l'emporte de même que l’égoïsme. Les Algériens ne sont pas comme nous, ils sont mieux que nous en quelque sorte. C'est d'autant plus vrai que l'indépendance marocaine, après l'euphorie des débuts, laisse un vague sentiment d'inachèvement et de frustration. À coup sûr, pour la gauche unfpiste, éloignée du pouvoir par l’entourage de feu Hassan II, l'Algérie était un modèle, un régime progressiste révolutionnaire. Par admiration, dans les rues de la capitale Rabat, les étudiants Barkawi manifestaient au cri de ce slogan rimé (en arabe) : Ben Bella f’Ribat,wal Hassan tahta sabbat !« Ben Bella à Rabat et Hassan sous chaussures ! »
La « guerre des Sables » (octobre 1963) perturbe fortement la donne. Les relations entre la République algérienne démocratique et populaire et l'ancien Empire chérifien vont connaître une transformation profonde et durable qui n'épargne pas les deux peuples. Un épisode permet de saisir à vif les sentiments réciproques. On avait distribué des armes aux hommes valides des deux côtés. Le jour, ils se tiraient dessus à vue et, lorsqu'il faisait noir, ils se rattrapaient à coups d'injures. Les Algériens se défoulent en traitant les Mrarkas (pluriel de Marocain) de « mangeurs de méchoui », de « oulad sidi » et « oulad moulay », allusion aux titres hiérarchiques qui choquent dans une société qui se veut plus égalitaire. En face, pour invectiver les Wastas, on avait une préférence marquée pour les shmata, ce qui signifie en général « faux jeton » et désigne ici ceux qui ne respectent pas, suprême infamie, les accords et les engagements.(voir articles sur les engagements non tenus par les algériens.. !).
Cette péripétie est précieuse, non seulement parce qu'elle nous donne un florilège sur la guerre des stéréotypes, mais parce qu'on y trouve, résumé, ce qui sera, pour les Marocains, l'idéologie dominante sur leurs incommodes voisins. Méchoui, sidi, Moulay... Si les Algériens nous reprochent notre excès de civilité ou notre goût pour la bonne chère, c'est qu'ils nous envient. Ce thème, on l'entendra dans les discours de feu Hassan II, comme dans les salons de Rabat, de Casablanca, ou partout dans les grandes villes du royaume.
Sur un mode moins polémique, les Marocains se sont persuadés que les Algériens, au fond, aiment le Maroc et les Marocains. Et ils le montrent volontiers quand ils séjournent dans le royaume. Ils apprécient le mode de vie, le faste, l'hospitalité, la belle vie, la sécurité, la libre expression et par-dessus tout les chikhates, ces chanteuses, danseuses folkloriques de l’Atlas au verbe salace et joyeux qui animent les mariages de toutes conditions et ne détonnent pas dans les soirées huppées.
On pourrait même déceler chez les Algériens qui découvrent le Maroc ou aiment y revenir une certaine nostalgie, ou, si l'on préfère, le mal du pays perdu. Dans le Maroc de toujours, ils retrouvent l'Algérie disparue. Dans les années 1980, un groupe de médecins algériens visite le royaume. Pendant dix jours, ils vont là où il faut aller : Rabat, Fès, Mekhnès, Marrakech... Au dernier dîner, leurs hôtes leur posent la question rituelle mais pas très innocente : « Alors, comment avez-vous trouvé le Maroc ? - Eh bien, c'est la même chose que chez nous... Avec les remparts en plus. » À la même question, un entrepreneur, qui envisageait de s'installer au Maroc, eut cette réponse : « C'est l'Algérie, mais une Algérie en panne ! » On peut citer encore cet homme politique qui avait sillonné le monde arabe mais rêvait de vivre dans la médina de Fès pour retrouver l'Algérie qu'il n'avait pas connue, l'Algérie de ses rêves.
Donc, les Algériens des villes traditionnelles de Tlemcen, Constantine, Annaba, et de Bjaia,qui se moquent du clan d’Oujda,dénonçant les pièces théâtrales jouées contre notre pays,soit par les Marocains du Malg,soit par les Chawis au pouvoir. Ces purs Algériens aiment les Marocains. Et ceux-ci le leur rendent bien. Ils aiment en eux ce qu'ils ne sont pas eux-mêmes, ce qu'ils n'osent pas être. Ils sont d'abord surpris par cette dignité à fleur de peau « typiquement algérienne », puis finissent par l'apprécier. Un concitoyen des Marocains Résidents à l’Etranger m'a raconté un jour, une curieuse histoire qui lui est arrivée à Alger. Il se promenait avec sa femme (une française) du côté de Bab el-Oued et s'arrêta à une échoppe qui vendait des crèmes à raser. Le marchand, un vieil homme plutôt taciturne, lui présente les marques disponibles et décline leur prix. Le Marocain hésite un moment et choisit la plus chère, puis demande à son épouse de payer. Le vieil homme s'interpose et oblige le client, en invoquant Dieu, à prendre la marchandise sans la payer : « Pour ne pas nous humilier devant la Gawriya [la Française]. » « Impensable au Maroc », conclut mon interlocuteur, avec un brin de regret et de jalousie.
Le portrait-robot de l'Algérien dessiné ici est loin d'être antipathique. Ombrageux, révolté, se mettant en colère pour un rien, prenant des libertés avec les choses de la religion, il devient franchement irrésistible lorsqu'il sacrifie à la prière : les versets coraniques qu'il récite sont truffés de mots mélangés de français et il ne peut s'empêcher de pester contre Dieu et tous les saints, insultant la religion,la sainte tradition, et la croyance ! Au jeu des comparaisons, le Marocain ne gagne pas toujours. Un lettré de Fès a dit un jour : « Notre pays est émollient et le relâchement nous atteint jusque dans nos vices et défauts. Regarde les Algériens : ils sont entiers, tout d'une pièce, ce sont des saints ou des salauds. Nous, lorsque la vertu nous fait défaut, nous sommes surtout des canailles ! »
La fraternisation entre Marocains et Algériens se fait sur le dos des Tunisiens. Aux yeux des Marocains, la première qualité des Algériens est qu'ils ne sont pas comme les Tunisiens. Et réciproquement, les Algériens créditent les Marocains du même avantage. Le Tunisien, plus proche de l'Orient, est censé posséder les qualités pacifiques du commerce, alors qu'entre les monts de l'Atlas et des Aurès ce sont les vertus guerrières qui l'emportent.
Bien entendu, la forte sympathie mâtinée d'admiration qu'éprouvent les Marocains à l'endroit des Algériens a été ébranlée par l'affaire du Sahara, affaire créée de toutes pièces par le duo Boukharouba-Boutaflika. La position de l'Algérie n'a jamais été comprise et choquait profondément les Marocains. Évoquant l'aide apportée par le royaume du Maroc et son peuple généreux à sa lutte de libération, on dénonçait volontiers l'ingratitude de l'Algérie. Fort heureusement, on s'en prenait à l'Algérie, à ses dirigeants et singulièrement à Houari Boumedienne, et après lui à la junte militaire de Ben Aaknoune, mais pas aux Algériens dans leur ensemble. Et c'est justice, car les Algériens eux-mêmes ne se sont jamais sentis concernés par l'affaire du Sahara...dont la plupart disait souvent et dit encore « Ma Aâla Balich – je connaît pas »C’est un sal jeu de gouvernants.
L'incompréhension marocaine à l'égard de la position officielle de l'Algérie, et plus précisément des locataires du palais d’El Moradiah d’Alger sur les « provinces Marocaines du Sud » s'accompagne d'une réelle inquiétude. Jusqu'au début des années 1980, Pour venger ses premières défaites après la marche verte (Les 2 Amgala et Gueltat Zemmour), l’armée algérienne déguisée en Polisario pouvait porter des coups durs à l'armée marocaine au-delà même du Sahara Marocain occidental, et l'Algérie, forte de son pétrole, de sa diplomatie, faisait vraiment peur. Elle exerçait aussi une irrésistible fascination. « À l'époque, rappelle un professeur de Sciences, on se croyait obligé, en rédigeant un mémoire sur les relations internationales, de citer les articles de la révolution Algérienne, la Pravda locale ! »
L'ouverture des frontières en 1988 permet soudain aux deux peuples de se découvrir dans leurs réalités respectives, loin des craintes et des fantasmagories. Côté algérien, c'est le rush vers l'Eldorado Marocain et sur les objets de consommation courante, fruits, légumes, textiles et hashish aussi. Ils ne cachent pas leur bonheur et se font photographier devant des pyramides de pastèques et de Bananes, buvant savourement du Coca-Cola à bas prix. De l'autre côté, les universitaires qui rendent visite à leurs collègues à Alger ou à Constantine se délestent rapidement de leurs complexes. On assiste même, à la faveur de l'ouverture, à une inversion des attitudes et des rôles : les Marocains découvrent qu'ils ne sont pas si mal lotis chez eux et regardent leurs voisins avec tristesse : « Les pauvres !... »
La montée des islamistes en Algérie après le soulèvement populaire d’octobre 1988, l'interruption du processus électoral, la guerre civile,l’incertitude et l’insécurité susciteront un grand intérêt au Maroc, surtout au début. Dans la classe politique et au-delà, le sentiment dominant est bien exprimé par le verbe arabe « tashaffi », qui signifie « se réjouir du malheur d’autrui ». Bien entendu, cette attitude malsaine n'est pas sans lien avec la trouille que suscitait, encore hier, le pays voisin. Plutôt que de chercher à comprendre les tenants et les aboutissants de la crise, on se contente de commentaires péremptoires du genre : « Les Algériens n'ont que ce qu'ils méritent. » Avec ce corollaire : « Ça ne risque pas de nous arriver, nous, nous sommes différents. »
Le Maroc sera frappé par le terrorisme islamiste en juin 1994 (hôtel Asni à Marrakech, en mai 2003 à Casablanca, mais on n'a pas remis en question le postulat de base : l'Algérie n'est pas le Maroc.
Maintenant que l'Algérie est en train de sortir peu à peu du tunnel et retrouve ses marques et son assurance, comment sera-t-elle perçue au Maroc ? Peut-on esquisser un état de l'opinion dans le royaume, qui est concerné au premier chef par le retour de l'Algérie ? Pour tenter de répondre, il faudrait que l'histoire cède la place à la géographie. Le regard change en effet radicalement au fur et à mesure que l'on s'approche de la frontière. Et l'Algérie vue de l'Oriental n'est pas celle dont on parle à Rabat ou à Casablanca
À Oujda, « on vit aux heures marocaines et algériennes aux grés des circonstances. Certes la région est plus aiguillée sur l’Ouest et se considère comme centralité mais l’Algérie n’est pas pour autant un ancien souvenir, effacé à jamais de nos ardoises d’écoliers»(1). Les marchands de fruits secs participent aux enchères des dattes très prisées (Deglet Nour). Lorsque vous êtes invité chez un notable algérien, il arrive qu'il précise que la viande de son tagine est marocaine. Ce qui n'est pas la règle. On roule avec du carburant algérien, vendu dans des jerricanes le long des routes à proximité de la frontière, pas loin du poste douanier « Zouj Bghal ».
Les échanges vers l'Algérie ne sont pas moins intenses. Sur les marchés de la petite ville algérienne de « Maghnia », on trouve des fruits et légumes qui ont poussé au Maroc, mais aussi des pantalons jeans, djellabas, babouches de la bonne qualité « harf ryal » caftans (très recherchés pendant la saison des mariages), tissus d'ameublement, électronique en provenance de Nador dans le Nord... Faut-il préciser que tous ces produits, la frontière étant officiellement fermée, empruntent les réseaux plus que tolérés de la contrebande.
L'amélioration des relations entre l'Algérie et le Maroc est un souhait, une revendication très populaire. Il y va de la vie quotidienne de la région, sinon de sa prospérité malgré que Sidna ordonnait en compensation des grands projets d’infrastructure économique et social pour le bien être de la région orientale et. Et c'est parce que le gouvernement algérien le sait qu'il tarde à faire le « cadeau » et répondre à la main tendue du Maroc.
En s'éloignant d'Oujda, à Rabat ou à Casablanca, on découvre, non sans surprise, que l'Algérie ne fait plus recette. Il faut se résoudre à l'évidence : la rupture a fait son oeuvre. Le sentiment dominant n'est pas la désaffection, la détestation ou l'inquiétude, mais l'indifférence. On ne parle plus de l'Algérie, et, si vous y amenez la conversation, on regarde poliment ailleurs. La réconciliation, les retrouvailles ? On n'y croit pas, on n'y croit plus. La rupture n'est pas uniquement dans les esprits, elle est dans les faits et elle est générale. D'ordinaire, quand les gouvernements ne se parlent plus, les partis politiques maintiennent au minimum des relations entre les deux pays. Ce n'est plus le cas. Seul le socialiste Abderrahmane Youssoufi, lorsqu'il était à la tête du gouvernement d’alternance, s'était démené pour mettre fin à la brouille. Il a échoué et personne ne songe à le relayer. Sondage impromptu : famille du quartier chic de Casablanca ; si la fille annonce à son père qu'elle veut épouser un Algérien, le père ne lui donne pas sa bénédiction. Avec un Nesrani (Européen ?) Il sera plus accommodant et posera des questions sur le futur conjoint et sa famille. Pour épouser la dulcinée, il devra seulement, s'il n'est pas musulman, se convertir en Islam (une formalité)...
Lorsque les relations, sous le gouvernement de José María Aznar, étaient détestables avec l'Espagne, on s'en désolait dans les milieux d'affaires, déplorant la perte de temps et le manque à gagner. Rien de tel à propos de la rupture avec l'Algérie. « Il semble bien que le Maghreb ne soit plus au coeur des préoccupations, dit un politologue. La région en tant que concept opératoire favorisant les échanges et la prospérité est en train de s'effacer au profit de la mondialisation, qui, paradoxalement, paraît moins abstraite. » Aujourd'hui, dans un certain Maroc qui n'est pas tout le Maroc mais qui compte, l'Espagne, la France, l'Europe, l'Amérique... vous disent quelque chose. L'Algérie ? Ne connais pas.
On peut supposer que des initiatives judicieuses et, surtout, une réelle politique de coopération devraient avoir raison de la désaffection actuelle et relanceraient le grand Maghreb. Peut-être !
En attendant, c'est le Maghreb de l'ignorance qui domine par obstacles algériens. Aussi bien en Algérie qu'au Maroc, l'état des opinions publiques, dès qu'il s'agit du pays voisin, est calamiteux. Quiconque connaît les deux pays ou simplement continue de s'y intéresser est atterré par les inepties proférées par les uns sur les autres et réciproquement. À défaut de se connaître, on se contente de misérables stéréotypes plaqués sur des réalités politiques devenues opaques. Pour les Algériens, le Maroc est le royaume des esclaves prosternés, le Maroc de baise-main. Les Marocains sont des sujets serviles, éternellement soumis à un tout-puissant et mystérieux Makhzen. Aux yeux des Marocains, la vie politique est tout aussi absente en Algérie, république de l’anarchie, de la manipulation exercée dans l'ombre, dans les coulisses par l'armée ou, mieux, la fameuse S.M., la Sécurité militaire. On le voit, la politique au Maghreb n'est pas très compliquée : S.M. ici et S.M. là !
Pour ne pas rester sur cette note sombre, un dernier mot sur le football et un match mémorable. Décembre 1979 : Algérie-Maroc à Casablanca. (5-1). Une correction sans précédent, la honte. Au cours de la démonstration, le public casablancais est, bien entendu, dans tous ses états. À un moment, un slogan surgit de la foule dans l'intention, semble-t-il, de limiter les dégâts et de canaliser la colère : « Le Sahara est marocain ! » Le slogan est aussitôt repris et amplifié avec cet additif lourd de sens : « Le Sahara est marocain, mais le foot est algérien ! » Et les Casablancais réservent leurs encouragements et applaudissements à l'équipe adverse,même sentiment exprimé aussi lors du dernier derby de la CAN Egypte-Algérie au Soudan. Comme quoi, le Grand Maghreb des peuples n'est peut-être pas un slogan obsolète.
Chihab
(1) AK



Dernière édition par admin le Sam 6 Nov - 20:51, édité 1 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

Atavisme

Atavisme

La fraternisation entre Marocains et Algériens se fait sur le dos des Tunisiens. Aux yeux des Marocains, la première qualité des Algériens est qu'ils ne sont pas comme les Tunisiens. Et réciproquement, les Algériens créditent les Marocains du même avantage. Le Tunisien, plus proche de l'Orient, est censé posséder les qualités pacifiques du commerce, alors qu'entre les monts de l'Atlas et des Aurès ce sont les vertus guerrières qui l'emportent.

Il ne passe pas un jour sans que la presse marocaine malade d'El Djazaïr ne défèque un article parlant de l'Algérie et de leurs khorafates makhzeniennes au sujet des algériens.

Leurs visions de l'El Djazaïr et des algeriens comme d'habitude frisent le ridicule.

L'auteur de cet article est egal à lui même en bon marokki fantasmant sur ce qu'il croit être l'Algerie et les algériens....il se fait une idée d'El Djazaïr qui est loin d'être vraie.
Le Marroki ets fourbe....il aime toujours se donner le beau rôle.....il s'imagine même plus aimé de l'algerien que le tunisien!!

Que ce marokki et tous ses semblables sachent que jamais les algeriens n'ont préféré les marokkis aux tunisiens.

A la différence des marokkis nos frères tunisiens sont d'excéllents voisins, braves et dignes de confiance, ils sont humbles et honnêtes...qualités que les marokkis makhzeniens haineux ne possedent pas et ne possèderont jamais.

Arrêtez de fantasmer sur El Djazaïr c'est tout ce qu'on vous demande.
Vu d'Algerie, qu'ils sont loin, loin très très loin les marokkis.
Gloire à l'Algerie et à la Tunisie.

Atavisme

Atavisme

Petits rappels historiques

- Dans les années 60 la Tunisie reclamait à l'Algerie la region appelée El Borma, ce "litige" a été reglé dans le calme et le dialogue, l'etat tunisien a demandé une indemnité de un milliard de franc français, le conseil de la révolution et le parlement algerien avaient decidé d'indemniser la Tunisie selon ses souhaits....et ainsi le dossier a été clos en 1971.

- Chaque année depuis 1962 l'Algerie et la Tunisie commemorent conjointement les tueries de Sakiet Sidi Youcef, où des centaines de familles tunisiennes ont été massacrées à cause du soutien de la Tunisie à l'Algerie.
On a jamais entendu un tunisien dire..."les tunisiens ont libéré l'Algerie".....tandis que les marocains usrpateurs et falsificateurs de l'histoire adorent repéter leurs mensonges favoris et pensent qu'ils ont libéré l'Algérie (alors qu'ils ne sont même pas capables de se libérer eux-mêmes!!)

- En 1971 Boumediene (qui voulait construire le Maghreb) a demandé à Bourghiba la fusion de la Tunisie et de l'Algerie dans un seul etat confédéré, et mettre en commun nos richesses pour le meilleur et pour le pire.

Bourghiba a refusé, il a dit à Boumediene que c'etait trop tôt, puis l'Algerie etait trop grande par rapport à la tunisie en superficie et en nombre.

- Quand la fusion de la Libye et la Tunisie a echoué en 1972, Kadhafi voulait marcher sur la Tunisie et lui forcer la main.
Boumediene a envoyé un "message précis" à Kadhafi qui l'a calmé et l'a fait reflechir.

C'est dire toute l'estime que l'Algerie avait et a toujours pour ce pays voisin qu'est Tounès.

La Tunisie prospère grâce à l'Algérie, et elle le mérite.
Malgré la taille de l'Algerie et sa force, la Tunisie n'a jamais eu à craindre quoique ce soit d'El Djazaïr, bien au contraire, l'Algerie est la soeur aînée protectrice de la Tunisie.

Ce n'est bien sûr pas le cas du Maroc de Hassan II et de ses rejetons, qui ont préféré la manière forte et la confrontation avec l'Algerie.

Les tunisiens ont de la chance de ne pas avoir des frontières communes avec le Maroc pays expansionniste, usrpateur et falsificateur des memoires et de l'histoire, les marokis en mal de grandeur et de prestige aurait fait une seule bouchée de ce petit pays.

slimane

slimane

JE signale que chihab c'est une femme qui était ou est toujours rédactrice d'un torchon qui porte la haine...........!

moi même

moi même

Les engagements non tenus de l'Algérie

Le lendemain, 6 juillet 1961, un accord secret sur les frontières entre les deux pays est signé dans lequel le GPRA reconnaît officiellement que «le problème territorial crée par une délimitation arbitraire imposée par la France devait être ultérieurement être résolu par des négociations directes entre le Maroc et l'Algérie». Le même GPRA affirme, de surcroît, que tous les accords susceptibles d'être finalisés entre Paris et Alger ne pourraient être étendus aux frontières territoriales du Maroc. Le texte disait : «…ne sauraient être opposables au Maroc quant aux délimitations territoriales algéro-marocaines». C'était réellement se méprendre sur la nature de l'engagement des dirigeants algériens, notamment après que Ferhat Abbès ait été «limogé» par ses pairs du FLN, écarté à la fois des négociations en cours à Evian avec la France et de toute activité.
Non seulement le gouvernement algérien ne respecte pas son engagement de juillet 1961 avec le Maroc, mais piétine un l'accord avec arrogance.

En mai 1966, Houari Boumediène, nationalise – c'est son droit – les hydrocarbures et les richesses minières dont l'essentiel se trouve au Sahara, englobant dans la même opération les gisements de Gara de Jebilat qui, à tout le moins, faisaient encore l'objet d'un contentieux avec le Maroc. Procédant d'une politique arbitraire et peu respectueuse des engagements, le fait accompli algérien ne laissait aucune alternative au Maroc. Mais, la même Algérie contestera neuf ans plus tard, avec mépris en plus, le retour du Sahara au Maroc…Comme quoi, le ridicule ne tue plus !

L'indépendance algérienne à peine proclamée, en juillet 1962, que l'armée nationale populaire (ANP) algérienne, soutenue par l'armée française se mobilise déjà tout au long de la frontière artificielle où des territoires marocains sont simplement envahis, comme Zegdou, oued Zelmou et Aïn Chaïr. Incidents d'autant plus prémonitoires que, sentant les choses évoluer vite et craignant à la fois un retournement de la France et l'arrivée des troupes algériennes, des tribus marocaines de Colomb-Béchar,de toute la Saoura, en particulier les tribus deoui Menia,oulecd Jrir,Laamour,Ahl Gourara dans le Touat,Laghnanma,Chaamba,Ahl Laknadsa,et Ahl Karzaz ( Colomb-Béchar qui abritait d'importantes unités militaires françaises ) et de Tindouf, les Rguibat Charq, conduites par le caïd Abdallah ould Senhouri, se rendent à Rabat pour faire acte d'allégeance au Roi du Maroc.

Il convient de rappeler que la France, à cette époque, a proposé avec insistance au Maroc de faire partie de l'OCRS ( Organisation commune des régions sahariennes), elle conditionnait ainsi cette adhésion au règlement en faveur du
Maroc du contentieux frontalier. Notre pays a refusé et rejeté ainsi un marchandage qui, en cas contraire, aurait permis à coup sûr la réintégration de Tindouf, de Béchar, de Kenadsa, du Touat, de Saoura dans le giron marocain… Sauf à se faire le contempteur de la vérité, la continuité historique est là pour nous rafraîchir la mémoire.Dans une note relative aux frontières orientales du Maroc et adressée, le 4 février 1924, à son gouvernement à Paris, le maréchal Lyautey souligne que la conquête de l'Algérie par la France «introduit en Afrique la notion européenne de répartition de territoires entre les Etats». Après avoir analysé et prouvé que le seul traité à cet effet est celui signé entre la France ( qui parlait au nom de l'Algérie) et le Maroc, le 18 mars 1845 à Lalla Maghnia, fixait la frontière maroco-algérienne de la Méditerranée jusqu'à Teniet-Sassi (soit 150 kms à peine)…

Or, se demande le Résident général français, «l'extension de la conquête française vers le sud (dans les territoires marocains), pour assurer la sécurité de l'Algérie, devait poser le problème de cette délimitation…». Et la note du Résident général de France, que l'on peut toujours consulter parce qu'elle constitue une pièce officielle française, de préciser sur le ton péremptoire : «il n'est pas douteux qu'à cette époque l'Empire chérifien étendait nettement son influence au Sud de l'Algérie et il coupait celle-ci du Sahara proprement dit : les Oasis sahariennes du Touat, du Gourara et du Tidikelt relevaient depuis plusieurs siècles du Sultan du Maroc».

Peut-on être plus éloquent que le maréchal Lyautey ? C'est lui encore qui, en guise de conclusion, dira que «l'histoire des dynasties marocaines suffit à démontrer que, de tout temps, les Sultans marocains ont exercé sur cette partie du continent une action spirituelle et, parfois, effective incontestée». Pour ne citer que l'occupation du Touat, le gouvernement britannique a demandé en 1887 au sultan Moulay Hassan 1er de résister de toutes ses forces et de «refuser toute concession à la France».

Cependant, il est nécessaire de rappeler que les Souverains marocains ne se sont jamais laissés emporter par un quelconque irrédentisme ou par l'expansionnisme. A leurs yeux, ce qui revient au Maroc sera défendu avec acharnement. Et ce qui ne relève pas de leur souveraineté, on peut le vérifier, ne donne lieu à aucune tentation, encore moins à une convoitise. Le cas de Tlemcen qui est à Fès ce que Tindouf est à Guelmim, illustre une telle disposition depuis qu'à la fin du XVIIème siècle le Maroc a cessé de la revendiquer, alors qu'un siècle plus tôt, elle faisait encore partie intégrante du Maroc.

Le 2 octobre 1962, quelques mois seulement après la proclamation de l'indépendance et une série de provocations de frontières, un détachement militaire algérien exige du caïd de Tindouf de retirer le drapeau marocain qui flottait sur le bâtiment officiel, de déposer les armes et de se rendre. Ce qu'il refuse de faire. Il est alors arrêté et fait prisonnier par l'armée algérienne qui, après de violents affrontements qui se sont soldés par la mort de 120 Marocains, quadrille la ville. Ainsi, Tindouf, l'ancienne cité florissante rebâtie sur ordre d'un Roi marocain, après avoir été occupée une fois en 1934 par l'armée française, se trouve vingt-huit ans après de nouveau réoccupée par l'armée algérienne avec laquelle, pourtant, ses habitants fraternisaient jusque-là au nom de l'unité maghrébine…Nul mieux que feu S.M. Hassan II n'a restitué l'atmosphère qui régnait alors : «Le règlement fraternel prévu (avec l'Algérie) n'a pas lieu.

Les Marocains qui ne veulent pas participer au référendum préparé par le GPRA sont au contraire attaqués, molestés par l'Armée de Libération algérienne. A Tindouf où le caïd et toute sa tribu ont rappelé qu'ils sont marocains, on dépêche 600 gendarmes algériens. Malgré tous les efforts de nos envoyés officiels à Alger, notre ministre de l'Information Moulay Ahmed Alaoui et M'Hammed Boucetta, une opération militaire algérienne sur Tindouf fait 120 morts parmi nos compatriotes…»

En octobre 1963, Hassi Beïda et Hassi Tinjoub sont violemment attaquées et «anéanties» par l'armée algérienne. C'est la «guerre des sables», lancée par Ben Bella qui, un an auparavant demandait pourtant un «délai» à feu S.M. Hassan II pour mettre en place «les nouvelles institutions» avant «d'ouvrir le dossier des frontières», ajoutant avec solennité «qu'il va sans dire que l'Algérie indépendante ne saurait être l'héritière de la France en ce qui concerne les frontières algériennes» ! Proclamation vertueuse, mais mensongère que feu S.M. Hassan II eut «le tort de croire» et de prendre en compte.

Que oui, en effet, l'Algérie sera bel et bien l'héritière de la politique coloniale de la France au sujet des frontières ! Que oui, donc, elle perpétuera une tradition coloniale, poussant avec obsession son expansionnisme jusqu'à lorgner sur l'ouest, là où se trouve le Sahara marocain occupé par l'Espagne. Dans les longues négociations engagées avec le gouvernement français entre avril et juin 1961, à Lugrin (Haute Savoie) et Evian, les délégués algériens ( Krim Belkacem, Ahmed Boumenjel, Mohamed Ben Yahia, Sâad Dahlab, Ahmed Francis, Teieb Boulahrouf, Réda Malek, Menjli, Kaïd Ahmed, dit Slimane), tous membres du FLN s'en tenaient mordicus à une seule orientation : l'indépendance (souveraineté extérieure et intérieure) et l'intégrité du territoire, comprenant le Sahara et Mers el-Kébir.

Quand les armées algériennes ont attaqué en octobre 1963 les villes de Figuig, Hassi Beida, Ich et autres, au beau milieu d'une tension alimentée par la presse occidentale contre un «Maroc impérialiste» ( !), une voix s'est élevée dans la cacophonie. Celle de Jean Lacouture, envoyé spécial du quotidien «Le Monde» pour couvrir cette «guerre des sables», qui écrit le 20 octobre 1963 : «Ce qui frappe tous ceux qui vivent ces heures menaçantes au milieu du peuple marocain, c'est l'absence ici d'hystérie nationaliste, naturelle ou organisée. Nulle animosité anti-algérienne. Ni la presse, ni la radio ne suscitent la haine. Les journaux publient presque à égalité les télégrammes d'agence…»

La Marche verte, déclenchée le 6 novembre 1975, a mobilisé quelque 350.000 volontaires. Elle a été annoncée le jour même où à La Haye, la CIJ a rendu son avis consultatif à la demande de l'Assemblée générale de l'ONU et confirmé nos droits historiques et politiques, lancée ensuite le 6 novembre par feu S.M. Hassan II. Elle est intervenue à un moment où le général Franco, irréductible adversaire de l'intégrité territoriale du Maroc, agonisait depuis des semaines.

Il mourra le 20 novembre, six jours après la signature le 14 novembre à Madrid de l'accord tripartite, entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie qui met un terme au contentieux maroco-espagnol sur le Sahara et décolonise ainsi le territoire en vertu des dispositions de la charte des Nations unies. Recevant, toutefois, trois mois auparavant au Palais du Pardo Kurt Waldheim, alors secrétaire général de l'ONU, Franco déclarait que «si les populations ne veulent plus de l'Espagne, il est clair que l'Espagne doit s'en aller» ! Lâché dans une lassitude peu nuancée, le propos faisait écho, en effet, aux nouvelles plutôt mauvaises en provenance du Sahara que l'agitation gagnait gravement et où la crise devenait chaque jour plus aiguë.

L'obsession d'une Algérie méditerranéenne,saharienne et atlantique

Mais le propos ne tombait dans l'oreille d'un sourd et les dirigeants algériens en font à la fois un argument et un blanc-seing pour, enfin, donner libre cours à leurs ambitions étriquées et découvrir aussi leur vrai visage.

Le gouvernement algérien, qui jusqu'en juin 1975 seulement se disait «intéressé», notamment par la décolonisation du territoire sous les auspices de l'ONU, changeait brutalement de cap fin octobre, après que la CIJ eut donné son avis : il ne ménageait plus désormais son soutien officiel aux mercenaires du polisario, il ne cachait plus son hostilité et son opposition à la perspective d'un désengagement par l'Espagne du territoire. Autant que faire se peut, il s'échinait, notamment aux Nations unies, à user des subterfuges et des manœuvres dilatoires pour entraver tout processus de retour possible du Sahara au Maroc. On pouvait, on devait pourtant – pour peu que l'on prêtât quelque attention à ses louvoiements – deviner la duplicité à laquelle ses membres se livraient. Les logomachies et les sophismes de son représentant à la CIJ nous auraient fourni matière à convaincre ! En 1965, le Maroc avait usé de la légalité internationale en faisant voter une résolution au Comité de décolonisation des Nations unies – le même qui aujourd'hui s'agite dans un bocal – pour exiger de l'Espagne de hâter la décolonisation du Sahara et de Sidi Ifni. En juin 1968, feu S.M. Hassan II, au Sommet de l'OUA réuni à Alger, «proposait de poursuivre le dialogue en vue de convaincre frères et amis de la légitimité des revendications marocaines, dans le cadre des résolutions de l'ONU et de l'OUA». Le climat au niveau des Etats maghrébins semblait d'autant plus favorable que l'Espagne, confrontée à leur «entente» n'avait que le choix cruel : négocier ou raidir sa position.
Suite:

«Faut-il partager l'Algérie ?»


Où qu'ils se trouvent, ils n'en démordent pas : le Sahara est partie intégrante de l'Algérie, il constituera même la pomme de discorde des négociations et conduira le général de Gaulle, de guerre lasse, à lâcher en fin de compte la partie alors qu'il l'avait délibérément écarté le Sahara du processus de règlement, notamment dans le discours prononcé le 16 septembre 1959. N'affirmait-il pas que
« la France doit garder la disposition des gisements de pétrole que nous avons mis en œuvre et celle des bases d'expérimentation de nos bombes et de nos fusées» ? Et d'enchaîner, le verbe haut : «Nous sommes en mesure, quoi qu'il arrive, de rester au Sahara, quitte à instituer l'autonomie de ce vide immense…».

A cette menace, à ce coup de menton gaullien, répond en écho alors une campagne enflammée de soutien, notamment de la droite française, chacun y allant de son couplet et de son fantasme. Une Tribune Libre, intitulée : «Faut-il partager l'Algérie ?» circulait comme un pavé dans la mare. Elle était signée par une plume connue, Alain Peyrefitte, plusieurs fois ministre du général de Gaulle, qui plaidait pour la création de deux «républiques amies» et fédérées, l'une au Sahara et l'autre sur ce qui resterait du territoire algérien. Or, le Maroc s'est vigoureusement élevé par solidarité contre cette tendance à garder le Sahara algérien sous la tutelle française et à l'isoler du reste du pays.

Le discours de M'Hamid al-Ghizlane


Pour sa part, il ne recevra jamais le soutien réciproque attendu de l'Algérie, lorsque se posera le problème de la décolonisation de son Sahara sous administration espagnole. Tout au contraire, il sera confronté à une double hostilité, celle de l'Espagne franquiste et celle de l'Algérie, qu'une étrange et opportuniste coalition a réunies tout au début de l'affaire.

Bien avant l'indépendance en 1956, la démonstration n'a cessé de se faire de l'attachement depuis des siècles des provinces du sud-est et du Sahara au Royaume du Maroc. Les documents historiques, authentiques et irréfutables, peuvent être consultés par une Commission de l'ONU, en collaboration avec des pays comme la France, l'Espagne, l'Angleterre, l'Italie et autres.

La colonisation du Sahara par l'Espagne a commencé lorsque France et Espagne signent le 26 décembre 1886 un accord de partage du territoire, renouvelé d'ailleurs quatre ans plus tard, le 17 juin 1900.

Feu S.M. Mohammed V, à son retour au Maroc en 1955, s'il a ajourné – nous disons bien ajourné – le débat avec les combattants et «frères algériens» sur les frontières du sud-est, en attendant la libération de l'Algérie, a en revanche bel et bien posé le problème du Sahara occidental marocain occupé par l'Espagne dès la libération du Maroc en 1956. Une première fois, en juin 1956, il a saisi l'ONU pour qu'elle inscrive dans son ordre du jour la question du Sahara, de Sidi Ifni et de la Mauritanie, occupés par la France. Le document de saisine existe toujours dans les archives de l'ONU, il est intitulé A/C. 4/SR-1046 et, pour peu que l'on prête à ces dernières un crédit, on ne peut que mieux s'assurer de la rectitude de l'ONU.

Mieux : le 7 avril de cette même année, l'Espagne signe une déclaration solennelle de reconnaissance de l'indépendance du Maroc, en vertu de laquelle Madrid cède seulement la zone nord occupée, mais reconnaît aussi les droits du Maroc sur les territoires encore sous sa domination, dont le Sahara. Un détail significatif, confortant la revendication du Maroc, est le fait que l'autorité du khalifa, représentant le Sultan auprès des autorités espagnoles et exerçant à Tétouan, concernait aussi bien la zone nord que le Sahara, celui-ci relevant au niveau espagnol du pouvoir d'un haut commissaire nommé par Madrid et installé à Tétouan. Faut-il rappeler que le dernier Khalifa, représentant du Sultan au Nord auprès des autorités espagnoles, n'est autre que feu S.A. Moulay Hassan Ben El Mehdi ?

«Ecouvillon», une coalition franco-espagnole

Or, en 1956, feu S.M. Mohammed V a revendiqué explicitement la rétrocession des provinces sahariennes, soit par le moyen d'une négociation directe avec Madrid, soit par le biais des Nations unies. Il s'est inscrit d'emblée dans l'esprit de la charte de l'ONU qui, en son article 33, recommande aux Etats membres «le recours à la négociation» directe dans le cadre de la décolonisation. A quoi le général Franco a opposé une fin de non recevoir catégorique. Dans l'esprit de Mohammed V, aucune unité nationale du peuple marocain n'eut pu être conçue et encore moins réalisée sans le retour à la mère patrie de nos provinces encore sous occupation espagnole.

Quand, le 25 février 1958, il rend visite aux populations de M'Hamid al-Ghizlane, il pose de nouveau, sans emphase, la question du Sahara en des termes qui dissipent toute ambiguïté: «...Notre grand père Moulay El-Hassan, déclare-t-il, a effectué deux voyages dans le Sahara pour consolider l'unité du Maroc et sa souveraineté sur l'ensemble des parties de son territoire national au moment où il était l'objet de convoitises étrangères...".Et le Souverain d'enchaîner alors : «Notre joie est immense d'être accueilli à M'Hamid, porte du Sahara, par les fils de ceux qui avaient reçu notre ancêtre Moulay El-Hassan : Reguibat, Chenguit, Tekna, Ouled Delim et autres tribus sahariennes…Nous proclamons solennellement que nous poursuivrons notre action pour le retour de notre Sahara, dans le cadre du respect de nos droits historiques et conformément à la volonté de ses habitants…».

Au même moment, en effet, la France décide de mettre sur pied le dispositif militaire pour lutter contre l'Armée de Libération Marocaine (ALM) (Jiche at-tahrir). Les résistants marocains, issus notamment des Aït- Bâamrane, après avoir réussi à libérer la ville de Smara en 1956 et une partie importante du Sahara, prennent pied à partir du littoral atlantique jusqu'aux oasis du Touat, menaçant de défaire d'un seul tenant et les garnisons espagnoles et les troupes françaises implantées sur les confins, au nord de la Mauritanie. La reconquête du Sahara par l'ALM, la menace persistante qu'elle fait peser sur les confins sahariens de l'est, suscitent non seulement la panique, mais une prise de conscience au sein de l'état-major français.

C'est «l'opération Ecouvillon» de février, mars et avril 1958 où les troupes françaises viennent à la rescousse des forces espagnoles, mises sérieusement à mal, procèdent non sans peine à la reconquête du territoire. Voici ce que notre regretté ami, Attilio Gaudio, connaisseur s'il en fut du dossier du Sahara écrit à ce propos, dans son livre-reportage «Guerres et paix au Maroc» : «La seule cause réelle, bien qu'indirecte de la perte du Sahara occidental pour le Maroc en 1958 a été la guerre d'Algérie.

Jamais la France n'aurait engagé son armée de l'Afrique Occidentale Française (AOF) aux côtés de l'armée espagnole en détresse pour permettre à Franco de récupérer le Rio de Oro (Oued Eddahab) et la Saguiat al-Hamra si la présence victorieuse de l'Armée de libération marocaine ne présentait pas une menace pour Tindouf et une épine plantée dans le dispositif français au sud de la Soaura et dans le nord de la Mauritanie ( …) Sans l'intervention militaire française, le Sahara était perdu pour l'Espagne et le drapeau marocain aurait flotté définitivement, sans aucune sorte de contestation internationale ou régionale, de Ifni à la Gouera…».

Quelque 10.000 soldats français et espagnols, équipés d'armes modernes, appuyés par l'aviation, quittaient Bir-Moghrein (ancien Fort Trinquet) pour reprendre ce que Jiche at-Tahrir avait libéré. Après l'opération sanglante menée conjointement par les forces armées de Madrid et de Paris, après qu'un feu roulant et une féroce répression se fussent abattues sur les populations du Sahara, ces dernières se sont trouvées contraintes, dans un exode massif sans précédent en provenance d'Ifni, de Tindouf, de Smara voire de Dakhla de se réfugier dans le Nord, à Agadir et à Goulimine notamment. Par sa cruauté, cette opération rappelle à coup sûr l'entrée en 1913, à la tête d'une colonne armée, du capitaine Mouret dans la ville sainte de Smara qu'il prit soin d'incendier et de vider littéralement de ses habitants.
A suivre

moi même

moi même

...
Mais tout ça les empereurs chefs suprêmes du banditisme ,ne l'entendent pas de cette oreille ,et surtout ne veulent pas le voir de leurs lentilles optiques,et comment osent-ils le faire!?,puisque s'ils touchent à une seule plaque ,c'est tout l'effet domino qui suivra..,en leur provocant d'autres séries de catastrophes(...),alors laissant le temps au temps,qui pourrait parvenir au terme des exactions du régime des exactions

Suite

Curieusement, deux mois après le discours de feu Mohammed V à M'Hamid et l'opération Ecouvillon, l'Espagne cède le 16 avril 1958 au Maroc la province de Tarfaya (ancienne Cap Juby, étape ultime de l'Aéropostale où Antoine Saint-Exupéry passa 18 mois en 1927, y écrivit son premier livre : «Courrier sud» ). Mais également enclave océanique qui avait attiré un certain Anglais, génial explorateur du nom de Donald McKenzie, lequel y installa de 1877 et 1885 une factory anglaise, la casa-mar pour mettre au point un système de turbines d'eau, avant que le sultan Moulay El-Hassan ne reprenne Tarfaya. En fait, Mackenzie explorait la région pour préparer l'arrivée des Anglais…..

Le parachèvement de l'intégrité territoriale a constitué une priorité dans l'édification du Maroc post-indépendant. Participant au Sommet des pays non-alignés, réuni en septembre 1961 à Belgrade, feu S.M. Hassan II a posé le problème de la décolonisation du Sahara et, suscitant un élan de solidarité, a reçu un soutien unanime de l'ensemble du mouvement non-aligné.

De même, rencontrant le général Franco en 1963 à Barajas, aérodrome de Madrid, feu S.M. Hassan II réitérera avec netteté la revendication du Maroc au sujet du Sahara. Ce sommet maroco-espagnol – entre un Souverain marocain âgé de 34 ans et le généralissime qui célébrait ses…71 ans – avait été à l'origine de ce qu'on a appelé par la suite «l'esprit de Barajas», dissociant entre deux revendications : celle de Sidi Ifni et du Sahara d'une part et celle, redoutée à terme par l'Espagne, des enclaves de Ceuta, Mellilia, les îles Jâafarines, le Penon d'Al Hoceima, le Penon de Vélez de le Gomera, l'Isla de perejil (Leila). De surcroît, il était convenu, dans le même «esprit de Barajas», que les deux parties trouveraient des «solutions bilatérales négociées aux contentieux territoriaux entre les deux Etats».

Entre 1958 et 1969, onze ans ont passé avant que l'Espagne ne restitue de nouveau au Maroc, après de longues négociations, la province de Sidi Ifni, comprise quant à elle dans l'ancien protectorat français et que l'armée espagnole n'a réellement occupée qu'en 1934. Sidi Ifni, ville sainte pour ainsi dire, participe du mythe religieux qui a nourri pendant des siècles l'imaginaire collectif espagnol.

Un gouverneur des îles Canaries, Diego de Herrera avait construit une petite forteresse sur la côte, baptisée au début du XVIème siècle du nom de Santa Cruz de Mar Pequena (Sainte croix de la petite mer). Outre son rôle de relais destiné à assurer le contrôle et la sécurité des Canaries, elle a abrité les sinistres «entradas», milices militaires connues pour piller, terroriser tout le nord ouest du Sahara au non de la «christianisation».
Elle a été libérée ensuite par les Sâadiens en 1524, avant d'être cédée de nouveau en 1860 aux Espagnols.

Mirage phosphatier et raidissement espagnol

Or la restitution de Tarfaya en 1958 et de Sidi Ifni en 1969, comme on le voit, ne s'est pas effectuée d'un seul tenant, le général Franco jouant à sa guise le tempo, appliquant un détestable principe colonial de « un tiens vaut mieux que deux tu l'auras» ! 1969, c'est l'année où la maladie de Parkinson commence à ronger gravement le maréchal Franco, alors âgé de 77 ans…mais caparaçonné de ses rêves et mirages d'empire espagnol au Sahara !...

Toujours est-il qu'en 1964, le Maroc saisit encore par une motion le Conseil de sécurité de l'ONU afin que le gouvernement franquiste ouvre des négociations immédiates sur son retrait de nos provinces.

Rien n'y fera, et le caudillo, au faîte de sa puissance dictatoriale, lance son projet d'organisation administrative, intégrant de facto les provinces du Sahara dans la législation espagnole. S'il cède Tarfaya et l'enclave de Sidi Ifni, c'est pour fourvoyer à la fois l'ONU et la communauté internationale, c'est aussi– les enjeux économiques aidant –, pour mieux s'assurer la mise en valeur de la Saguia el-Hamra et du Rio de Oro. C'est en 1960 que le gisement des phosphates du Sahara sous occupation espagnole est découvert, il suscite à la fois l'engouement et un raidissement de la politique coloniale.

Il laisse à penser que, devant les perspectives offertes par le nouveau pactole, Madrid ne se résoudra jamais à décoloniser le territoire, à la différence du Portugal et de la France qui, à l'époque se sont résolus à émanciper leurs anciennes colonies.
D'où une série d'atermoiements et de louvoiements où, intérêts régionaux contradictoires exigent, l'on voit se réveiller les démons, les appétits affichés des uns et des autres, bref une sorte de camarilla étrange, mise en branle d'Alger à Madrid.

Le polisario, né dans les fourgons algériens

L'ancien chef du gouvernement de Franco jusqu'en 1973, amiral de son état, Luis Carrero Blanco, n'y allait pas de main morte.Il fut assassiné d'ailleurs par quatre membres du mouvement séparatiste de l'ETA…Il représentait de gros intérêts espagnols et…allemands à travers le Konzern Krupp, installé à Bou-Craa, protégé par une milice de 3000 hommes du tercio, retranchés dans un camp militaire tout près des sites d'extraction…

En septembre 1974, las de voir piétiner le dossier aux Nations unies, désireux aussi de donner une suite logique à notre revendication et donc à nos droits historiques, feu S.M. Hassan II convoque la presse internationale et la prend à témoin : il annonce que l'année 1975 qui vient, sera celle du Sahara. En même temps, il dépêche plusieurs délégations dans les capitales du monde entier expliquer le bien-fondé de notre revendication.
C'est à la fois un tournant dans la diplomatie marocaine et le point de départ d'une clarification propre à incliner les «autres parties» à dévoiler leur jeu. Dans la foulée, l'ONU a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) de rendre un avis consultatif. Trois ans plus tôt, de jeunes sahraouis, dont notamment Brahim Bassir, parti faire ses études à Damas et revenu fonder son journal à Rabat du nom d'Al-Chihab, manifestent un peu partout pour réclamer la libération du Sahara du joug colonial espagnol. Réprimés, poursuivis, ils militent tour à tour au sein du MOREHOB, du PUNS, du FLU ou du mystérieux mouvement Mouslim.

Ils étaient à mille lieux, en effet, de la mouvance marxiste-léniniste qui fleurissait en ce temps au sein de la faculté Mohammed V de Rabat. Parmi eux, un certain Mustapha Sayed El Ouali, flanqué de son frère Bachir, Mohamed Abdelaziz, dit «Abdelaziz Marrakchi»… Le premier des trois, El Ouali vivait sous une obsessionnelle emprise idéologique de Sayed Qotb, leader spirituel des frères musulmans en Egypte, emprisonné et exécuté par Nasser.

Il appartenait davantage à l'obédience istiqlalienne qu'à la chapelle du gauchisme ambiant. Mais, se «sentant incompris», plus ou moins «lâchés» à une époque où un certain général Oufkir, alors ministre de l'Intérieur, était en intelligente félonie avec les adversaires de notre cause, les jeunes sahraouis ont pris le chemin de l'exil. D'abord en Libye où, tout de suite après son coup d'Etat de septembre 1969, le colonel Kadhafi décide d'ouvrir les portes de son pays à tous les «mouvements révolutionnaires» du monde et de les soutenir (Black Panthers, Black Muslim, ETA, IRA, Baader-Meinhoff, Erythréens ).

Ensuite en Algérie à partir de 1974…Entre temps, réunis avec d'autres à Zouérate le 10 mai 1973, les jeunes sahraouis en provenance du Maroc et de Mauritanie aplanissent leurs divergences et, comme on dit en langage marxiste, " surmontent leurs contradictions, principale et secondaire ". Sous le regard bienveillant et complice des " services " espagnol et algérien, il fondent alors le " polisario "…

Depuis lors, ils sont repris en main, encadrés, orientés, financés, armés et mobilisés par le pouvoir algérien. La question centrale à laquelle jamais aucune réponse, officielle ou officieuse, n'a été donnée est de savoir qui, dans ce rassemblement groupusculaire composite, est authentiquement sahraoui et qui ne l'est pas
Faux réfugiés de Tindouf

Les associations marocaines, les observateurs, le HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés de l'ONU) n'arrêtent pas d'exiger depuis 1976 une authentification des membres du prétendu mouvement sahraoui.
L'on sait, en revanche, parce que cela a été prouvé, que les sécheresses endémiques de 1983, 1984, 1985, 1989 et des années suivantes, ont conduit à l'exode des populations entières, parties du Mali, du Niger, de Mauritanie, du pays touareg aussi, acculées à fuir les rigueurs du climat et la famine, à errer dans la déshérence totale avant d'être récupérées par le polisario et, faute d'autre choix, à être enrôlées de force dans ses rangs. Elles ont ainsi grossi artificiellement le chiffre de ses effectifs, le faisant grimper sans foi ni loi à quelque 90.000 personnes.

On ne cesse de le dire : au lendemain de la récupération du Sahara par le Maroc en 1975, une poignée de Sahraouis, en majorité marocains et des mauritaniens, entraînant de force derrière eux quelques familles, se sont repliés à Tindouf d'où partaient quelques mois auparavant – encouragées par les services algériens - les incursions armées contre les forces espagnoles au Sahara ! On pouvait à la limite en dénombrer tout au plus quelque 2 à 2.500 personnes, dont beaucoup, du reste, n'étaient pas membres du polisario, mais arrachées de force à leur terre…Imagine-t-on seulement la tragédie humaine d'un exode de plus 20.000 personnes, ou plus comme le prétend le polisario ? Ni la presse internationale, ni les institutions ne se seraient tues, on peut en être sûrs, si un exode aussi massif s'était avéré ? Cela dit, le Maroc ne cesse de réclamer le retour non pas des «réfugiés» comme l'affirme la propagande du polisario, mais des «séquestrés» marocains dans les camps de Lahmada de Tindouf, auxquels s'étaient ajoutés des soldats des FAR. La nuance est de taille.

L'ambiguïté entretenue aussi. Parler, en effet, de 80.000 «sahraouis», de surcroît «réfugiés", c'est nous faire prendre des vessies pour des lanternes. En 1974, un recensement – le seul jusque-là d'ailleurs - effectué par le gouvernement espagnol à la demande des Nations unies, dénombrait quelque 74.000 habitants du Sahara occupé. Après sa rétrocession en 1975, la quasi unanimité de la population, on l'a vu, n'a pas bougé, ne s'est pas déplacée du territoire.

Quand bien même, la propagande du polisario nous affuble de plus de 100 000 sahraouis «réfugiés», la réalité des chiffres et la loi démographique sont là pour le démentir. Un pays comme la Mauritanie, qui possède un taux de croissance démographique élevé de 2,88%, a vu sa population passer en 44 ans, de1962 à 2004, d'un peu plus de 1 million à 3 millions d'habitants, soit une hausse de près de 400.000 tous les 6 ans…Or, 6 ou 8000 «combattants du polisario», évaporés dans le désert en 1976, implantés à Tindouf peuvent-ils se démultiplier aussi vite, à supposer que l'on succombe au mythe volatile de la «génération spontanée» ? A dire vrai, les «réfugiés» de Tindouf possèdent toutes les qualités, sauf celle d'être «sahraouis» : ils sont algériens, maliens, nigériens, touaregs, mauritaniens et marocains.

La Marche verte, déclenchée le 6 novembre 1975, a mobilisé quelque 350.000 volontaires. Elle a été annoncée le jour même où à La Haye, la CIJ a rendu son avis consultatif à la demande de l'Assemblée générale de l'ONU et confirmé nos droits historiques et politiques, lancée ensuite le 6 novembre par feu S.M. Hassan II. Elle est intervenue à un moment où le général Franco, irréductible adversaire de l'intégrité territoriale du Maroc, agonisait depuis des semaines.

Il mourra le 20 novembre, six jours après la signature le 14 novembre à Madrid de l'accord tripartite, entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie qui met un terme au contentieux maroco-espagnol sur le Sahara et décolonise ainsi le territoire en vertu des dispositions de la charte des Nations unies. Recevant, toutefois, trois mois auparavant au Palais du Pardo Kurt Waldheim, alors secrétaire général de l'ONU, Franco déclarait que «si les populations ne veulent plus de l'Espagne, il est clair que l'Espagne doit s'en aller» ! Lâché dans une lassitude peu nuancée, le propos faisait écho, en effet, aux nouvelles plutôt mauvaises en provenance du Sahara que l'agitation gagnait gravement et où la crise devenait chaque jour plus aiguë.

L'obsession d'une Algérie méditerranéenne,saharienne et atlantique

Mais le propos ne tombait dans l'oreille d'un sourd et les dirigeants algériens en font à la fois un argument et un blanc-seing pour, enfin, donner libre cours à leurs ambitions étriquées et découvrir aussi leur vrai visage.

Le gouvernement algérien, qui jusqu'en juin 1975 seulement se disait «intéressé», notamment par la décolonisation du territoire sous les auspices de l'ONU, changeait brutalement de cap fin octobre, après que la CIJ eut donné son avis : il ne ménageait plus désormais son soutien officiel aux mercenaires du polisario, il ne cachait plus son hostilité et son opposition à la perspective d'un désengagement par l'Espagne du territoire. Autant que faire se peut, il s'échinait, notamment aux Nations unies, à user des subterfuges et des manœuvres dilatoires pour entraver tout processus de retour possible du Sahara au Maroc. On pouvait, on devait pourtant – pour peu que l'on prêtât quelque attention à ses louvoiements – deviner la duplicité à laquelle ses membres se livraient. Les logomachies et les sophismes de son représentant à la CIJ nous auraient fourni matière à convaincre ! En 1965, le Maroc avait usé de la légalité internationale en faisant voter une résolution au Comité de décolonisation des Nations unies – le même qui aujourd'hui s'agite dans un bocal – pour exiger de l'Espagne de hâter la décolonisation du Sahara et de Sidi Ifni. En juin 1968, feu S.M. Hassan II, au Sommet de l'OUA réuni à Alger, «proposait de poursuivre le dialogue en vue de convaincre frères et amis de la légitimité des revendications marocaines, dans le cadre des résolutions de l'ONU et de l'OUA». Le climat au niveau des Etats maghrébins semblait d'autant plus favorable que l'Espagne, confrontée à leur «entente» n'avait que le choix cruel : négocier ou raidir sa position.

IDRISSIDE

IDRISSIDE

moi même a écrit:...
Mais tout ça les empereurs chefs suprêmes du banditisme ,ne l'entendent pas de cette oreille ,et surtout ne veulent pas le voir de leurs lentilles optiques,et comment osent-ils le faire!?,puisque s'ils touchent à une seule plaque ,c'est tout l'effet domino qui suivra..,en leur provocant d'autres séries de catastrophes(...),alors laissant le temps au temps,qui pourrait parvenir au terme des exactions du régime des exactions.

Merci d'avoir donné tous ces éclaircissements et que beaucoup de gens ignoraient ou en ignoraient les faits et la réalité.

Merci d'avoir espacé et aéré les paragraphes pour pouvoir en lire le contenu avec aisance.

J'espère qu'Abdel en fera de même.

Mes salutations à vous deux et que Dieu vous aide de votre démarche à la Recherche de la Justice et de l'Equité.

الحق يعلو و لا يعلا عليه

moi même

moi même

IDRISSIDE a écrit:.
Merci d'avoir donné tous ces éclaircissements et que beaucoup de gens ignoraient ou en ignoraient les faits et la réalité.

Merci d'avoir espacé et aéré les paragraphes pour pouvoir en lire le contenu avec aisance.J'espère qu'Abdel en fera de même.

Mes salutations à vous deux et que Dieu vous aide de votre démarche à la Recherche de la Justice et de l'Equité.الحق يعلو و لا يعلا عليه
الشكر والتقدير والاحترام لك أيضا سيدي ’أنت الدي لم ولن تتواني علي ابداء واعلاء كلمة الحق ,
نعم الحق يعلو ولا يعلي عليه أبدا ’ وما هي الا مسألة وقت’ولكن الاشكال في هدا الوقت بالدات’ فكم من مسألة أو غرض ما أو مصلحة عامة أو حتي خاصة ’ لا يمكن تأخيرها أو تأجيلها ’ فما بالنا ان كان الأمر يعني منطقة برمتها ’ وقيل زمان : ادا أسندت الأمور لغير أهلها ’فنحن لا نقول فانتضر الساعة ’ ولكن نقول فانتظر الفرج من الله عز وجل ’لأن هؤلاء الأوغاد ستأتي عليهم الداءـرة كغيرهم من المستعلين من قبلهم,
مع تحياتي الصادقة

slimane

slimane

On constate que la propagande n'a pas disparue avec hitler.

Le maroc a agressé à deux reprise l'algerie 63 et 73 pour coloniser son 1/4 sud ouest...sans résultat....!

Sous la houlette de l'otan, le maroc ne fait pas cas du droit international, A partir de 75 il débute la colonisation du sahara occidental, avec l'appuie de la france de 1981 à 1988 par des bombardements massifs au phosphore et au napalm pour permettre aux USA de construire 2.700 km de mur qu'israel protege avec 14 millions de mines volantes, à fragmentation, ect.....

Le sahara occidental est coupé en 2 du nord au sud. d'un coté les riches champs miniers, de l'autre, les territoires libérés.

Mais tout ça c'est la faute de l'algerie, seule strategie de défense du maroc soutenue par la france.

Le tort de l'algerie, avoir recueillie 200.000 refugiés, soigné les blessés, secouru les populations du genocide.

Le principe de référendum à été accepté par tous les pays, l'onu , ainsi que par le maroc qui traine des pieds depuis 1991, tout en vomissant une mauvaise propagande sur son voisin. 200.000 militaires marocains protègent le mur sioniste.

Ils répriment, pillent, violent emprisonnent, torturent et sous traitent au pays sionistes.

Mais c'est toujours la faute à l'algerie.

Depuis 1994 le maroc a saisi les biens de 74.000 algeriens installés au maroc.

Terre, fermes, entreprises, commerces, habitations, tout à été saisi, et la frontière est fermée maintenant. ET aujourd'hui le maroc demande l'ouverture de la frontière, sans aucune réparation.

Il se justifie en nous expliquant que le polisario c'est à cause de l'algerie.
Alors que tous les discours de l'onu et des droits de l'homme condamnent le maroc.
L'immunité accordée au bouffon de l'otan dans la région nord africaine le rend prétentieux et orgueilleux. il se croit tout permis, Traffic de cannabis, traffic d'armes, prostitutions, colonisation, guerre aux voisins, insultes et calomnies, sans aucune décence ni retenue, vue d'algerie, le bouffon du diable s'agite, gesticule,multiplie l'envoi de cannabis vers l'algerie, plus de 100 tonnes saisies en 2009(6mois)

la came, les armes, envahissent l'algerie à travers le sahara, d'un coté les marocains peuvent traverser le mur, de l'autre on se fait tuer en essayant.
Ce que je crois c'est qu'il faut prendre le bouffon du diable par la queue, et l'enfermer dans le plus profond des puits et le fermer pour toujours par un couvercle hermétique...

Le maroc à quitté l'union africaine et ne participe pas aux jeux africains, ni aux grandes rencontres culturelles, le maroc est le couteau dans le dos de l'afrique. Il sert de base arrieres aux operations occultes de l' otan en afrique.

Le maroc à été le seul pays d'afrique à accepter d'accueillir l'africom, qui lui a été d'ailleurs refusé car le colon demandait en échange l'annexion totale du Sahara Occidental.

Voila on pourrait continuer lomgtemps à parler du bouffon du diable,la liste est longue........!!!
Le sahara occidental représente 90% du pib marocain. Il ne s'agit la que des royalties versées par la france les usa et israel. Cela n'empêche pas le maroc d'être le plus pauvre et le plus arriéré de la méditérannée. Les marocains sont fiers d'être les derniers, les plus pauvres les plus faibles et les plus belliqueux.
Je comprends que les paysans ne souhaitent pas voir cette manne s'envoler.
Comme à leurs habitudes les voisins-ouest se defoulent sur l'algerie, par la haine et la jalousie d'un état riche , indépendant et sans dette extérieure .....!!!
Nous constatons aucune evolution chez les marocains, que leur bled soit le pion de la france ne les dérangent pas...mais ils n'aiment pas le NIF des Algériens car ils ne peuvent en faire autant !

Tant pis pour celui qui se met à genou , il devra un jour comprendre
qu'il ne se relèvera jamais .......!!!

MJB



slimane a écrit:On constate que la propagande n'a pas disparue avec hitler.

Le maroc a agressé à deux reprise l'algerie 63 et 73 pour coloniser son 1/4 sud ouest...sans résultat....!

Sous la houlette de l'otan, le maroc ne fait pas cas du droit international, A partir de 75 il débute la colonisation du sahara occidental, avec l'appuie de la france de 1981 à 1988 par des bombardements massifs au phosphore et au napalm pour permettre aux USA de construire 2.700 km de mur qu'israel protege avec 14 millions de mines volantes, à fragmentation, ect.....

Le sahara occidental est coupé en 2 du nord au sud. d'un coté les riches champs miniers, de l'autre, les territoires libérés.

Mais tout ça c'est la faute de l'algerie, seule strategie de défense du maroc soutenue par la france.

Le tort de l'algerie, avoir recueillie 200.000 refugiés, soigné les blessés, secouru les populations du genocide.

Le principe de référendum à été accepté par tous les pays, l'onu , ainsi que par le maroc qui traine des pieds depuis 1991, tout en vomissant une mauvaise propagande sur son voisin. 200.000 militaires marocains protègent le mur sioniste.

Ils répriment, pillent, violent emprisonnent, torturent et sous traitent au pays sionistes.

Mais c'est toujours la faute à l'algerie.

Depuis 1994 le maroc a saisi les biens de 74.000 algeriens installés au maroc.

Terre, fermes, entreprises, commerces, habitations, tout à été saisi, et la frontière est fermée maintenant. ET aujourd'hui le maroc demande l'ouverture de la frontière, sans aucune réparation.

Il se justifie en nous expliquant que le polisario c'est à cause de l'algerie.
Alors que tous les discours de l'onu et des droits de l'homme condamnent le maroc.
L'immunité accordée au bouffon de l'otan dans la région nord africaine le rend prétentieux et orgueilleux. il se croit tout permis, Traffic de cannabis, traffic d'armes, prostitutions, colonisation, guerre aux voisins, insultes et calomnies, sans aucune décence ni retenue, vue d'algerie, le bouffon du diable s'agite, gesticule,multiplie l'envoi de cannabis vers l'algerie, plus de 100 tonnes saisies en 2009(6mois)

la came, les armes, envahissent l'algerie à travers le sahara, d'un coté les marocains peuvent traverser le mur, de l'autre on se fait tuer en essayant.
Ce que je crois c'est qu'il faut prendre le bouffon du diable par la queue, et l'enfermer dans le plus profond des puits et le fermer pour toujours par un couvercle hermétique...

Le maroc à quitté l'union africaine et ne participe pas aux jeux africains, ni aux grandes rencontres culturelles, le maroc est le couteau dans le dos de l'afrique. Il sert de base arrieres aux operations occultes de l' otan en afrique.

Le maroc à été le seul pays d'afrique à accepter d'accueillir l'africom, qui lui a été d'ailleurs refusé car le colon demandait en échange l'annexion totale du Sahara Occidental.

Voila on pourrait continuer lomgtemps à parler du bouffon du diable,la liste est longue........!!!
Le sahara occidental représente 90% du pib marocain. Il ne s'agit la que des royalties versées par la france les usa et israel. Cela n'empêche pas le maroc d'être le plus pauvre et le plus arriéré de la méditérannée. Les marocains sont fiers d'être les derniers, les plus pauvres les plus faibles et les plus belliqueux.
Je comprends que les paysans ne souhaitent pas voir cette manne s'envoler.
Comme à leurs habitudes les voisins-ouest se defoulent sur l'algerie, par la haine et la jalousie d'un état riche , indépendant et sans dette extérieure .....!!!
Nous constatons aucune evolution chez les marocains, que leur bled soit le pion de la france ne les dérangent pas...mais ils n'aiment pas le NIF des Algériens car ils ne peuvent en faire autant !

Tant pis pour celui qui se met à genou , il devra un jour comprendre
qu'il ne se relèvera jamais .......!!!
.
TU ES EN RETARD DE PLUSIEURS GUERRES LORSQUE TU CROIS A L'EXISTENCE DES TERRITOIRES LIBÉRÉS AU SAHARA MAROCAIN.

slimane

slimane

TU ES EN RETARD DE PLUSIEURS GUERRES LORSQUE TU CROIS A L'EXISTENCE DES TERRITOIRES LIBÉRÉS AU SAHARA MAROCAIN.

...................................................................

Y A SI MJB , tu viens de confirmer que le maroc est un pays colonialiste ......!!!

MJB



slimane a écrit:TU ES EN RETARD DE PLUSIEURS GUERRES LORSQUE TU CROIS A L'EXISTENCE DES TERRITOIRES LIBÉRÉS AU SAHARA MAROCAIN.

...................................................................

Y A SI MJB , tu viens de confirmer que le maroc est un pays colonialiste ......!!!
.
BIEN SUR QUE LE MAROC EST EN GUERRE AVEC UN PRÉSIDENT MAROCAIN DE MARRAKECH D'UNE CERTAINE RÉPUBLIQUE QUI N'EST PAS RECONNUE OFFICIELLEMENT:AIDÉE ET ASSISTÉE PAR DES FRÈRES ET VOISINS ( les gouvernants de Mouradia ) QUI SONT RESPONSABLES DES SOUFFRANCES DE DEUX PEUPLES FRÈRES ET AMIS.

slimane

slimane

SANS COMMENTAIRES !!!

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum